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Utilisateur:Barralhubert/Brouillon

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Philippe Barral
Dr Philippe Barral décoré de la Légion d'honneur

Naissance
Sainte-Foy-lès-Lyon (France)
Décès (à 85 ans)
Lyon (France)
Nationalité Drapeau de la France
Domaines Médecine, Biologie, Minéralogie, Pharmacologie
Diplôme Docteur en médecine (1930)
A influencé Etienne Barral
Distinctions Légion d'honneur (Novembre 1956)
Lauréat de l'Académie de Médecine(1931)
Médaille des épidémies (Maroc - 1925)

Philippe Barral, né le 24 août 1902 et mort à Lyon le 27 février 1988, est un médecin et chercheur français, qui a notamment étudié les effets de l'Insuline sur la croissance des Tumeurs cancéreuses, a obtenu l'Aninsuline[1] (dérivé non hypoglycémiant de l'insuline) qui est un Antigène.

Il s'est distingué durant la Seconde Guerre mondiale, en prenant part à la Résistance intérieure française, assurant la liaison entre Lyon et Clermont-Ferrand pour le compte du Service de santé de la Résistance, grâce à son statut de médecin contrôleur des assurances sociales. Il hébergea également des juifs à son domicile pendant tout le conflit[2].

Il a commencé par des études de médecine, d'abord en tant qu'externe (1921) puis en tant qu'Interne des hôpitaux en France (1925). Il commença sa carrière comme moniteur de travaux pratiques de chimie biologique (1924-1925), puis devint préparateur de cours de pathologie générale en 1926. En parallèle, il fut nommé chef de clinique médicale en 1931, fonction qu'il assura jusqu'à devenir chef de laboratoire de Pathologie générale et thérapeutique en 1934. A partir de 1934, il enseignait également la Pharmacologie à la faculté mixte de médecine et de biologie de Lyon, établissement qui fut plus tard intégré à l'Université Claude-Bernard-Lyon-I.


Enfance et jeunesse

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Philippe Barral a cheval dans sa propriete de Grange-Beaujeu a Sainte Foy-les-Lyon (1920)

Il grandit dans un appartement de la rue de la Charite (Lyon 2e), avec son pere Etienne Barral, sa mere Vera (nee Gorvitz) et ses freres et soeurs.

Dans son temps libre, il pratiquait l'équitation et jouait du piano. Feru d'alpinisme, il faisait partie du Club Alpin Francais. Avec celui-ci, il participa notamment au sauvetage des alpinistes suisses Henri et Tiaroli qui etaient blesses au Montenvers.[3]

Il se marie en 1931 avec Marie-Antoinette Guerin, infirmiere de profession qui avait soigne les combattants de la Premiere Guerre mondiale a l'Hôpital Desgenettes de Lyon. Ensemble, ils eurent six enfants: un fils et une fille medecins (Hubert et Christiane), deux filles pharmaciennes (Suzanne et Denise), une technicienne de laboratoire (Eliane) et Paul-Etienne, economiste de la sante (HEC 19XX, Docteur es Sciences economiques) qui fut decore Chevalier de la Légion d'honneur.

Après son baccalauréat obtenu au Lycée Ampère à Lyon, Philippe Barral poursuivit des études de pharmacie et de médecine à la Faculté mixte de Médecine et de Pharmacie de Lyon, Quai Claude Bernard, Lyon 7e. Il continua avec une thèse de médecine qu'il obtint en 1930, pour sa Contribution à l'étude des insuffisances aortiques à éclipses.

Recherches sur l'Insuline

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Insuline et croissance des tissus cancéreux

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Philippe Barral en 1931

Inspire par les decouvertes de son pere Etienne Barral sur le "ferment glycolytique" (plus tard renomme Insuline par Best & Macleod), Philippe Barral s'interesse a l'insuline de pres. Partant de l'observation que l'insuline avait un effet sur la cicatrisation, il s'interessa aux effets de l'insuline sur les Sarcomes, une forme de tumeur cancereuse. Son premier travail [4] montre que, chez le rat blanc, lorsque la croissance des sarcomes est stagnante, l'injection d'insuline empeche le sarcome de se resorber et relance sa croissance. Le mecanisme a l'origine de cette observation sera plus tard explique par la decouverte du lien entre l'insuline et l'Hormone de croissance.

Bien qu'a son epoque l'hormone de croissance n'etait pas encore connue, Philippe Baral avait percu la relation entre l'insuline et la croissance des tissus. Cela lui donna l'idee, avec Andre Cade, d'administrer de l'insuline aux patients non-diabetiques atteints d'Ulcère gastro-duodénal[5]. Les resultats sont positifs et Philippe Barral decide de continuer sa recherche sur l'insulinotherapie.

De l'Insuline à l'Aninsuline

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Les recherches de Philippe Barral se voient suspendues pendant la Seconde Guerre mondiale, pendant laquelle il prit part a la Resistance Francaise (voir ci-dessous).

De l'Aninsuline aux traitements par fractions euglobuliniques "I" et "S"

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En 1970, ses recherches sur les fractions euglobuliniques sont publiées.[6]

Philippe Barral conduisait avec son fils, Hubert Barral, des recherches sur le traitement du cancer par les fractions "I" et "S" formolées qui n'ont pas été publiées, du fait du décès du Dr Philippe Barral en février 1988[7].

Laboratoire Fractex et recherche clinique

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Résistance durant la Seconde Guerre Mondiale

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  1. Philippe Barral, « L'Aninsuline », Comptes rendus des séances de la Société de biologie, Tome CXX, année 1935, page 993,‎
  2. « Attestation Résistance Debenedetti »
  3. « La lecon du Petit dru », Le Progres de Lyon,‎
  4. Note de P. Barral, presentee par A. Cade, « Experiences mettant en evidence l'action de l'insuline sur le developpement du sarcome du rat », Comptes rendus des seances de la Societe de biologie, Tome XCIX,‎ , p. 522
  5. Andre Cade, Philippe Barral, « Resultats et mode d'action de l'insulinotherapie des ulceres gastro-duodenaux », Congres francais de Medecine - XXIe session,‎ (lire en ligne)
  6. Philippe Barral (https://drive.google.com/file/d/1X--Ug2gOFav5LSAE-NLBLuZZvbpmCwua/view?usp=sharing), « Rôle des fractions euglobuliniques "I" à fonction immunisante et "S" à fonction sensibilisante dans les phénomènes d'immunité et de sensibilité de l'organisme - Résultats thérapeutiques », Le Scalpel,‎
  7. « Le cancer, sa motivation - Résultats thérapeutiques »