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Invasion du poisson-lion[modifier | modifier le code]

L’invasion du poisson-lion est considérée comme l'invasion biologique la plus problématique des écosystèmes marins côtiers de l'Atlantique tempéré et tropical. La notion d’invasion biologique consiste à l'arrivée, la survie, la reproduction réussie et la dispersion d'une espèce exotique ou non indigène, dans un écosystème où l'espèce n'existait pas avant. Les invasions peuvent dériver des facteurs naturels ou d'introductions par l'homme[1]. Ceux-ci produisent des effets dramatiques sur la productivité biologique et la structure de l'habitat. Généralement, lorsque les conditions sont favorables, l'espèce introduite pourrait causer le déplacement des espèces indigènes. C'est le cas du poisson-lion dans l'Atlantique occidental[2].

Le poisson-lion[modifier | modifier le code]

Le poisson-lion est un prédateur d’aquarium originaire de l’océan pacifique et indien. Il est considéré comme une espèce ornementale marine populaire dans les aquariums, représentant un important produit comme animaux de compagnie par l’industrie. Cependant, le poisson-lion a été observé dans les eaux de la Floride aux États-Unis au début des années quatre-vingt[3]. Il est largement admis que le poisson-lion a été libéré intentionnellement ou non par les amateurs d’aquarium[4]. Donc, la prolifération du poisson-lion peut se révéler être l’une des plus grandes menaces du siècle pour les récifs de l’Atlantique. Il constitue une menace pour l’intégrité de la chaîne alimentaire des récifs et il est capable d’affecter la pêche commerciale, le tourisme et la santé des récifs coralliens en général[5].

La dénomination « Poisson-lion » est utilisé pour désigner les espèces invasive Pterois volitans et Pterois miles. Les deux espèces du poisson lion sont impliqué dans l’invasion de l’atlantique. Le P. volitans est originaire de l’océan Pacifique et le P. miles provient de l’océan Indien.

Les noms communs en français sont: Poisson-lion, rascasse volante, rascasse-poule qui définit les espèces de poissons venimeux du genre Pterois.

Les noms communs en anglais: « lionfish », « red lionfish », « turkeyfish ». Dans la mer des caraïbes, le poisson-lion porte différentes nommes: « lionfish », « red lionfish » pour l’espèce P. volitans et « devil lionfish » pour l’espèce P. miles.

Les hispanophones le nomment « Pez léon »

Description[modifier | modifier le code]

Le poisson-lion (Pterois volitans et Pterois miles) peut atteindre 49 cm dans la région des caraïbes et 35 cm dans sa région d'origine. Les deux espèces sont très proches dans leurs caractéristiques et leurs comportements. Ils portent des épines venimeuses et leur piqûre entraine souvent des douleurs aiguës.

Le poisson-lion Pterois volitans est originaire de l’océan pacifique. Il est plus impliqué dans l’invasion de la mer des caraïbes. Ses nageoires pectorales sont plus développées et il porte des taches plus grandes sur les nageoires verticales. Il a 11 rayons sur la nageoire dorsale et 7 sur la nageoire anale.

Le poisson-lion Pterois miles est originaire de l’océan Indien. Il est plus impliqué dans l’invasion proche de la Floride. Il a 10 rayons sur la nageoire dorsale et 6 sur la nageoire anale[6].

Reproduction[modifier | modifier le code]

Dans leur aire de répartition native, la courbe du poisson-lion se produit peu avant l'obscurité et peut s'étendre la nuit. Le poisson-lion fraie tout au long de l'année à une fréquence d'environ tous les quatre jours et durant toute l'année. Cette fréquence de ponte équivaut à une fécondité annuelle de plus de deux millions d'œufs. Au cours de cette période, les larves d’une vie planctonique sont dispersées par les courants avant de rejoindre le fond et passer au stade juvénile. Les poissons-lions femelles ont une maturité totale d'environ 180 mm, tandis que les mâles maturent à environ 100 mm de longueur totale[4].

