Voir la source de Toulouse

{{Semi-protection}}
{{En-tête label|AdQ|année=2008}}
{{Voir homonymes|Toulouse (homonymie)|ville rose}}
{{voir paronymes|Toujouse|Toulouges}}
{{Infobox Commune de France
 | nom                      = Toulouse
 | image                    = Montage Toulouse 3.jpg
 | légende                  = De haut en bas et de gauche à droite : le [[Pont Saint-Pierre de Toulouse|pont Saint-Pierre]], une réplique de la fusée [[Ariane 5]] à la [[Cité de l'espace]], la [[Basilique Saint-Sernin de Toulouse|basilique Saint-Sernin]], la [[Place du Capitole (Toulouse)|place du Capitole]], le premier [[Airbus A380]] et le [[Musée des Augustins de Toulouse|musée des Augustins]].
 | blason                   = Armoiries de Toulouse.svg
 | taille blason            = 100
 | légende blason           = #Héraldique, logotype et devise
 | drapeau                  = Logo mairie de Toulouse (2022).svg
 | légende drapeau          = #Héraldique, logotype et devise
 | taille drapeau           = 130
 | région                   = [[Occitanie (région administrative)|Occitanie]] ([[préfecture]])
 | département              = [[Haute-Garonne]] <br><small>([[préfecture]])</small>
 | arrondissement           = [[Arrondissement de Toulouse|Toulouse]]<br><small>([[chef-lieu]])</small>
 | canton                   = [[Bureau centralisateur]] de 11 cantons
 | circonscription législative = Circonscriptions [[Première circonscription de la Haute-Garonne|1]], [[Deuxième circonscription de la Haute-Garonne|2]], [[Troisième circonscription de la Haute-Garonne|3]], [[Quatrième circonscription de la Haute-Garonne|4]], et [[Neuvième circonscription de la Haute-Garonne|9]]
 | insee                    = 31555
 | cp                       = 31000, 31004, 31090, 31100, 31200, 31300, 31400 et 31500
 | maire                    = [[Jean-Luc Moudenc]]
 | mandat maire             = [[Élections municipales de 2020 à Toulouse|2020]]-2026
 | intercomm                = [[Toulouse Métropole]]<br><small>([[siège social|siège]])</small>
 | latitude                 = 43.604482
 | longitude                = 1.443962
 | alt mini                 = 115
 | alt maxi                 = 263
 | superficie               = 118.3
 | type                     = Grand centre urbain
 | unité urbaine            = [[Unité urbaine de Toulouse|Toulouse]] <br><small>([[ville-centre]])</small>
 | aire d'attraction        = [[Aire d'attraction de Toulouse|Toulouse]] <br><small>(commune-centre)</small>
 | population               = {{Population de France/dernière_pop}}<!-- Insertion automatique, ne pas modifier -->
 | année_pop                = {{Population de France/dernière_année_Infobox}}<!-- Insertion automatique, ne pas modifier -->
 | population agglomération = {{Population Unité urbaine de Toulouse}}
 | année_pop agglomération  = {{Population de France/dernière_année}}
 | gentilé                  = Toulousain, Toulousaine
 | géoloc-département       = Haute-Garonne/région Occitanie
 | siteweb                  = [https://metropole.toulouse.fr/ Toulouse Mairie-Métropole]
}}

'''Toulouse'''{{prononciation|Fr-Toulouse.ogg}} (''Tolosa'' en [[occitan]]) est une [[Commune (France)|commune]] du [[Sud-Ouest en France|sud-ouest]] de la [[France]], [[préfecture]] de la région [[Occitanie (région administrative)|Occitanie]] et du département de la [[Haute-Garonne]], ainsi que siège de [[Toulouse Métropole]]. Ses habitants sont appelés les ''Toulousains'' et ''Toulousaines''.

En 2021, Toulouse est la [[Liste des communes de France les plus peuplées|quatrième ville la plus peuplée de France]], avec {{Unité|{{Population de France/dernière_pop}}|habitants}}<ref group="Note">Population municipale légale en vigueur au {{1er}} janvier {{#expr:{{Population de France/dernière_année}}+3}}, millésimée {{Population de France/dernière_année}}, définie dans les limites territoriales en vigueur au {{1er}} janvier {{#expr:{{Population de France/dernière_année}}+2}}, date de référence statistique : {{1er}} janvier {{Population de France/dernière_année}}.</ref> (après [[Paris]], [[Marseille]] et [[Lyon]]). L'[[Unité urbaine de Toulouse|agglomération toulousaine]] compte {{Unité|{{Population Unité urbaine de Toulouse}}habitants}} en {{Population de France/dernière_année}}, également au quatrième rang national (après [[Unité urbaine de Paris|Paris]], [[Unité urbaine de Lyon|Lyon]] et [[Unité urbaine de Marseille-Aix-en-Provence|Marseille]]). Enfin, son [[Aire d'attraction de Toulouse|aire d'attraction]] est, avec {{Unité|1490640|habitants}}, la cinquième du pays (après [[Aire d'attraction de Paris|Paris]], [[Aire d'attraction de Lyon|Lyon]], [[Aire d'attraction de Marseille - Aix-en-Provence|Marseille]] et [[Aire d'attraction de Lille (partie française)|Lille]]).

Riches d'une longue histoire, Toulouse et ses environs sont occupés depuis le [[Paléolithique]] puis habités par les [[Volques Tectosages]] dès le {{-s-|III}} La cité de ''[[Tolosa (Toulouse)|Tolosa]]'' est fondée au début du {{s-|I}} par les [[Empire romain|Romains]] au bord de la [[Garonne]], à l'emplacement de la ville actuelle. Au {{s-|V}}, à la suite des [[invasions germaniques]], elle est la capitale du [[royaume wisigoth]]<ref>{{Lien archive|url=http://www.lurioaddl.com/Pages/ToulouseCapitale.aspx|titre=Toulouse, Capitale du Royaume Wisigoth|horodatage archive=20160220213947|auteur=Association pour le développement durable et local}}.</ref>. Réunie au [[royaume des Francs]] [[mérovingiens]] et [[carolingiens]], elle est entre le {{sp-|VII|et le|IX}} une des capitales du [[royaume d'Aquitaine]]. Elle est ensuite le cœur d'[[Comté de Toulouse|un puissant comté]] conservé par les [[Maison de Toulouse|Raimondins]] jusqu'au milieu du {{s-|XIII}}. Elle devient alors une importante cité royale, capitale du [[Languedoc]]<ref>{{Ouvrage|nom1=Louis-Marie Prudhomme|titre=Dictionnaire universel, géographique, statistique, historique et politique de la France|lieu=Paris|éditeur=Baudouin|année=1805|passage=241|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=FgxCAAAAcAAJ|consulté le=2017-01-18}}.</ref>. La ville de Toulouse était également le chef-lieu de l'ancienne [[Midi-Pyrénées|région Midi-Pyrénées]] jusqu'à sa disparition au {{date-|1 janvier 2016}}.

Ville à l'architecture caractéristique des cités du [[Midi de la France]]<ref>[https://books.google.fr/books?id=hnhJAAAAYAAJ&pg=PA226&dq=Toulouse+Capitale+du+Languedoc&hl=fr&sa=X&ei=lweuULmyDsrRhAev8IHYAw&ved=0CE4Q6AEwCQ#v=onepage&q=Toulouse%20Capitale%20du%20Languedoc&f=false « Géographie générale contenant la géographie physique, politique...] par [[Louis Dussieux]], {{p.|226}}, « Au Sud. 18. Languedoc, Capitale Toulouse. ».</ref>, Toulouse est souvent surnommée « la ville rose » en raison de la couleur du matériau de construction traditionnel local, la [[Brique foraine|brique]] de [[terre cuite]]. Le développement de la culture de la [[violette de Toulouse]] au {{s-|XIX}} en fait un emblème de la ville et lui vaut le surnom de « cité des [[Viola (genre végétal)|violettes]] »<ref>{{lien web|url=https://lopinion.com/articles/culture/11830_la-cite-des-violettes-dou-provient-ce-surnom-meconnu-de-toulouse|titre=La "Cité des violettes", d’où provient ce surnom méconnu de Toulouse ?|éditeur=L'Opinion indépendante|date= 2022-01-30|consulté le=2023-08-16}}.</ref>. Elle est aussi, beaucoup plus rarement, surnommée la « cité Mondine » (la ''Ciutat Mondina'' en occitan), en référence à la dynastie des [[Liste des comtes de Toulouse|comtes de la ville]], souvent nommés Raymond<ref>{{Lien archive|url=http://pedagogie.ac-toulouse.fr/occitan/trobadors/troblexic.html |titre=Lexique des troubadours|horodatage archive=20080401155745}}</ref>.

Reliant Toulouse à [[Marseillan (Hérault)|Marseillan]], le [[canal du Midi]] est inscrit au [[Patrimoine mondial|patrimoine mondial de l'Unesco]] depuis 1996. La [[Basilique Saint-Sernin de Toulouse|basilique Saint-Sernin]], plus grand [[Art roman|édifice roman]] d'Europe, y est également inscrite depuis 1998 au titre des [[Chemins de Compostelle en France|chemins de Saint-Jacques de Compostelle]].

Toulouse est la capitale européenne de l'[[Secteur aéronautique et spatial|industrie aéronautique et spatiale]] avec les sites d'[[Airbus Commercial Aircraft]] et de sa maison mère [[Airbus (groupe)|Airbus]]. Elle compte plus de {{unité|100000|étudiants}}<ref name="effectifsetudiants2014">[https://publication.enseignementsup-recherche.gouv.fr/atlas/atlas-COMMUNE-31555-les_etudiants_inscrit_dans_l_enseignement_superieur_commune_toulouse.php Atlas régional des effectifs d'étudiants MENESR 2015-2016].</ref>.

Le sport emblématique de Toulouse est le [[rugby à XV]], son club du [[Stade toulousain]] détenant le plus riche palmarès sur le plan national comme sur le plan continental, avec vingt-trois titres de [[Championnat de France de rugby à XV|champion de France]] et six titres de [[Coupe d'Europe de rugby à XV|champion d'Europe]].

Le [[cassoulet]], la [[saucisse de Toulouse|saucisse]] et la [[violette de Toulouse|violette]] sont les spécialités emblématiques de la [[gastronomie]] toulousaine.
{{sommaire|niveau=2}}

== Métropole ==
[[Fichier:Toulouse SPOT 1159.jpg|vignette|left|Toulouse vue par le satellite SPOT en 2002.]]
Très tôt industrieuse grâce aux [[Histoire des bourses de valeurs#Les moulins du Bazacle, première société par actions|moulins du Bazacle sur la Garonne]], puis berceau de nombreux constructeurs d'aéronefs comme [[Groupe Latécoère|Latécoère]], [[Sud-Aviation|Sud Aviation]], de la firme [[Airbus Commercial Aircraft|Airbus]] créée à [[Blagnac]] en 1970, Toulouse est une [[technopole]] européenne qui regroupe de nombreuses industries de pointe dans les secteurs [[aéronautique]], [[Astronautique|spatial]], [[Électronique (technique)|électronique]], [[informatique]], [[chimie]], [[pharmacie]] ou de services tel le [[Météopole]]. Elle dispose de nombreux centres de recherches comme le [[laboratoire d'analyse et d'architecture des systèmes]], le [[centre national d'études spatiales]], l'[[Agrobiopole Auzeville-Tolosane|Agrobiopole]] ([[Institut national de la recherche agronomique|INRA]], [[École nationale supérieure agronomique de Toulouse|ENSAT]]) et concentre aussi des recherches liées à la médecine humaine et vétérinaire ([[Oncopole de Toulouse|Oncopole]], [[Institut national de la santé et de la recherche médicale|INSERM]], [[Centre national de la recherche scientifique|CNRS]], [[Centre hospitalier universitaire de Toulouse|CHU]] de [[Hôpital de Purpan|Purpan]] et de [[Hôpital de Rangueil|Rangueil]]).

Elle est une importante ville étudiante : l'[[Université de Toulouse|université]], créée au [[Moyen Âge]] (en 1229, l'une des plus anciennes de [[France]] avec [[Ancienne université de Paris|Paris]] et [[Université de Montpellier|Montpellier]]), accueille {{unité|100000|étudiants}}<ref name="effectifsetudiants2014"/>. [[Jean Jaurès]] a été maître de conférence à la faculté de lettres, [[Paul Sabatier (chimiste)|Paul Sabatier]], [[prix Nobel de chimie]] en 1912 a été doyen de la faculté des sciences et [[Vincent Auriol]], [[président de la République française]], titulaire d'un doctorat de la faculté de droit.

La ville est dotée d'institutions culturelles comme le [[Théâtre du Capitole de Toulouse|théâtre du Capitole]] célèbre pour sa tradition d'opéras et de ''bel canto'', doublé de son auditorium atypique la [[Halle aux Grains de Toulouse|Halle aux Grains]]. Au grand [[théâtre Sorano]] sont venus s’ajouter le grand [[théâtre de la Cité TNT]] et de nombreuses autres salles disséminées dans la ville comme le [[théâtre Garonne]].

