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Quentin Babel Web (QBW)
Fr
Image illustrative de l’article Contactcc/Brouillon
Auteur Bernard Quentin
Date de création 1963
Pays France
Nombre de locuteurs 100 à 1 000 selon les estimations
Typologie SVO, agglutinante, accusative
Catégorie langue auxiliaire internationale
Classification par famille
Statut officiel
Régi par Bernard Quentin
Codes de langue
IETF eo
ISO 639-1 eo
ISO 639-2 epo
ISO 639-3 epo
Étendue individuelle
Type construite
QBW logo par Bernard Quentin
QBW logo par Bernard Quentin

Le QBW ( Quentin Babel Web) est une langue internationale crée par Bernard Quentin à partir des années 1963, chez Olivetti. C 'est une méthode de penser, virtuel, permettant directement à tous de se comprendre malgré les différences de langue et l'éloignement. QBW est non vocal, c'est un tout autonome comme un langage mais graphique, il n'est donc pas un outil de traduction ou de synthèse des langues comme beaucoup d'expériences précédentes. Par sa dynamique, demain  pour 6 milliards d'individus il sera beaucoup plus soit le message d'une communication mondiale, possible et différente... vieux rêves, évidemment jugé utopique depuis le mythe de la tour de Babel et de sa fameuse confusion des langues.

D'autre part QBW peut aussi être un petit langage basique, visuel, polychrome, non phonétique: une pasigraphie.

Fondée sur la grammaire anglaise régulière, QBW est une langue globalement agglutinante où les icônes se combinent pour former un vocabulaire riche et précis. Ces particularités rendent le QBW flexible et facilitent son apprentissage à tout âge.

Presentation[modifier | modifier le code]

Quentin Babel web (QBW) n’est pas en soi une œuvre d’art, ce n’est qu’un art-langage, donc un moyen d’expression, de communication qui peut en l’utilisant soit créer une œuvre soit émettre des messages, cela avec des symboles , des signes, des idéogrammes ou pictogrammes, comme ceux du code de la route mais à caractère universel imposé. Ce qui générera d’abord une information mais ensuite une pensée visuelle s’y rapportant (qui est commune à tous les individus de la planète). Or, c’est cette pensée visuelle, indépendante de la langue de ces individus qui déterminera son caractère à la fois universel et identitaire, permettant de communiquer et de s’exprimer, même sur Internet, avec le monde entier.

Avec un lexique limité à 3.000 symboles, signes, icônes, idéogrammes ou pictogrammes et s’articulant par une grammaire très simple et proche de l’anglais ou presque commune à plus de 500 idiomes et même de l’iroquois.

Pour sa compréhension universelle, les verbes sont des signes en rouge, les noms et substantifs en bleu, les adjectifs en vert, les adverbes en rose, les pronoms en orange, les chiffres, le temps, les lieux en noir, les localités en brun, certains fruits ou objets gardent leur couleur propre (citron, tomate, soleil etc.), les signes noirs étant blancs si le fond est sombre.

Les symboles abstraits sont peu nombreux mais doivent être appris : être est un cercle rouge, avoir un carré rouge, vouloir un angle rouge pointe en bas, pouvoir pointe en haut devoir un losange rouge (vertical), faire un rectangle rouge etc . (voir manuel).

Les figuratifs sont très nombreux et souvent faciles à identifier : table, chaise, auto, avion, bateau, vélo, moto, maison, arbre, fleur, oiseau, chat, chien, cheval, vache, poule, poisson, mer, montagne, pluie, vent, nuage, homme, femme, enfant etc. ont des symboles qui se comprennent plus vite que n’importe quel mot dans n’importe quelle langue.

Certains verbes ont un profil humain avec une bulle précisant la fonction (parler,

--> manque suite

QBW raconté aux enfants[modifier | modifier le code]

Caractéristiques linguistiques du QBW[modifier | modifier le code]

Q.B W. n'est pas tout à fait un langage puisqu'il n'est pas vocal mais il est beaucoup plus, soit une méthode de , communication universelle et révolutionnaire issue de la pensée visuelle (pasigraphie) base de symboles iconographiques et pouvant être comprise rapidement par tous les habitants de la planète. Donc, sans phonétique, son apprentissage est des plus faciles et sa grammaire simplifiée est commune à plus de 500 langues dont l'anglais, tout comme sa syntaxe est proche des principaux langages. Quant à son vocabulaire, il est réduit à 1000 icônes pour le "QBW basique", à 3000 pour le "courant" et à 8500 pour le "littéraire évolutif". On verra cependant que le même dessin d'icône signifie souvent 3 mots différents suivant sa couleur, exemple: vivre ( rouge: verbe), vie ( bleu: nom), vivante ( vert: adjectif). Mais d'autres couleurs et des pointillés ont aussi leur rôle. D'ailleurs en voici les règles élémentaires:

  • Chaque icône veut dire quelque chose mais sa couleur est très importante.
  • Les verbes sont toujours en rouge, les noms en bleu, les adjectifs en vert.
  • Les pronoms et articles en orange, les adverbes, prépositions et conjonctions tous en rose, les chiffres, quantité, durées, lieux, ponctuation, négation en noir. ( certains noms gardent leur couleur naturelle mais sont encerclés de pointillés bleu, ex: citron, tomate, herbe).
  • Sur les 1000 icônes du "basique" plus de 800 sont des symboles figuratifs dont les trois-quarts se comprennent directement, les autres sont, ou allusives et demandent réflexion pour en saisir le sens, ou complexes et alors il vaut mieux les apprendre.
  • Pour les icônes abstraites (entre 150 et 180) elles concernent les adverbes, les prépositions, conjonctions, etc.. Leurs signes sont évocateurs mais là aussi il vaut mieux les apprendre car on les retrouve toutes dans les 3000 du "courant" et les 8500 du "littéraire. Certains verbes comme "être", "avoir", "faire" ont également une icône abstraite. L’avantage de QBW en plus de sa simplicité est qu'il s'adresse aux 6 milliards d'individus de toute la terre et que n'étant pas phonétique il ne se substitue pas aux langues originelles qui restent mentalement présentes chez ses utilisateurs.
  • Ce qui n'est pas le cas pour les langues dominantes qui éliminent de plus en plus celles-ci en effaçant leur identité avec la mondialisation sur le net.

Les plaquettes QBW qui suivent pour le "basique" adultes ou pour enfants sont rédigés pour un apprentissage hors informatique par des icônes ayant un sens universel et ne nécessitent pas l'utilisation d'aucuns des quinze logiciels des quinze langues principales de la planète qui sur internet permettront sans initiation de communiquer immédiatement avec les régions les plus éloignées du globe. (Mais comprenant une des ces quinze langues).