Régime alimentaire[modifier | modifier le code]

Dans son aire naturelle, le poisson-lion est un carnivore vorace qui se nourrit essentiellement d’invertébrés mobiles comme les crabes et les crevettes.

Dans sa nouvelle aire colonisée, les poissons-lions sont considérés comme carnivores généralistes qui consomment plus de 60 espèces de poissons ainsi que de nombreuses espèces d'invertébrés (crustacés, mollusques), dont certaines ont une importance commerciale et écologique pour dans la région invasive[7].

Habitat et comportement[modifier | modifier le code]

Le poisson-lion dans son habitat typique (les récifs coralliens)

Les poisson-lion sont des prédateurs nocturnes. Ils se mettent en chasse à la tombée du jour et leur activité alimentaire s’arrête peu après le lever du jour. Pour chasser, ils déploient leurs grandes nageoires pectorales en forme d’éventail qui leur servent à rabattre leur proie.

Le poisson-lion est une espèce peu sociable et sédentaire, dont les individus vivent seuls ou en groupe. Son territoire s'étend sur quelques dizaines de mètres. Il est présent de la surface jusqu'à 300 m de fond et dans tous types d'habitats (mangroves, herbiers, récifs, rock, sable, entre autres). Les juvéniles colonisent les récifs coralliens, les fonds rocheux, les mangroves et les herbiers marins où ils pourront effectuer une partie de leur croissance avant de se dispenser dans les récifs plus profonds pour passer leur vie adulte[8],[9].

Dans leur aire de répartition naturelle, le poisson lion se trouve principalement sur le corail, le rock et le sable à des profondeurs de 1 à 50 m. Dans leur gamme invasive, les poisson-lions, ont été documenté sur une plus grande variété d'habitats qui comprennent les récifs, les herbiers marins et les mangroves à des profondeurs de 1 à 600 m[10].

Caractère venimeux[modifier | modifier le code]

Le poisson-lion fait partie de la famille des poissons Scorpaenidés (Scorpaenidae) qui sont des poissons aux rayons venimeux. Les nageoires dorsales, anales et pelviennes sont dotées d'épines venimeuses. L'appareil de venin du poisson-lion se compose de deux rainures glandulaires s'étendant de la base de la colonne vertébrale à trois quarts de distance vers la pointe. Au moment de la piqûre, l’épine est plantée dans le corps de la victime, la peau du fourreau est repoussée vers l’arrière et les cellules glandulaires contenues dans l’épine sécrètent leur toxine directement dans la lésion[11]. Le venin du poisson-lion est composé d'acétylcholine et d'une neurotoxine qui cause la douleur et des problèmes physiologiques à l'homme[12]. La piqûre par un poisson-lion est très douloureuse que peut persister plusieurs heures en fonction de la quantité de venin injecté.

L’efficacité de l’invasion[modifier | modifier le code]

La première caractéristique remarquable de l’efficacité de l’invasion du poisson-lion est qu'elle a été très rapide à coloniser de nouvelles zones géographiques. Depuis la première observation du poisson-lion en Floride aux États-Unis en 1985, la population de ce poisson s’est rapidement propagée dans l’océan Atlantique Ouest, les Bahamas, la mer des Caraïbes et le golfe du Mexique.

La deuxième caractéristique est son régime alimentaire généraliste, le manque de prédateurs potentiels et sa tolérance en termes d’habitat. Le poisson-lion a le potentiel de coloniser de nombreuses communautés marines de l'Atlantique, des eaux moins profondes jusqu'aux plus profondes (jusqu’à 300 mètres), des habitats de corail à fond dur jusqu'aux récifs artificiels, les écosystèmes de mangroves et les herbiers marins[13],[5].

La troisième caractéristique est la reproduction et la vitesse de la croissance du poisson-lion. La croissance des juvéniles est de l’ordre de 0,5 mm par jour, ce qui produit un poisson de 197 mm en un an. La fraie est tout au long de l'année à une fréquence d'environ tous les quatre jours. Dans l’Atlantique tropical, la période de reproduction est étalée sur toute l’année Cette fréquence de ponte équivaut à une fécondité annuelle de plus de deux millions d'œufs[9].

