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Utilisateur:ESSOUMAN MARTIN SALVADO/ARRONDISSEMENT DE MELONG – CANTON MBO - CANTON ELONG

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Division territoriale entre Elong et Mbo[modifier | modifier le code]

LAC MYSTIQUE
LAC MANENGOUBA

Vers 1919, les agriculteurs français s'installent à Mélong, exproprient la population locale qui est renvoyée en arrière-pays et créent des caféières. Ils sont seuls à avoir le droit d'avoir des plantations. La propriété foncière s'étend aux autochtones[1] en 1927. Le besoin de main d'œuvre fait venir les agriculteurs, manœuvres de l'Ouest qui sont stabilisés avec des campements et des marchés.

UN MET TRADITIONNEL
KOKI MBO'O

Ce nom Melong dérive du Canon Elong dont fils de Ngo[2] qui en fait est Elung Ngoeh étiologiquement. Mais également du Caton Mbo dont la descendance Ngo a été toujours contestée mais qui avec le temps a fini par être admis comme "Mbo Ngoeh".

De manière originelle, la ville de Melong est divisée par deux (02) cantons: Canton Elung et canton Mbo.

La délimitation naturelle et ancestrale des deux cantons est le petit cours d'eau appelé Choueur mueh édih sur la route qui sépare Ekanang (Mbouroukou) à Mouanguel. Cette  frontière suit le petit cour d’eau jusqu’au centre-ville de Melong où le petit cours d’eau forme le grand  cours d'eau Ngalé. Ngalé est donc la frontière naturelle à Melong des deux cantons[3].

Mais au cours de l'histoire et sur influence des phénomènes migratoires, la frontière fut être ramenée par la route qui traverse la ville sortant de New-Melong jusqu'au rondpoint. Le côté droit partant du rond-point est du canton Elung alors que le canton Mbo se trouve du côté gauche[4].

De 1914 jusqu'à il y a encore quelques années notamment en 1995, le canton Elung comptait le plus grand territoire avec pour centre Mouanguel comptait les villages comme Mbouassou, Mouanguel, Etabang, Njindjou, N'ninong, Nsanké, Ekah, Mbokambo, Mouankwa, Ebouni, Maman.

Mais la quête à l'hégémonie du peuple Mbo avec sa première population émancipée, le canton élong a vu ses territoire être érigés dans le canton Mbo.  

nguel-ngoeh renvoi a quoi?[modifier | modifier le code]

les récits concordants des patriaches du canton Mouamenam, Bakaka et Elong montrent bien que de manière originelle, les récits parlent de sept enfants[5],[6]. Le Professeur  Vincent NGOULA lui de douze (12) enfants[2].

·        1er fils : ANONG NGOEH (qui fondera le village Nninong)

·        Deuxième fils : MNAM MI NGOEH (qui fondera MWAMENAM)

·        Troisième fils : NGUEL-NGOEH dans l’ancien appellation ou ELUNG dans la nouvelle appellation (qui fondera Mouanguel plus tard canton elong)

·        Quatrième : EKEH-NGOEH qui fondera Mwekenn de Nkongsamba

·        Cinquième fils : ABONG-NGOEH (dans le sude-Ouest et fondera MWA-MBONG)

·        Sixième fils : MBO-NGOEH (dans le Kupé Manengouba et qui n’a rien à voir avec le canton Mbo d’aujourd’hui)

·        Septième fils : KAH-NGOEH (dans le Sud-Ouest Mais certains source parle plutôt de BANEKA).

NGUEL-NGOEH est alors descendant NGOH et SUME dans l'ensemble AKWASSEH c'est donc parce qu'il est fils de de Ngoeh danc la traduction en langue Mwa-Ngoeh qui deviendra en langue française Mouanguel écrit par l'administration coloniale sous la France.

Nguel-Ngoeh eu 07 enfants qui formeront ce qu'ils ont appelé "OBUM SABEH" regroupé en deux "NTUBEUH" (Obum O Leiih et Obum O Niih).

Obum O Leiih[modifier | modifier le code]

c'est-à-dire ventre de trois enfants, est constitué des fils suivants (ce n'est pas classé par ordre): Mwa-Ekoung, Mwa-Ekwenn, Mwa-Mbal. Ces fils s'installeront sur des espaces qui seront qualifiés les "Ntubeh" et constitué de "Mbou" par exemple: Mbou Eshuman. Puis "Along" qui signifier quartier. Donc plusieurs Mbous peuvent former un seul Along. Dans le Ntubeh comme dans le Mbou, il y a lien de parenté direct et les descendants ne peuvent s'épouser entre-eux[7].

