Utilisateur:Coccinelle04/Brouillon

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Figure 1 Graphique représentant le nombre de femmes, par pays, ayant vécus des violences économiques, 2016.

Violence économique : Perte d’autonomie financière , se retrouve dans les couples ayant de faibles revenus, de hauts revenus ou de revenus inégaux[1]. Cette forme de violence conjugale est une façon qu’un partenaire affirme son pouvoir sur l’autre, il s’agit d’un abus du pouvoirs. Lorsque deux partenaires sont en couple, les violences économiques peuvent se faire apercevoir lorsqu’un partenaire contrôle les finances de l’autre, lorsqu’il y a une grande surveillance de budget, lorsqu’il y a une prise de contrôle des cartes, lorsqu’il y a une dépendance financière forcée ou lorsqu’il y a le remplacement d’un salaire par de «l’argent de poche»1.

Violence économique[modifier | modifier le code]

Durant le couple[modifier | modifier le code]

Au Québec, Statistiques Canada décrivait les violences économiques comme étant le fait d'être tenu à l'écart du revenu familial (publié dans les recherches de 1999, 2004 et 2009). À partir de 2014, le fait d'être forcé à donner de l'argent au conjoint ou à l'ex conjoint a été ajouté[1].

Dans plusieurs cas, la violence économique s'ajoute à d’autres formes de violences conjugales ( physiques, verbales, sexuelles, psychologiques ). Elle peut aussi survenir seule, ce qui la rend difficile à identifier. La violence économique est une violence cachée, elle n'est souvent pas remarquée chez les partenaires qui en sont victimes, surtout lorsque le couple est actif. La violence économique est facilement repérable chez les couples post séparation ( voir post séparation ci-bas )[2].

Une étude posée a décrit la fréquence de différents types de violences conjugales. Contrairement aux autres types de violences conjugales, les violences économiques sont les plus récurrentes. Dans 70,6%, les violences économiques sont fréquentes, les violences psychologiques sont continues à 62,7%, les violences physiques sont continues à 25,4% et les violences sexuelles sont continues à 35,1%[3]

Plusieurs sources d’aide sont disponibles pour les victimes. Au Québec, il est possible de contacter la ligne téléphonique SOS violence conjugale. Cette source d’aide permet ensuite de référer les victimes à des maisons d’aide ou des centres d’hébergement[4].


[1] QUÉBEC, GOUVERNEMENT DU QUÉBEC. Aide et ressources pour les victimes de violence conjugale, Québec, 2023


[1] QUÉBEC, GOUVERNEMENT DU QUÉBEC. Formes de violences, Québec, 2023

  1. Marie-Andrée Gravel et Luc Belleau, « Les violences conjugales » Accès libre [PDF], sur Statistique Québec, (consulté le )
  2. Frédéric Ouellet et Guisela Patard, « Violence conjugale : formes, types, recherche et prévention » Accès libre, sur umontreal, (consulté le )
  3. Guisela Patard, Frédéric Ouellet, Chloé Leclerc et Marie-Marthe Cousineau, « Portrait des violences subies par des femmes en contexte conjugal : prévalence, occurrence, cooccurrence des violences et gravité », Service social, vol. 66, no 1,‎ , p. 115–126 (ISSN 1708-1734, DOI 10.7202/1068924ar, lire en ligne, consulté le )
  4. Guisela Patard, Frédéric Ouellet, Chloé Leclerc et Marie-Marthe Cousineau, « Portrait des violences subies par des femmes en contexte conjugal : prévalence, occurrence, cooccurrence des violences et gravité », Service social, vol. 66, no 1,‎ , p. 115–126 (ISSN 1708-1734, DOI 10.7202/1068924ar, lire en ligne, consulté le )