Histoire de l’invasion du poisson-lion[modifier | modifier le code]

Le poisson-lion (Pterois volitans et Pterois miles) est une espèce invasive venimeuse originaire de la région Indo-Pacifique. Au début des années quatre-vingt, il a été introduit apparemment de façon accidentelle ou intentionnelle par l’homme dans l’océan Atlantique, sur la côte Est des États-Unis d’Amérique[4]. Après 30 ans, la population de ce poisson s’est rapidement propagée dans une grande partie de l’océan Atlantique Ouest, les Bahamas, la mer des Caraïbes et le golfe du Mexique.

Le premier signalement confirmé de poisson-lion était en Floride aux États-Unis, en 1985. Après 15 ans (2000-2001), le poisson-lion est identifié comme un envahisseur établi au large de la Caroline du Nord aux Etats-Unis[2]. En 2012, le poisson-lion est bien établi dans tout le sud-est des États-Unis, la mer des Caraïbes, les Bahamas, Cuba, la République dominicaine, Porto Rico, les îles Caïmans, la Jamaïque, la Colombie, Costa Rica, Belize, Venezuela et une grande partie du golfe du Mexique[2],[4],[14],[3],[15].

Les résultats scientifiques indiquent que les populations de poisson-lion pourront prochainement atteindre des densités élevées dans les récifs chauds tempérés de l’Amérique du Sud[14],[3],[5],[16]. Donc, l'expansion du poisson-lion pourrait continuer sa présence grâce à des capacités de dispersion larvaire plutôt que par des introductions délibérées et répétées[15]par l’homme ou de phénomène naturel.

Les impacts de l’invasion[modifier | modifier le code]

Impacts écologiques[modifier | modifier le code]

La prolifération des poissons-lions dans la mer des Caraïbes est une menace réelle et croissante pour l'écologie marine des zones tropicales et subtropicales de la région.

Le poisson-lion est un prédateur vorace d'une grande efficacité sur les poissons adultes et juvéniles ainsi que sur les crustacés, d'intérêt écologique et commercial. Donc, l’impact des populations de poissons et crustacés perturbe l'équilibre de l'écosystème. Également, le poisson-lion est un prédateur agressif, avec peu de prédateurs propres dans sa région d'introduction, qui peut réduire rapidement l'abondance et la diversité des poissons de récif local. Cela peut entraîner une réduction de la croissance et la survie des prédateurs locaux qui jeux un rôle très importante dans l’écosystème marin.

Les impacts écologiques du poisson-lion sur les habitats envahis varient dans l’espace et dans le temps, ce qui rend difficile son étude. Donc, pour évaluer les impacts écologiques il faut étudier plusieurs facteurs qui déterminent l’impact du poisson-lion dans l’écosystème marin. Des facteurs tels que, la densité de poissons-lions, le type d’habitat, l’abondance prédatrice de haut niveau, et les effets des conditions océanographiques sur les taux de colonisation, les dynamiques de recrutement, son régime alimentaire généraliste et sa tolérance en termes d’habitat[5].

Les résultats des études de ces facteurs déterminent que le poisson-lion a le potentiel d’affecter la structure et le fonctionnement de nombreuses communautés marines de l’Atlantique, à partir des eaux les moins profondes jusqu’à plus de 300 mètres de profondeur, des habitats de corail à fond dur jusqu’aux récifs artificiels, des mangroves et des herbiers marins[17],[10]. Par exemple, les fortes densités de poissons-lions observées dans des endroits tels que les Bahamas peuvent être à l’origine d’un changement brusque de la biodiversité et de la structure des communautés de poissons récifaux, et pourraient constituer le changement le plus important depuis le début de la pêche industrielle[13].

