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Famille recomposée

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Une famille recomposée est une famille constituée d'un couple vivant avec au moins un enfant dont un seul des conjoints est le parent.

Origine de l'expression famille recomposée

L'expression famille recomposée est apparue en sociologie à la fin du xxe siècle. Symptôme d'une évolution des structures familiales née d'un bouleversement des mentalités et des mœurs dans les sociétés postmodernes, elle est introduite pour la première fois en 1987 par la sociologue Irène Théry dans un numéro spécial intitulé « Les beaux enfants » de la revue Dialogue.

Famille recomposée v/s couple recomposé

Dans ces familles, la difficulté principale est l'acceptation par le ou les enfants du précédent mariage ou union, du nouveau beau-parent et éventuellement de ses enfants, et vice-versa. La difficulté vient donc du fait que l'enfant vit auprès d'un couple recomposé plutôt que d'une famille recomposée. Il convient de noter que malgré quelques tentatives, l'expression « famille recomposée » a pris le dessus sur l'expression « couple recomposé ».

Situation en France

En France, en 2011, près de 1,8 million d'enfants de moins de 18 ans vivaient dans une famille recomposée.

Dans les familles recomposées, on trouve :

·       des demi-frères ou demi-sœurs, enfant avec lequel on a un parent en commun ;

·       des belles-mères ou beaux-pères ;

·       des quasi-frères ou quasi-sœurs, enfant qui n'a aucun lien de sang mais avec lequel on grandit.


Le rôle du beau-parent

Au Québec, le beau-parent n’est pas représenté de la même façon dans chaque famille. Lors de la formation du couple, le parent biologique ne considère soit presque jamais le beau-parent. Les tâches et devoirs du beau-parent sont souvent ignoré du parent. En plus, le beau-parent, lui aussi doit prendre des initiatives, mais plusieurs n’en prenne pas conscience. Dans plusieurs cas, ils n’ont aucun droit sur l’enfant lorsqu’il y a séparation. Le beau-parent peut être représenté de plusieurs façon dans les familles recomposée.

Dans ce type de représentation, on trouve[1] :

·      Le parent remplaçant

·      Le parent additionnel

·      Le faux parent

Toutes ces représentations diffèrent de famille en famille.

Le beau-père

Les beaux-pères ce doivent de soutenir les enfants que ce soit d’un lien affectif ou de s’Impliquer dans l’éducation, ils doivent subvenir à leurs besoins comme si c’était leur propre enfant. Le beau-père a autant de chance de s’Impliquer dans la vie des enfants que la mère. D’un certain point de vue, les beaux-pères jouent un rôle semblable à celui de la mère biologique, mais il ne s’occupe pas de la discipline de base.[2]

La belle-mère

Du côté des belles-mères, elle se doivent d’accomplir les mêmes tâches que le beau-père. Elles s’occupent de soutenir émotionnellement les enfants.[3] Elle garde un œil plus maternel sur les enfants c’est-à-dire qu’elle ne joue pas le même rôle que le beau-père. Elle va plus s’entretenir avec l’enfant et non respecter des règles à la lettre. [4]

[5]PARENT, Claudine; BEAUDRY, Madelaine; SAINT-JACQUES, Marie-Christine; TURCOTTE, Daniel; ROBITAILLE, Caroline; BOUTIN, Marie; TURBIDE, Catherine. Les représentations sociales de l’engagement parental du beau-père en famille recomposée. » dans Revue Internationale, numéro 8, 2008, p. 35-42, https://erudit-saintjerome.proxy.collecto.ca/iderudit/018496ar, consulté le 19 mars 2023.


[1] PARENT, Claudine; BEAUDRY, Madelaine; SAINT-JACQUES, Marie-Christine; TURCOTTE, Daniel; ROBITAILLE, Caroline; BOUTIN, Marie; TURBIDE, Catherine. Les représentations sociales de l’engagement parental du beau-père en famille recomposée. » dans Revue Internationale, numéro 8, 2008, p. 35-42, https://erudit-saintjerome.proxy.collecto.ca/iderudit/018496ar, consulté le 19 mars 2023.

[2] LAVALLÉE, Carmen; BELLEAU, Hélène; RIVEST-BEAUREGARD, Alexandre. « Tenir lieu de parent au Québec : deux poids, deux mesures? », dans Les Cahiers de droit, volume 64, numéro 1. 2023, p. 189-216 https://eruditsaintjerome.proxy.collecto.ca/iderudit/1097341ar, page consulté le 18 avril 2023.

[3] MARTINEAU, Richard; LAMBERT, Sophie. « C’est ma belle-mère, c’est mon beau-père», Montréal : Société GRICS, 2011, 30 minutes.

[4] DOYON, Nancy. Parent gros bon sens : mieux comprendre votre enfant pour mieux intervenir, Québec, Édition Midi trente, 2017, 217p.

[5]