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Utilisateur:Art et Compagnie/Brouillon

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Seigle est un duo d'artistes français du XXe siècle. Connu surtout pour sa période Surréaliste et sa grande affinité avec le chef de fil du mouvement, André Breton, le couple fût au centre du monde artistique de l'époque.

Biographie[modifier | modifier le code]

Le 16 janvier 1907, Henri Julien naît à Saintes, en Charentes-Maritimes[1]. Très jeune, il déménage à Montauban et étudie le dessin pendant cinq ans au Musée Ingres. En 1927, il s'installe à Paris et devient l'élève d'Edouard Vuillard. En 1933, il passe le concours et intègre l'Ecole des Arts Décoratifs : il en ressort diplômé en 1936[1].

L'année qui suit, en 1937, Henri Julien rencontre Marie Pin. Celle-ci, née en 1912 dans le Gard, fait alors ses études aux Beaux-Arts et à l'Institut d'Art et d'Archéologie[1]. Les deux protagonistes se rencontrent à l'occasion d'une exposition chez Shiffrin à la Pléiade. Tous les deux attirés par le Surréalisme, ils décident de former un duo d'artistes et prennent comme nom celui de "Seigle" (Henri et Nô Seigle). La même année, ils rencontrent Victor Brauner, puis André Breton et réussissent à intégrer le cercle des Surréalistes[1]. En 1940, ils retournent à Montauban et tiennent la librairie des parents d'Henri Julien : l'un tient la boutique le matin, pendant que l'autre peint, et inversement l'après-midi. En 1947, Seigle est sélectionné par la Galerie Maeght, à l'occasion de la Seconde Exposition Internationale du Surréalisme, pour exposer des oeuvres[1]. Le couple restera très proche d'André Breton jusqu'en 1952. Ce dernier déclarera : « Mes amis Seigle, ils incarnent cette heure de l'année où la terre détend imperceptiblement le bras plié sous sa tête avant d'ouvrir les yeux. C'est la première vibration qui se transmet en grand mystère tout au long du fil d'Ariane par les antennes des racines, les cils de l'eau, les timbres de plus en plus clairs des métaux répondant aux planètes. L'instant où, du haut en bas de l'échelle, les êtres n'en sont encore qu'à s'émouvoir, avant de s'affairer, où tout juste la buée se dissipe aux vitres de la belle au bois dormant. »

Après leur période surréaliste, Seigle peint des sujets tournés davantage vers le figuratif : natures mortes, paysages du Tarn ou de Paris, femmes... [1]Ils resteront toujours au coeur de la création artistique et fréquenteront écrivains, poètes et peintres (Serge Charchoune, Max Ernst, Nicolas de Staël, Octavio Paz, Yves Bonnefoy, etc...)

Seigle a marqué pour toujours le groupe des Surréalistes, et surtout leur chef de fil, André Breton, qui voyait en eux la concrétisation de la pensée et de l'idéal surréaliste.

Expositions Particulières[modifier | modifier le code]

  • Galerie Greuze, Paris, 1951, 1952, 1953
  • Galerie A. Maurice, Paris, 1956
  • Galerie Fürstenberg, Paris, 1957
  • Galerie Motte, Paris, 1959
  • Galerie Motte, Genève, 1961
  • Galerie Charpentier, Paris, 1963
  • Galerie Baukunst, Cologne, 1965, 1979
  • Galerie Morimoto, Osaka, 1972
  • Galerie Yomiuri, Tokyo, 1973
  • Galerie Giraud, Saint-Paul de Vence, 1976
  • Galerie Durempart, Toulouse, 1977
  • Galerie de l'Atelier, Nîmes, 1978, 1980
  • Galerie Jouvene, Marseille, 1981
  • Galerie Philipp's, Palm Beach, 1982, 1988
  • Galerie Joubert, Paris, 1983
  • Galerie Philipp's, Houston, 1985, 1986
  • Galerie Couleurs du Temps, Genève, 1987

Expositions de Groupe[modifier | modifier le code]

  • Deuxième Exposition Internationale du Surréalisme, Galerie Maeght, Paris, 1947
  • Troisième Exposition Internationale du Surréalisme, Galerie Charpentier, Paris, 1967
  • Sélection du Salon d'Automne, Tokyo, 1971
  • Sélection du Salon d'Automne, Varsovie, 1973

Collections[modifier | modifier le code]

  • Collection de la ville de Cassis
  • Collection de la ville de Paris
  • Musée d'Art Moderne de la ville de Paris

Publications[modifier | modifier le code]

  • Histoire de la peinture Surréaliste, Jean Marcel, édition du Seuil, 1959
  • L'Ecole de Paris, Raymond Nacenta, édition Galerie Charpentier, 1963
  • Le Surréalisme et la peinture, André Breton, , édition Gallimard, 1965
  • Seigle, Manuceau Editeur, 1990

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e et f Seigle, Paris, Manuceau Editeur,