Ainsi avec QUENTIN BABEL WEB pourrait être aboli le fameux mythe de la tour de Babel et de sa confusion des langues pour métamorphoser la communication vers l'universel et l’identitaire. Cela prolongerait après les Sumériens, les Egyptiens, les Chinois ou les Phéniciens ce que Gutenberg et le Dr Zamenhoff avec l'Espéranto avaient déjà et aussi entrepris pour communiquer avec le monde mais furent limités alors par l'absence du web.

QBW Essentiels
QBW Essentiels

Classification[modifier | modifier le code]

En tant que langue construite,.....

Code couleurs et les pointillés[modifier | modifier le code]

Les couleurs sont utilisées et elles ont de l'importance dans le langage QBW. Les couleurs a utiliser sont :

Verbes : ROUGE
Lire
Nom : BLEU
Espoir
Adjectifs : VERT
Gai, Joyeux
Adverbes : ROSE
Désormais
Pronoms : ORANGE
SIEN
Prépositions : VIOLET
Pour
Divers : NOIR
Temps

Conjugaison des verbes[modifier | modifier le code]

La conjugaison d'un verbe s'obtient en accompagnant le verbe d'un signe ( cette règle est vrai pour les verbes et les pronoms )

Exemples :

Temps Règle Exemple
Présent Rien Vous êtes ->
Futur Un trait noir devant le verbe Je serai ->
Passé simple Un trait noir derrière le pronom Nous étions ->
Conditionnel Un trait noir au-dessus du pronom Vous auriez ->
Impératif Point d'exclamation après le verbe Soyez ->
Participe présent Un trait sous le verbe Étant ->
Verbes complexes Le trait accompagne toujours le pronom Ils rêvaient ->

Les hommes rêvaient ->

Nous différencierons ->

Couleurs des noms et adjectifs ( cas particuliers)[modifier | modifier le code]

Certains noms et adjectifs ayant un symbole figuratif peuvent prendre la couleur de ce qu'ils représentent, mais les noms sont entourés de bleu et les adjectifs de vert.

Exemples

Les chiffres[modifier | modifier le code]

Tous les chiffres arabes sont en noirs, ainsi que le minutes, les secondes.

Pronoms personnels et articles[modifier | modifier le code]

Planche travail Bernard Quentin - Pronoms personnels et articles

Type de substantifs et adjectifs[modifier | modifier le code]

Planche travail Bernard Quentin - Pronoms personnels et articles tableau 1

Grammaire[modifier | modifier le code]

Le QBW impose la simplicité de la grammaire anglaise; les règles simples s'appliquent quand aux changements de classes grammaticales.

Quand un nom devient un adjectif, c'est sa couleur ou son entourage en priorité qui détermine sa qualité, de même quand il devient un verbe,

Deux exemples :

  • nom -> vieillard
  • adjectif -> vieux
  • nom généralisant -> vieillissant
  • verbe -> vieillir
  • nom -> saint
  • adjectif -> saint
  • nom généralisant -> sainteté
  • verbe -> sanctifier

Vocabulaire QBW[modifier | modifier le code]

Chaque icône possède un numéro qui l'identifie. Les icônes sont contenues dans des tableaux et sont rangées par thème.

Expressions Usuelles[modifier | modifier le code]

Les expressions usuelles ( 001-015 )
Les expressions usuelles ( 001-015 )

Les figurines et expressions[modifier | modifier le code]

Les verbes[modifier | modifier le code]

QBW Vocabulaire VERBE (1-45)
QBW Vocabulaire VERBE (1-45) 800

Galerie des tableaux de verbes :

Substantifs[modifier | modifier le code]

QBW Vocbulaire 151-165
QBW Vocbulaire 151-165

Galerie des substantifs :

Des exemples d'utilisation de QBW[modifier | modifier le code]

Des exemples simples[modifier | modifier le code]

Ci dessous cinq exemples simples de vocabulaires utilisant les codes couleurs: rouge, vert, bleu, rose

Des exemples complexes[modifier | modifier le code]

QBW: La genèse d'un langage[modifier | modifier le code]

« Il s'agit de substituer au langage articulé un langage visuel de signes dont les possibilités expressives équivaudront au langage des mots, mais dont la source sera prise à un point plus enfoui et plus reculé de la pensée... Venant de lois éternelles qui sont aussi celles de toute poésie et entre autres choses celles des idéogrammes de la Chine et des hiéroglyphes de l'ancienne Egypte. »

— Antonin Artaud

Le langage universel est un vieux rêve ou une utopie qui ont dû voir le jour après la supposée confusion des langues liée à la Tour de Babel et à son échec. Déjà dans sa « langue parfaite », Dante vers 1303, se proposait d’inventer une langue moderne, naturelle et universelle sans rechercher pour cela des. modèles perdus. Lulle, ensuite dans « Ars magna » et ses éléments combinatoires, (ou Bausani dans ses langues inventées) entrevoyaient des conventions pour une inter-linguistique générale. La Torah, dans la kabbale à l’origine, formait un tas de lettres en désordre que seule une symbolique complexe permettait de décrypter. Saint Augustin songeait à une langue parfaite sans mots. Locke en 1660 générera la sémiotique... Au XVIII siècle, à Port Royal, les grammairiens pensent qu’on peut tirer de tout idiome les règles d’une grammaire universelle, qui serait une, et la même en substance dans toutes les langues (même en variant artificiellement, elle serait une sorte de mécanisme inné). Kirchner propose une langue internationale polygraphique, Leibniz aussi une langue parfaite. Saussure une linguistique générale, Hjelmslev selon sa glossématique une langue naturelle et tout un système sémiotique. Le Docteur Zamenhoff enfin, en 1887, invente l’Espéranto pour la fraternité universelle.

Ainsi, bien avant QBW (Quentin Babel Web), de nombreux chercheurs se sont penchés sur le problème d’un langage universel pour retrouver l’esprit, le souffle, les traces d’un linguisme originel, dont aurait découlé l’Hébreux (ou l’Amaréen) issus alors d’une langue mère adamique. Mais pour Ibn Hazm celle-ci comprenait toutes les langues, d’après son intuition coranique, qui est aussi celle des africains, asiatiques et amérindiens; aujourd’hui les sciences du langage se sont tellement développées qu'un grand nombre de théories et concepts nouveaux sont introduits chaque année ; ainsi la grammaire génératrice de Noam Chomsky se voit-elle prolongée par les grammaires d'unification qui engendrent le traitement automatique du langage naturel vers l’universalité, ce qui est le principe adopté pour QBW.

