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Camp de travail de Masanjia[modifier | modifier le code]

Le camp de travaux forcés de Masanjia (en chinois simplifié : 马三家劳教所 ; chinois traditionnel : 馬三家勞教所 ; pinyin : Mǎsānjiā Láojiào Suǒ) est un camp de rééducation par le travail situé dans le district de Yuhong près de Shenyang, dans le Liaoning en Chine. L'établissement est parfois appelé l'École d'enseignement de l'idéologie de la province du Liaoning. Il a été créé dans les années 1950 dans le cadre de la politique chinoise de rééducation par le travail (ou laojiao), et a été agrandi en octobre 1999 afin de détenir et de « rééduquer » les pratiquants de Falun Gong[1]. Selon les témoignages d'anciens détenus recueillis en 2013, près de la moitié des personnes incarcérées dans le camp seraient des pratiquants de Falun Gong et des chrétiens d’églises de maison. Parmi les autres détenus figureraient des pétitionnaires (dont les démarches pour demander justice embarrassaient les fonctionnaires locaux), des prostituées et des toxicomanes[2].

Le camp de Masanjia est l'un des plus connus de Chine. En plus du travail forcé, les prisonniers y étaient torturés et soumis à diverses formes de sévices. Ces faits ont attiré l'attention de la communauté internationale en 2013 lorsqu'un article sur le camp de Masanjia a été publié dans le magazine chinois Lens - puis a rapidement été retiré[3]. À la fin de 2013, sous l'effet de la pression internationale, la Chine abolit le système de rééducation par le travail, et le camp de Masanjia a été fermé[4]. Cependant, ce changement ne serait que symbolique[5]. Selon un rapport d'Amnesty International : « Les anciens camps de «rééducation» sont fréquemment réaffectés, en changeant parfois simplement de nom. Certains ont rouvert ou ont simplement été reclassés en centres de désintoxication. »[6]

Établissement[modifier | modifier le code]


Population carcérale[modifier | modifier le code]


Allégations de torture[modifier | modifier le code]


L'économie du camp[modifier | modifier le code]


Selon une compilation de témoignages d’anciens détenus, datant de 2013, des produits destinés à un usage domestique et des uniformes militaires auraient été fabriqués dans le camp. D’autres objets auraient été destinés l’exportation, telles que des couronnes de Noël à destination de la Corée du Sud, des manteaux garnis de plumes de canards étiquetés « made in Italia » ou des fleurs artificielles en soie pour les États-Unis[2]. (section à retravailler)

Couverture médiatique[modifier | modifier le code]

Above the Ghosts' Heads: The Women of Masanjia Labor Camp


Articles connexes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

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https://en.wikipedia.org/wiki/Masanjia_re-education_through_labor_camp
https://www.amnesty.ch/fr/pays/asie-pacifique/chine/docs/2013/abolition-des-camps-de-reeducation-par-le-travail-un-systeme-repressif-en-remplace-un-autre Rapport : “CHANGING THE SOUP BUT NOT THE MEDICINE? ABOLISHING RE-EDUCATION THROUGH LABOUR IN CHINA

  1. (en) Lisa Peryman, « New documentaries take on the horrors of China’s labor camp system », sur Probe International, (consulté le )
  2. a et b (en-US) Andrew Jacobs, « Behind Cry for Help From China Labor Camp », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
  3. (en-US) Didi Kirsten Tatlow, « Story of Women's Labor Camp Abuse Unnerves Even China », sur IHT Rendezvous, (consulté le )
  4. (en) Malcolm Moore, « China abolishes its labour camps and releases prisoners », The Telegraph,‎ (ISSN 0307-1235, lire en ligne, consulté le )
  5. « La Chine abolit les camps de rééducation par le travail et la politique de l'enfant unique », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. (en) Amnesty International, « Changing the Soup but Not the Medicine? : Abolishing Re-Education Through Labour in China », Amnesty International Publications,‎ , p. 54 (lire en ligne)