Utilisateur:Centre d'Actions et de Réalisations Internationales/Brouillon2
Centre d'Actions et de Réalisations Internationales (CARI)[modifier | modifier le code]
Le Centre d’Actions et de Réalisations Internationales (CARI) est une association de solidarité internationale qui intervient depuis 1998 auprès des populations rurales du pourtour saharien. L'association a une vocation d'aide au développement en appuyant la petite agriculture comme rempart aux crises alimentaires et comme levier de développement. Ses actions sont principalement orientées vers la lutte contre la désertification et la dégradation des terres en zones arides.
Historique et missions[modifier | modifier le code]
Historique[modifier | modifier le code]
1998
- Création du CARI à Viols le Fort (Hérault)
- Le CARI est accrédité auprès de la Convention des Nations-Unies sur la Lutte Contre la Désertification (CNULCD)
1999
- Lancement d’un projet d’accompagnement aux pratiques de l’agroécologie à Tin Zawaten (Nord Mali)
2000
- Création et animation de l’antenne Méditerranée du Programme Solidarité Eau (pS-Eau)
- Création et animation du Groupe de Travail Désertification (GTD)
2001
- Création et animation du Réseau Associatif de Développement Durable des Oasis (RADDO) (Algérie, Tunisie, Maroc et Mauritanie)
- Création et coordination du Prix Méditerranéen de l’eau au salon Hydrotop
- Initiation des formations à l’agroécologie (Sao Tomé, Nouvelle Calédonie, Maroc,Tunisie…)
2002
- Le CARI porte « l’Appel des Oasis » au Sommet de la Terre à Johannesburg (Afrique du Sud)
2003
- Publication des « Repères pour comprendre et agir » sur la lutte contre la désertification
- Production collaborative d’un almanach «Vivre en terres arides» avec des enfants touaregs
2005
- Le CARI co-rédacteur de la stratégie française de lutte contre la désertification avec les pouvoirs publics
2006
- Coordination du volet agroécologie dans le Programme National de Sauvegarde des Oasis du Maroc
- Organisation de la 1ère rencontre internationale Désertif’actions à Montpellier (56 pays représentés)
2007
- Le CARI est co-fondateur de Drynet (réseau représentant 18 pays)
- Le CARI est partenaire dans le projet européen DESIRE de recherche sur la désertification
2008
- Fin du projet agroécologie à Tin Zawaten
- Projet Initiative de sauvegarde du patrimoine oasien en Tunisie
2009
- Appui à la création d’un panel institutionnel d’organisations de la société civile lors de la COP9 CNULCD, Patrice Burger (Directeur du CARI) en assure la 1ère présidence
- Coordination du RADDO
2010
- Création et coordination du Réseau Sahel Désertification (ReSaD) (Burkina Faso, France, Mali, Niger)
2011
- Fin du projet national oasis Maroc
- Patrice Burger désigné comme représentant de la société civile pour intervenir sur les questions de désertification à l’Assemblée générale des Nations-Unies
2012
- Organisation de l’espace « Terres arides et Oasis » au 6ème Forum Mondial de l’eau à Marseille
- Organisation dans le cadre du ReSaD de la 1ère rencontre internationale de la société civile sur l’Initiative de la Grande Muraille Verte pour le Sahara et le Sahel (IGMVSS) (Burkina Faso)
2013
- Le CARI assure la présidence de Drynet. A ce titre, il est invité à plaider en session plénière de la Commission Européenne
- Le CARI organise avec le RADDO sa 1ère rencontre internationale des oasis (Tunisie)
- Création d’une mallette pédagogique sur la thématique oasienne: exposition, jeu de cartes collaboratif, vidéos «C’est pas sorcier»
- Lancement du projet de diffusion de pratiques agroécologiques à Jorf (Maroc)
2014
- Patrice Burger représente la société civile au Conseil d’Administration de l’Observatoire du Sahara et du Sahel, OSS (Tunisie)
- Le CARI est accrédité auprès de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC)
2015
- Organisation de la 2ème édition de Désertif’actions à Montpellier (57 pays représentés, 10000 personnes sensibilisées)
- Organisation d’un concours international de dessins de presse « Terre et Climat » (20 pays représentés)
- Coordination de la composante régionale du projet Fleuve (Niger, Mali, Burkina Faso, Tchad, Sénégal)
2016
- Création d’un centre de ressources en ligne sur la lutte contre la désertification
- Création du Groupe de Travail sur les transitions Agroécologiques (GTAE)
2017
- Le CARI lance son nouveau projet associatif
- Organisation de Déserti'Actions 2017
L’histoire du CARI a été marquée par les présidences successives de Françoise Boutonnet (1998-2002), Hubert Gavoty (2002-2006), Gérard Garcia (2006-2012) et Alain Leplaideur (2012-2017).