Donc l'apprentissage du « QBW» devra ainsi se fonder sur ces grammaires générales d'unification ou sur la sémiotique langage chère à Umberto Eco, sinon il se réduirait à un exercice purement mécanique et approximatif de traduction où entreraient seulement en jeu la mémoire avec ses risques de contresens. Or, bien qu'il s'agisse au départ d’une communication limitée à usage commun et pragmatique sa vocation finale reste une traduction des pensées universelles par des signes qui ne les trahissent pas. D'ailleurs de nombreux grammairiens (comme Beauzée) ont affirmé que chez tous les humains, chaque phrase est destinée à communiquer une pensée ; c'est ainsi la fonction première de Babel-Web, qu’un assemblage de signes et non de mots puisse dans son organisation polychrome des phrases, refléter les catégories et les relations entre catégories qui définissent l’analyse de la pensée. En d’autres termes, qu'une logique universelle apparaisse par déduction comme le fondement de cette grammaire qui déterminera l'ordre des signes suivant les différents dialectes. Ce qui doit permettre grâce à un logiciel de respecter les ordres et usages particuliers à ces multiples idiomes en appliquant dans la pratique les principes immuables et généraux de la pensée (malgré les arbitraires qui peuvent apparaître comme des obstacles).

Par exemple, il y a le plus souvent un ordre dans les phrases qui place le nom avant l’adjectif et le sujet avant le verbe, ce qui est naturel sinon universel. Ainsi pour comprendre l'attribution d’une qualité à un objet, il vaut mieux se représenter d’abord cet objet. Mais certaines langues « transpositives » comme entre autres l’allemand et le latin ne respectent pas cette logique et ont donc une autre gymnastique de la pensée. Ce qui fait comprendre qu’il est indispensable qu’une combinatoire sémantique puisse en décrire le sens dans toutes les grammaires générales. Cela, sans partir d’une syntaxe préalablement donnée avec ses signes lui correspondant. Ainsi en quelque langage que ce soit chacun suivant sa pensée attribuée à une phrase engendrée une structure propre. La phrase étant de ce fait munie de plusieurs structures possibles. Or, comment, mis en présence d’une phrase émise dans une langue donnée, un correspondant qui ne comprend pas cette langue pourra reconnaître la structure fondamentale qui commande l’interprétation sémantique exacte ? Là encore le logiciel avec un certain nombre de contraintes définies comme universelles, appartenant à la faculté du langage, interviendra avec des contrôles empirique d'un traitement informatique complexe engendrant la forme finale des phrases sans distinction des structures superficielles ou profondes. Tout en sachant que Babel Web est un langage universel et non une technique de traduction.}}

Comment l’écriture et la communication évolueront-elles ?[modifier | modifier le code]

QBW Dessin Bernard Quentin
QBW Dessin Bernard Quentin

Or en ce qui concerne l’écriture, il serait indispensable d’arriver à ce qu’elle soit universelle, c’est-à-dire seulement visuelle, mais instantanément compréhensible par tous les habitants de la planète, quel que soient leur langue, leur dialecte et leur éloignement. Ce qui sera moins réducteur, moins occidental et moins anglo-saxon (et qui rendrait possibles certaines utopies de l'époque des « Lumières », de Diderot et de d'Alembert. comme leur « Encyclopédie » ou la « Noosphère » de Teilhard de Chardin ou encore l’Espéranto)...

Pour cela il faudrait introduire dans le futur cyberespace de I*interconnexion des ordinateurs du monde entier de nouvelles images signifiantes remplaçant les mots et les lettres. Les innombrables fichiers de mots des connaissances mondiales seraient évidemment assez long à formuler en images. Quant à l’initiation à cette écriture non alphabétique, elle sera aidée par la lecture optique assistée (LA.O), et dans l‘interaction des hypertextes (en visuel et sans mot), un logiciel sera l’outil idéal (serveur d’images) intelligent pour suggérer la direction utile au lecteur non initié mais équipé, les autres avec le manuel devant se contenter du « par cœur » comme pour toutes les autres langues ... Ce qui n’empêchera nullement les internautes branchés (wired) de la cyberculture d'ajouter cet acte cognitif universel et complémentaire à leur extension de l'esprit (mind extension) si à la mode dans la Silicon Valley. Cela pour les pays développés, mais pour les autres celte cyberculture dominante communiquant le plus souvent en anglais pourrait non seulement les mettre en dépendance technologique et linguistique mais aussi créer un véritable autisme social irréversible, ce qui diviserait l'humanité entre l'hégémoniedes initiés, nantis et équipés et les autres, victimes de ce clivage. Ces derniers, sans infrastructure technologique et en partie illettrés sont pourtant en majorité sur terre...

Mais aujourd'hui, l’histoire semble prendre une toute autre direction, et pour éviter cette facture entre deux humanités, venant de l’ inconscience des exclus et de l’indifférence des autres, il faudra que le monde entier se sente concerné. Aussi, comme pour l’abolition de l'esclavage, l’initiative ne pourra venir que de pionniers lucides et courageux, car la solidarité n’est pas toujours évidente si elle n’est pas rentable. Mais ce combat pourrait être aussi gigantesque qu’une résurrection de la Tour de Babel, une résurgence virtuelle et non-vocale de celle-ci.

Par exemple certaines expressions venant de la pensée visuelle et qui se retrouvent sur toute la planète peuvent dans certains cas se limiter à une seule icône.

Exceptionnellement hors de la grammaire anglais imposée, le manuel QBW avec vocabulaire en mandarin chinois correspondant )à la traduction des icônes universelles en « putonghua » (c'est-à-dire sa langue commune contemporaine) comprendra en complément un traité succinct de ses particularités syntaxiques et de ses grammaires diachromiques ou dialectiques. Ainsi certaines de celles-ci, comme par exemple la forme réflexive, étant analysée et expliquée aux locuteurs des deux familles de langue, il pourra s'établir entre-elles une intercompréhension aisée par les structures profondes et non artificielles des phrases. Ce qui de ce fait évitera le contre-sens. Exemples simples : moi, manger viande... tomber pluie... le temps beau... ce livre qui emprunter le... lui emprunter le... moi vingt années d’âge... etc. Cela n’étant pas trop complexe à assimiler et n’étant pas tellement éloigné du langage « petit nègre » utilisé autrefois avec les Africains.

QBW et l'identité des langues à préserver[modifier | modifier le code]

« L'importance d'un artiste se jugera par le nombre de nouveaux signes inventés pour le langage plastique et qui seront universels »

— Matisse

Les individus monolingues des langues dominantes considèrent souvent les langues minoritaires ou les dialectes comme inutiles ou dépassés. Ils ont donc essayé de les marginaliser ou de les supprimer, quelquefois en détruisant leur identité ethnique ou linguistique. » Or, malgré l’illettrisme encore omniprésent sur terre, 50 % des langues (pas toujours écrites) sont surtout parlées par des personnes bilingues ou multilingues. Cependant une théorie maintenant controversée estimait que demain, en parlant l’anglais il ne serait plus nécessaire d’apprendre une autre langue pour se faire comprendre de toutes les populations de la planète, qui vont d’ailleurs oublier la leur progressi­vement. C’est pourquoi de nombreux linguistes et aussi l’action des diverses ONG et l’Unesco incitent aujourd’hui les Etats à soutenir l’enseignement de leurs différentes langues. Cela parce qu’elles contiennent une part importante de l’histoire souvent non écrite de l’humanité. Or, avec l’archéologie et la génétique, elles représentent aussi les informations sur le passé de notre espèce. Mais cela, hélas, n’est pas compris partout, et certaines langues orales commencent effectivement à mourir quand les enfants ne les parlent plus. Notam­ment quand l’anglais permet d’accéder à l’économie du groupe le plus avancé avec les bénéfices promotionnels qui en découlent avec en revanche son effet dévastateur de l’identité.