Le poisson-lion réduit les espèces indigènes des récifs coralliens, y compris d’importants groupes fonctionnels tels que les perroquets qui jouent un rôle très important dans l’écosystème marin[18]. L’invasion du poisson-lion est prévue pour avoir le plus impact écologiquement marin jamais enregistré[13].

Les Impacts directs et les Impacts indirects du poisson-lion[modifier | modifier le code]

Le poisson-lion peut causer des dommages de manière directe ou indirecte sur les récifs coralliens, les herbiers marins et mangroves, en raison de son taux élevé de reproduction, sa croissance, sa capacité d'alimentation vorace et l'absence de prédateurs. Les impacts directs de la prédation du poisson-lion sur les poissons indigènes et les communautés d’invertébrés peuvent avoir des conséquences indirectes sur la base des réseaux trophiques marins si les espèces consommées par le poisson-lion influent sur la diversité et la biomasse des communautés benthiques[13],[19]. Par exemple, la consommation de poissons herbivores par le poisson-lion pourrait réduire le rôle fonctionnel des herbivores dans le contrôle des algues, processus essentiel pour la santé des récifs coralliens. Ceci est dû au fait que le poisson-lion croît à une vitesse considérablement plus importante et consomme des proies à un taux beaucoup plus rapide que d’autres prédateurs indigènes[4].

Le poisson-lion a démontré des impacts écologiques sur les communautés de poissons dans les récifs coralliens profonds des Bahamas, ce qui pourrait avoir entraîné un décalage vers une communauté corallienne dominée par les algues, un résultat de la surconsommation d’herbivores par le poisson-lion [19]. La première preuve de l’impact de la prédation par les poissons-lions, faisant état d’une réduction de 79% des poissons sur des récifs isolés expérimentaux dans les Bahamas au cours d’une période d’observation de cinq semaines en présence d’un seul petit poisson-lion. Ces effets expérimentaux de prédation semblent avoir un impact majeur à l’échelle même du récif[20],[19]. Donc, l’impact écologique du poisson-lion s’inscrit dans le contexte des impacts sur la biodiversité, ainsi que la composition et la fonction des communautés, et donc de la résilience des systèmes récifaux[4],[13].

Impacts socio-économiques[modifier | modifier le code]

Le poisson-lion peut réduire les populations de poissons et crustacés, entraînant une diminution de la pêche et causant ainsi un impact économique sur le tourisme par la dégradation de sites naturels attractifs. Par conséquent, la qualité de vie des communautés côtières est fortement menacée par la présence de cette espèce invasive.

Les impacts socio-économiques du poisson-lion, restent en grande partie non quantifiés, toutefois elles sont potentiellement sévères. Les secteurs vulnérables comprennent la pêche et le tourisme, qui sont extrêmement importants pour de nombreux pays des Caraïbes et de l’Atlantique[5]. Ces impacts sont dus à la prédation du poisson-lion sur les espèces ayant une importance économique, par conséquent, ces impacts pourraient entraîner une diminution des débarquements, obstruer les efforts de reconstitution des stocks, et ralentir les initiatives de conservation. Par exemple, le poisson-lion peut entrer en concurrence pour des ressources (nourriture et espace) avec des espèces importantes sur le plan économique, comme le vivaneau (Lutjanus) et le mérou (Epinephelids). Cependant, cette dernière espèce est particulièrement peu abondante et ne peut pas se rétablir aussi vite si elle est soumise à une mortalité supplémentaire liée à la prédation du poisson-lion[13].

Des études ont constaté l’impact du poisson-lion sur les activités récréatives liées au tourisme. Par exemple, certains sites ont installé des panneaux d’avertissement informant de la possibilité d’envenimation par le poisson-lion. Dans l’état du Yucatan au Mexique, ont eu lieu les premiers accidents avec l’épine du poisson-lion[21], il s’agit notamment des pêcheurs, plongeurs et baigneurs[5]. Donc, le risque d’envenimations s’intensifie avec l’augmentation des densités de poissons-lions, par conséquent, la diminution économique provenait du tourisme et la santé des baigneurs.