Parmi les équipements récents : le [[Centre des congrès Pierre Baudis|centre des congrès Pierre-Baudis]], la [[médiathèque José-Cabanis]], le [[Zénith de Toulouse Métropole|Zénith]], la [[cité de l'espace]], le [[Muséum de Toulouse|muséum du jardin des plantes]], le [[casino-théâtre de Toulouse|casino-théâtre]].

== Géographie ==
=== Localisation ===
{{Encadré texte
 | align =left
 | texte = 
{{Animation
|float=center
|Contenu={{Souligner|'''Représentations cartographiques de la commune'''}}
{{Animation/Contenu|{{maplink |text =[[Fichier:Maki2-town-hall-12.svg|20px]] '''Mairie''' |type=shape |frame=yes |frame-height=300 |frame-width=300 |frame-align=left |fill=#d20005 |fill-opacity=0.2 |stroke-color=#000000 |stroke-width=2.5 |type2=point |marker2=town-hall |marker-size2=small |marker-color2=#d20005 }} }}
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}}
1 : carte dynamique ; 2. carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique ; 4 : avec les communes environnantes
}}
Toulouse est située dans le [[Midi de la France]], au nord du département de la [[Haute-Garonne]], sur l'axe de communication entre la [[mer Méditerranée]] et l'[[océan Atlantique]]. Elle est située sur un coude de la [[Garonne]] qui, provenant des [[Pyrénées]], s’oriente au nord-est avant de changer de direction au niveau de Toulouse pour se diriger au nord-ouest vers l’[[océan Atlantique]]. Vers le sud par temps clair, la chaîne pyrénéenne est visible. C'est sur ce coude de la [[Garonne]], carrefour naturel des voies de communication, que les premiers hommes à l'origine de Toulouse se sont implantés<ref>Philippe Wolff, ''Histoire de Toulouse'', {{2e}} édition, 1961, édition Édouard Privat</ref>.

Elle est à la croisée de grands itinéraires européens, comme les axes majeurs est-ouest [[Route européenne 80|E80]] [[Rome]]-[[Lisbonne]], nord-sud [[Route européenne 9|E9]] Paris-Barcelone ou {{quoi|le futur itinéraire de désenclavement de la diagonale continentale Saragosse-Lyon}}.

Géographiquement, elle se situe à {{nobr|122 kilomètres}} du [[Aneto|pic d'Aneto]] ({{unité|3404|mètres}}) point culminant des Pyrénées, source de la Garonne dans le [[massif de la Maladeta]] (Espagne), {{nobr|144 kilomètres}} de la [[mer Méditerranée]] à [[Gruissan]] dans l'[[Aude (département)|Aude]] à l'est et {{nobr|233 kilomètres}} de l'[[océan Atlantique]] à [[Capbreton]] dans les [[Landes (département)|Landes]] à l'ouest.

La rive droite de Toulouse se trouve sur une [[Terrasses de la Garonne|terrasse]] insubmersible sur laquelle la ville [[Empire romain|romaine]] s'est établie. C'est aussi sur cette terrasse que la ville marchande et commerciale de Toulouse s'est formée. De l’autre côté de la [[Garonne]], se trouve la rive gauche avec l'ancien faubourg [[Quartier Saint-Cyprien|Saint-Cyprien]], longtemps quartier pauvre car construit en dehors des [[rempart]]s de la ville et en [[zone inondable]] : situé en contrebas de quelques mètres par rapport à la rive droite, le quartier Saint-Cyprien a souvent été soumis à de fortes inondations. Ainsi en 1875, le quartier Saint-Cyprien fut [[Crue de la Garonne en 1875|submergé]] par les eaux de la Garonne et plusieurs ponts furent emportés<ref>''Histoire de Toulouse'', {{p.|22}}.</ref>. Cette situation basse explique l'évolution de la courbe du [[fleuve]] au fil des siècles du côté de la rive gauche, entre la rivière [[Touch (rivière)|Touch]] qui se jette au nord de [[Purpan]] et l’actuelle chaussée du [[Bazacle]].

Le [[canal du Midi]], œuvre de [[Pierre-Paul Riquet]], qui reprend une courbe artificielle de la Garonne vers la [[mer Méditerranée]], remonte au sud-est la vallée de l’[[Hers-Mort]] et traverse la rive droite de la ville.

La commune de Toulouse a une superficie de {{unité|11830|hectares}}, soit environ {{unité|1300|hectares}} de plus que [[Paris]] et {{formatnum:7000}} de plus que [[Lyon]], mais {{formatnum:13000}} de moins que [[Marseille]].

=== Communes limitrophes ===
Toulouse est limitrophe de dix sept autres communes.
{{Carte communes limitrophes|zoom=11}}
{{Communes limitrophes
 | commune    = Toulouse<ref name="ign">Carte IGN sous [[Géoportail (France)|Géoportail]]</ref>
 | nord       = [[Aucamville (Haute-Garonne)|Aucamville]], [[Launaguet]]
 | nord-est   = [[L'Union (Haute-Garonne)|L'Union]]
 | est        = [[Balma]],<br>[[Quint-Fonsegrives]]
 | sud-est    = [[Saint-Orens-de-Gameville]],<br>[[Labège]],<br>[[Ramonville-Saint-Agne]]
 | sud        = [[Vieille-Toulouse]], [[Pechbusque]]
 | sud-ouest  = [[Cugnaux]],<br>[[Portet-sur-Garonne]]
 | ouest      = [[Colomiers]],<br>[[Tournefeuille]]
 | nord-ouest = [[Fenouillet (Haute-Garonne)|Fenouillet]],<br>[[Beauzelle]] (par un [[quadripoint]]),<br>[[Blagnac]]
}}

Le tableau suivant présente les grands liens routiers autour de Toulouse.

{| class="wikitable sortable"
|+

! scope="col" | Destination
! scope="col" | Voie routière
! scope="col" | Distance
! scope="col" | Temps de parcours automobile (sans pause)
!Temps de parcours train
! scope="col" | Distance à vol d'oiseau
|-
| [[Montauban]] || [[Autoroute A62 (France)|A62]]-[[Autoroute A20 (France)|A20]] ||{{unité|45|km}}||{{nobr|30 minutes}}
|{{nobr|30 minutes}}||{{unité|40|km}}
|-
| [[Castelsarrasin]] || [[Autoroute A62 (France)|A62]] || {{unité|68|km}} || {{nobr|45 minutes}}
|{{nobr|40 minutes}}|| {{unité|56|km}}
|-
| [[Albi]] || [[Autoroute A68 (France)|A68]] || {{unité|77|km}} || {{nobr|50 minutes}}
|{{nobr|56 minutes}}|| {{unité|67|km}}
|-
| [[Auch]] || [[Route nationale 124 (France)|N124]] || {{unité|78|km}} || {{heure|1|05}} aujourd'hui, {{nobr|50 minutes}} par 2 × 2 voies en 2025
|{{heure|1|30}}||{{unité|69|km}}
|-
| [[Castres]] || [[Autoroute A68 (France)|A68]]-[[Autoroute A680 (France)|A680]]-D20-[[Route nationale 126 (France)|N126]]|| {{unité|78|km}} || {{heure|1|15}} aujourd'hui, {{nobr|50 minutes}} par autoroute en 2024
|{{heure|1|10}}|| {{unité|64|km}}
|-
| [[Foix]] || [[Autoroute A61 (France)|A61]]-[[Autoroute A66 (France)|A66]]-[[Route nationale 20 (France)|N20]]|| {{unité|89|km}} || {{heure|1}}
|{{heure|1|10}}|| {{unité|71|km}}
|-
| [[Carcassonne]] || [[Autoroute A61 (France)|A61]]|| {{unité|96|km}} || {{heure|1|05}}
|{{nobr|41 minutes}}|| {{unité|86|km}}
|-
| [[Agen]] || [[Autoroute A62 (France)|A62]] || {{unité|114|km}} || {{heure|1|15}}
|{{heure|1}}|| {{unité|94|km}}
|-
| [[Cahors]] || [[Autoroute A62 (France)|A62]]-[[Autoroute A20 (France)|A20]] || {{unité|104|km}}||{{heure|1|5}}
|{{heure|1|6}}||{{unité|95|km}}
|-
| [[Rodez]] || [[Autoroute A68 (France)|A68]]-[[Route nationale 88 (France)|N88]] || {{unité|148|km}} || {{heure|2|10}}
|{{heure|2|15}}||{{unité|123|km}}

|-
| [[Tarbes]] || [[Autoroute A64 (France)|A64]] || {{unité|154|km}} || {{heure|1|40}}
|{{heure|1|30}}|| {{unité|118|km}}
|-
| [[Montpellier]] || [[Autoroute A61 (France)|A61]]-[[Autoroute A9 (France)|A9]]|| {{unité|245|km}} || {{heure|2|30}}
|{{heure|2|05}}|| {{unité|198|km}}
|-
| [[Narbonne]] || [[Autoroute A61 (France)|A61]]|| {{unité|151|km}} || {{heure|1|20}}
|{{heure|1|15}}|| {{unité|134|km}}
|-
| [[Bordeaux]] || [[Autoroute A62 (France)|A62]] || {{unité|246|km}} || {{heure|2|25}}
|{{heure|2}}|| {{unité|211|km}}
|-
|[[Brive-la-Gaillarde]]
|[[Autoroute A62 (France)|A62]]-[[Autoroute A20 (France)|A20]]
|{{unité|199|km}}
|{{heure|2}}
|{{heure|2|20}}|| {{unité|172|km}}
|-
| [[Limoges]] || [[Autoroute A62 (France)|A62]]-[[Autoroute A20 (France)|A20]] || {{unité|290|km}} || {{heure|2|50}}
|{{heure|3|20}}|| {{unité|248|km}}
|-
|[[Angoulême]]
|[[Autoroute A20 (France)|A20]] - [[Autoroute A62 (France)|A62]] - [[Route nationale 10 (France)|N10]]
|{{unité|354|km}}
|{{heure|2|58}}
|{{heure|3|07}}
|{{unité|249|km}}
|-
|[[La Rochelle]]
|[[Autoroute A62 (France)|A62]]-[[Autoroute A10 (France)|A10]]-[[Route nationale 137|N137]]
|{{unité|421|km}}
|{{heure|3|35}}
|{{heure|4}}|| {{unité|350|km}}
|-
| [[Saint-Sébastien (Espagne)|Saint-Sébastien]] || [[Autoroute A64 (France)|A64]]-[[Autoroute A63 (France)|A63]]-[[Autoroute AP-8 (Espagne)|AP-8]]|| {{unité|346|km}} || {{heure|3|20}}
|{{heure|7|20}}|| {{unité|280|km}}
|-
|[[Andorre]]
|[[Autoroute A61 (France)|A61]]-[[Autoroute A66 (France)|A66]]-[[Route nationale 20 (France)|N20]]-[[Route nationale 22 (France)|N22]] ([[Route européenne 9|E9]])
|{{unité|189|km}}
|2 h 44
|
|{{unité|123|km}}
|-
| [[Barcelone]] ||[[Autoroute A61 (France)|A61]]-[[Autoroute A9 (France)|A9]]-[[Autoroute AP-7 (Espagne)|AP-7]]|| {{unité|395|km}}|| {{heure|4}}
|{{heure|3|50}}|| {{unité|254|km}}
|-
| [[Marseille]] || [[Autoroute A61 (France)|A61]]-[[Autoroute A9 (France)|A9]]-[[Autoroute A54 (France)|A54]]-[[Autoroute A7 (France)|A7]] || {{unité|405|km}} || {{heure|4}}
|{{heure|3|50}}|| {{unité|320|km}}
|-
|[[Châteauroux]]
|[[Autoroute A62 (France)|A62]]-[[Autoroute A20 (France)|A20]]
|{{unité|408|km}}
|{{heure|4}}
|{{heure|4|30}}|| {{unité|356|km}}
|-
|[[Tours]]
|[[Autoroute A62 (France)|A62]]-[[Autoroute A10 (France)|A10]]
|{{unité|584|km}}
|{{heure|4|49}}
|{{heure|3}}|| {{unité|424|km}}
|-
|[[Lyon]]
|[[Autoroute A61 (France)|A61]]-[[Autoroute A9 (France)|A9]]-[[Autoroute A7 (France)|A7]]
|{{unité|540|km}}
|{{heure|5|10}}
|{{heure|4|6}}|| {{unité|360|km}}
|-
|[[Orléans]]
|[[Autoroute A62 (France)|A62]]-[[Autoroute A20 (France)|A20]]-[[Autoroute A71 (France)|A71]]
|{{unité|554|km}}
|{{heure|5|15}}
|{{heure|6}}|| {{unité|479|km}}
|-
|[[Nantes]]
|[[Autoroute A62 (France)|A62]]-[[Autoroute A10 (France)|A10]]-[[Autoroute A83 (France)|A83]]-[[Route nationale 137|N137]]
|{{unité|585|km}}
|{{heure|4|53}}
|{{heure|5}}|| {{unité|466|km}}
|-
| [[Paris]] || [[Autoroute A62 (France)|A62]]-[[Autoroute A20 (France)|A20]]-[[Autoroute A71 (France)|A71]]-[[Autoroute A10 (France)|A10]]-[[Autoroute A6 (France)|A6]] || {{unité|675|km}} || {{heure|6|30}}
|{{heure|4|10}}|| {{unité|590|km}}
|}

=== Géologie et relief ===
[[Fichier:Toulouse - vue sur les Pyrénées.jpg|vignette|right|Vue sur les Pyrénées depuis Toulouse (Balma).]]
Le relief toulousain est marqué par la convergence des vallées d’[[affluent]]s de la [[Garonne]]. L’[[Ariège (département)|Ariège]] au sud est dominée par les coteaux pentus de [[Vieille-Toulouse]], qui dominent la ville sur le promontoire de [[Pech-David]]. L’[[Hers-Mort]], qui se jette dans la Garonne au nord de Toulouse, forme une vaste plaine dite de « Lalande ». Elle est séparée à l’est par une ligne formée des collines de Montaudran et de Jolimont. À l'ouest de la ville, à bonne distance du centre-ville (six à sept kilomètres en moyenne), trois [[Terrasses de la Garonne|terrasses]] s'étagent pour atteindre les coteaux de [[Gascogne]].