Si 52 % des langues sont parlées par moins de 10 000 personnes, et si avec les 15 dominantes il est possible de se faire comprendre par près de 80 % des habitants des 5 continents, on craint aussi que le nombre des langues non écrites puisse décroître de bien plus de 50 % à la fin du 21e siècle, avec l’extinction des traditions orales. En revan­che, la contrepartie bénéfique pourrait venir de la communication entre les peuples par l’écrit qui devrait favoriser les échanges culturels et stimuler les créations littéraires, artistiques ou scientifiques avec des valeurs de tolérance pour les différences par un œcuménisme éloignant tout intégrisme archaïque.

C’est pourquoi, et ceci est très important, notre langage écrit univer­sel Babel-Web pourra, mais à sa manière, compenser ce retrait des identités du multilinguisme planétaire, cela justement en sauvegardant leur mémoire, grâce au fait inattendu qu’il n’est pas vocal, mais seulement iconographique.

Car, en utilisant Babel-Web pour communiquer, tout émetteur ou récepteur qui formule ou lit ses icônes universelles (sur papier ou sur écran) est contraint en le faisant de mémoriser inconsciemment et mentalement la phonétique que ces phrases auraient dans sa propre langue (ou originelle), lesquelles correspondent au sens des icônes et à leur signification. Mais il n’aura pas ensuite à lui substituer une autre phonétique puisque Babel-Web n’est pas vocal. Donc, si la pensée visuelle, qui dépend du cortex visuel du cerveau, rappelle automatiquement avec les symboles et images d’icônes le sens immergé du langage parlé1, c’est évidemment par celui-ci que P identité originelle est préservée (mais intérieurement chez l'utilisateur du QBW).

Ce qui n’est pas possible, bien au contraire, quand on traduit une langue secondaire dans une langue dominante ou vice versa (et même avec l’espéranto). Car étant à la fois écrite et parlée, on doit doublement la remplacer par une autre sans tenir compte de son identité et de sa vision du monde. Or, a fortiori, quand il s’agit de la traduire, pour des échanges internationaux impersonnels et standards, elle sera très vite oubliée parce que inadaptée et finira par disparaître totalement. C’est là le risque encouru par toutes les langues secondaires qui s’effacent devant l’anglais dans les communications de la mondiali­sation.

Aussi, à l’inverse, et comme on l’a vu, QBW peut, en commu­niquant, sauvegarder cette identité des langues originelles, leur mémoire et l’unicité locale de ses locuteurs et utilisateurs. Mais surtout, il peut également être compris sur la terre entière grâce à ses icônes universelles. Il s’agit là, d’ailleurs, d’un phénomène unique et sans précédent dans l’histoire des rapports humains, qui pourra permettre à tous et sur toute la planète de communiquer, et de se comprendre directement sans qu’ils aient à renier leur origine et le multilinguisme.

Aussi, en plus de son message humaniste vers les 5 milliards d’individus oubliés et isolés par leurs langues non adaptées à Internet, c’est cette dynamique de la communication qui provoquera l’accélération irréversible de Babel-Web, tant sur le globe que dans le cyberespace.

Évidemment, avec QBW il ne faudra pas non plus opposer ou subs­tituer à une langue dominante une iconographie dominante - certes non phonétique - mais dont les symboles se voulant universels seraient par trop dépendants de la culture de cette même langue dominante. Cela, sans respecter ni sauvegarder non plus, les origines, l’écologie et les identités qu’exprime le multilinguisme - par exemple les icônes symbolisant une école peuvent avoir un caractère différent suivant les régions et les cultures.

C’est pourquoi le 21e siècle sera pour la communication mondiale un enjeu et un débat complexes et évolutifs entre l’universel, les identités et les archaïsmes dépassés. L’art, l’architecture et les cultures ne pourront y échapper.

En fixer trop drastiquement les règles aujourd’hui deviendrait la même erreur que d’imposer une langue dominante.

( ' Appelé subvocalisation, même inconsciente, elle peut être enregistrée par l’activité électrique des muscles du larynx et de la mémoire. )

Écriture et Occident[modifier | modifier le code]

En occident le XVe siècle chrétien allait voir petit à petit le retrait des magnifiques trésors des moines enlumineurs, avec l'avènement de l'imprimerie. En effet après Gutenberg, Coster et Fust la typographie allait faire décliner le rôle de la main dans l'écriture et la communication.

Ainsi, c'était, non par hasard le début d'un long processus coïncidant avec une dynamique communautaire qui allait l'emporter sur l'idéal de détachement qui favorisait les enluminures en occident et la calligraphie en orient. Il n'était plus question de fuir en soi-même l'adversité du monde pour y exprimer un repos de l'âme, l'homme devait maintenant s'engager dans l'histoire pour en changer le cours, comme l'avaient voulu Saint Paul et Saint Augustin : et en s'éloignant même de la nature ou en la modifiant si elle était hostile. Cependant cet homme chrétien était encore rivé à une vallée de larmes, dans l'attente d'un bonheur suprême qu'il ne mériterait que dans l'au-delà (or, si en Chine, bien avant.l'antinomie du yin et du yang avait déjà symbolisé la dynamique d'uns conscience en mouvement elle était restée subjective et ne provoqua aucun changement radical pour le développement de la société).

Au contraire en occident, la volonté de croissance économique illimitée engendrait le machinisme. Son accélération provoquait une rupture avec le reste du monde. Or la prolifération du progrès technique, simulant la connaissance par la vérité scientifique au siècle des lumières, allait permettre à la modernité d'envisager un bonheur ici-bas et par là de progresser sur toute la planète. Ainsi, malgré leur aversion pour la typographie (pourtant née en Chine) les orientaux finirent par l'adopter, parce qu'elle était devenue indispensable à tout échange économique. Ce changement de philosophie vit la calligraphie se replier chez eux dans une marginalité élitiste, et ne trouva plus son essor que dans une spiritualité. Mais dernièrement, et tout à l'opposé, tant en occident qu'en orient la révolution numérique, par son électrochoc allait devenir incontournable pour la communication mondiale.

