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Un billet pour Tranaï

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Un billet pour Tranaï
Publication
Auteur Robert Sheckley
Titre d'origine
A Ticket to Tranai
Langue Anglais américain
Parution
Traduction française
Parution
française
Intrigue
Genre Science-fiction
Humour

Un billet pour Tranaï (titre original : A Ticket to Tranai) est une nouvelle de science-fiction, à saveur humoristique, écrite par Robert Sheckley et publiée pour la première fois en dans la revue Galaxy Science Fiction.

La nouvelle est célèbre et a été reprise dans beaucoup d'anthologies de science-fiction à la fois pour son humour et son aspect allégorique de la notion d'« utopie » : un monde utopique peut être particulièrement difficile à supporter, surtout si on n'en connaît pas les codes et usages implicites.

Publications

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Publications aux États-Unis

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La nouvelle a notamment été publiée aux États-Unis dans Galaxy Science Fiction ()[1], puis ultérieurement dans de nombreux recueils et anthologies, par lesquels Citizen in Space[2] (plusieurs éditions et rééditions).

Publications en France

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La nouvelle a été publiée en France :

Publications dans d'autres pays européens

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La nouvelle a été publiée :

  • en Italie sous le titre Un biglietto per Tranai (1960, puis 1965)[3] ;
  • en Allemagne sous le titre Utopia mit kleinen Fehlern (1963)[4] ;
  • aux Pays-Bas sous le titre Een Kaartje naar Tranai (1969)[5] ;
  • en Hongrie sous le titre A Tranai (1972)[6].

Dans un bistro obscur, Marvin Goodmann a entendu un astronaute évoquer la planète Tranaï, qui selon lui était « la planète idéale ». « Tranaï où l'on avait découvert la Vérité, où les hommes avaient conquis la Liberté ! Tranaï la Miséricordieuse où prospérait une société paisible, créatrice, heureuse, composée ni de saints, ni d'ascètes, ni d'intellectuels, mais de simples gens qui avaient réalisé l'Utopie ».

Alléché par la description de l'homme, Marvin liquide ses économies et s'offre un voyage spatial au long cours vers Tranaï. Après plusieurs mois de trajet, parfois dangereux, il arrive à Tranaï…

Il est fort bien accueilli par les autorités locales (en l'occurrence Den Melith, ministre des affaires extra terrestres) qui lui expose que « nous avons créé un monde qui est presque le royaume d'Utopie, comme vous l’appelez. Mais notre État n'est pas un État hautement organisé. Nous n'avons pas de code juridique compliqué. Nous observons un certain nombre de lois non écrites, de coutumes, si vous voulez ».

Il appelle son épouse et lui demande si elle connaîtrait une jeune fille que Marvin pourrait épouser. Il se trouve que Janna Vley est très belle et pourrait correspondre à son type de femme. Den Melith met Marvin en rapport avec la famille Vley.

Peu de temps après, Marvin rencontre le Président Suprême de la planète, qui lui propose de prendre sa place…

De fil en aiguille, Marvin découvrira que les impôts sont prélevés par des attaques à main armée, que les mendiants sont fonctionnaires, que les femmes sont mises en biostase, que les gouvernants ont droit de vie et de mort sur les administrés, que ceux-ci peuvent condamner à mort les ministres, et que le divorce n'existant pas, la rupture conjugale se résout par la mise à mort du mari cocu…

Notes et références

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Articles connexes

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Lire la nouvelle en VO

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Liens externes

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