Utilisateur:Crecerel/Brouillon2

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Une cage d'armature fabriquée à partir de barres d'acier. Elle sera mise en place dans le coffrage avant le coulage du béton pour augmenter la résistance à la traction du béton.
Construction du mur de l'Atlantique en 1943.

Une barre d'armature, ou fer à béton, est une barre d'acier utilisée pour le renforcement du béton (béton armé) ou de la maçonnerie (pierre armée). Elle est composée d'acier faiblement carboné, et possède une surface nervurée pour améliorer son adhérence avec le béton.

Histoire[modifier | modifier le code]

Le terme d'« armature » est ancien, et désignait « [...] collectivement toutes les pièces de fer nécessaires pour arrêter ou fortifier quelqu'ouvrage, ou pour l'entourer ; telles sont les bandes dont on garnit les bornes, les pieds-droits, les seuils de porte cochère, une poutre éclatée, un entrait, un pilot »[1].

La technique de pierre armée était un procédé consistant à permettre à un ouvrage maçonné d'acquérir d'importantes capacités mécaniques en flexion par l'incorporation de tirants métalliques. Cette technique est abandonnée au profit du béton armé. L'idée d'associer armature métallique et béton revient à Joseph Lambot dans sa barque en "Ferciment".

Fer à béton[modifier | modifier le code]

Utilisation[modifier | modifier le code]

Le béton est un matériau très résistant en compression, mais faible en traction et au cisaillement. Pour compenser ce déséquilibre, on incorpore dans la masse de béton des barres d'armature destinées à reprendre ces efforts.

Accessoirement, le béton présente un comportement fragile à la rupture ; l'incorporation d'armatures apporte de la ductilité : le béton armé fissure avant de rompre, il prévient.

La maçonnerie, avec ses joints en mortier, présente les mêmes faiblesses que le béton. Pour améliorer la résistance en traction, on peut incorporer des barres d'armature dans les vides des éléments de maçonnerie.

Conception[modifier | modifier le code]

Les barres d'armatures sont produites par les aciéries, et sont disponibles avec des diamètres variant entre 6 millimètres et 50 millimètres.

Les barres d'armatures peuvent-être utilisées seules, ou à plusieurs ou au sein d'assemblage plus communément appelé ferraillage. Ces assemblages lorsqu'ils présentent une répétition régulière d'un même schéma géométrique régulier est alors appelé treillis. La taille des mailles, le diamètre des barres peuvent varier au sein du maillage et selon les directions.

Afin de lier entre eux les barres d'armatures plusieurs techniques existent : la ligature, le soudage ou par l'utilisation de coupleurs mécaniques.

La ligature présente l'avantage d'une mise en œuvre rapide sur site. REF

Le soudage est quant à lui plus utiliser lors de la conception en usine. REF

De nombreuses formes sont réalisables :

  • Exemple de treillis soudé de 2,4 × 1,2 m
    Les nappes désignent des surfaces de treillis qui sont souvent utiliser pour la réalisation de parois horizontales. Les standards français sont des plaques de de 2,4m × 6m et du rouleau standard d'aciers de petit diamètre à dérouler et à couper. NF A 35-024 et 1 panneau NF A 35-080-2
  • Les cages d'armatures désignent des volumes d'armature simple (parallélépipède pour les poteaux) ou de forme plus complexes.


Utilisation[modifier | modifier le code]

Calcul par les eurocodes

Ingeneur civil

BET structures

ADETS?

L'aspect coulage au sein du matériau béton


Elles sont ensuite pliées par les fournisseurs selon les plans établis par l'ingénieur civil. Sur le chantier, elles sont assemblées par, pour former des cages d'armature. Les spécialistes de la pose d'armatures sont communément appelés ferrailleurs au détriment de leur vrai nom, armaturier.

Rappeler ou détailler l'importance des ancrages et la connexion avec les ancrages ici.

Informer aussi sur les résrvations laissés sur chantier.

Problèmes de tenues au feu et corrosion[modifier | modifier le code]

Caractéristiques physiques[modifier | modifier le code]

Acier utilisé => source de protection

Les barres d'armature protégées contre la corrosion (revêtement époxy, galvanisation, acier inox, etc.), bien qu'ayant un coût initial plus élevé, diminuent considérablement le coût global du cycle de vie[2],[3].


Rappeler ici les détail des avantages pour la structure béton armé

Les caractéristiques simplifiées ou standard des éléments d'armatures

Problématique de corrosion[modifier | modifier le code]

Détailler ici les différentes sources d'agression par corrosions d'armatures

Rappel des normes

Problématique de tenue au feu[modifier | modifier le code]

Détailler ici les différentes sources d'agression par corossion

Rappel des normes ici


Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Morisot J.M., Tableaux détaillés des prix de tous les ouvrages du bâtiment (serrurerie), Carilian, 1814
  2. <nowiki>(en) O’Reilly, Matthew, Darwin, David, Browning, JoAnn et Locke, Carl E. Jr., « Evaluation of Multiple Corrosion Protection Systems for Reinforced Concrete Bridge Decks », SM Report;100,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. (en) « Cost-Effective Corrosion Protection Systems for Reinforced Concrete - Epoxy Interest Group (basé sur l'étude précédente) », sur epoxyinterestgroup.org (consulté le )

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