Mais malgré tous les succès récents de la modernité, une inquiétude est venue du fait que la connaissance physique extrême du monde avait conduit à la bombe atomique et qu'une interprétation déviée de la sélection naturelle ait mené à l'holocauste. Or aujourd'hui certains sages occidentaux et orientaux commencent à redouter la déconfiture de cette connaissance basée exclusivement sur la vérité scientifique. Celle-ci, disent-ils n'est qu'une création de l'homme, comme la technique et le progrès et peut menacer la planète par un effet boomerang.

Interrogation qui se vérifie, quand au Japon où à la Silicone Valley, des cadres surmenés, s'adonnent le temps d'un week-end au bouddhisme zen, à la calligraphie ou à la méditation transcendantale, mais s'en retournent dès le lundi à la conquête de nouveaux marchés, avec la technologie la plus sophistiquée, garante de l'expansion et de la jouissance des biens matériels ...

... Alors pour l'écriture, miroir de l'humanité ; son devenir est-il dual ou d'accentuer une modernité factice et déracinée avec le numérique ?...

Ou au contraire retrouver la triade confucéenne, ciel, terre, homme avec son souffle ternaire et son détachement favorisant le retour au rôle de la main ?

Car c'est le manque qui donne leur existence aux choses disait Lao Tseu.

La genèse de QBW[modifier | modifier le code]

Pour comprendre la création du langage graphique QBW, Bernard Quentin procède a un examen critique des langages existants :

« QBW pour la communication mondiale, demain l’arrivée du numérique sera peut-être aussi importante que l'avaient été les débuts de l'écriture chez les Sumériens, il y a environ six mille ans, l'alphabet chez les Phéniciens et l'imprimerie chez les Chinois (que plus tard Gutenberg modernisera)... comme le furent pour l'art les premières peintures pariétales, les statuettes paléolithiques ou les ornements dans les sépultures magdaléniennes et sur les parures. Cela, il y a plus de cinquante mille ans. C'était alors une ère nouvelle pour l'histoire de l'humanité... pour la nôtre. Maintenant, avec Internet, les réseaux entre ordinateurs personnels par le web vont aussi tout bouleverser, réduire les contacts directs entre personnes et aussi l'usage des mots. Ce qui aboutira à une communication virtuelle et aussi à de nouvelles images-symboles dans le cyber-espace, modifiant l'art et l'écriture. Lesquels devront donc être compréhensibles sur toute la planète, mais à plusieurs degrés suivant les niveaux de culture et l'identité de chacun. Alors toute œuvre nouvelle qui n'en tiendra pas compte (pour l'art) en restant encore élitiste, dérisoire, nombriliste ou ésotérique sera considérée comme réductrice et d'un autre siècle, car dépassée et sans finalité.


C'est pourquoi notre QBW a pour but d'être au cœur de cette universalité en devenir et il s'adressera à tous les peuples que l'on ne pouvait pas atteindre ou qui étaient exclus et oubliés. Evidemment, avant l'arrivée d'Internet, on affirmait qu'un langage universel était un doux rêve erroné qui, depuis le mythe de la tour de Babel, avait chatouillé les beaux esprits sans le moindre résultat.


Ainsi Dante, vers 1300, Descartes, Leibniz ou les grammairiens de Port Royal ensuite (pour n'en citer que quelques-uns) n'avaient pu, en effet, imposer leur grammaire simplifiée, ou minimale, qui aurait été le seul moyen de créer cette langue parfaite pour tous, ou de retrouver l'originelle soi-disant adamique. Aussi, après le sabir et bien d'autres, plus près de nous, l'espéranto humaniste de Zamenhof, qui était une synthèse de racines latines, avec seize règles assez complexes, en restant phonétique, donc vocal, n'éliminera pas la confusion des langues parlées. Au contraire, il la prolonge tout comme le volapuk.


En revanche, aujourd’hui, le linguiste NoamChomsky (lui aussi comme Descartes) a démontré avec sa grammaire génératrice que pour tout langage, c'est la pensée qui détermine la structure des phrases et non la phonétique, cependant que le logicien J.-L. Krivine avec son lambda-calcul découvre que toutes les langues ont une structure commune et que le siège de l'intelligence ne se trouve pas au niveau des neurones (mais Piagey conteste que ces règles du langage sont produites par des structures innées). Ensuite une grammaire d'unification et d'autres théories ont été proposées avec plus ou moins de pertinence par Shïieber et Pinker, cependant que Guglielmo Cinque découvrait que plus de cinq cents langues (et même le mohawk iroquois) avaient une grammaire très proche de l'anglais, pour l'ensemble des règles qui le constituent. C'est ainsi que ces concepts ont été primordiaux pour adopter la pensée visuelle de notre . D'ailleurs, s'il n'est pas vocal, c'est pour éviter ce premier écueil de la confusion des langues parlées, même si cela est restrictif pour les contacts directs. Mais c'est le cas de toute la littérature, sauf l'histoire, en Afrique de tradition orale. Ainsi,    qui a pour base cette pensée visuelle a dû être complété par une pasigraphie1 [ Une pasigraphie est une méthode originale (le communication graphique, visuelle et non parlée, inventée par Wilkins en 1668, et qui es: de conception artificielle et construite, soit le contraire du langage naturel auquel (sauf quelquefois pour la grammaire) elle ne fait aucun emprunt pour les radicaux ou la synthèse lexicale.] polychrome pour structurer sa grammaire, c'est-à-dire une méthode utilisant des symboles, des icônes, des pictogrammes signifiants par leur couleur. Il rejoint par là un art dont la priorité (pour seulement la communication) n'est pas que ces symboles soient jolis, mais qu'un Papou, un Zoulou ou un homme moderne, puissent les comprendre très vite. Cela loin de tout maniérisme occidental. (Quant à l'art, nous verrons ci-après comment il peut aussi se métamorphoser.)


