Utilisateur:Hugo Chesnel/Brouillon
Jacques Chesnel, peintre, critique musical, ecrivain, est né le 21 Janvier 1928 à Lisieux et décédé le 13 Septembre 2021 à Caen.
Biographie
[modifier | modifier le code]Architecte pour la reconstruction après la seconde guerre mondiale, il dessine entre autre à Caen, le Centre François Baclesse, le collège Hastings, le centre Thiès en tant que chef du bureau d'études du Cabinet Auvray.
Jacques Chesnel a commencé la peinture en 1958, il intègre la Galerie Cadomus [1]avec d'autres peintres caennais, Jacques Pasquier, Jacques Deschamps, Yvonne Guégan, Gaudérique Grand, Sacha Chimkevitch, Michel Frérot, Jean-Claude Salesse, Pier Brouet, Alain Tanguy, avant de commencer à exposer un peu partout en France.
La galerie Maitre Albert à Paris[2] accueillera régulièrement des expositions de Jacques Chesnel dans les années 70.
Également dans les années 70, Jacques Chesnel intègre la rédaction de Jazz-Hot [3] (1974-1982) en tant que critique de Jazz où il publie beaucoup d'articles sur le Jazz mais aussi plusieurs interviews de musiciens et d'écrivains et leur relation avec le Jazz.
Il est l'auteur de plusieurs ouvrages sur le jazz dont Le Jazz En Quarantaine, 1940-1946 (Isoète), Les Grands Créateurs de Jazz avec G.Arnaud (Bordas) et La Legende du Jazz avec Roy Carr (Larousse); il a été consultant et auteur pour l'Encyclopédie Encarta sur CD-Rom.Conseiller artistique a l'I.N.A., il a collabore a l'edition phographique des archives de jazz de l'I.NA. et a l'encyclopedie Memoire Sonore du xxe siecle (SGED-Bordas).
Depuis 2008 il publiait aussi regulierement des nouvelles en lignes sur son blog http://jacqueschesnel.hautetfort.com/. En 2010 il publie un recueil de nouvelles: Plans-Sequences (Edilivre).
Compte-rendu du festival de Montreux, Jazz Hot n°308, septembre 1974
Interview de Milton Nacimiento, Jazz Hot n°309, octobre 1974
«La vraie nature de Keith Jarrett», Jazz Hot n°324, février 1976
Interview de Julio Cortazar, Jazz Hot n°337, mai 1977
«Radiosco… FIP» (interview des directeurs de la station FIP), Jazz Hot n°341, septembre 1977
Compte-rendu du festival de Châteauvallon (avec Laurent Goddet et Luc de Lannoy), Jazz Hot n°342, octobre 1977
interview de Jean-Pierre Mas / Cesarius Alvim / Daniel Humair, Jazz Hot n°343, novembre 1977
«ECM, trois petites lettres…» (avec Laurent Goddet), Jazz Hot n°348, avril 1978
Interview de René Urtreger, Jazz Hot n°358, février 1979
Compte-rendu du festival de Nîmes, Jazz Hot n°365, septembre 1979
Interview d’André Jaume, Jazz Hot n°367, novembre 1979
«Les 3 mousquetaires du violon», Jazz Hot n°371, mars 1980
Interview de François Couturier, Jazz Hot n°372, avril 1980
Interview de Gordon Beck, Jazz Hot n°373, mai 1980
«Qui était donc Thelonious Monk?» (article collectif), Jazz Hot n°393, mars 1982
Interview d’Eric Le Lann, Jazz Hot n°395, mai-juin 1982
Republication de l’interview de Julio Cortazar (partie 1), Jazz Hot n°409, avril 1984
Republication de l’interview de Julio Cortazar (partie 2), Jazz Hot n°410, mai 1984
Republication de l’interview de Julio Cortazar (partie 3), Jazz Hot n°411, juin 1984
La Peinture et le Jazz
[modifier | modifier le code]Sa relation à la peinture avec le Jazz il l'explique comme ceci lors de son exposition de 50 ans de peinture en 2008 au Musée Charles Léandre de Condé-sur-Noireau[4] et explique comment disposer ses toiles lors des expositions.
« J’ai écoute cette musique et été fasciné par elle dès mon adolescence ; plus tard, vers la trentaine, j’ai alors pensé retranscrire sur toile les émotions parfois fortes procurées par certains artistes et/ou certaines œuvres.
Ce fut le cas pour mes premiers tableaux réalisés le temps de l’écoute d’un disque (en quelques minutes, action painting), puis dans les années 60 les « paysages inspirés par le jazz » plus médités, plus sereins ; puis vinrent ensuite les « portraits » en hommage à quelques grands créateurs. Pour deux d’entre eux, John Coltrane et Thelonious Monk, il me fallait trouver un concept.
Pour Coltrane, je me suis inspiré de ce qui est pour moi (et pour beaucoup d’amateurs) sa grande œuvre « A Love Supreme » comprenant quatre parties (Acknowledgement, Resolution, Pursuance, Psalm), d’où quatre séries de trois tableaux chacune pour former au total le patronyme de l’artiste (douze lettres).
Pour Monk, chaque tableau représente une lettre de son prénom et de son nom (quatorze lettres).
Précaution : il est donc indispensable de regarder ces deux séries dans l’ordre, c’est-à-dire en partant de la gauche vers la droite. Il me semble toutefois nécessaire de lire les textes de Gérald Arnaud et Yves Buin, grands spécialistes du jazz, qui éclairent mon travail de façon particulière.
Enfin, et naturellement, pour ceux qui ne connaissent ou n’apprécient pas le jazz, le jeu des formes et des couleurs peut (sait-on jamais) donner envie de connaître et d’écouter plus attentivement ces grands créateurs de la musique du 20ème siècle. »
En 1968, une de ses toiles "Inspirée par Bill Evans" servira de pochette à l'édition française de l'album de Miles Davis "Birth of the Cool - the historical Capitol sessions" [5]