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Sylvie Villa , née en 1963, est une ingénieure, entrepreneure et femme politique française installée en Suisse.

Biographie et parcours professionnel[modifier | modifier le code]

Sylvie Villa naît en France en 1963, d'un père inconnu. Elle est ballottée de foyers en foyers au gré des mutations de sa mère qui l'élève seule. A seulement 16 ans, elle fugue pour la Suisse[1]. Elle entre à l'ETMG[2] (Ecoles techniques et de métiers de Genève), et y rencontre très vite son futur mari, avec qui elle aura quatre enfants. Elle termine brillament son CFC en tant qu'électricienne radio-TV en 1984[3] avant de mettre en pause sa vie professionnelle pour se consacrer à ses enfants. En 1989, elle reprend ses études, en ingénierie physique en option micro-électrique, en master à l'EPFL (Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne)[4]. Diplômée ingénieure ETS en physique et électricité en 1998, elle enseigne trois ans à l'EIVD (Ecole d'ingénieurs du canton de Vaud) avant de devenir cheffe du département d'électricité et informatique, et ainsi la première femme à occuper ce poste[5]. En 2006, elle est responsable des Sciences de l'ingénieur à la HES-SO.

Entrepreneuriat[modifier | modifier le code]

Elle est directrice de l'entreprise de joaillerie et horlogerie Wire Art, qu'elle lance avec son mari[6]. Elle lance également LYVA, entité de vente de formations pour encourager les jeunes filles à entrer dans les professions techniques[7].

Carrière politique[modifier | modifier le code]

Elle est députée au Parti Socialiste à Ste-Croix d'Yverdon de 2007 à 2012 avant de quitter le parti pour "divergences politiques" et de s'engager pour le PDC (Parti Démocrate-Chrétien), dans sa commune de Mauborget[8] .Elle fustige « la difficulté à faire entendre d’autres propositions, priorités ou solutions, et la très lourde pression exercée sur les «traîtres» qui ont l’outrecuidance d’animer le débat démocratique en posant de bonnes questions» au sein du PS, préférant, selon ses dires, la liberté d'opinion permise par le PDC. Elle y défend les PME et la libre entreprise[9], malgré avoir affirmé, lors de son départ du parti socialiste, "je suis socialiste et je le resterai"[10]. Elle quitte finalement le PDC en 2017 pour des raisons similaires à celles de son départ du PS[11].

Engagement en faveur de l'intégration des femmes dans les métiers techniques[modifier | modifier le code]

En tant qu'entrepreneuse et "self-made woman" autoproclamée, elle est convaincue qu'il incombe aux femmes elles-mêmes, individuellement, de se faire une place dans les métiers techniques. Dans cette optique, elle lance LYVA, des programmes de formations spécialement dédiée aux jeunes femmes.

La section LYVAtech cherche à "développer l'enthousiasme des jeunes filles pour les métiers techniques"[12], notamment via un système de mentorat permettant d'apprendre au contact de femmes exerçant une profession technique. Le programme promeut également l'échange d'expériences entre femmes dans le but de dépasser ses propres préjugés sur ses compétences.

La section LYVAtour a pour but d'apprendre à concilier vie professionnelle et vie privée dans une société divisée entre travail salarié masculin et travail domestique féminin.


note 10: 31 mai 2008 24h la côte

note 9: 26 avril 2008 24h nord vaudois

note 11: 31 décembre 2017 24 heures

8 avril 2017 Le Matin

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Lise Bourgeois, « Sylvie Villa, entrepreneure, ingénieure et candidate » Accès libre, sur 24 heures, (consulté le )
  2. « Swissdox », sur essentials.swissdox.ch (consulté le )
  3. « Swissdox », sur essentials.swissdox.ch (consulté le )
  4. « Swissdox », sur essentials.swissdox.ch (consulté le )
  5. « Swissdox », sur essentials.swissdox.ch (consulté le )
  6. Lise Bourgeois, « Sylvie Villa, entrepreneure, ingénieure et candidate », sur 24 heures, (consulté le )
  7. « LYVA | Création de nouveaux modèles de travail », sur lyva (consulté le )
  8. « Sylvie Villa, entrepreneure, ingénieure et candidate », sur 24 heures (consulté le )
  9. « Swissdox », sur essentials.swissdox.ch (consulté le )
  10. « Swissdox », sur essentials.swissdox.ch (consulté le )
  11. « Swissdox », sur essentials.swissdox.ch (consulté le )
  12. « LYVA | Création de nouveaux modèles de travail », sur lyva (consulté le )