Donc, par leur aspect tant figuratif qu'abstrait, ces divers signes seront-ils, par la forme et le contenu, de la même famille que les hiéroglyphes égyptiens, mais sans leurs codes phoniques qui les ont ensuite rendus incompréhensibles (surtout en monochromie) jusqu'à Champollion; alors que l'ancien égyptien hiératique n'était pas phonétique (avant le démotique) comme d'ailleurs les premiers idéogrammes chinois seulement figuratifs. C'est pourquoi le principe de cette pasigraphie en couleur, en prolongeant ces communications anciennes, peut s'apprendre (pour le basique et avec un manuel) en quelques heures, cela sans avoir besoin de nos logiciels de traduction directe qui sont trop pratiques, car ils dispensent de son apprentissage et sont contraires à l'esprit de . Aussi les réserve-t-on aux adultes pressés, alors que des écoliers de cinq à huit ans comprennent immédiatement le basique ainsi que de jeunes correspondants asiatiques qui n'ont pas de préjugé idéologique sur l'utopie d'un langage universel. Ainsi, pour les 300 symboles du basique, les 1 000 du courant, jusqu'aux 8 000 (et au-delà) du global, 90 % sont figuratifs et évidents, et seulement 10 Yo sont abstraits mais faciles à apprendre. Par exemple le verbe ETRE est un cercle, AVOIR un carré, FAIRE un rectangle, VOULOIR et POUVOIR le même .angle mais inversé, monter une flèche dirigée vers le haut, aller une flèche horizontale vers la droite, venir vers la gauche. Tous sont rouges qui est la couleur des verbes. Les pronoms et les articles sont en orange, les adverbes et conjonctions en rose, les noms et substantifs en bleu, les adjectifs en vert, nombres, durée, temps, ponctuation en noir. Aussi le même symbole, suivant sa couleur, peut signifier par exemple: beau, BEAUTE, embellir, soit: vert, bleu, rouge. JE est un trait orange vertical. TU et IL : obliques à droite ou à gauche, nous : 2 verticaux, etc. LE ou la : un petit cercle orange plein. LES : 2 cercles oranges, DANS : un point dans un carré en rose, COUTEUX (ou cher) : une petite bourse en vert avec une flèche dirigée vers le haut, (bon MARCHE : vers le bas). Ainsi les noms et le vocabulaire, quand ils sont figuratifs ou évocateurs, sont plus faciles à comprendre que leur traduction à apprendre dans n'importe quelle langue (par exemple l'image des figurations courantes comme une BOUTEILLE, un VERRE, un NUAGE, un CHEVAL, un AVION, un HOMME, une FEMME, un BATEAU, un ARBRE, une pomme, une chaise, une fable, etc.) Mais malgré cela, évidemment, QBW qui en est à ses débuts, ne peut concurrencer l'anglais qui est la langue dominante dans tous les réseaux Internet et aussi dans la plupart des échanges internationaux économiques, politiques et souvent aussi culturels en Occident ou Extrême-Occident. Néanmoins, il y a plus de 4 milliards d'individus sur terre en l'an 2000 qui ne comprennent pas la langue de Shakespeare, soit la plus grande partie de la Chine, de la Mongolie, de la Sibérie, de l'Asie du Sud-Ouest, de l’Amérique latine et de l'Afrique. Là, dans les régions les plus isolées, il n'y a personne à 2 000 kilomètres à la ronde qui connaisse cette langue. Mais comme la plupart du temps ces régions sont aussi pauvres ou n'ont même pas l'électricité, il faudra attendre que les quelques écoles d'alphabétisation qui commencent à s'y installer dans les centres ruraux puissent s'équiper en ligne sur le réseau. Ensuite, si elles le désirent, elles pourront avec leur site jouer le rôle de forum fédérateur et faciliter l'hébergement d'agences de petites annonces. Alors les indigènes des terres éloignées et isolées viendraient les consulter (comme un écrivain public) pour prendre contact avec le monde extérieur et d'éventuels débouchés, ce qui leur permettrait aussi, s'ils en ont envie, d'apprendre avec % W basique une méthode de communication ultra-simple, autre que leur dialecte qui, dans les cas les plus extrêmes, peut être tambourinaire ou agglutinant donc peu aisé à comprendre et à traduire. Alors, plus facile que l'anglais (ou que le chinois hors d'Asie) QBW pourrait établir des échanges que ces indigènes, illettrés ou analphabètes, n'auraient pu imaginer à cause de leur isolement (échanges d'ordre artisanal, pédagogique, ou même culturel). Pour eux, les pages d'apprentissage des manuels clb W seraient envoyées par e-mail au forum (et imprimées sur place avec une imprimante) pour être ensuite diffusées en copies-laser couleur (plus économiques) en très grand nombre avec les 300 symboles du basique traduits dans leur langue (ce qui existe déjà pour les 50 langues principales de la planète dans notre manuel). Mais, d'autre part, contrairement à tout langage, l'autre avantage de QBW est qu'il ne détruit pas la langue originelle de ces peuples, il est donc, comme on l'a dit, écologique et identitaire, tout en étant universel, ce qui est un cas unique. Or, n'étant pas vocal, tout utilisateur en le lisant ou l'émettant sur écran ou sur papier, pense inconsciemment dans sa propre langue (par un phénomène automatique appelé subvocalisation) et donc ne l'oublie pas en apprenant 4b W.


Mais à part cela et comme on l'a dit, le problème de la grammaire et de la syntaxe qui est prépondérant, peut quand même être résolu, si on impose celles de l'anglais qui sont les plus simples pour les Occidentaux et surtout communes à plus de 500 langues principales (sauf le chinois, le japonais, l'hindi et certains dialectes africains). Mais comme de toute façon ces locuteurs, s'ils veulent communiquer, doivent souvent apprendre l'anglais et sa grammaire, avec 4b W ils n'auront besoin que de celle-ci, et ensuite il sera cent fois plus rapide avec le vocabulaire et ses symboles compréhensibles en quelques heures. Il est donc sur ce plan sans concurrence et incontournable. Quant aux Chinois qui sont un milliard à parler le mandarin-putonghua et les autres comme les Malais dont les langues ont une grammaire totalement différente de l'anglais et qui ne voudraient ou une sauraient pas l'apprendre... alors pour tous ceux-ci, on a simplifié la leur pour aboutir à un proto-langage approximatif ou pidgin (un peu comme on appelait « petit nègre » les phrases qu'on employait avec les Africains). Or en dégageant les structures profondes des structures superficielles venant de la pensée, on peut saisir (selon Chômsky) la signification de celle-ci sans contre-sens, dans toute phrase.


Mais le plus important concernant ces Asiatiques, serait le fait que l'utilisation des aires de l'hémisphère droit de leur cerveau, celui des images, des symboles, des émotions et des idéogrammes (contrairement au gauche qui est celui des abstractions et des nombres qu'utilisent en priorité les Occidentaux), aboutirait à ce qu'ils aient plus de facilité à s'initier à QBW avec ses svmboles l'esprit d'initiation à QBW (alors que le manuel est conçu, lui, pour 50 langues avec sa méthode explicative). Là, la seule difficulté pour un émetteur sur papier est que certains pictogrammes figuratifs ne sont pas aisés à dessiner. Aussi a-t-on prévu dans le manuel des auto-collants, des timbres ou des letraset (et des découpages pour tout ce qui est envoyé par e-mail et imprimé sur place).