=== Hydrographie ===
[[Fichier:31555-Toulouse-Routes-Hydro.png|vignette|redresse=1.4|alt=Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune|Réseaux hydrographique et routier de Toulouse.]]
La commune est dans le [[bassin de la Garonne]], au sein du [[bassin hydrographique]] [[Bassin Adour-Garonne|Adour-Garonne]]<ref>{{Lien web |format=pdf|url=https://draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr/IMG/pdf/Le_reseau_hydrographique_du_bassin_cle8891d1.pdf|titre=Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne.|site=draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr |consulté le=5 novembre 2021}}.</ref>. Elle est drainée par le [[canal du Midi]], la [[Garonne]], le [[canal de Saint-Martory]], le [[Touch (rivière)|Touch]], l'[[Hers-Mort]], la [[Marcaissonne]], la [[Saune]], la [[Sausse]], le [[ruisseau de la Saudrune]], le [[ruisseau de Maltemps]], un bras de l'Hers, le Fossé de Larramet, et par deux petits cours d'eau, constituant un [[réseau hydrographique]] de {{Unité|97|km}} de longueur totale<ref name="Fiche Siges">{{Lien web |url=http://sigesocc.brgm.fr/?page=ficheMaCommune&codeCommune=31555|titre= Fiche communale de Toulouse|site =le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie |consulté le= 5 novembre 2021}}.</ref>{{,}}<ref group=Carte>{{Géoportail |latitude=  43.604482|longitude=  1.443962 |zoom=6 |couches=Carte hydrographique de Toulouse|consulté le=5 novembre 2021}}</ref>.

Le [[canal du Midi]], d'une longueur totale de {{Unité|239,8|km}}, est un [[Liste des canaux de France|canal de navigation]] à [[Canal à bief de partage|bief de partage]] qui relie Toulouse à la [[mer Méditerranée]] depuis le {{s-|xvii}}<ref>{{sandre|----142|texte=le canal du Midi}}</ref>.

La [[Garonne]] est un [[Liste des fleuves de France|fleuve principalement français]] prenant sa source en [[Espagne]] et qui coule sur {{unité|529|km}} avant de se jeter dans l’[[océan Atlantique]]<ref>{{Sandre|O---0000|texte=la Garonne}}</ref>.

Le [[canal de Saint-Martory]], d'une longueur totale de {{Unité|71,2|km}}, prend sa source dans la commune de [[Saint-Martory]] et s'écoule du sud-ouest vers le nord-est. Il se jette dans la [[Garonne]] sur le territoire communal, après avoir traversé {{nobr|19 communes}}<ref>{{sandre|O---0022|texte=le canal de Saint-Martory}}</ref>.

Le [[Touch (rivière)|Touch]], d'une longueur totale de {{Unité|74,5|km}}, prend sa source dans la commune de [[Lilhac]] et s'écoule du sud-ouest vers le nord-est. Il traverse la commune et se jette dans la [[Garonne]] à [[Blagnac]], après avoir traversé {{nobr|29 communes}}<ref>{{sandre|O20-0400|texte=le Touch}}</ref>.

L'[[Hers-Mort]], d'une longueur totale de {{Unité|89,3|km}}, prend sa source dans la commune de [[Laurac]] (11) et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans la [[Garonne]] à [[Grenade (Haute-Garonne)|Grenade]], après avoir traversé {{nobr|40 communes}}<ref>{{sandre|O2--0250|texte=l'Hers Mort}}</ref>.

La [[Marcaissonne]], d'une longueur totale de {{Unité|26,5|km}}, prend sa source dans la commune de [[Beauville (Haute-Garonne)|Beauville]] et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Elle se jette dans l'[[Hers-Mort]] sur le territoire communal, après avoir traversé {{nobr|14 communes}}<ref>{{sandre|O2260600|texte=la Marcaissonne}}</ref>.

La [[Saune]], d'une longueur totale de {{Unité|31,8|km}}, prend sa source dans la commune de [[Vaux (Haute-Garonne)|Vaux]] et s'écoule vers le sud-est. Elle se jette dans l'[[Hers-Mort]] sur le territoire communal, après avoir traversé {{nobr|18 communes}}<ref>{{sandre|O2270500|texte=la Saune}}</ref>.

=== Climat ===
[[Fichier:Toulouse neige.JPG|vignette|Le [[Pont Saint-Pierre de Toulouse|Pont Saint-Pierre]] et le [[Hôpital de La Grave|Dôme de la Grave]] enneigés en {{date-|février 2012}}.]]
Le climat de Toulouse est tempéré-chaud, [[climat océanique|océanique]] dit dégradé et à tendance [[Climat méditerranéen|méditerranéenne]] caractérisé par un été chaud et sec, un automne bien ensoleillé, un hiver doux et un printemps humide, marqué par des pluies récurrentes, souvent orageuses et parfois accompagnées de [[grêle]], comme en {{date-|mai 2008}} et 2009.

Ce climat peut être considéré comme un climat de transition entre le climat océanique et le climat méditerranéen même si selon les classifications climatiques, l'amalgame de ces deux climats peut placer Toulouse en situation de climat subtropical humide<ref>{{Lien web |titre=Climat Toulouse: Pluviométrie et Température moyenne Toulouse, diagramme ombrothermique pour Toulouse - Climate-Data.org |url=https://fr.climate-data.org/europe/france/midi-pyrenees/toulouse-341/ |site=fr.climate-data.org |consulté le=2022-03-12}}.</ref>. Au sens de [[indice de Gaussen|Gaussen]], le mois de juillet est assez chaud et sec pour considérer le climat toulousain comme sub-méditerranéen<ref>{{Article
|auteur=[[Henri Gaussen]] et F. Bagnouls
|titre=Les climats biologiques et leur classification
|journal=Annales de Géographie
|volume=6
|numéro=355
|année=1957
|passage=200
|doi=10.3406/geo.1957.18273
|url=http://www.persee.fr/docAsPDF/geo_0003-4010_1957_num_66_355_18273.pdf
| issn = 0003-4010}}.</ref>{{,}}<ref>{{article | libellé=Massip 1906 | auteur=Maurice Massip | titre=Les variations du climat de Toulouse | périodique=Mémoires de l'Académie des sciences, inscriptions et belles-lettres de Toulouse | année=1906 | série=10 | tome=6 | passage=252-264 | lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5720247b/f283.item }}.</ref>{{,}}<ref>{{article | libellé=Massip 1907 | auteur=Maurice Massip | titre=Les variations du climat de Toulouse (''suite et fin'') | périodique=Mémoires de l'Académie des sciences, inscriptions et belles-lettres de Toulouse | année=1907 | série=10 | tome=7 | passage=142-153 | lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5720247b/f283.item }}.</ref>. D'après la [[classification de Köppen]], la température du mois le plus froid est comprise entre {{Unité|0|°C}} et {{Unité|18|°C}} (janvier avec {{Unité|6,3|°C}}) et la température du mois le plus chaud est supérieure à {{Unité|10|°C}} (août avec {{Unité|23|°C}}) donc c'est un [[climat tempéré]]. Les précipitations sont assez bien réparties sur l'année, il n'y a pas de saison sèche sauf deux minimums pluviométriques en février et en juillet, mais pas assez marqué pour parler de saison sèche. C'est donc un [[climat tempéré]] chaud sans saison sèche. L'été est chaud car la température moyenne du mois le plus chaud est supérieure à {{Unité|22|°C}} (juillet et août avec {{Unité|23|°C}}).

Le climat de Toulouse est donc classé comme ''Cfa'' dans la [[classification de Köppen]], autrement-dit il s'agit d'un [[climat subtropical humide]].

{{Météo France
|Ville=Toulouse
|SoleilVille=2 297
|PluieVille=627
|NeigeVille=1
|OrageVille=26
|BrouillardVille=34
}}

Toulouse connaît en moyenne {{nobr|38 jours}} de fortes chaleurs et {{nombre|23.1|jours}} de gel par an. La température moyenne annuelle est de {{unité|14.3|°C}}. La température la plus chaude jamais enregistrée à Toulouse est {{unité|44|°C}}<ref>[http://www.meteo-toulouse.org/records/mois/aout]</ref> le {{date-|8|août|1923}} (relevée à Saint Simon, quartier situé au sud de Toulouse, ainsi qu'à l’aéroport de Francazal), et constitue le record français jusqu'en 2003. La température la plus froide est -{{unité|19.2|°C}}, enregistrée le {{date-|15|février|1956}}.

Le jour le plus arrosé eut quant à lui une pluviométrie de {{unité|82.7|mm}} le {{date-|7|juillet|1977}} selon les sources de [[Météo-France]]. L'année la plus arrosée a été 1993 avec un cumul annuel de précipitations de {{unité|914.9|mm}} et la plus sèche 1967 avec un cumul annuel de {{unité|377.8|mm}}.

L'ensoleillement est supérieur à {{nombre|2200|heures}} par an en moyenne<ref>[http://www.meteofrance.com/climat/france/station/31069001/normales (moyenne annuelle 1981-2010)]</ref>.

Les vents dominants sont, par ordre d'importance, le vent d'ouest (apportant généralement l'humidité de l'[[océan Atlantique]]), le [[vent d'autan]] (venant du sud-est) et le vent du nord, nettement moins fréquent et généralement froid et sec (amenant l'air de masses anticycloniques froides placées sur le nord de l'[[Europe]])<ref>{{lien web |titre=CAPITOUL, Météorologie de Toulouse |url=http://www.meteofrance.com/FR/actus/dossier/article.jsp?docid=1500 |éditeur=Météo France |consulté le=09/09/2007}}.</ref>. Le vent d’autan est aussi appelé « le vent qui rend fou », voire « le vent du diable » en raison de son influence supposée sur les comportements humains et animaux (irritabilité, trouble du rythme cardiaque, accroissement du nombre des accouchements...). Parfois, ce vent peut devenir très puissant comme le {{date-|4|mai|1916}}, où il renversa le train Toulouse-Revel<ref>{{lien web |titre=Article du 5 juin 1916 |url=http://www.lauragais-patrimoine.fr/HISTOIRE/DERAILLEMENT/DERAILLEMENT01.htm |éditeur=La Dépêche |consulté le=24/08/2011}}.</ref>.

Toulouse fut frappée par une tornade le {{date-|15|mai|1980}} vers {{heure|20|15}}. La tornade s'était formée sur l'[[Aéroport de Toulouse-Blagnac|aéroport de Blagnac]] avant de continuer en direction de Toulouse pour finir sa course vers le quartier de [[Casselardit]], près de [[Purpan]]. Cette tornade, classée F2, avec des vents de {{unité|200|km/h}}, arracha des toits et causa d'autres dommages importants<ref>Les données climatiques [http://www.lameteo.org/toulouse.html à Toulouse de 1947 à 2002]</ref>.

Le {{date-|3|février|1959}} est le jour le plus enneigé avec {{unité|21|cm}} de [[neige]]<ref>Spécial météo à Toulouse, L'express, {{numéro|2948}}, semaine du 3 au 9 janvier 2008, ''Les crues les plus dévastatrices'', p.III</ref>.