Missions[modifier | modifier le code]
Acteur de la société civile reconnu à travers les réseaux qu'elle coordonne, l’association s'est notamment positionnée auprès de la Convention des Nations-Unies sur la Lutte Contre la Désertification (CNULCD) pour accompagner et faire entendre la voix des populations rurales en zones arides. Également impliqué dans des projets de terrain en matière de gestion durable des terres avec ses partenaires, le CARI tire sa force dans sa capacité à faire le lien entre les actions de développement dans les territoires, l'organisation des acteurs et l'interpellation des décideurs à différentes échelles.
Le CARI ne souhaite pas se substituer aux compétences locales, c’est pour cela qu’il agit par une démarche d’accompagnement des organisations de la société civile et des collectivités locales. Ses trois grands principes majeurs sont donc : l’accompagnement, l’échange et la capitalisation, avec les acteurs au Sud aussi bien dans les domaines techniques qu'organisationnels.
Concrètement, le CARI permet :
· L’appui à la mise en réseau d’acteurs ;
· L’appui méthodologique à la gestion de projet ;
· L’accompagnement des collectivités à la planification territoriale ;
· L’aide à la formation technique ;
· L’accompagnement à la transition agroécologique ;
· L’élaboration de guides méthodologiques, d’outils de sensibilisation, etc.
Le mise en réseau d'acteurs[modifier | modifier le code]
Le CARI coordonne trois réseaux d’acteurs internationaux dans le but d’organiser la société civile et de construire un plaidoyer auprès des décideurs, autours de la gestion durable des terres en zone aride.
Le RADDO[modifier | modifier le code]
Né en novembre 2001, le Réseau Associatif de Développement Durable des Oasis (RADDO) est un réseau international d’associations actives au Maghreb et au Sahel pour la sauvegarde des Oasis et pour la promotion du développement durable en milieu oasien. En lien étroit avec les acteurs locaux, il est présent en Tunisie, au Maroc, en Algérie, en Mauritanie, au Tchad et au Niger.
La création du RADDO répond à un cri lancé par les oasiens d’Afrique soucieux d’enrayer le déclin des oasis. Depuis plusieurs années, un ensemble de bouleversements et de mutations socioculturelles ont engendré un dysfonctionnement de ces écosystèmes très riches. Leur existence, ainsi que le patrimoine social et culturel de grande valeur qu'elles diffusent sont aujourd'hui menacés.
Le ReSaD[modifier | modifier le code]
Le Réseau Sahel Désertification (ReSaD) appuie une société civile organisée dans le domaine de la lutte contre la désertification. Depuis 2010, il offre une réponse collective et concertée, favorisant un rapprochement des acteurs de la lutte contre la désertification et de la gestion durable des terres.
Le ReSaD regroupe des acteurs de la société civile intervenant dans le Sahel afin d'échanger sur leurs expériences respectives, de capitaliser sur les pratiques en matière de lutte contre la désertification et de se positionner comme interlocuteur reconnu auprès des institutions.