Alors demain, peut-être, QBW réussira en générant une nouvelle communication à participer à cette nouvelle ère qui rapprochera les peuples sans détruire leur identité (si toutefois ils ne s'y opposent pas, comme les Papous Korowais qui vivent dans les arbres et sont assez proches du néolithique, ou les Indiens Mopis qui refusent tout contact avec l'extérieur). C'est leur droit, comme ceux qui préfèrent l'anglais à cause de sa promotion sociale instantanée ou ceux qui auront une opposition à BWW par un préjugé idéologico-politique ou des intérêts contraires. Mais on n'en est pas encore là... En revanche, et en plus de cette communication universelle, QBW peut déjà, sur un plan individuel, être aussi un art, mais différent et également révolutionnaire. En effet, tout artiste avec sa propre émotion créatrice rompra avec le futile et le dérisoire tellement déliquescents et matérialistes dans ce conformisme qui n'a comme finalité que le marché, cela surtout à la fin du XXe siècle. Aussi, le créateur en l'utilisant, pourra, comme pour la calligraphie et l'écriture cursive, avoir son expression et son style. Cela, malgré tout en respectant le signifiant et le sens des symboles qui en sont le concept universel, mais en pouvant les détourner afin de composer des œuvres originales. Le thème de ces créations (extrapolées à partir des symboles numérisés) pourra aussi se découvrir progressivement, comme le cheminement calligraphique dans les poésies zen sur Kakémono, celui des manuscrits du Coran (en cougique archaïque ou en nashi) ou encore les rouleaux avec idéogrammes de Confucius comme L'Homme de bien, mais aussi comme les papyrus du Fayoum et Le livre des morts égyptiens.


Aussi cette lente quête de révélation du contenu, en étant un retour aux sources, sera à cent lieues de l'art marchandise. Or, étant non linéaire, cet art permettra également de rendre les symboles plus identitaires. Ainsi certains d'entre eux auront trois images superposées correspondant à leur identification locale et écologique (par exemple trois symboles pour habit, maison, école) suivant le continent. D'autres, pour prolonger la quête du contenu seront en anamorphose. Mais, surtout, afin de communiquer également hors du réseau, où l'écran est seulement à deux dimensions (même en 3 D virtuel), cet art révolutionnaire pourra aussi à l'extérieur et en volume, participer et s'intégrer au monumental et à l'environnement ou conquérir le cosmos. Cela par la même synthèse des arts qui avait marqué le rayonnement spirituel des cathédrales, des pyramides, de Samarcande, du Machu-Picchu, d'Angkor-Vat et la démesure de la muraille de Chine, de Xian ou Pompei. Or, étant universel il participera donc à une nouvelle civilisation humaniste et planétaire.


PS2. Parallèlement à QBW et sur un autre plan, et souvent à travers l'anglais, de logiciel de traduction de langue comme Systran, Microsoft, Interlingua, IGM, LADL du CNRS, commence à être mis sur le marché. Or non seulement, en passant par le médium anglais, il risque de détruire les langues originales, mais par des moyens énormes (avec combinatoires et algorithmes) ils m'ont pas franchir l'obstacle opposant des langues parlées à la pensée. Aussi sont-ils obligés de recenser au départ des milliers de classe utile, avant de choisir quelle sera la correcte, cela pour souvent aboutir à un contresens. Alors qu'avec cul BW, un mot ne peux avoir 5 signification, puisqu'il est remplacé par symbole de penser. C'est le cas à partir du français pour cher exemple, là, c'est mon vœu le plus cher,,, traduction est incorrect avec ce logiciel avec des symboles. Une autre incohérence est le texto, réducteur et qui n'a pas, il est vrai, l'universalité comme objectif, étant un code futile pour trissotins branchés et qui a pour promoteur Jacques Anis, plus théoricien idéologue que découvreur ou inventeur, et surtout colonisé sur le web par l'anglais et ses procédés abréviatifs; par exemple : LOL : laughting out loud, pour : je ris bien fort ; ASAP : as soon as possible, pour : dès que possible, et tous les SMILEYS, SMS ou CHATS qui sont très amusants mais relèvent pour la communication mondiale de ce que serait le verlan français pour un pâtre bolivien ou un potier coréen. Mais cela est quand même stimulant pour nos histrions.


Quant à l'Edifact de l'ONU (Electronic Data Interchange), il n'est que le code Internet des transactions d'affaires ou administratives (EDI), le plus souvent à partir de l'anglais, et comme Osram mis au point par OTL Aicher, ses pictogrammes sont destinés à l'information du public avec des symboles visuels internationaux mais sans la structure d'un langage avec grammaire. »

— Bernard Quentin

« QBW » et l’utopie d’une langue universelle[modifier | modifier le code]

Utopie des langues universelles?[modifier | modifier le code]

QBW Texte Bernard Quentin
QBW Texte Bernard Quentin

Si l’on en juge par l’accueil favorable reçu par QBW ( Quentin Babel Web ) dans les sites internet en Asie, en Afrique ou en Amérique Latine, tout comme celui des enfants des écoles, en France, en Italie, en Espagne ou au Maroc qui l’ont adopté en jouant avec enthousiasme on peut être optimiste, cela au moins pour son avenir dans ces régions. Même si cela doit chagriner de doctes savants et quelques linguistes émérites mais timorés ou encore des internautes déjà colonisés par l’anglais. En effet, ce sont (par litanie sceptique) eux qui aujourd’hui, toujours ancrés dans leurs certitudes et leurs préjugés continuent d’affirmer une fois pour toutes qu’un langage universel est une utopie totale, à cause de l’échec de l’espéranto. (Les mêmes doctes savants ou ingénieurs jugeaient l’aviation utopique fin XlXè à cause de l’échec de Leonardo da Vinci et de tous les rêves icariens). Par paresse mentale ou routine de la pensée donc nos prophètes refusent de réfléchir un tant soit peu pour analyser rationnellement les causes de ces échecs. Ils préfèrent ainsi considérer comme de doux rêveurs ceux qui ont exploré une autre voie universelle puisque eux n’ont pas eu l’imagination de l’entrevoir.

Or, justement, l’espéranto de Zamenhof, malgré son idéal spirituel et humaniste est comme toutes les langues imaginaires une langue artificielle et construite, mais qui reste phonétique donc vocale. Or c’est bien là son principal écueil qui est insurmontable. Car c’est le vocal qui est à la base de ce que l'on appelle la confusion des langues.

Aussi, quand les premiers idéogrammes chinois figuratifs comme les premiers hiéroglyphes égyptiens n’avaient pas encore inclus une correspondance vocale dans leurs signes, cela aurait sans doute pu leur conférer une certaine universalité s’ils n’avaient pas eu un sens métaphorique, complexe, mais ce n’était pas leur finalité.

