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Utilisateur:Kanumbib/Humanistes bordelais

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Les humanistes bordelais regroupent près de soixante-dix intellectuels qui ont trouvé à Bordeaux au XVIe siècle des infrastructures et une émulation favorable au développement de leurs œuvres.

Introduction[modifier | modifier le code]

Les études sur la vie intellectuelle à Bordeaux au xvie siècle sont dominées par celles portant sur Michel de Montaigne, mais il y a aussi d'autres personnalités qui contribuent à la vie culturelle de la région : un traducteur et pédagogue comme Elie Vinet, des poètes comme Pierre de Brach, un chroniqueur comme Gabriel de Lurbe, etc. Peut-être reformuler en insistant plus sur l'intérêt d'une entrée wikipédia sur ce thème ?

----> Le xvie siècle a été une période intellectuelle florissante à Bordeaux. Les études portant sur cette période sont dominées par la figure de Michel de Montaigne, laissant dans l'ombre de nombreux auteurs dont l’œuvre est importante comme Elie Vinet, traducteur et pédagogue, Pierre de Brach, poète ou encore Gabriel de Lurbe, chroniqueur.



L'épicentre de la Renaissance littéraire à Bordeaux et sa région est le Collège de Guyenne, que les Jurats fondent en 1533. Camille Jullian, dans son Histoire de Bordeaux indique : « Avec son dévouement à la science, son culte de succès oratoire, sa curiosité des textes anciens, les tendances libérales et parfois hérétiques de ces maîtres, il représentait l'avènement de l'esprit moderne, de la raison pure et la libre recherche ». Peut-être reformuler pour mettre plus l'accent sur Bordeaux ?

------> La ville de Bordeaux est dotée de plusieurs atouts qui attirent les auteurs et permettent leur travail. Le Collège de Guyenne est l'épicentre de cette Renaissance littéraire bordelaise. L'historien Camille Jullian, dans son Histoire de Bordeaux, indique : « Avec son dévouement à la science, son culte de succès oratoire, sa curiosité des textes anciens, les tendances libérales et parfois hérétiques de ces maîtres, [le Collège de Guyenne] représentait l'avènement de l'esprit moderne, de la raison pure et la libre recherche »(note). Il attire des professeurs de première catégorie, qui, à leur tour, cultivent les talents de leurs élèves. Trois autres viviers d'auteurs sont importants dans la ville : la Jurade de Bordeaux et le Parlement de Bordeaux, dont les membres sont issus de la haute bourgeoisie régionale ; le Collège de médecine, fondé par les Jurats en 1411.

A garder tel quel ensuite :

Tous les lettrés de la région appartiennent à l'une de ces quatre institutions. Par leurs écrits, ils tissent des liens avec le reste du royaume et appartiennent au monde humaniste européen.


Le deuxième moteur de cette production littéraire est l’existence à Bordeaux d'une imprimerie de grande qualité, celle de Simon Millanges et de ses successeurs. Les imprimeurs-libraires bordelais publient des livres à portée locale, les ouvrages des auteurs et savants de la région, d'auteurs d'autres régions. Le catalogue de Simon Millanges permet d'apprécier la vie intellectuelle de la région bordelaise. Les livres eux-mêmes, par le biais des dédicaces et d'épigraphes, permettent aussi de discerner les réseaux d'amitié et de sociabilité entre les intellectuels bordelais.


Au xvie siècle, la région est très marquée par les Guerres de religion, en particulier par la huitième (peut-être préciser quelques faits historiques à Bordeaux ?). À partir de la proclamation de l'Edit de Nantes en 1598, on peut voir, par le catalogue de Simon Millanges, que la vivacité humaniste s'estompe et que les livres publiés à Bordeaux concernent principalement des polémiques autour de la Réforme protestante et la Contre-Réforme catholique.