Les plans stratégiques[modifier | modifier le code]

Les publications écrites et communications des chercheurs scientifiques ont servi de base à la réalisation des inventaires et de renseignent reliés à la distribution, la biologie et l’écologie du poisson-lion, dans son habitat d’origine et dans sa zone d’invasion afin de trouver des stratégies pour contrôler son impact dans les milieux marins[4],[5],[5],[21].

La mission principale de la plupart des plans de contrôle du poisson-lion est de minimiser les impacts d’invasion. Ces derniers peuvent prendre de nombreuses formes comme la perturbation des communautés marines (volet environnemental), des activités de pêche et de tourisme (volet économique) et des conséquences sur la sécurité des personnes rencontrant ou collectant des poissons-lions (volet santé humaine). C’est pour cela que la totalité des stratégies décrites dans les programmes vise à réduire la taille des populations de poisson-lion et de leurs impacts[21],[5].

De nombreux pays de la zone envahie par le poisson-lion ont déjà élaboré des plans pour son contrôle. Cependant, les stratégies, les outils et les techniques utilisés par chaque région dépendent de facteurs tels que les conditions environnementales locales, la structure réglementaire et sociétale, les ressources humaines et financières disponibles qui peuvent représenter des difficultés auxquelles sont confrontés les gestionnaires de ressources marines et les responsables gouvernementaux[5].

Les plans stratégiques pour l’élaboration de programmes et sensibilisation pour le contrôle de l’impact du poisson-lion sont proposés sous la forme des étapes suivant[5]:

  • Élaboration des programmes d’éducation et de sensibilisation. Le message doit être adapté à la fois aux médias et aux publics cibles.
  • Formation. Les pêcheurs et les plongeurs sont habitués à prélever et à manipuler diverses espèces de poissons des Caraïbes dans le cadre de leur travail quotidien. C’est pour cela qu’il est important d’avoir des ateliers, des cours et des formations pour apprendre à manipuler le poisson-lion.
  • Développement des stratégies de contrôle. L’élaboration des stratégies de contrôle et les gestionnaires de ressources naturelles. Par exemple : le contrôle naturel, le prélèvement physique (l’homme), les outils de prélèvement (marqueurs, filets).
  • Mesurer le succès. Dans tout plan de contrôle, une évaluation objective des succès et des problèmes est importante. Établir des processus d’examen, définir des objectifs et des attentes réalistes, et évaluer la façon dont les objectifs ont été atteints.
  • Collecte et manipulation. La partie « collecte et manipulation » d’un plan de contrôle doit être explicite en indiquant qui, quoi, quand, où et comment les prélèvements doivent avoir lieu.
  • Identifier le personnel. La conception des programmes de contrôle concerne l’identification du personnel disponible ou participant dans les programmes et devrait inclure un suivi sur les trois secteurs : public, bénévoles qualifiés (les plongeurs, les pécheurs) et gestionnaires de ressources naturelles.
  • Source de motivation. Les motivations pour participer aux prélèvements de poissons-lions varient en fonction des individus, selon leurs moyens de subsistance ou leurs loisirs. Par exemple : dons, marchés, subventions, reconnaissance, etc.
  • Suivi. Surveiller l’efficacité des prélèvements de poisson-lion et fixer des objectifs de fréquence d’élimination sont extrêmement important pour répartir les ressources de manière efficace.
  • Évaluer l’impact écologique. Évaluer les impacts directs du poisson-lion sur ses proies et sur ses concurrents, et les impacts indirects (par prédation et compétition) sur la structure de l’habitat.
  • Évaluer l’impact socio-économique. Évaluer les impacts sur la pêche, le tourisme et sur la santé des gens.
  • Réglementation et législation pour le contrôle du poisson-lion. Le but est de fournir des conseils aux gestionnaires de ressources naturelles et aux législateurs sur les questions juridiques et réglementaires liées à l’invasion du poisson-lion.

Références[modifier | modifier le code]

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