Les relevés suivants ont été effectués à l'aéroport de Toulouse-Blagnac.
{{Climat
|titre= Tableau climatologique de Toulouse-Blagnac (période : 1990-2020).
|source=Météo France (en °C et mm, moyennes mensuelles 1990/2020 et records depuis 1882)<ref>{{lien web
 |url=https://meteofrance.com/climat/releves/france/occitanie/toulouse-blagnac
 |titre=Climat Toulouse-Blagnac relevés
 |consulté le=17 janvier 2021
 |éditeur=[[Météo-France]]}}.</ref>
|diagramme=oui

<!-- TEMPÉRATURES, DURÉE D'ENSOLEILLEMENT ET HUMIDITÉ -->
|tmax-jan=9.7       |tmoy-jan=6.3        |tmin-jan=2.9
|tmax-fev=11.2      |tmoy-fev=7.2         |tmin-fev=3.0
|tmax-mar=15.0    |tmoy-mar=10.3         |tmin-mar=5.5
|tmax-avr=17.6      |tmoy-avr=12.8        |tmin-avr=7.9
|tmax-mai=21.4      |tmoy-mai=16.6        |tmin-mai=11.4
|tmax-jui=25.7      |tmoy-jui=20.5         |tmin-jui=15.0
|tmax-jul=28.2      |tmoy-jul=22.,8        |tmin-jul=17.0
|tmax-aou=28.5      |tmoy-aou=23.0        |tmin-aou=17.1
|tmax-sep=24.8      |tmoy-sep=19.4        |tmin-sep=13.9
|tmax-oct=19.7      |tmoy-oct=15.3        |tmin-oct=10.9
|tmax-nov=13.5      |tmoy-nov=9.9         |tmin-nov=6.3
|tmax-dec=10.4        |tmoy-dec=7.1          |tmin-dec=3.6
|tmax-ann=18.8      |tmoy-ann=14.3         |tmin-ann=9.6
<!-- Quantité de précipitation du mois mm -->
|prec-jan=52.6
|prec-fev=37.1
|prec-mar=45.4
|prec-avr=65.7
|prec-mai=74.2
|prec-jui=64.4
|prec-jul=39.6
|prec-aou=44.3
|prec-sep=45.8
|prec-oct=54.3
|prec-nov=55.2
|prec-dec=48.8
|prec-ann=627.6
<!-- Durée d'ensoleillement du mois h -->
|soleil-jan=82.0
|soleil-fev=118.6
|soleil-mar=173.6
|soleil-avr=195.1
|soleil-mai=211.1
|soleil-jui=244.1
|soleil-jul=265.3
|soleil-aou=247.2
|soleil-sep=207.0
|soleil-oct=160.3
|soleil-nov=100.9
|soleil-dec=91.7
|soleil-ann=2096.9
<!-- RECORDS -->
<!-- Température minimale du jour la plus basse °C et jour-mois-année de l'extrême -->
|tmin-record-jan=-18.6|tmin-record-date-jan=16/01/1985
|tmin-record-fev=-19.2|tmin-record-date-fev=15/02/1956
|tmin-record-mar=-8.4|tmin-record-date-mar=01/03/2005
|tmin-record-avr=-4.3|tmin-record-date-avr=06/04/1911
|tmin-record-mai=-0.8|tmin-record-date-mai=01/05/1960
|tmin-record-jui=4.0|tmin-record-date-jui=02/06/1962
|tmin-record-jul=7.6|tmin-record-date-jul=08/07/1954
|tmin-record-aou=5.5|tmin-record-date-aou=30/08/1986
|tmin-record-sep=1.9|tmin-record-date-sep=27/09/1972
|tmin-record-oct=-3.0|tmin-record-date-oct=29/10/1949
|tmin-record-nov=-7.5|tmin-record-date-nov=23/11/1988
|tmin-record-dec=-12.0|tmin-record-date-dec=28/12/1962
|tmin-record-ann=-19.2|tmin-record-date-ann=15/02/1956
<!-- Température maximale du jour la plus haute °C et jour-mois-année de l'extrême -->
|tmax-record-jan=21.2|tmax-record-date-jan=15/01/1955
|tmax-record-fev=24.1|tmax-record-date-fev=27/02/2019
|tmax-record-mar=27.1|tmax-record-date-mar=21/03/1990
|tmax-record-avr=30.0|tmax-record-date-avr=13/04/1949
|tmax-record-mai=33.9|tmax-record-date-mai=11/05/1922
|tmax-record-jui=40.2|tmax-record-date-jui=27/06/2019
|tmax-record-jul=40.2|tmax-record-date-jul=08/07/1982
|tmax-record-aou=44|tmax-record-date-aou=23/08/2023
|tmax-record-sep=37.5|tmax-record-date-sep=07/09/1911
|tmax-record-oct=33|tmax-record-date-oct=01/10/2023
|tmax-record-nov=24.3|tmax-record-date-nov=01/11/1968
|tmax-record-dec=21.1|tmax-record-date-dec=17/12/1987
|tmax-record-ann=44|tmax-record-date-ann=23/08/2023
}}

== Voies de communication et transports ==
{{article détaillé|Transports à Toulouse}}

=== Voies routières ===
[[Fichier:France toulouse rocade nuit.jpg|vignette|redresse=1.3|Une [[périphérique de Toulouse|rocade]] de nuit dans le quartier de [[Jules-Julien (Toulouse)]], sur le sud du périphérique toulousain]]
Toulouse est le centre de plusieurs axes de communications autoroutiers et routiers. Le [[périphérique de Toulouse]], partiellement doublé par {{lesquelles|plusieurs}} rocades (dont notamment, à l'ouest, la [[Route métropolitaine 980 (Toulouse Métropole)|Rocade Arc-en-Ciel]]) permet de faire le tour du cœur de l'agglomération. À ce périphérique ou à ces rocades sont reliés la plupart des grands axes routiers interurbains :
* au nord-ouest [[Bordeaux]] en prenant l'[[Autoroute française A62|A62]].
* au nord [[Paris]] par les [[Route nationale 20 (France)|N20]] et [[Autoroute française A20|A20]], connectée à l'A62 au niveau de [[Montauban]].
* au nord-est [[Albi]], par l'[[Autoroute française A68|A68]]. Son prolongement en 2x2 voies jusqu'à [[Lyon]] est prévu sans qu'aucune date n'ait été arrêtée à ce jour.
* à l'est le sud du département du [[Tarn (département)|Tarn]], par l'[[Autoroute française A680|A680]], connectée à l'[[Autoroute française A68|A68]] au niveau de [[Gragnague]]. Son prolongement à moyen terme (ouverture prévue en 2025), prenant le nom d'[[Autoroute A69 (France)|autoroute A69]], est également prévu jusqu'à [[Castres]].
* à l'est [[Narbonne]] avec l'[[Autoroute française A61|A61]], puis toute la côte méditerranéenne (de [[Perpignan]] à [[Menton (Alpes-Maritimes)|Menton]]) grâce à la connexion de l'A61 avec l'[[Autoroute française A9|A9]].
* au sud-est, l'Ariège ([[Pamiers]] et [[Foix]]) et l'[[Andorre]] par l'[[Autoroute française A66|A66]]. Son prolongement jusqu'à la frontière espagnole, pour relier [[Barcelone]], est prévu, mais aucune date n'est programmée.
* au sud ouest, [[Tarbes]], [[Pau]], [[Bayonne]], la côte basque et l'ouest de l'Espagne, ''via'' l'[[Autoroute française A64|A64]].

De plus, l'agglomération est desservie par plusieurs voies rapides et autoroutes secondaires qui complètent le réseau métropolitain :
[[Fichier:31555-Toulouse-Routes-Hydro.png|vignette|redresse=1.2|Carte du réseau routier et autoroutier de Toulouse]]
* au sud, la [[Route nationale 20 (France)|N20]] se connecte à l'[[autoroute française A64|A64]] au niveau de [[Portet-sur-Garonne]]. Elle dessert le sud de l'agglomération, entre [[Pinsaguel]] et [[Auterive (Haute-Garonne)|Auterive]] et permet de rejoindre l'[[Ariège (département)|Ariège]].
* à l'ouest, la [[Route nationale 124 (France)|N124]] (en 2x2 voies) ainsi que l'[[autoroute française A624|A624]] (en 3x2 voies) au niveau de Toulouse ouvrent l'axe vers le [[Gers (département)|Gers]] et desservent notamment les communes de [[Colomiers]], [[Pibrac]] et [[L'Isle-Jourdain (Gers)|L'Isle-Jourdain]] ainsi que les zones [[Airbus (groupe)|Airbus]] des [[Les Ramassiers|Ramassiers]] et de [[Saint-Martin-du-Touch]].
* au nord-ouest, le [[Périphérique de Toulouse|périphérique]], l'[[autoroute française A621|A621]] et le [[Route métropolitaine 901 (Toulouse Métropole)|''Fil d'Ariane'']] encerclent les quartiers de [[Purpan]] et des [[Sept-Deniers]]. L'[[autoroute française A621|A621]] se prolonge ensuite vers le nord en desservant la commune de [[Blagnac]] et l'[[aéroport de Toulouse-Blagnac|aéroport]], puis se prolonge sous la forme de voie rapide métropolitaine (la [[Route métropolitaine 902 (Toulouse Métropole)|''Voie Lactée'']]) jusqu'au [[Le MEETT (parc des expositions)|MEETT]] et la commune de [[Beauzelle]].
* au sud-est, la courte [[autoroute française A623|A623]] permet de boucler le [[Université Toulouse-III-Paul-Sabatier|campus de Rangueil]] en reliant la [[Route de Narbonne]] et la [[Route nationale 113 (France)|N113]] ([[Ramonville-Saint-Agne]]) à l'[[échangeur du Palays]], à l'endroit où l'[[Autoroute française A61|A61]] s'insère dans le [[Périphérique de Toulouse|périphérique]].
* enfin, la [[Route métropolitaine 980 (Toulouse Métropole)|''rocade Arc-en-Ciel'']] et l'[[Avenue du Général-Eisenhower (Toulouse)|avenue Eisenhower]] permettent un deuxième contournement par l'ouest de Toulouse entre l'[[autoroute française A64|A64]] et l'[[autoroute française A624|A624]].

Les déplacements sont parfois difficiles dans l'agglomération, le [[Périphérique de Toulouse|périphérique]] étant souvent encombré aux heures de pointe (plus de {{nombre|135000|voitures}} par jour sur la section Purpan-Empalot en 2011 selon la DRE<ref>{{Lien web
 | url         = http://www.toulouse-metropole.fr/collectivite/en-chiffres
 | titre       = Toulouse Métropole en chiffres
 | auteur      = Toulouse Métropole
 | année       = 2012
 | éditeur     = Toulouse Métropole
 | site        = toulouse-metropole.fr
 | consulté le = 26 septembre 2012
}}.</ref>, soit le seuil de saturation d'une {{nobr|2 fois}} 3 voies).

Le grand contournement de l'agglomération, a été l'objet d'un débat public<ref>[http://debatpublic-contournement-toulouse.org/ CPDP Contournement de Toulouse]</ref> sur les traces de la Translauragaise, mais aussi d'une variante nouvelle par l'ouest en continuité de l'A20 E9. Sa construction, à la suite du [[Grenelle de l'environnement]], a été jugée prématurée en juin 2008 par le ministre de l'Écologie, [[Jean-Louis Borloo]]<ref>[https://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3244,36-1054693,0.html Feu vert pour l'A65, mais stop aux contournements de Toulouse et Bordeaux]</ref>.

La rocade Arc en Ciel (D980), encore inachevée et pourtant dessinée dès 1965, reste une alternative pour doubler le périphérique à l'ouest et au sud-ouest de l'agglomération toulousaine.

Une série de boulevards urbains sont aussi attendus pour mailler le réseau des voies rapides urbaines (voie du canal de Saint Martory, boulevard urbain nord, voie de dégagement est, etc.)

Certaines rues de Toulouse pouvant accueillir une circulation de transit ou des lignes de bus « stratégiques » (''sic'') ont une vitesse maximale élevée à {{Unité|50|km/h}}<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |prénom=La |nom=rédaction |titre=Toulouse, ville à 30 km/h en 2024 |url=https://www.toulouseinfos.fr/actualites/societe/64983-toulouse-limitation-vitesse.html |site=Toulouse Infos |date=2023-12-26 |consulté le=2023-12-31}}.</ref>. Les rues élevées à {{Unité|50|km/h}} en tout ou partie sont notamment des boulevards longeant le canal du Midi, le boulevard des Crêtes et des artères pénétrantes à l’entrée de ville<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |prénom=Leopold |nom=Salzenstein |titre=Toulouse : les limites de la « ville à 30 km/h » |url=https://www.mediacites.fr/complement-denquete/toulouse/2023/12/18/toulouse-les-limites-de-la-ville-a-30-km-h/ |site=mediacites.fr |date=2023-12-18 |consulté le=2023-12-31}}.</ref>.

=== Transports en commun ===
[[Fichier:Le premier bus à impériale de Toulouse (de 1863).jpg|vignette|Le premier bus à impériale de Toulouse (de 1863).]]
{{Article détaillé|Transports en commun de Toulouse}}
[[Fichier:Carte de transport en commun de Toulouse.png|vignette|250px|right|Carte de transport en commun de Toulouse, montrant les lignes de métro, de tramway, et du réseau des autobus à haut niveau de service, les Linéos.]]
L'[[agglomération]] étant particulièrement étendue et morcelée entre zones d'habitat, zones commerciales et pôles d'emplois bien distincts, la voiture règne comme le mode principal de déplacements (64 % des déplacements)<ref>Source : Enquête ménage</ref>. L'ensemble du réseau métro et bus peut transporter jusqu'à {{nombre|412000|voyageurs}} certaines journées en semaine (le 10 décembre 2010)<ref>[https://www.ladepeche.fr/article/2010/10/25/934969-Penurie-d-essence-systeme-D-pour-les-Toulousains.html Pénurie d'essence : système D pour les Toulousains - Toulouse : LaDépêche.fr]</ref>.

