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Utilisateur:L'Arpetani/Justice transformatrice

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La justice transformatrice est un ensemble de pratiques et de philosophies visant à changer les structures sociales. Ce sont souvent des alternatives à la justice criminelle dans des cas de violence interpersonelle. Elle peut aussi être utilisée pour gérer au mieux les rapports entre des sociétés sortant d'un conflit ou d'une période de répression.

D'autres domaines ont adopté la justice transformatrice, y compris pour s'adresser à des groupes de travail sur des problèmes sociaux et sur la justice climatique.

Alternative à la justice criminelle[modifier | modifier le code]

La justice transformatrice utilise les principes de la justice réparatrice au delà du système judiciaire[1]. Elle s'applique à des domaines comme les droits environnementaux, le droit des sociétés, le management, les dettes et faillites personnelles et le droit de la famille. La justice transformatrice utilise la théorie des systèmes, pour chercher où sont les problèmes, pas seulement comme élément déclencheur du crime mais aussi comme cause du crime, et voit les problèmes comme des opportunités éducative pour les victimes, les coupables, et les autres personnes affectées de près ou de loin. En théorie, un modèle de justice transformatrice peut être appliqué même entre des personnes n'ayant pas eu de contact préalable[2].

La justice transformatrice peut être vue comme une stratégie philosophique pour répondre aux conflits, semblable à celles de rétablissement de la paix[3].

Contrairement à la justice réparatrice, il n'y a pas d'évaluation de la perte ou des dommages subis par la victime[4]. La victime peut être partie prenante du processus, bien que ça soit loin d'être systématique. Les parties impliquées se mettent d'accord sur la réduction des risques, ce qui peut inclure l'isolement ou la séparation des victimes et des coupables.


<Section en cours de traduction>

In contrast to equity-restorative justice, there is no social definition of equity imposed on participants. Each is free to decide on some "new normal" state of being for themselves, and is not pressured to agree on it.[5] A victim may continue to seek revenge or desire punishment, e.g. as in retributive justice systems. A perpetrator may lack remorse and may say that they lack remorse.

As in transformative learning, one works from desired future states back to the present steps required to reach them. The issue is not whether the perpetrator may make a choice to do something similar again, but whether the community is willing to support the victim and perpetrator in some form of contact.[6] It is possible for the community to choose to support the perpetrator and not the victim as defined by the law, but if they do so they may be obligated to support some re-definition of "equity" so that law comes back into line with the social concept of equity. For example, it is possible for the community to support imprisonment as a means of isolation but not punishment.

This model for decarceration may have roots in the work of Samuel Tuke and B. F. Skinner but departs by relying on individual volunteers' caring and supporting capacity, not any socially imposed etiquette derived from civilization. Transformative justice theory has been advanced by Ruth Morris[7] and Giselle Dias of the Canadian Quakers.

Anarchist criminology tends to favour holistic transformative justice approaches over restorative justice, which it tends to argue is too beholden to the existing criminal justice system.[8]

Références[modifier | modifier le code]

  1. (en) « Toward Transformative Justice: A Liberatory Approach to Child Sexual Abuse and other forms of Intimate and Community Violence », sur Generation Five, (consulté le )
  2. (en) Ruth Morris, Stories of Transformative Justice, Toronto, Canadian Scholars' Press and Women's Press, , 3 p.
  3. « Creative Interventions Toolkit: A Practical Guide to Stop Interpersonal Violence » [archive du ], sur Creative Interventions, (consulté le ), Section 2, Page 12
  4. (en) Ruth Morris, Stories of transformative justice, Toronto, Canadian Scholars' Press, (ISBN 9781551301747, OCLC 43279287)
  5. (en-GB) Candace Smith, « Restorative Justice and Transformative Justice: Definitions and Debates », sur Sociology Lens, (consulté le )
  6. Andrea Ritchie, « Expanding Our Frame: Deepening our Demands for Safety and Healing for Black Survivors of Sexual Violence, A Policy Brief », sur Incite National, (consulté le ), p. 17–18
  7. (en-US) « Ruth Rittenhouse Morris », sur www.quakersintheworld.org (consulté le )
  8. (en) Anthony J. II Nocella, Mark Seis et Jeff Shantz, Contemporary Anarchist Criminology: Against Authoritarianism and Punishment, Peter Lang, , « Introduction: The Rise of Anarchist Criminology », p. 3