Enseignement à Bordeaux au XVIe siècle[modifier | modifier le code]

Au XVIe et XVIIe siècles (mise en forme des siècles à mettre), l'enseignement à Bordeaux est assuré par l'université, le Collège de Guyenne et le collège de la Madeleine des jésuites. Peut-être préciser en quoi cet enseignement a servi les humanistes bordelais ? en termes de formation scolaire et universitaire pour les jeunes, de bouillon d'idées avec les profs ?

--> Au XVIe et XVIIe siècles (mise en forme des siècles à mettre), l'enseignement à Bordeaux est assuré par l'université, le Collège de Guyenne et le collège de la Madeleine des jésuites. Ces trois institutions n'ont pas joué le même rôle dans la diffusion des idées de la Renaissance, certains marqués par un certain conservatisme, d'autres par des approches modernes permettant une émulation entre élèves et les professeurs.

Université de Bordeaux[modifier | modifier le code]

L'université de Bordeaux, fondée en 1441, n'a pas joué un rôle significatif dans la vie intellectuelle du XVIe siècle. Selon Camille Jullian : « Imbue toute entière de l'esprit théologique, presque sans élèves et sans maîtres, en tout cas sans gloire, elle demeurait comme une encombrante épave du Moyen Age » (note à mettre). Seule la Faculté de médecine avait quelques professeurs réputés, comme Pierre Pichot, Guillaume Briet et Étienne Maniald. Ils étaient issus du Collège de médecine, fondé trente ans plus tôt, chargé par l'assemblée générale des bourgeois (Jurats) d'examiner la science de ceux qui se proposent d'exercer la médecine à Bordeaux. Tous les membres sont docteurs et leur approbation est nécessaire pour l'accès à tout office ordinaire de médecin : Parlement, ville, université.

Collège de Guyenne[modifier | modifier le code]

A partir de 1533, avec la fondation du Collège de Guyenne par André de Gouvéa, sur l'initiative des Jurats, Bordeaux devient une ville où on peut recevoir une éducation parmi les meilleures de France. Le collège est à la fois un lieu de vie, pour les élèves et les professeurs, et un lieu de bouillonnement pédagogique, philosophique et littéraire. Il contribue à la circulation des savoirs et des savants, permettant le séjour à Bordeaux de nombreuses figures intellectuelles venues de France, Portugal, Espagne, Écosse : André de Gouvéa, Jean Gelida, Élie Vinet, Nicolas de Grouchy, George Buchanan, Robert Balfour, Mathurin Cordier, Nicolaus Clenardus, Nicolas de Grouchy, Marc Antoine Muret.

Les professeurs forment plusieurs générations de parlementaires bordelais, par exemple : Michel de Montaigne et son groupe, Étienne de la Boétie, Pierre Charron, Florimond de Raemond. (partie OK)

A-t-on une image du collège de Guyenne ? Non, rien sur Séléné en tout cas. Peut-être essayer de trouver un plan qui le mentionne et montre sa place actuelle (le bâtiment ayant été détruit)

Collège de la Madeleine[modifier | modifier le code]

Le collège des Jésuites ou Collège de la Madeleine est fondé en 1572 à l'instigation de l’archevêque de Bordeaux Antoine Prévost de Sansac. Malgré les rivalités avec l'université de Bordeaux et le Collège de Guyenne, le collège de la Madeleine fonctionne normalement pendant les XVIe et XVIIe siècles, mise à part la période 1589-1603 pendant laquelle les jésuites sont expulsés de Bordeaux. Le Collège a une riche bibliothèque dont la majorité des livres sont conservés actuellement à la Bibliothèque municipale de Bordeaux.