==== Bus ====
{{Article détaillé|Liste des lignes de bus de Toulouse}}

Le réseau urbain [[Tisséo]], compte {{nobr|149 lignes}} de bus (Linéo incluses) en 2021<ref>{{Lien web |langue=fr |auteur=Tisséo |titre=Métro / Tram / Bus |url=https://www.tisseo.fr/tisseo/qui-sommes-nous |site=Tisséo Collectivités |consulté le=2022-12-03}}.</ref>. Les lignes du réseau permettent la desserte de l'ensemble du territoire de l'agglomération toulousaine. Il existe, en plus des lignes de bus classiques, les lignes [[Linéo de Toulouse|Linéo]]. Ce sont des lignes de [[bus à haut niveau de service]], au nombre de 7 en 2019 et 10 en 2023. Elles permettent, grâce à un matériel roulant de plus grande capacité et à une fréquence bien plus large, une desserte importante de quartiers toulousains non desservis par le métro ou le tramway.

==== Métro ====
{{Article détaillé|Métro de Toulouse}}

L'agglomération toulousaine est desservie par un réseau de métro de type [[Véhicule automatique léger|VAL]]<ref>{{lien web|url=https://www.midimobilites.fr/le-systeme-val/|titre=Le système VAL|consulté le=2023-08-16}}.</ref>, composé de deux lignes ([[Ligne A du métro de Toulouse|A]] et [[Ligne B du métro de Toulouse|B]]). Une troisième ligne, la [[Ligne C du métro de Toulouse|ligne C]], est en construction. [[Fichier:VAL 52m Toulouse.jpg|vignette|Une rame [[VAL 206]] sur une portion aérienne de [[Ligne A du métro de Toulouse|la ligne A du métro toulousain]] entre les stations [[Mirail – Université (métro de Toulouse)|Mirail – Université]] et [[Bagatelle (métro de Toulouse)|Bagatelle]].]]Celles-ci totalisent {{unité|27.5|km}} ({{unité|12.5|km}} + {{unité|15|km}}) et {{nobr|38 stations}} (18 + 20), qui enregistrent des fréquentations moyennes de {{nombre|219 000|validations}} par jour (ligne A) et {{nombre|207000|validations}} par jour (ligne B)<ref name="http://www.tisseo.fr/sites/default/files/DP%20Tiss%C3%A9o%20Bilan-Persp2011%20ok%20BD.pdf">Dossier de presse Tisséo</ref>.

==== Cars ====
Le [[réseau liO Arc-en-Ciel]] permet de desservir de nombreuses communes de [[Haute-Garonne]] depuis Toulouse<ref>{{Article|langue=fr|titre=Réseau des cars Arc-en-Ciel|périodique=CD31|date=2016-08-12|lire en ligne=https://www.haute-garonne.fr/proximite/au-quotidien/reseau-des-cars-arc-en-ciel|consulté le=2017-12-19}}.</ref>.

==== Rail hors tramway ====
Toulouse est actuellement desservie par quatre lignes ferroviaires majeures que sont la [[ligne de Bordeaux-Saint-Jean à Sète-Ville]], la [[Ligne des Aubrais - Orléans à Montauban-Ville-Bourbon|ligne classique des Aubrais - Orléans à Montauban-Ville-Bourbon]] en provenance de [[Gare de Paris-Austerlitz|Paris-Austerlitz]] ''via'' [[Gare de Limoges-Bénédictins|Limoges-Bénédictins]], la [[ligne de Toulouse à Bayonne]] (et son prolongement vers [[Ligne de Portet-Saint-Simon à Puigcerda (frontière)|Latour-de-Carol et Puigcerda]]) et la [[ligne de Saint-Agne à Auch]].

La [[gare de Toulouse-Matabiau]], gare principale, est située dans le quartier du même nom à proximité du centre-ville. D’autres gares secondaires se situent à Toulouse, desservies uniquement par le [[TER Occitanie]].

La ville n’est desservie par aucune [[ligne à grande vitesse]]. Cependant la ligne de Bordeaux à Sète est équipée pour la circulation des TGV, et avec la nouvelle LGV Sud Europe Atlantique, Toulouse se situe à quatre heures et quinze minutes de [[Gare de Paris-Montparnasse|Paris-Montparnasse]], quatre heures de [[Gare de Lyon-Part-Dieu|Lyon-Part-Dieu]] et de [[Gare de Marseille-Saint-Charles|Marseille-Saint-Charles]], en Intercités pour ce dernier trajet. Un projet de desserte de Toulouse à grande vitesse est cependant en cours : la [[LGV Bordeaux - Toulouse]].

Il existe une ligne SNCF d'agglomération intégrée au réseau Tisséo, appelée [[ligne C du réseau de transports en commun de Toulouse|ligne C]] (Arènes - Saint-Cyprien / Colomiers).

La [[carte Pastel]]<ref>[https://www.ladepeche.fr/article/2009/02/25/564369-Carte-Pastel-un-pass-unique-pour-le-train-l-autocar-et-le-metro.html Carte Pastel, un pass unique pour le train, l'autocar et le métro]</ref> permet d'avoir dans un même support des titres de transport TER, Tisséo, du réseau Arc-en-Ciel du conseil départemental et des abonnements aux [[VélôToulouse|VelôToulouse]].

==== Tramway ====
{{Article détaillé|Ancien tramway de Toulouse}}
L'ancien tramway de Toulouse a été installé en 1881, avant d'être désinstallé en 1957<ref>[[Tramway de Toulouse]]</ref>.[[Fichier:Tramway de Toulouse.JPG|vignette|La [[Ligne T1 du tramway de Toulouse]] a été inaugurée en {{date-||décembre|2010}} et a été l'objet d'un prolongement jusqu'à la station [[Palais-de-Justice (métro de Toulouse)|Palais de Justice]] afin de se connecter à la [[Ligne B du métro de Toulouse|ligne B du métro]].]]{{Article détaillé|Tramway de Toulouse}}Depuis le {{date-|11|décembre|2010}}, le [[tramway]] toulousain est de retour avec la [[ligne T1 du tramway de Toulouse|ligne T1]] ({{unité|10.9|km}}), qui relie [[Beauzelle]] (''via'' [[Blagnac]]) à la station Palais de Justice. Elle dessert l'[[île du Ramier]], ''Fer à cheval'', ''Avenue de Muret'', ''Croix de Pierre'', ''Déodat de Séverac'', la [[Gare de Toulouse-Saint-Cyprien-Arènes]], le [[Zénith de Toulouse Métropole|Zénith]], le CHU [[Purpan]], le nouveau quartier d'Andromède à Blagnac et Cartoucherie à Toulouse. Le {{date-|20 décembre 2013}}, la [[Ligne T1 du tramway de Toulouse|ligne T1 du tramway]] est prolongée jusqu'à la station de métro ''[[Palais-de-Justice (métro de Toulouse)|Palais de Justice]]'' afin d'être connectée à la [[Ligne B du métro de Toulouse|ligne B]] du métro. Le parcours est agrémenté à ses [[Carrefour giratoire|ronds-points]] de créations originales<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Les œuvres d'art s'installent dans le sillage du tramway |url=https://www.ladepeche.fr/article/2010/10/27/936024-oeuvres-art-installent-sillage-tramway.html |site=ladepeche.fr |consulté le=2024-10-07}}</ref>. Apparaîtront donc cinq œuvres artistiques se répartissant comme suit : ''Le mirador'' de Stéphane Pencreac'h (avenue de Lombez), ''Le locataire'' de Gloria Friedmann (La Flambère), ''Le chien et le moustique'' de Richard Fauguet (Ancely), ''La jambe de cheval'' de Daniel Coulet (Blagnac), l'ouvrage lumineux le long des {{unité|11|km}} du trajet étant, quant à lui, dû à Hervé Audibert.

Le {{date-|10 avril 2015}}, la [[Ligne T2 du tramway de Toulouse|ligne T2]] est inaugurée. Ayant le même trajet que la ligne T1 jusqu'à la station ''Ancely'', elle bifurque ensuite vers la zone aéroportuaire puis l'aéroport où son terminus est situé devant le hall principal. Les lignes T1 et T2 du tramway de Toulouse transportent à cette époque quotidiennement environ {{nombre|50000|passagers}}. Elle est cependant supprimée le 5 juin 2023, pour laisser place à une navette prévue pour 2026 vers l'[[aéroport de Toulouse-Blagnac]] utilisant ses anciennes infrastructures<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Le tramway T2 arrêté à partir du 5 juin 2023 |url=https://tisseo-collectivites.fr/actualites/le-tramway-t2-arrete-partir-du-5-juin-2023 |site=Tisséo Collectivités |date=2023-05-10 |consulté le=2024-02-17}}.</ref>.

==== Téléphérique ====
{{Article détaillé|Téléphérique de Toulouse}}
[[Fichier:Toulouse_-_Téléo_04.jpg|vignette|Le Téléo à l'approche de la station [[Oncopole - Lise Enjalbert]] en 2022.]]

Le téléphérique de Toulouse, nommé Téléo, circule depuis le 14 mai 2022<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Le téléphérique urbain de Toulouse doit ouvrir le 14 mai au public |url=https://www.20minutes.fr/amp/a/3279391 |site=www.20minutes.fr |date=2022-02-15 |consulté le=2024-08-31}}</ref> dans le sud de la ville, reliant l'[[Oncopole de Toulouse|Oncopole]] à l'[[Université Toulouse-III-Paul-Sabatier|université Paul Sabatier]] avec un arrêt à l'[[hôpital de Rangueil]]. Son trajet de {{Unité|3|km}} se fait en 10 minutes.

=== Transports aériens ===
{{article détaillé|Aéroport de Toulouse-Blagnac}}

Enfin, le trafic de l'[[aéroport de Toulouse-Blagnac]], classé au quatrième rang des aéroports de province<ref>{{lien web|url=http://www.veilleinfotourisme.fr/medias/fichier/dossier2presse-def_1423823192279-pdf|éditeur=Union des aéroports français|titre=Résultats d'activité des aéroports français 2014|consulté le=21/08/2015}}.</ref>, s'est beaucoup développé au cours des dernières années. Il a atteint plus de {{nombre|9,6|millions}} de passagers en 2019. La liaison aérienne entre l'aéroport de Toulouse-Blagnac et celui de [[Aéroport de Paris-Orly|Paris-Orly]] est la plus fréquentée d'Europe<ref>[http://objectifnews.latribune.fr/en-bref/2015-04-16/la-ligne-aerienne-toulouse-orly-est-la-plus-frequentee-d-europe.html La ligne aérienne Toulouse-Orly est la plus fréquentée d'Europe], consulté le 21/08/2015</ref>, en raison de l'insuffisante rapidité de la desserte ferroviaire avec Paris et de l'importance du trafic pour des voyages professionnels.

{{article détaillé|Aéroport de Toulouse Francazal}}
L'[[aéroport de Toulouse Francazal]] est un aéroport civil géré par la société SNC-Lavalin depuis le 3 janvier 2011 puis par l'entreprise d'ingénierie [[Edeis]]. À la suite de la reconversion de la [[base aérienne 101 Toulouse-Francazal]], ancienne base de l'Armée de l'Air au sud de l'agglomération, a fermé dans le cadre de réforme de la carte militaire annoncée en juillet 2008, a été confiée à l'[[Devillers et Associés|agence Devillers]], un géant de l'urbanisme français.

Il existe également l'[[aérodrome de Toulouse - Lasbordes]] et une ancienne plate-forme aérienne, l'[[aéroport de Toulouse-Montaudran]], situés tous les deux au sud-est la ville, le long du périphérique.

== Urbanisme ==
=== Typologie ===
Au {{date|1er janvier 2024}}, Toulouse est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022<ref>{{Lien web |url=https://www.insee.fr/fr/information/6439600|titre=La grille communale de densité |site=insee,fr|date=28 mai 2024 |consulté le= 27 juin 2024}}.</ref>.
Elle appartient à l'[[unité urbaine de Toulouse]]<ref group=Note>Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de {{nobr|200 mètres}} entre deux constructions) et comptant au moins {{Unité|2000|habitants}}. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.</ref>, une agglomération inter-départementale regroupant {{nobr|81 communes}}, dont elle est [[ville-centre]]<ref group=Note>Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'[[unité urbaine de Toulouse]], il y a une ville-centre et {{nobr|80 communes de banlieue}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/metadonnees/geographie/unite-urbaine-2020/00758-toulouse |titre=Unité urbaine 2020 de Toulouse|site=insee.fr |consulté le= 27 juin 2024}}.</ref>{{,}}<ref name=meta-insee>{{Métadonnées Commune|31555|toulouse|Toulouse}}</ref>. Par ailleurs la commune fait partie de l'[[aire d'attraction de Toulouse]], dont elle est la commune-centre<ref group=Note>La notion d'[[aire d'attraction d'une ville|aire d'attraction des villes]] a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'[[aire urbaine (France)|aire urbaine]], pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'[[Union européenne]].</ref>{{,}}<ref name=meta-insee/>. Cette aire, qui regroupe {{nobr|527 communes}}, est catégorisée dans les aires de {{Unité|700000|habitants}} ou plus (hors Paris)<ref name="AAV2020">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/metadonnees/geographie/aire-attraction-des-villes-2020/005-toulouse|titre=Liste des communes composant l'aire d'attraction de Toulouse|site=insee.fr |consulté le= 27 juin 2024}}.</ref>{{,}}<ref name="AAV20202b">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/4806694 |titre=En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville |auteur=Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee) |date=21 octobre 2020 |site=insee.fr |consulté le= 27 juin 2024}}.</ref>.

