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Utilisateur:Lakark/Edith Clarke

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Edith Clarke

Naissance
Comté d'Howard, Maryland (États Unis)
Décès (à 76 ans)
Nationalité Américain
Domaines Génie électrique
Renommé pour Clarke transformation
Clarke calculator
Distinctions National Inventors Hall of Fame


Edith Clarke née le 10 février 1883, décédée le 29 octobre 1959 est la première femme ingénieure électricienne et première professeure d'électrotechnique à l'Université du Texas à Austin . [1] Elle est spécialiste de l'analyse des systèmes d'alimentation électrique [2] ainsi que l'auteure de la publication Circuit Analysis of A-C Power Systems.[3]

Enfance et éducation[modifier | modifier le code]

Edith Clarke est née le 10 février 1883 dans le comté de Howard, dans le Maryland.

Elle est la fille de John Ridgely Clarke et de Susan Dorsey Owings, d'une famille de neuf enfants. [4] Orpheline à l'age de 12 ans, elle est élevée par sa sœur aînée. Son héritage lui permettra de financer ses études au Collège Vassar, où elle étudiera les mathématiques et l'astronomie et décrochera un diplôme en 1908.

A la fin de ses études universitaires, Clarke enseigne les mathématiques et la physique dans une école privée à San Francisco et au Marshall College . Puis elle étudie le génie civil à l'Université de Wisconsin – Madison, qu'elle quitte en 1912 pour devenir un « computer » chez AT & T. Elle fais des calculs pour George Campbell , qui a appliqué des méthodes mathématiques aux problèmes de transmission électrique à longue distance. Après ses journées de travail à AT & T, elle passe ses nuits à étudier le génie électrique à l'université de Columbia .

En 1918, Clarke s'inscrit au Massachusetts Institute of Technology et deviens, l'année suivante, la première femme à obtenir une maîtrise en génie électrique du MIT. [5]

Carrière professionnelle[modifier | modifier le code]

Incapable de trouver du travail en tant qu'ingénieur, Edith part travailler comme superviseur des ordinateurs au département d'ingénierie des turbines chez General Electric . C'est à cette époque, en 1921, qu'elle donne son nom au calculateur Clarke [5] [6]. Le calculateur Clarke est un dispositif graphique simple qui permet de résoudre des équations impliquant le courant électrique , la tension et l'impédance dans les lignes de transport d'énergie. L'appareil pourrait résoudre des équations linéaires impliquant des fonctions hyperboliques dix fois plus rapidement que les méthodes précédentes. Elle dépose un brevet pour le calculateur en 1921, qui ne sera délivré par la suite qu'en 1925 [5] [7]

En 1921, ne trouvant toujours pas de poste d'ingénieur, elle quitte General Electric pour enseigner la physique au Collège des femmes de Constantinople en Turquie. L'année suivante, elle est réembauchée par General Electric en tant qu'ingénieure électricienne au service technique de la centrale. Clarke prend sa retraite de General Electric en 1945.

Son passé en mathématique lui permet d'acquérir une certaines notorieté dans son domaine. Le 8 février 1926, en tant que première femme à présenter une publication à la réunion annuelle de l'American Institute of Electrical Engineers , elle montre l'utilisation de fonctions hyperboliques pour calculer la puissance maximale qu'une ligne pouvait supporter sans instabilité. [8] Deux de ses publications ultérieures ont été récompensées par l'AIEE: le prix du "Best Regional Paper Prize" en 1932 et le prix du "Best National Paper Prize" en 1941 [1]

En 1943, Edith Clarke écrit un manuel influent dans le domaine de l' ingénierie de puissance, Circuit Analysis of A-C Power Systems , basé sur ses notes de conférences aux ingénieurs de General Electric.

En 1947, elle intègre la faculté du département de génie électrique de l'Université du Texas à Austin , faisant d'elle la première professeure de génie électrique aux Etats-Unis. Elle y enseigne pendant dix ans puis, avant de prendre sa retraite en 1957. [1]

Lors d'une interview accordée au Daily Texan le 14 mars 1948, Clarke prononça : "Il n’y a pas de travail pour les femmes ingénieures, ni pour les femmes docteurs, mais il y a toujours du travail pour celles qui peuvent faire du bon travail. " [9]

Prix[modifier | modifier le code]

Edith Clarke a été la première femme ingénieure à atteindre le statut professionnel à Tau Beta Pi . [1] En 1948, Clarke est la première femme membre de l’American Institute of Electrical Engineers. [1] En 1954, elle reçois le prix d’excellence de la Society of Women Engineers . [10]

En 2015, Clarke est intronisée à titre posthume au Temple de la renommée des inventeurs nationaux . [11]

Lectures complémentaires[modifier | modifier le code]

Sources[modifier | modifier le code]

  1. a b c d et e Durbin, « In Memoriam: Edith Clarke », Index of Memorial Resolutions and Biographical Sketches, University of Texas (consulté le )
  2. Brittain, « Scanning the Past: Edith Clarke and Power System Stability », Proceedings of the IEEE, The Institute of Electrical and Electronics Engineers (consulté le )
  3. Edith Clarke, Circuit analysis of A-C power systems, J. Wiley & sons, inc., (lire en ligne)
  4. Riddle, « Edith Clarke », Biographies of Women Mathematicians, Agnes Scott College (consulté le )
  5. a b et c Carey, « Edith Clarke », American National Biography Online (consulté le )
  6. Calculatrice, brevet US 1552113 A, 1924
  7. US patent 1552113, Edith Clarke, "Calculator", issued 1925-09-01, assigned to Clarke, Edith 
  8. (en) {{Article}} : paramètre « titre » manquant, paramètre « périodique » manquant, paramètre « date » manquant
  9. « Pioneering Women in Computing Technology », The Ada Project (consulté le )
  10. Hobbs, « Edith Clarke », Biographical Series, Archives of Maryland (consulté le )
  11. (en) « Edith Clarke », National Inventors Hall of Fame, {{Article}} : paramètre « date » manquant (lire en ligne)

Liens externes[modifier | modifier le code]

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