On trouve parmi les professeurs et prédicateurs : Guillaume de Baile, Fronton du Duc, Louis Richeome, François Remond. (partie OK)

Le plan du collège est sur Séléné mais peut-être pas utile ici, mieux sur une page dédiée au collège

https://selene.bordeaux.fr/in/imageReader.xhtml?id=BordeauxJD_9962&pageIndex=1&mode=simple&highlight=Coll%C3%A8ge%20de%20la%20Madeleine&selectedTab=record collège royal : fusion des deux institutions au 18e

L'imprimerie à Bordeaux[modifier | modifier le code]

Il y a peu de livres imprimés à Bordeaux dans la première moitié du XVIe siècle (mise en forme siècle). C'est Élie Vinet, régent au Collège de Guyenne, qui donne l'impulsion à son collègue Simon Millanges d'établir une imprimerie de qualité en 1572, avec une typographie en caractères romains et grecs. Il installe ses deux premières presses au 16 rue Saint-James à Bordeaux et inaugure ainsi une activité qui donne aux lettres bordelaises le soutien d'une imprimerie très importante. Pendant presque cinquante ans il a le quasi-monopole des livres imprimés à Bordeaux. Simon Millanges publie plus de 450 livres. Parmi cette collection se trouve un nombre important de livres pédagogiques, destinés à être utilisés en premier lieu au Collège de Guyenne.

Dans le catalogue de Millanges, on trouve des œuvres d'auteurs bordelais et éditions de textes antiques, mais aussi des ouvrages d'érudits du grand sud-ouest comme Pierre Charron, Guillaume de Saluste du Bartas, Gérard-Marie Imbert, Pierre Valet, etc. et d'auteurs d'origine plus lointaine : Laurent Joubert, Jacques Charpentier, Arnaud du Ferrier, Guillaume Rondelet, qui laissent apparaître un important réseau de relations humanistes. Ces livres et les ouvrages importés par le cercle de familles bordelaises (nobles, avocats, notaires, médecins ou conseillers au parlement) constituent des bibliothèques considérables.

Simon Millanges n'est pas simplement un artisan imprimeur mais un fin lettré et il ajoute parfois un « Avant propos » à un certain nombre de ses publications. Ses petits textes renferment des renseignements sur les rapports entre l'imprimeur lettré et ses auteurs.

Mettre une icono ? Peut-être la marque typographique de l'imprimeur ?

Les parlementaires et Jurats[modifier | modifier le code]

Le Parlement de Bordeaux et les Jurats jouent un rôle essentiel dans la gouvernance de la cité ; mais leurs membres, souvent magistrats de formation, s’imposent, par goûts personnels, dans la vie littéraire et intellectuelle de Bordeaux. Ce sont souvent eux qui lisent, échangent, réunissent des bibliothèques.

Les conseillers au parlement : Scipion Dupleix et son Cours de philosophie ; Jean de Champaignac et sa Physique françoise ou son Traitcé de l’immortalité de l’âme ; Florimond de Raemond ; Gabriel de Lurbe et Pierre Trichet.

Les bibliothèques et collections d'antiquités privées[modifier | modifier le code]

L'absence de bibliothèque publique à Bordeaux aux XVIe et XVIIe siècles est en partie compensée par l'existence de riches bibliothèques privées appartenant aux couvents ou à des particuliers. La reconstitution d’un ensemble de bibliothèques de petite ou moyenne taille révèle la culture de la lecture dans la région.

La bibliothèque de Michel de Montaigne (plus de 1 000 livres) a attiré des études d'historiens. Celle de Dominique Reulin contenait cinq-cents livres, dont trois-cents de médecine. Arnaud de Pontac, évêque de Bazas, constitue une grand bibliothèque, que son neveu Arnaud a continué d'augmenter. Pierre Trichet, avocat au Parlement de Bordeaux, est connu pour sa bibliothèque, son cabinet de curiosités et pour un traité sur la musique.

Quant aux antiquités (manuscrits, objets d’art ou objets archéologiques) : Florimond de Raemond établi une collection importante, qui sera l'un des fondements du futur musée d'Aquitaine.


Pour toute la suite de l'article de William, il suffira de relire et de corriger.