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Utilisateur:Delphine11/Brouillon

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La découverte du crime[modifier | modifier le code]

Comme le relate [[Le_Gaulois_(France)|[[Le_Petit_Journal|[[Le_Petit_Parisien|les différents journaux]]]]]] traitant de cette affaire, les enquêteurs membres du parquet/ de Nantes, auraient découvert les lieux du crime de la manière suivante :

Présentation de la Famille MABIT[modifier | modifier le code]

Monsieur MABIT un homme de 42 ans, exploitant d'une petite vigne et détenteur d'une ferme dont il s'occupe avec sa famille située en Loire-Atlantique dans Landureau près de Nante, maintient son exploitation avec l'aide de sa femme, 38 ans, sa mère, 79 ans et ses enfants. Deux domestiques étaient employés par la famille MABIT. Parmi eux, MARIE DUGAST, âgée de 16 ans, aidait la femme de Mr MABIT aux travaux domestiques et à l'éducation des 4 enfants ; 2 filles, MARIE et HENRIETTE MABIT et 2 garçons appelaient Joseph et Pierre chacun étant âgés de huit, sept, quatre et deux ans. La jeune femme veillait au bon fonctionnement du ménage. Le second, était un jeune domestique appelait MARCEL REDUREAU âgé de 15 ans, dont le rôle était d'aider le père MABIT dans les différents travaux qu'imposé l'exploitation (vignoble) et la ferme.

Une découverte macabre[modifier | modifier le code]

Un matin vers 5 heures, des voisins, étonnés de n'apercevoir aucunes allées et venues aux alentours de la maison des MABIT, se décidèrent à aller jeter un coup d’œil après avoir vu le petit PIERRE âgé de 4 ans, seul sur les marches de la maison. Ils reculèrent aussitôt devant l'affreux spectacle qui s'offrait à eux : La mère MABIT et sa domestique au sein de la cuisine, gisaient inerte dans une mare de sang. Ils (Les voisins) se rendirent aussitôt à la gendarmerie du Loroux-Bottereau pour prévenir les gendarmes de leur découverte morbide. Après l'arrivée des gendarmes sur les lieux, ceux-ci découvrirent la scène du crime dans son intégralité. Tout d'abord, les deux femmes avaient la gorge tranchée. Par la suite, les gendarmes continuèrent d'explorer la scène du crime et découvrirent successivement 5 autres cadavres : celui de la grand-mère, mère du chef de famille qui était dans son lit la gorge ouverte. Dans une autre pièce, couchaient les enfants qui avaient à leur tour subi le même sort. Les deux cadavres gisaient dans leurs lits, les murs de la chambre étaient remplis d’éclaboussures de sang. Quant au troisième, le benjamin baignait dans son berceau inondé de sang. Ensuite, les gendarmes en progressant dans la maison finirent par découvrir le corps de Mr MABIT qui portait des blessures semblables à celles des autres victimes.

Une personne parmi les habitués de la famille manquée à l'appel, c’était MARCEL REDUREAU le jeune domestique de 15 ans. Immédiatement, les soupçons se portèrent sur lui et les gendarmes passèrent au crible le pays Drapeau de la France France afin de le retrouver. Toutes les blessures meurtrières avaient été provoquées par une serpe. Seule la même personne avait pu être l'auteur de ses meurtres, car les différents corps étaient marqués d'une même signature.

Les faits[modifier | modifier le code]

Après de nombreuses questions posées au jeune homme (MARCEL REDUREAU),les faits se seraient présentés de la manière suivante : Le 30 septembre 1913 (date du meurtre), Mr MABIT désirant poursuivre les avancées de son travail emmena son valet MARCEL REDUREAU avec l’intention d’aller tailler les ceps de vignes. Les deux hommes partirent chacun muni de leurs serpes respectives. Serpe qui dans la suite des événements deviendra l’arme du crime qui servira au jeune REDUREAU dans ses actes qui vont être caractérisés comme effroyables. MARCEL REDUREAU aurait selon les dires perdu la raison à la suite d’une réflexion faite par son patron (Mr MABIT) au sujet de son travail, le père MABIT aurait donc était le premier sur la liste des 7 cadavres de la famille (Mr MABIT, sa femme, sa mère, ses 3 enfants et la domestique).

Le jeune adolescent aurait poursuivi son abominable crime en rejoignant la maison des MABIT, où se trouvait dans la cuisine la jeune servante, celle-ci subit le même sort que le chef de famille. La mère MABIT ayant entendu les cris de la jeune servante, entra dans la cuisine avant de prétendre au même sort en ajoutant des coups violents ayant provoqués la mort du bébé qu’elle portait depuis 7 mois.

MARCEL REDUREAU jugeant que ses actes n’avaient pas atteint leurs termes, continua dans son élan et provoqua la mort de la grand-mère qui se trouvait dans sa chambre et celle des trois enfants en suivant le même mode opératoire.