Ce réseau est constitué de quatre plateformes dont les membres travaillent depuis de nombreuses années sur la lutte contre la désertification. En s’appuyant sur l’expertise de leurs membres, chaque plateforme mutualise ainsi les résultats de nombreux projets de terrains. Cela leur permet d’axer leur intervention sur le renforcement des capacités et le plaidoyer.
Le GTD[modifier | modifier le code]
Le Groupe de Travail Désertification (GTD) fût créé en 2001. C'est un réseau français d’acteurs de la solidarité internationale engagés dans la lutte contre la désertification. Il regroupe des ONG, des scientifiques, des structures privées et des collectivités locales. Ensemble, ces membres souhaitent mobiliser l’opinion publique, renforcer la concertation et les actions des acteurs du développement tout en influençant les décideurs.
En tant qu’interlocuteur privilégié des pouvoirs publics français sur la question de la désertification, le GTD est force de proposition en France et à l'international au travers d’autres réseaux au Sahel (ReSaD), dans le monde (Drynet, réseau international d’ONG) et auprès de la Convention des Nations-Unies pour la Lutte Contre la Désertification (CNULCD). Leurs objectifs sont :
- Mobiliser les acteurs impliqués et développer une concertation au niveau national et international;
- Mutualiser, capitaliser et communiquer les savoirs;
- Renforcer les capacités des acteurs et des institutions.
Animation de l'antenne méditerranéenne pS-Eau[modifier | modifier le code]
Le CARI anime depuis 2010 l’activité du Programme Solidarité Eau (pS-Eau) en région Occitanie et sur le Sud Méditerranée. Le pS-Eau est une plateforme française d’appui aux acteurs pour favoriser l’accès à l’eau et à l’assainissement dans les pays en développement. Par la conduite de programmes innovants et l'accompagnement des acteurs de la solidarité dans les secteurs de l'eau et de l’assainissement, le pS-Eau favorise de meilleures réponses aux demandes des pays les moins bien dotés dans ces domaines.
Fondation du réseau Drynet[modifier | modifier le code]
Le CARI est également l’un des fondateurs du réseau international Drynet (15 partenaires ONG travaillant sur quatre continents) et en a assuré la première présidence en 2014 et 2015. Ce réseau est une initiative intercontinentale destinée à défendre les enjeux liés aux terres.
Projets de terrain[modifier | modifier le code]
Construction d'une ferme pilote en agroécologie[modifier | modifier le code]
Dans le sud Maroc, le CARI est engagé depuis 2006 dans la sauvegarde et la préservation des oasis pour lutter contre la pauvreté via le développement de techniques agroécologiques. Depuis 2012, l’association a mis en place un projet de sauvegarde de l’oasis de Jorf.
TERO, un projet de valorisation de l'engagement des jeunes pour l'environnement[modifier | modifier le code]
Le projet Territoires Engagés pour la Résilience des Oasis (TERO) vise à renforcer la résilience des communautés oasiennes de trois pays du Maghreb (Maroc, Mauritanie et Tunisie), face aux risques liés au changement climatique à travers l'implication des jeunes volontaires locaux.[1]
Objectif du projet[modifier | modifier le code]
L’objectif du projet est de renforcer la résilience de communautés oasiennes de trois pays du Maghreb (Maroc, Mauritanie et Tunisie) face aux risques liés au changement climatique, notamment à partir de l’implication de jeunes volontaires locaux.
Ce projet est porté par plusieurs partenaires à savoir :
- AOFEP – Association Oasis Ferkla pour l’Environnement et le Patrimoine (Maroc)
- ASOC – Association de sauvegarde de l'oasis de Chenini (Tunisie)
- CARI (France)
- France Volontaires (France), le coordinateur du projet
- FOCSIV – Fédération des Organismes Chrétiens de Service International de Volontariat (Italie)
- TENMIYA (Mauritanie)
- Médiaterre - https://www.mediaterre.org/, « El Waha - Numéro dédié à la jeunesse oasienne - Médiaterre », sur www.mediaterre.org (consulté le )