=== Occupation des sols ===
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la [[base de données]] [[Europe|européenne]] d’occupation [[biophysique]] des sols [[Corine Land Cover]] (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (88,4 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (77,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
zones urbanisées (55,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (27,9 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (5,1 %), zones agricoles hétérogènes (5 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (2,3 %), [[terres arables]] (1,6 %), forêts (1,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,9 %), cultures permanentes (0,3 %)<ref name="CLC">{{Lien web |url=https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/corine-land-cover-0 |titre=CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). |site=le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique.|consulté le= 14 avril 2021}}.</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la [[carte de Cassini]] ({{s-|XVIII}}), la [[carte d'état-major]] (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'[[Institut national de l'information géographique et forestière|IGN]] pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>{{Lien web |url= https://remonterletemps.ign.fr/comparer/basic?x=1.443962&y=43.604482&z=14&layer1=GEOGRAPHICALGRIDSYSTEMS.PLANIGNV2&layer2=GEOGRAPHICALGRIDSYSTEMS.ETATMAJOR40&mode=doubleMap|titre=Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes|auteur=IGN |site=remonterletemps.ign.fr |consulté le=15 juillet 2023}}.</ref>.
[[Fichier:31555-Toulouse-Sols.png|vignette|redresse=1.4|centre|alt=Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.|Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 ([[Corine Land Cover|CLC]]).]]

=== Morphologie urbaine ===
La ville est organisée en zones concentriques<ref>* {{Géoportail
 | latitude                 = 43.604482
 | longitude                = 1.443962
|zoom=8
|desc=Toulouse
}}.</ref> correspondant à sa croissance urbaine.

==== Un cœur ancien ====
[[Fichier:1631 - "Plan de la ville de Tholose".jpg|vignette|Plan de Toulouse en 1631, par Melchior Tavernier.]]
[[Fichier:Toulouse-tours capitulaires (1).jpg|vignette|Tours d'escalier en brique des {{s2-|XV|XVI}}.]]
On décrivait jadis le centre sous la forme d'un cœur avec ses deux lobes (rive droite) et sa pointe (rive gauche) :
* en amont, la '''cité''' centrée sur l'actuelle place Esquirol (ancien forum). Ancienne ville romaine, on y lit encore le plan en damier : rues étroites grossièrement parallèles au ''cardo'' et au ''decumanus'', devenues parfois un peu tortueuses au [[Moyen Âge]] entre les anciennes portes nord (Capitole) et sud (Palais de justice, ex-parlement), est (Saint-Étienne) et ouest (Dalbade). C'est le quartier bourgeois de la préfecture, de la cathédrale, puis des hôtels des Capitouls et du Pastel ;
* en aval, le '''bourg''' au nord de la place du Capitole et de la Daurade, centré autour de l'abbaye de Saint-Sernin, c'est un quartier médiéval historiquement plus universitaire, dont les anciennes abbayes ont laissé la place à des lycées, universités et à la cité administrative ;
* rive gauche, le '''faubourg de Saint-Cyprien''' quartier plus populaire, marqué par son ancienne activité hospitalière (hôtel Dieu) ;
* dans le [[Saint-Simon (Toulouse)|quartier de Saint-Simon]], est situé le [[château de Candie]] de la [[seigneurie]] de Candie de Saint-Simon, le plus ancien château d'origine médiévale (du {{sp-|XIII|au|XV}}) du territoire de la commune de Toulouse.

Le pont Neuf et surtout la place du Capitole sont le centre de ce « cœur » qui s'inscrit à l'intérieur des boulevards (sur l'emplacement du mur médiéval encore visible cité administrative). La circulation y a été aérée au {{s-|XIX}} par des percées haussmanniennes (rue de Metz et rue Alsace-Lorraine).

==== Des faubourgs et quartiers du {{sp-|XVIII|au|XIX}} ====
Entre les boulevards et le canal du Midi, au-delà des embellissements du {{s-|XVIII}} (parcs, places, allées, Grand Rond) qui frôlent le centre ancien, une ceinture de faubourgs ou de quartiers s'organise le long des boulevards ou des axes qui quittent la ville ([[Quartier Saint-Michel (Toulouse)|Saint-Michel]], [[Quartier Saint-Aubin|Saint-Aubin]], [[Quartier des Chalets|Chalets]], [[Minimes (Toulouse)|Minimes]]...) puis autour des gares ([[Matabiau]] surtout mais aussi, au sud-est, [[Quartier Saint-Agne|Saint-Agne]]). Des logements sociaux entre les années 1930 et l'après-guerre se sont élevés en bordure de cet espace urbain qui a tenté de s'adapter à l'automobile dans les années 1950-1960 (voies le long du canal...).

==== Les bouleversements urbains du {{XIXe|s}} ====

[[Fichier:Urbain Vitry.jpg|redresse|vignette|Architecte en chef ville de Toulouse [[Urbain Vitry]], plan général des alignements de la ville]]
[[Fichier:Toulouse-Place du Capitole.jpg|vignette|La place du Capitole a été conçue par [[Jacques-Pascal Virebent]] (première moitié du {{s-|XIX}}).]]

À la veille de la Révolution, la population toulousaine compte {{nombre|60000|habitants}} : en 1886, ils sont {{formatnum:150000}}. Sur cent ans, la population a presque triplé. Avec cette augmentation tout au long du dix-neuvième siècle, les nouveaux habitants se sont principalement logés dans les faubourgs mais cela n’empêcha pas le changement d'apparence du centre-ville.

La première moitié de ce siècle va vivre l'héritage des Lumières : il s'agit d'embellir et d'aérer. Au cours de la seconde moitié, les Toulousains se sont inspirés du Paris haussmannien.

Toulouse était une ville à l'aspect encore médiéval : déséquilibrée par la clôture de grands couvents, encerclée par d'anciens remparts, traversée de ruelles étroites et sinueuses.

Un homme des Lumières, [[Jacques-Pascal Virebent]], accompagné de [[Joseph Vitry]], a songé aux transformations de la ville. Il avait déjà travaillé dans l'esthétique néo-classique. Malgré des moyens économiques peu favorables, cet homme a travaillé avec l'une de ses seules ressources : son acharnement.

L'objectif de son « plan d'alignement » était que le surplus de population provoque peu de changement dans l'apparence de la ville, tout en ménageant de bonnes conditions de vie et de circulation.
Sous le second Empire (1852-1870), Toulouse commence à être moins isolée. Elle est connectée aux autres villes par le chemin de fer : la [[gare de Toulouse-Matabiau]] fut inaugurée en 1857. Les Toulousains utilisent aussi la Garonne pour le transport de marchandises. Mais un problème demeure : comment pénétrer dans la ville ancienne ?

La solution fut d'aérer le tissu urbain pour permettre une meilleure circulation. Toulouse s'inspira du modèle haussmannien.

Une des grandes tâches à mener par les ingénieurs de la ville était l'alignement des rues, c'est-à-dire leur élargissement et leur rectification.

Déjà au cours du dix-huitième siècle, dans un souci d'harmonie s'était affirmé le principe d'un plan général des alignements. Sous la Révolution cette tâche fut confiée aux autorités locales. C'est seulement au début du dix-neuvième siècle que la municipalité de Toulouse se préoccupa de l'organisation des alignements (un arrêté municipal du 10 juillet 1801 dispose qu'il importe de fixer de manière stable et uniforme la largeur à donner aux rues). Ainsi, la largeur des rues principales fut fixée à {{nobr|10 mètres}}, celle des rues secondaires à {{nobr|6 mètres}} et celle des rues peu fréquentées à {{nobr|5 mètres}}.

Le projet fut confié à l'ingénieur Rivet et les travaux débutèrent seulement en 1807. De nombreux projets furent rejetés par le ministère de l'Intérieur. Finalement, les travaux commencèrent véritablement en 1829.

===== La destruction des remparts =====

Les remparts, condamnés en 1808, furent détruits entre 1829 et 1832 et remplacés par une ceinture de boulevards.
Le maire souhaite détruire les vieux remparts. Il doit pour cela demander l'accord du roi, qui tarde à le donner car les remparts protègent la ville de Toulouse contre les armées étrangères.

Dès le {{s-|XVIII}}, un mouvement de destruction des remparts est déjà en cours. Le problème de la propriété des remparts se pose entre la municipalité et le roi. C'est finalement Napoléon {{1er}} qui donnera les remparts à la ville, mais ils ne seront pas détruits tout de suite car la France est en guerre contre les armées étrangères à ce moment-là.
La période de paix qui suit la chute de l'empire est propice à la démolition des remparts. Les matériaux de démolition vont être utilisés pour construire d'autres bâtiments<ref>''Toulouse, parcelles de mémoire, {{nombre|2000|ans}} d'histoire urbaine au regard de 8 siècles d'archives municipales'', Archives Municipales de Toulouse, 2005.</ref>.

===== Les percées haussmanniennes de Toulouse =====

En 1865, alors que l'on termine la place du [[Capitole de Toulouse|Capitole]], on décide de percer de « grandes artères » sur le modèle des grandes percées effectuées sur Paris par le préfet Haussmann (d'où le nom de percées haussmanniennes). [[Urbain Maguès]] est chargé du plan d'alignement et des percées de Toulouse. Il propose alors de construire deux grandes rues perpendiculaires se croisant au centre de la ville. Le Conseil municipal en discute et propose de réduire la largeur initialement prévue de ces axes qui était de {{nobr|25 mètres}} (comme à Paris, à Lyon et à Marseille) pour un projet moins ambitieux de {{nobr|16 mètres}} dont {{nobr|4 mètres}} de trottoir. Ces deux grandes rues furent alors percées entre 1871 et 1874 et furent nommées la rue d’Alsace-Lorraine et la rue de Metz. Sont ensuite percées la rue du Languedoc et la rue Ozenne qui détruiront de nombreux bâtiments et habitations. Le percement de la rue Ozenne de 1907 à 1911 va provoquer la disparition totale ou partielle de sept vieux hôtels particuliers. En 1868, le réfectoire du [[Couvent des Augustins de Toulouse|couvent des Augustins]], proche de la percée de la rue d'Alsace-Lorraine est rasé. En 1892, le marché couvert de la place de la Halle-au-Blé (place Esquirol) est démoli, la Halle est alors transférée place Victor-Hugo. Les travaux des percées dureront jusqu'à la Première Guerre mondiale.

====== L’axe longitudinal : rues Alsace-Lorraine et du Languedoc ======
[[Fichier:Le Musée des Augustins à l'angle des rues de Metz et Alsace-Lorraine (1905) - 51Fi15 - Fonds Trutat.jpg|vignette|La rue Alsace-Lorraine et de Metz au {{s-|XIX}}.]]

Après acquisition des terrains, les premières constructions de la [[Rue d'Alsace-Lorraine (Toulouse)|rue d'Alsace-Lorraine]] ([[place Rouaix]] au square du Capitole) sont réalisées entre 1871 et 1879.

Le conseil municipal décide de prolonger cette voie de la rue Lafayette jusqu'aux boulevards. La ville achète les terrains, procède aux démolitions et rétrocède aux particuliers les parcelles constructibles<ref name="arctou">Parcelles de mémoire, Archives Municipales de Toulouse</ref>. Les immeubles sont édifiés de 1878 à 1885 et, comme les constructions du tronçon sud, mesurent tous (ou presque) {{unité|17.80|m}} de hauteur. Les architectes étant pour la plupart parisiens, est utilisée essentiellement de la brique jaune. Un projet de théâtre est proposé mais est vite remplacé par la poste centrale en 1886. Ces deux tronçons sont désignés sous la même appellation : rue Alsace-Lorraine.

En 1897 et 1898, le conseil municipal autorise le prolongement de la rue Alsace-Lorraine (de la place Rouaix à la place de Salin). On l’appelle rue du Languedoc en 1904.

Le projet ne respecte pas la rectitude des deux percées en raison notamment de la nécessité de conserver l’hôtel de Lasbordes (dit aussi du Vieux-Raisin). Les démolitions s’étalent de 1899 à 1904 et les constructions s’échelonnent sur {{nobr|10 ans}} de 1900 à 1910. Les architectes étant cette fois-ci toulousains (Joseph Galinier ou Étienne), les maisons ont pour la plupart des façades en brique rouge correspondant à la couleur toulousaine traditionnelle. La première moitié du siècle s’inspire des Lumières et des espérances du plan Mondran d’une ville ouverte et régulière. La seconde, s’inspirant du Paris haussmannien, aménage la ville en perçant des avenues rectilignes bordées d’immeubles. Ces percées sont aussi le reflet de l’émergence d’une bourgeoisie, la hiérarchie sociale étant symbolisée par l’étage occupé.