Obum O Niih[modifier | modifier le code]

c'est-à-dire ventre de quatre enfants, est constitué des fils suivants (ce n'est pas classé par ordre): Mwa-Ekol, Mwa-Mbah, Mwa-Nkosséh, Mwa-Poola. Obum O Niih aura un petit-fils le fils de Ekol-Bouni appelé "Nkweh" qui s'installera sur le versant "Ekeu-muenn". À la suite des querelles entre les petits fils sur l'espace "Ndeum", Nkweh va aller s'installé au bas fond pour former "Ndeum Mbong" et formera Mwa-Nkweh. Donc la terre de Mwa-Nweh est confondue à celui de Ekol et Mbah puis qu'ils forment un seul "Ntubeh". Ceux-ci tiennent leur rites traditionnels de la coline du carrefour de Mouanguel (Ekeu-muenn).

Mwa Nkweh (Mwakwa de nos jours) et Ndeum Nkweuh (Ndoko)[modifier | modifier le code]

Va agrandir son territoire et vivra exclusivement de la chasse. Un de ses fils longera la montagne et atteindra le sommet puis s'installera sur cet espace de prédilection pour la chasse et le nommera "Ndeum Nkweuh" c'est-à-dire Ndom du haut qui deviendra "Ndoko". Un autre fils longera l'axe central dit "Etonah" puis arrivera à une plateforme où il fait bon vivre "Abeuh-Okeuh" lieu de retrouvaille des colines. Il va s'installer à Abeuh-Ekeuh qui deviendra "O beukouo".

NJEE NJOU (Njijou)[modifier | modifier le code]

Les fils de Mwa-Ekoung faisaient la chasse des éléphants. L'un d'eux a donc préféré aller mettre des pièges sur le passage des éléphants qualifié de "Njé-Njou". Il prenait plus du temps là-bas au point qu'il a fini par s'y installer. Il formera sa famille "Njé-Njou" appelé Njijou de nos jours. Raison pour laquelle Njijou et Muékoung forment ensemble un seul Ntubeh et aucun lien de mariage n'est permis entre-eux.

AKWAA MOL

Pour la prochaine parution, nous verrons Mbouassoum, Mama, Ninong.... Merci pour la lecture (rédaction de M.S.E, les archives de la Chefferie supérieure du Canton elong).


[1] (Evelyne SAME, Université de Yaoundé, (ESQUISSE PHONOLOGIQUE DU MANENGOUBA (Dialecte mbo), Mémoire 1987) ; Voir également les travaux du Séminaire donné par le (Patriarche EDIPA CLOVIS en 1980 à Mouanguel et en 2022) ; (POUNQE Pierre, 1946, Une enquête réalisée en 1946 par un agent de l’administration, Pierre Poundé), à la demande de Mme. Dugast, alors” Secrétaire de la Société  d’Études Camerounaises, recueillit  les versions de plusieurs groupes qui donnent le nom des ancêtres mythiques des groupes. La version mwaménam avance le nom d’un deuxième ancêtre pour les Elong, Mwanguel’ngo. Bans ce nom qui est celui de l’ancêtre commun (Ngo) précédé par celui du principal village des Elong (Mouanguel). Dans cette version banéka est localisé sur le Mont Koupé. Son frère Nlong’ngo est fondateur du village Ninong en pays bakosi à l’ouest du Manengouba. Les Mwaménam se contentent de citer Manéhas comme étant l’ancêtre fondateur de Ekangté- Mpaka, Manjo-Etam et Mantem également, Njibo Nsongo et Njon’Nsongo

[2] La population sous-ensemble  Ngoh Ni Nsongo, Acte du Koupé98, du 27 au 29 Novembre 1998 à Nkongsamba

Liens externes[modifier | modifier le code]

Ministère de l'administration du territoire, « Annuaire statistique »

Mouanguel

Sources[modifier | modifier le code]

  1. POUNQE Pierre,, « Une enquête réalisée en 1946 par un agent de l’administration à la demande de Mme. Dugast »,, 1946,, 1946
  2. Richard PENDA KEBA, « PROBLEMATIQUE DE L´IDENTITE CULTURELLE NGOH et NSONGO » Accès libre, premier festival culturel et artistique ngoh et nsongo , nkongsamba les 27,28 et 29 novembre 1998
  3. Patriarche EDIPA CLOVIS, « « L'HISTOIRE DU PEUPLE NGUEL-NGOEH », ABEUN NGUEL-NGOEH », mouanguel 2022,‎ en 1980
  4. J.-C.BARBIER, J. CHAMPAUD, F. GENDREAU,, Enquête démographique de l’IFORD MIGRATIONS ET DEVELOPPEMENT DANS LA REGIONDU MOUNGO AU CAMEROUN,, Archive national,, FRANCE, O.R.S.T.O.M.-PARIS,, 1983, 364 pages
  5. Evelyne SAME, ESQUISSE PHONOLOGIQUE DU MANENGOUBA (Dialecte mbo, Université de Yaoundé, Mémoire,
  6. Voir Patriarche EDIPA CLOVIS en 1980 à Mouanguel et en 2022) ;, conférence sur l'histoire Nguel-Ngoeh, Mouanguel, 1980 et 2022
  7. M. SALVADO ESSOUMAN, « Projet d'article, BAKOSSI-MBO’O : L’HISTOIRE D’UNE COMMUNAUTE ABUSEE », MAI,‎ 2023, cahier du gbf, cameroun

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