Après avoir exterminé la famille MABIT, le jeune garçon (MARCEL REDUREAU) aurait dans la suite de ses actes, pris le chemin pour rentrer chez ses parents qui habitait le village voisin comme s’il était question d’une journée banale. Retrouvé le jeune garçon ne fut pas ce qu’il y eu de plus difficile pour les gendarmes, celui-ci n’ayant fait preuve d’aucune résistance lors de son arrestation, avoua ses crimes aux gendarmes immédiatement.

L'impact des journaux sur cette affaire[modifier | modifier le code]

Selon le journal le Gaulois, "ce crime est le plus effroyable de la France depuis 60 ans". De nombreux journaux comparent l'affaire REDUREAU à une autre plus ancienne, l'affaire TROPPMANN qui relatait des faits semblables. Mais la particularité de REDUREAU est qu'il était un jeune adolescent de 15 ans, n’ayant jamais été accusé de violence auparavant et dont le casier judiciaire était vierge. Cette affaire au sein de la population à engendrer plusieurs sentiments notamment celui de la stupeur et de l’effroi, en lien avec la constatation des faits. Mais ce qui paralysa les esprits, c’est que lors de son arrestation après interrogatoire, le jeune homme avoua directement son incrimination sans le moindre remord et avec un calme des plus glacial, d’autant plus que celui-ci aurait affirmé concernant le petit PIERRE (3eme enfant de la famille âgé de 4 ans, survivant) : « Tiens, j’ai oublié celui-là. C’est dommage ! ». Or, il est possible de mettre en exergue le fait qu’il existe des contradictions entre les différents journaux de cette époque qui se sont emparé de l’affaire. En effet, certains disent qu’il a préféré le laisser en vie car celui-ci (PIERRE) dormait et n’avait donc rien entendu, ou d’autres avances que REDUREAU portait le petit PIERRE dans son cœur, du moins plus que son frère et ses sœurs, ce qui lui aurait rendu grâce ce jour-là.

Cette affaire est devenue très médiatique et a fait la une de nombreux journaux. La presse s'en est tellement imprégnée que l'histoire a fini par se mystifier en mêlant le vrai et le faux, jusqu'à inspirer de nombreux écrivains notamment André Gide.

Dès lors, les différents journaux s’empressent de relater le témoignage livré par le jeune homme qui faisait preuve d’un calme troublant, et ce même après avoir été confronté sur les lieux du crime à ses actes macabres (confrontation avec les différents corps sur les lieux du crime). Le profil du tueur tel qu’il est énoncé dans les journaux est machiavélique, or les villageois de Landreau et ses propres parents furent sidérés d’apprendre cela car celui-ci (REDUREAU) n’avait aucun vices connus, d’autant plus que sa famille était appréciée et voir même entretenais une relation amicale avec la famille MABIT. Suite à l'interrogatoire de la famille du meurtrier, les enquêteurs ont appris que le jeune Marcel aurait pris ses fonctions au sein de cette famille en remplacement de son père qui aurait occupé le titre de servent dans cette même maison avant lui. Le jeune garçon serait donc devenu le domestique des MABIT depuis Saint-Jean 1912, c'est-à-dire depuis l'été 1912.

La procédure à la suite des meurtres[modifier | modifier le code]

La procédure[modifier | modifier le code]

La procédure qui a suivit à provoqué moins d’enthousiasme chez les journaux qui ne se sont pas emparés de se côté là de l'affaire.

Au début de l’année 1914, MARCEL REDUREAUs’apprête à être jugé pour ses crimes successifs du 30 septembre 1913. Le jeune garçon est d’abord placé à la maison d’arrêt de Nantes. Lors de son procès se pose alors la question de savoir si celui-ci est sujet à des états de démence, les médecins chargés de le démontrer affirme qu’il n’en est rien. Ceux-ci mentionnent que le garçon est une personne timide et intégrée d'après les comptes rendus des gardiens de la maison d’arrêt, d’autant que suite à sa tuerie celui-ci aurait tenté de mettre fin à ses jours mais il aurait manqué de courage. Un jugement peut donc être prononcé vers mis janvier 1914, la décision des juges tombera le 3 mars 1914, MARCEL REDUREAU sera donc jugé coupable de tous les chefs d’accusation retenus contre lui sans circonstances atténuantes. Du fait de son jeune âge le coupable écopera de 20 ans d’emprisonnement dans une colonie correctionnelle.

Une fin toute aussi tragique pour les REDUREAU[modifier | modifier le code]

Des suites du procès les parents de MARCEL REDUREAU ont dû déménager dans le Sud de la France afin de fuir les retombées des actes de leur fils.

Quant à lui, le jeune Marcel, succombera à l’âge de 18 ans de la Tuberculose.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

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Références[modifier | modifier le code]

Modèle:Https://www.archiveenligne.fr/2012/10/14/20-ans-de-retention-pour-le-jeune-marcel-redureau-pour-la-tuerie-de-landreau-mars-1914/