====== La rue Ozenne ======
Afin d’assainir le quartier Montgaillard, on adopte la réalisation d’une percée allant de la place des Carmes vers le Jardin des plantes. Beaucoup de projets initiaux restent inachevés ou délaissés. Les premières constructions se dressent en 1926. La nouvelle rue reçoit le nom de Théodore Ozenne (bienfaiteur de la ville). Plusieurs petites places regroupant des commerces modernes sont détruites. Désormais, les rues Alsace-Lorraine et de Metz sont les deux grandes artères de la ville<ref name="arctou"/>.

====== L’axe transversal : Rue de Metz ======
Dans le même temps que le premier tronçon de la rue Alsace-Lorraine, les premiers travaux de la rue de Metz débutent en 1868 par l’acquisition des terrains. À partir de 1871, des immeubles identiques à ceux de la rue Alsace-Lorraine s’élèvent. Ces premiers travaux s’achèvent en 1879. La délibération du 25 mars 1893 décide de terminer cet axe depuis le musée jusqu’aux boulevards. La plupart des immeubles sont bâtis à partir de 1898 jusqu’en 1910. Pour achever la liaison du pont Neuf à la porte Saint-Étienne, le marché couvert construit sur la place Esquirol est démoli en 1892. Il est remplacé par trois halles : Carmes, Saint-Cyprien et Victor-Hugo. En 1895, le square du musée des Augustins voit le jour<ref name="arctou"/>.

==== Une banlieue récente ====
Jusque vers 1950, la commune, vaste autour de l'espace urbanisé compact, reste un espace rural où les noyaux villageois (Pouvourville, Saint-Simon, Saint-Martin-du-Touch, Lardenne...), les domaines de plaisance (Reynerie, Purpan...) et les rectilignes routes nationales sont le point de départ d'une urbanisation pavillonnaire le long des lignes de tramway ou d'implantations universitaires, hospitalières, ou surtout industrielles (cartoucherie, aviation) allant jusqu'aux communes voisines (Colomiers vers l'ouest). Depuis plusieurs décennies, le dynamisme économique et la forte poussée démographique sont à l'origine d'une profonde mutation des infrastructures, des logements et des installations industrielles (forte [[artificialisation]] du territoire) avec des urbanisations collectives (Empalot, Jolimont...) et deux projets urbains développés dans les années 1958 à 1970 (Le [[Mirail]] et [[Colomiers]]). Les années 1980-1990 sont marquées par une croissance du pavillonnaire et d'opérations immobilières qui ont urbanisé un territoire autour du périphérique extérieur.

=== Logement ===
[[Fichier:Fin de la Rue de l'Homme-armé.jpg|vignette|redresse|[[Rue de l'Homme-Armé (Toulouse)|Rue de l'Homme-armé]], dans le vieux Toulouse.]]
[[Fichier:Empalot vu depuis Pech David.JPG|vignette|Vue sur les grands ensembles d'[[Empalot]] depuis [[Pech-David]]. En arrière-plan, le [[Hôpital de La Grave|Dôme de la Grave]].]]
Toulouse comptait {{nombre|226154|logements}} en 1999. Les constructions neuves sont peu présentes puisqu'en 1999, seulement 16,8 % des résidences principales dataient de 1990 ou après. Près de la moitié du parc de logements date d'entre 1949 et 1974. 88,2 % des logements sont des résidences principales, réparties à 17,7 % en maisons individuelles et à 82,3 % en appartements (respectivement 68,2 % et 31,8 % dans la région). En effet, Toulouse compte de nombreux [[immeuble]]s anciens, dont la majorité sont des résidences principales.

Les habitants sont pour 31,4 % propriétaires de leur logement, 64,1 % sont locataires (respectivement 58,9 % et 35,6 % dans la région)<ref name="insee">[http://www.recensement.insee.fr/RP99/rp99/c_affiche.affiche?nivgeo=P&codgeo=3199&produit=P_LOGB&theme=LOG&typeprod=ALL&lang=FR Insee - Logements à Toulouse : le parc].</ref>{{,}}<ref>[http://www.recensement.insee.fr/RP99/rp99/c_affiche.affiche?nivgeo=R&codgeo=73&produit=P_LOGA&theme=ALL&typeprod=ALL&lang=FR Insee - Logements en Midi-Pyrénées : les occupants].</ref>.

Comptant {{nombre|28642|logements}} [[Habitation à loyer modéré (France)|HLM]], soit 14,4 % du parc en 1999 (8,5 % pour la région), la ville ne respectait pas les dispositions de l’article 55 de la [[Loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains|loi solidarité et renouvellement urbain]] (SRU) de décembre 2000 fixant à 20 % le taux minimum de logements sociaux pour les communes les plus importantes. En outre, en 1999, 9,4 % des logements étaient vacants, contre seulement 7,5 % dans la région. Depuis, la ville a atteint quasiment les 19 % de logements sociaux, et impose dans tous les nouveaux quartiers un seuil de 30 % de logements sociaux, au lieu de 20.

La plupart des habitations possèdent {{nobr|4 pièces}} (36 %), ou {{nobr|3 pièces}} (24,3 %), puis {{nobr|2 pièces}} (21,8 %). Les petits logements restent peu nombreux (studios : 17,8 %). La ville possède par conséquent des logements de taille assez importante<ref name="insee"/>{{,}}<ref>[http://www.recensement.insee.fr/RP99/rp99/c_affiche.affiche?nivgeo=R&codgeo=73&produit=P_LOGB&theme=LOG&typeprod=ALL&lang=FR Insee - Logements en Midi-Pyrénées : le parc].</ref>. Enfin il faut préciser que ces logements sont bien dotés puisque 96,4 % ont le chauffage central et 53,9 % possèdent un garage, box ou parking (respectivement 80 % et 66,6 % pour la région).

Le prix du mètre carré à la location en 2003 hors charge pour l'ensemble des logements est de {{unité|6.79|€/m|2}}, soit {{unité|406.10|€}} pour {{unité|60|m|2}}. Pour les logements en relocation, il est de {{unité|7.49|€/m|2}}, soit {{unité|420.11|€}} pour {{unité|56|m|2}} et pour les logements datant d’après 1990, il est de {{unité|8.19|€/m|2}}, soit {{unité|413.89|€}} pour {{unité|51|m|2}}. Comme beaucoup de grandes villes françaises, Toulouse connaît depuis une quinzaine d'années une importante hausse des loyers. Elle concerne tous les types de logements. La hausse des loyers en 2003 pour les [[appartement]]s est 2,8 % pour l'ensemble et 6 % pour un appartement reloué en 2002. Pour les [[maison]]s, la hausse est de 3,8 % pour l'ensemble et de 6,3 % pour une maison relouée. Les secteurs les plus chers sont le centre de Toulouse et le sud-est mais aussi de nouveaux quartiers comme [[Borderouge]] ou [[Pouvourville (Toulouse)|Pouvourville]]<ref>{{pdf}} [http://www.auat-toulouse.org/IMG/pdf/4Pages_Loyers_10-2003lite.pdf Une reprise de la hausse des loyers en 2002 sur Toulouse - Agence d'urbanisme et d'aménagement du territoire]</ref>.

En 2019, quelque {{nombre|5000|personnes}} sans domicile fixe sont recensées à Toulouse<ref>{{Article|langue=fr|titre=A Toulouse, 5 000 personnes sont sans domicile fixe|périodique=Le Monde|date=2019-04-18|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/societe/article/2019/04/18/a-toulouse-5-000-personnes-sont-sans-domicile-fixe_5452002_3224.html}}.</ref>.

==== Le problème des sols pollués ====
Le passé industriel de certaines zones de la ville permet de supposer la présence de [[polluant]]s dans les sols et les [[Nappe phréatique|nappes phréatiques]]. Un cas a particulièrement été mis en avant par les médias, celui d'un terrain de {{unité|16829|m|2}}, qui s’étend du {{numéro|67}} au {{numéro|93}} du [[chemin de Lapujade]], où le groupe [[Vinci Immobilier|Vinci]] envisage de construire des logements, une [[Crèche (enfant)|crèche]] et d'aménager des espaces verts. Un rapport du bureau d'étude Calligee conclut en 2006 : « Des teneurs au [[plomb]] supérieures aux valeurs guides ont été observées sur de nombreux sondages. En règle générale, ces teneurs sont présentes en surface (entre 0&nbsp;et {{unité|0.5|m}}) ». Une zone de {{unité|600|m|2}} est particulièrement touchée avec un pic de {{unité|1000|milligrammes}} par kilo. Soit deux fois et demi plus élevé que le « VCI », le seuil d’alerte au-delà duquel les risques pour la santé humaine sont avérés. « Le niveau de [[pollution]] est effectivement très préoccupant », réagit André Picot, toxico-chimiste, directeur de recherche honoraire au [[Centre national de la recherche scientifique|CNRS]] et expert français honoraire auprès de l’Union Européenne pour les produits chimiques en milieu de travail. Pour lui, « ce sont les enfants et les [[Grossesse|femmes enceintes]] qui sont les plus exposés. Surtout qu’une corrélation entre le [[Plomb|taux de plomb]] et le [[quotient intellectuel]] des jeunes enfants est aujourd’hui clairement établie »<ref name="bastamag.net">"Quand Vinci veut construire immeubles, crèches et espaces verts sur un terrain pollué au plomb et à l’arsenic", 4 mai 2015, http://www.bastamag.net/Quand-Vinci-veut-construire-immeubles-creches-et-espaces-verts-sur-un-terrain</ref>.

« Ces teneurs mettent en garde sur l’utilisation des [[Eau souterraine|eaux souterraines]] », notamment concernant « les [[puits à eau|puits]] de l’impasse Fourcaran », enclave d’anciens pavillons ouvriers qui coupe en deux parties le terrain de Vinci. « Sur seize maisons, la moitié possèdent un [[puits à eau|puits]] dans leur jardin. Et certains s’en servent évidemment pour arroser leurs fruits et légumes »<ref name="bastamag.net"/>.

{{citation|L'[[écoquartier de la Cartoucherie]] est bâti sur des résidus de munitions dont du [[plomb]], du [[Mercure (chimie)|mercure]] et de l’[[arsenic]]. Une [[pollution]] qui fait sans cesse reporter les travaux de l’école promise dans les plans initiaux}}. Le cas de La Cartoucherie est typique du problème que posent en France {{citation|de nombreux [[éco-quartier]]s, construits sur des poubelles industrielles [...] d’anciennes [[Friche industrielle|friches industrielles]] dépolluées à minima à la fermeture des usines. Avec un risque sanitaire non mesuré<ref>{{lien web |titre=Des éco-quartiers construits sur des décharges industrielles |url=http://www.europe1.fr/societe/des-eco-quartiers-construits-sur-des-decharges-industrielles-2746228 |site=Europe 1 |consulté le=29-06-2020}}.</ref>}}.

==== Projets d'aménagement ====
{{Article détaillé|Toulouse Aerospace|Grand Matabiau|LGV Bordeaux - Toulouse|Tour Occitanie}}

De nombreux projets d'aménagement sont inscrits dans l'optique du développement de la ville et de sa diversification économique. L'aéroport de Blagnac est la principale plate-forme de transport permettant d'atteindre [[Paris]] ; le projet de [[LGV Bordeaux - Toulouse|ligne à grande vitesse entre Bordeaux et Toulouse]], devait permettre de relier plus rapidement les deux villes. Initialement prévu pour l'année 2024, le projet a été [[Déclaration d'utilité publique|déclaré d'utilité publique]] au printemps 2016 par le ministre des transports [[Alain Vidalies]], mais cette déclaration d'utilité publique a été annulé par le [[Tribunal administratif (France)|tribunal administratif de Bordeaux]] le {{date-|29 juin 2017}}<ref>{{Article |auteur1=SERGE BARDY |titre=La déclaration d'utilité publique de la LGV au sud de Bordeaux annulée |périodique=[[La Dépêche du Midi|La Dépêche]] |date=29-06-2017 |lire en ligne=https://www.ladepeche.fr/article/2017/06/29/2603510-declaration-utilite-publique-lgv-sud-bordeaux-annulee.html |consulté le=29-06-2020}}.</ref>.

Le centre-ville de Toulouse, semi piéton, devrait lentement évoluer vers la piétonnisation même si [[Liste des maires de Toulouse|la municipalité]] ne favorise pas ce type de développement urbain<ref>[https://ladepeche.fr/article/2018/09/18/2870936-pietonnisation-la-mairie-de-toulouse-va-faire-des-annonces.html La Depêche - Piétonisation, la Mairie va faire des annonces]</ref>. En revanche, elle réfléchit à de nouveaux aménagements piétons dont l'objectif affiché est de faciliter le passage entre les deux rives de la Garonne.

Un projet urbain en cours, financé par la [[Liste des maires de Toulouse|Mairie de Toulouse]] prévoit la transformation des [[allées Jean-Jaurès]], s'étendant du [[Jean-Jaurès (métro de Toulouse)|métro Jean-Jaurès]] à [[Marengo – SNCF (métro de Toulouse)|Marengo]] en [[La Rambla|ramblas]] sur le modèle des [[Rambla de Catalogne|ramblas de Barcelone]]. L'élaboration de cet espace semi-piéton a été confié à l'architecte catalan [[Joan Busquets]]<ref>[https://www.toulouse.fr/web/projet-urbain/amenagements-urbains/centre-ville/allees-jean-jaures Toulouse.fr - Des ramblas-jardins sur les allées Jean-Jaurès]</ref>.