Aujourd’hui vouloir substituer une autre langue (pour communiquer) à une langue originelle ne fait que déplacer le problème sans le résoudre quant à l’universalité (tout en le rendant anti-écologique. Or il faut de toute façon apprendre cette langue différente, et alors en effet l’anglais ou le mandarin chinois par leur hégémonie sont plus efficaces que l’espéranto qui est vocal lui aussi et qui est bien aussi une synthèse de langues à dérivation mixte en partie schématique ou naturelle et reste dans la terminologie complexe des grammairiens latins avec en plus 16 règles fondamentales non moins complexes. Au contraire Babel Web à base de pensée visuelle, utilisant des symboles ou des icônes de couleur est une formule révolutionnaire de communication qui n’est pas phonétique, tout en préservant l’identité des langues originelles qu’elle ne remplace pas, car sa subvocalisation qui est automatique s’impose à chacun de ses utilisateurs, ce qui évite ce premier écueil des langues parlées et respecte l’écologie du multilinguisme en étant une pasigraphie.

Ensuite en adoptant les grands principes de la grammaire et de la syntaxe de l’anglais, communes à la plupart des langues indo-européennes et à plus de cinq-cent idiomes et même de l’iroquois, on opte pour les plus faciles à apprendre, contrairement à celle du chinois. On se place donc pour l’apprentissage dans les mêmes délais d’initiation que ceux de la langue de Shakespeare.

Mais pour le lexique et le vocabulaire, le fait que les mots sont supprimés et remplacés par leur représentation graphique (à 90% figurative pour le basique) rend 1000 fois plus rapide cet apprentissage que l’on peut estimer à quelques heures. Car de toute façon il est plus rapide d’identifier par exemple un objet courant ou un animal comme une bouteille ou un cheval par leur icône, que d’avoir à apprendre leur traduction en anglais, en chinois ou en espéranto. Cela tout en sachant que certains symboles comme maison ou vêtement ne peuvent être universels et doivent être triplés et superposés pour inclure ceux d’Afrique ou d’Asie. Il en sera de même pour inclure les innombrables termes techniques, botaniques ou zoologiques, entre autres, qui seront numérisés et n’auront qu’une seule icône par catégorie, hors le basique.

Mais pour en revenir à la pensée visuelle, déjà Descartes écrivait dans « Œuvres et lettres »:

« ... et si quelqu’un avait bien expliqué quelles sont les idées simples qui sont en l’imagination des hommes, desquelles se compose tout ce qu’ils pensent et que cela fut reçu par tout le monde, j’oserais espérer ensuite une langue universelle fort aisée à apprendre et ce qui est le principal, qui aiderait au jugement, lui représentant si directement toutes choses qu’il serait impossible de se tromper. »

Il avait donc préconisé une grammaire simplifiée qu’on pouvait apprendre en 5 ou 6 heures. Aussi il évoquait le fait que les mots s’enchaînent entre eux par un procédé de dérivation logique conforme à la structure de l’esprit par le moyen de l’ordre de toutes les pensées. Toutefois cette première définition de la pensée visuelle ne formulait pas pour la grammaire une application pasigraphique en couleur avec (symboles figuratifs et abstraits qui est l’originalité dans la simplification de Babel Web. Leibniz en revanche rêvait d’une langue où toutes les pensées seraient réduites à une façon de calcul. Pressentant le numérique il disait que celle-ci serait facile à apprendre sans dictionnaire. C’est un peu la méthode qu’utilise Babel Web en dehors du basique en numérisant chaque catégorie d’icônes qui représente d’innombrables mots techniques.

Tous ces génies après Dante en 1303 songeaient donc à une communication universelle qui se révéla utopique.

QBW ou art et communication universelle[modifier | modifier le code]

« Le 21e siècle sera celui de la communication universelle, qui sera aussi identitaire »

— Bernard Quentin

QBW Art Bernard Quentin
QBW Art Bernard Quentin

L’art moderne occidental, sans être aujourd’hui universel, tant par sa communication que par son rôle historique, est également loin du rayonnement d’une civilisation dominante sur notre planète.

Au contraire, il est devenu en ce domaine plutôt insignifiant (sinon «nul» dans le patrimoine de l’humanité, comme l’affirme Baudrillart). En effet réducteur et élitiste, soi-disant avant-garde, il se limite au dérisoire ou au futile nombrilistes et indigents (à la mode ou offi­ciels) qui reflètent avec complaisance et délectation le matérialisme de la société de consommation. Or, à l’extrême, quand il se veut objec­teur ou provocateur, il n’arrive plus à déranger ni même à générer d’authentiques cris, révoltes ou délires, autres qu’une «mise en spectacle du monde » comme le disait Guy Debord... Etant également attiré par le morbide, les détritus ou même les mutilations corporelles, il confirme alors cette décrépitude que Baudelaire avait entrevue mais sans son côté trop souvent racoleur.

Aussi, à part ces cas isolés, c’est plutôt un nouveau pompiérisme, avec le conformisme du vu et du revu, un passe-partout interchan­geable et standardisé (soit à la fois un système «rond de cuir» et figé) qui progressivement et inconsciemment engloutit le monde de l’art dans le marché et ses purs calculs de codes programmés. Cela par des experts, des marchands, des critiques, des spéculateurs en un quadrillage inhibant et mou.

Ce nihilisme de la contre-culture ne fait finalement que perdurer sans cesse le rôle destructeur de ce qui a été détruit cent fois avec toutes ses miettes. Sans jaillissement, sans critères, sans repères, sans contenu et sans issue, avec des signes qui ne désignent plus rien, son désarroi laisse maintenant la soif de spiritualité aux intégrismes les plus archaïques et aux sectes suicidaires qui s’engouffrent dans ce grand vide. Celui de toute transcendance ou d’un appel vers une vie intérieure bien absente de la modernité déboussolée.

Aussi son magnétisme est-il à des années-lumière du tumulte et du chant des couleurs jubilatoires du fauvisme ou du foisonnement mys­tique qui était le credo de l’art chez les primitifs (sans même évoquer les chefs-d’œuvre absolus de l’histoire de la peinture).

Or demain, avec la communication universelle et sans retrouver les mêmes valeurs, viendra sans doute un nouveau sacré, mais impres­criptible, qui avec une synthèse de tous les arts, du monumental au virtuel, se situera très haut dans la démesure entre la science et les religions. Peut-être alors verra-t-on poindre à l’horizon le printemps d’un enchantement du monde ? Mais c’est avec la ferveur et la fraîcheur d’un nouvel humanisme (et non d’un « new âge » marginal, ni même d’un sur-humanisme nietzschéen)^ que l’art atteindra une complexité créatrice indispensable. Celle de l’osmose d’une commu­nion et d’une communication planétaires avec ses mythes fondateurs. C’est en sauvegardant les particularismes et les identités dans la tolérance de leurs contradictions que son œcuménisme pourra aussi conquérir le cyberespace par de nouvelles combinatoires cherchant Ou de l’horreur scientiste d’un homme mutant multicomposite.