Truncatella clathrus

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Truncatella clathrus est une espèce de gastéropodes terrestres de la famille des Truncatellidae, peuplant les rivages de l'est des Caraïbes et des Bermudes.

Description[modifier | modifier le code]

Truncatella clathrus relève du sous-genre Tomnitinella[1]. A ce titre, elle présente une lèvre externe réfléchie précédée d’une varice développée, et une protoconque ornée de fines rides axiales régulièrement espacées.

Truncatella clathrus est morphologiquement proche de l’espèce congénérique T. scalaris dont elle a un temps été considérée comme sous-espèce[1],[2]. Elle partage avec cette espèce les caractères suivants : une coquille de forme subovale à subovale allongée, longue de 3,7 à 4,5 mm, formée de 3,5 à 4,5 tours chez les spécimens adultes, de couleur rose pâle à brun saumon clair, légèrement translucide, très épaisse. La coquille est ornée de cordons axiaux fortement développés, arrondis en section transverse, droits, parallèles à l’axe d’allongement de la coquille. La hauteur des côtes est plus importante à proximité de la suture supérieure, s’abaissant progressivement vers la base du tour. La surface est sculptée de stries spirales marquées, interrompues par de faibles et irrégulières ridulettes longitudinales. L’opercule, paucispiralé, est dépourvu de dépôt calcaire[3].

Truncatella clathrus, se distingue de Truncatella scalaris par le nombre de cordons axiaux, au nombre de 12 et 16 sur le dernier tour de coquille de T. clathrus, et de 8 à 11 pour T. scalaris[2].

Habitat[modifier | modifier le code]

Truncatella clathrus est un gastéropode détritivore[4] présent juste au-dessus de la ligne d’eau des littoraux marins. C’est une espèce de milieu calcaire, rencontrée dans les endroits ombragés, peu tolérante aux conditions de dessiccation[3].

Des différentes espèces de truncatelle des Keys de Floride, c’est l’espèce rencontrée la plus proche de l’eau, présente sous les cailloux couvrant le sable du haut de plage[5].

Distribution[modifier | modifier le code]

L’espèce est connue des littoraux des régions suivantes :

Systématique[modifier | modifier le code]

Truncatella clathrus a pour synonymes[8] :

  • Truncatella regina Hubricht 1983
  • Truncatella scalaris clathrus R.T. Lowe 1832

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b (en) W. J. Clench et R. D. Turner, « The genus Truncatella in the western Atlantic », Johnsonia, vol. 2, t. 25,‎ , p. 149-164 (lire en ligne).
  2. a b c d e f et g (en) C. de la Torre, « Caribbean species of Truncatella », Nautilus, vol. 73, t. 3,‎ , p. 79-88 (lire en ligne).
  3. a et b (en) L. T. Ross, The anatomy of Truncatella Risso 1826 (Mollusca: Prosobranchia) , and a revision of the genus in the Gulf of Mexico and the Caribbean Sea, Tallahassee, Florida State University, , 193 p.
  4. (en) G. Rosenberg, F. Moretzsohn et E. F. García, « Gastropoda (Mollusca) of the Gulf of Mexico », dans D. L. Felder et D.K. Camp (eds.), Gulf of Mexico–Origins, Waters, and Biota, vol. 1, College Station, Texas, Texas A&M Press, (ISBN 0939238837, lire en ligne [PDF] sur researchgate.net), p. 579-699
  5. (en) J. P. E. Morrison, « Ellobiid and other ecology in Florida », Nautilus, vol. 71, t. 4,‎ , p. 118-124 (lire en ligne).
  6. H. Mazé, « Complément au catalogue révisé des mollusques terrestres et fluviatiles de la Guadeloupe et de ses dépendances », Journal de Conchyliologie, vol. 38,‎ , p. 19-34 (lire en ligne).
  7. H. Mazé, « Catalogue révisé des mollusques terrestres et fluviatiles de la Guadeloupe et de ses dépendances », Journal de Conchyliologie, vol. 31,‎ , p. 5-54 (lire en ligne).
  8. World Register of Marine Species, consulté le 04 juin 2023