Un projet de grand contournement autoroutier de Toulouse ou de nouvelle voie rapide est aussi à l'étude pour permettre au trafic autoroutier de l'axe [[Bordeaux]] — [[Narbonne]] d'éviter l'agglomération toulousaine, saturée aux heures de pointe. La solution à court terme choisie, est celle du prolongement de la [[Route départementale 980 (Haute-Garonne)|RD980]] au sud jusqu'à [[Autoroute A64 (France)|l'autoroute A64]], et de la [[Route départementale 902 (Haute-Garonne)|RD902]] au nord vers le secteur de [[Lespinasse (Haute-Garonne)|Lespinasse]] - [[Saint-Jory]] - [[Eurocentre]].

D'autres projets sont évoqués comme le projet de deuxième aéroport, actuellement abandonné<ref>{{lien web|url=http://www.lexpress.fr/region/le-nouvel-a-eacute-roport-un-dossier-provisoirement-au-point-mort_476686.html|éditeur=''L'Express'' du 07/06/2007|titre=Le nouvel aéroport: un dossier provisoirement au point mort|consulté le=13/01/2008}}.</ref>, celui de ligne LGV Toulouse-Montpellier-Perpignan ou l'[[Aerospace Valley]] avec le pôle [[Toulouse Aerospace]] à Montaudran qui devrait regrouper sur {{unité|355000|m|2}} des centres de recherche du [[Aérospatiale (discipline scientifique)|domaine aérospatial]]. Ce pôle devrait accueillir deux tours de 60 et {{nobr|100 mètres}} de haut.

Un autre projet d'envergure est en cours, déployé sur le quartier [[Matabiau]] et la [[Gare de Toulouse-Matabiau|gare de Toulouse]] et nommé [[Grand Matabiau]], il prévoit un développement important de l'accès aux différents modes de [[Transport en commun|transports publics]] en particulier à travers une nouvelle [[LGV Bordeaux - Toulouse|Ligne à Grande Vitesse]], la création d'une nouvelle [[Métro de Toulouse|ligne de métro]] et le développement de l’offre de [[Tisséo|transports en commun]], ainsi que la transformation du quartier en ''quartier à vivre'' selon la municipalité. Grandement controversé le projet est accusé par ses détracteurs de vouloir transformer un quartier populaire en quartier d'affaires destiné aux plus fortunés<ref>[https://www.helloasso.com/associations/non-au-gratte-ciel-de-toulouse-collectif-pour-un-urbanisme-citoyen Non au gratte ciel de Toulouse, Collectif pour un urbanisme citoyen]</ref>, il est analysé par certains médias et observateurs comme un phénomène de [[gentrification|gentrification urbaine]]<ref>[https://www.mediacites.fr/toulouse/enquete-toulouse/2017/11/14/lombre-de-lembourgeoisement-plane-sur-le-futur-quartier-matabiau/ Médiacités, L'ombre de l'embourgeoisement plane sur le futur quartier Matabiau]</ref>.

Un quartier [[Haute qualité environnementale]] ''(HQE)'' est en construction sur le site de l'ancienne Cartoucherie avec {{unité|350000|m|2}} de surfaces comprenant des logements, des bureaux, une école régionale de la santé, et des commerces. Le quartier Malepère, au sud-est de Toulouse, est aussi en projet avec {{unité|6500|logements}}, bureaux, commerces, avec une superficie à construire d'environ {{unité|750000|m|2}}.
=== Risques majeurs ===
Le territoire de la commune de Toulouse est vulnérable à différents [[aléa naturel|aléas naturels]] : [[météorologie|météorologiques]] ([[tempête]], [[orage]], [[neige]], grand froid, [[canicule en France|canicule]] ou [[sécheresse en France|sécheresse]]), [[Inondation en France|inondations]], mouvements de terrains et [[Risque sismique dans la Haute-Garonne|séisme]] (sismicité très faible). Il est également exposé à deux [[Risque#Dans l'industrie|risques technologiques]], et le [[risque industriel]] et la [[rupture de barrage|rupture d'un barrage]]<ref name=Géorisques>{{Lien web|url=https://www.georisques.gouv.fr/mes-risques/connaitre-les-risques-pres-de-chez-moi/rapport2?city=Toulouse&typeForm=adresse&codeInsee=31555&lon=1.441944&lat=43.604444&go_back=%2F&adresse=Toulouse|titre=Les risques près de chez moi - commune de Toulouse|site=Géorisques|consulté le=17 octobre 2022}}.</ref>. Un site publié par le [[Bureau de recherches géologiques et minières|BRGM]] permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>{{Lien web|url= https://errial.georisques.gouv.fr/#/ |titre= Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien|site=Géorisques|auteur=BRGM|consulté le=10 septembre 2022}}.</ref>.

==== Risques naturels ====
La [[Commune (France)|commune]] fait partie du [[territoire à risques importants d'inondation]] (TRI) de Toulouse, regroupant {{nobr|15 communes}} concernées par un risque de débordement de la [[Garonne]], un des {{nobr|18 TRI}} qui ont été arrêtés fin 2012 sur le [[bassin Adour-Garonne]]<ref>{{Lien web|url=https://www.occitanie.developpement-durable.gouv.fr/les-territoires-a-risques-importants-d-inondation-a19526.html |titre=Liste des territoires à risque important d'inondation (TRI) de 2012 sur le bassin Adour-Garonne|site=occitanie.developpement-durable.gouv.fr|consulté le=10 septembre 2022}}.</ref>. Les événements significatifs passés sont la crue généralisée sur le bassin de la Garonne des 23 et 24 juin 1875 ({{Unité|7500|{{m3}}/s}} à Toulouse), qui a fait {{nobr|208 morts}} et détruit {{Unité|1219 maisons}}, et la crue des {{1er}} au {{date-|5 février 1952}} ({{Unité|3300|{{m3}}/s}}) à Toulouse, qui a fait {{nobr|7 victimes}}. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de [[temps de retour]] de {{nobr|10 ans}} à {{nobr|30 ans}}), moyen (temps de retour de {{nobr|100 ans}} à {{nobr|300 ans}}) et extrême (temps de retour de l'ordre de {{Unité|1000|ans}}, qui met en défaut tout système de protection)<ref>{{Lien web|url=https://www.occitanie.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/Rapport_Cartographie_TRI_Toulouse_03122014_cle722526.pdf|titre=cartographie des risques d'inondations du TRI de Toulouse|site =occitanie.developpement-durable.gouv.fr|consulté le=10 septembre 2022}}.</ref>. La commune a été reconnue en [[état de catastrophe naturelle]] au titre des dommages causés par les inondations et [[coulée de boue|coulées de boue]] survenues en 1983, 1991, 2000, 2003, 2014, 2015, 2018 et 2022<ref>{{Lien web|url=https://www.haute-garonne.gouv.fr/Politiques-publiques/Environnement-eau-risques-naturels-et-technologiques/Information-et-prevention-des-risques/Droit-a-l-information-sur-les-risques-majeurs-et-DDRM|titre=Dossier départemental des risques majeurs dans la Haute-Garonne|site=haute-garonne.gouv.fr|consulté le=10 septembre 2022}}, partie 1 - chapitre Risque inondation.</ref>{{,}}<ref name=Géorisques/>.

[[Fichier:31555-Toulouse-argile.jpg|vignette|redresse=1.2|Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Toulouse.]]
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux<ref>{{Lien web|url=https://www.haute-garonne.gouv.fr/Politiques-publiques/Environnement-eau-risques-naturels-et-technologiques/Information-et-prevention-des-risques/Droit-a-l-information-sur-les-risques-majeurs-et-DDRM|titre=Dossier départemental des risques majeurs dans la Haute-Garonne|site=haute-garonne.gouv.fr|consulté le=10 septembre 2022}}, partie 1 -  chapitre Mouvements de terrain.</ref>. Cet aléa est susceptible d'engendrer des [[endommagement|dommages]] importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de [[sécheresse en France|sécheresse]] et de pluie. 99,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (88,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les {{Unité|42980 bâtiments}} dénombrés sur la commune en 2019, {{formatnum:42602}} sont en aléa moyen ou fort, soit 99 %, à comparer aux 98 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au [[retrait-gonflement des argiles|retrait gonflement des sols argileux]] est disponible sur le site du [[Bureau de recherches géologiques et minières|BRGM]]<ref>{{Lien web|url=https://www.georisques.gouv.fr/risques/retrait-gonflement-des-argiles|titre=Retrait-gonflement des argiles|site =le site de l'observatoire national des risques naturels|consulté le=10 septembre 2022}}.</ref>{{,}}<ref group=Carte>{{Lien web|url=https://infoterre.brgm.fr/actualites/exposition-au-retrait-gonflement-argiles|titre=Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles|site=infoterre.brgm.fr|consulté le=10 septembre 2022}}.</ref>.

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des [[cavité souterraine|cavités souterraines]] permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">{{Lien web |url=https://www.georisques.gouv.fr/risques/cavites-souterraines/donnees#/dpt/31/com/31555/page/1 |titre= Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Toulouse |site =georisques.gouv.fr |consulté le= 10 septembre 2022}}.</ref>.

==== Risques technologiques ====
La commune est exposée au risque industriel du fait de la présence sur son territoire d'une entreprise soumise à la [[Directive Seveso|directive européenne SEVESO]]<ref>{{Lien web|url=https://www.haute-garonne.gouv.fr/Politiques-publiques/Environnement-eau-risques-naturels-et-technologiques/Information-et-prevention-des-risques/Droit-a-l-information-sur-les-risques-majeurs-et-DDRM|titre=Dossier départemental des risques majeurs dans la Haute-Garonne|site=haute-garonne.gouv.fr|consulté le=10 septembre 2022}}, chapitre Risque industriel.</ref>.

La commune est en outre située en aval des barrages de [[Lac de Cap de Long|Cap de Long]] sur la [[Neste de Couplan]] ([[Hautes-Pyrénées]]) et de l'[[Lac de la Ganguise|Estrade]] sur la [[Ganguise]] ([[Aude (département)|Aude]]). À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la [[rupture de barrage|rupture d'un de ces ouvrages]]<ref>{{Lien web|url=https://www.haute-garonne.gouv.fr/Politiques-publiques/Environnement-eau-risques-naturels-et-technologiques/Information-et-prevention-des-risques/Droit-a-l-information-sur-les-risques-majeurs-et-DDRM|titre=Dossier départemental des risques majeurs dans la Haute-Garonne|site=haute-garonne.gouv.fr|consulté le=22 août 2023}}, chapitre Risque rupture de barrage.</ref>.
== Toponymie ==
Le nom ''Tolosa'' apparaît dans des écrits antiques mais pas antérieurs au {{-s-|II}} : Τολώσσα [''Tolossa''] ([[Posidonios]] et [[Strabon]]) ; ''{{langue|la|Tolosa}}'' ([[Cicéron]], [[Jules César|César]], [[Pline l'Ancien|Pline]]{{Etc.}})<ref name="Moret">Pierre Moret, « Le nom de Toulouse », in ''Pallas. Revue d'études antiques'', 1996, {{p.|11}} (lire en ligne sur [[Persée (portail)|Persée]]) [https://www.persee.fr/doc/palla_0031-0387_1996_num_44_1_1378].</ref>.

Selon une légende toponymique, ''Tolosa'', jadis la « cité de Minerve » (''Palladia Tolosa'') selon l’expression de Martial, ferait référence à la [[Tholos]] des [[Grecs]], cf. les légendes de l'[[Or de Toulouse|Or de Delphes]] à Toulouse. Une autre version, tout aussi fantaisiste, fait de [[Tholus]], petit-fils de [[Japhet]], lui-même deuxième fils de [[Noé (patriarche)|Noé]], celui qui aurait donné son nom à la cité<ref>Anne Le Stang, ''Histoire de Toulouse illustrée'', avril 2006, éd. Le Pérégrinateur, {{ISBN|978-2-910352-44-8}}, {{p.|8}}.</ref>. C'est ce mythe qui se retrouve mis en ouverture du ''Ramelet Mondin'' du poète toulousain [[Pierre Goudouli|Pèire Godolin]].

Il est acquis depuis longtemps que ''Tolosa'' (ou ''Tolossa''<ref name="Nègre">[[Ernest Nègre]], ''[[Toponymie générale de la France]]'', Volume {{Ier}}. ''Formations préceltiques, celtiques, romanes'', Librairie Droz, Genève, 1990, {{p.|57}}, {{n°|1189}} (lire en ligne sur [[Google Livres]]) [https://books.google.fr/books?id=rsNpi7IVulEC&printsec=frontcover&redir_esc=y#v=onepage&q=Toulouse&f=false]</ref>) représente un toponyme indigène que les auteurs antiques se sont contentés de transcrire<ref name="Moret"/> dans leur langue. Cependant son [[étymologie]] est aujourd'hui encore incertaine<ref name="Nègre"/>{{,}}<ref name="Moret"/>.

Ce nom de lieu étant associé à celui des [[Volques Tectosages]]<ref>''Histoire de Toulouse'', 1974, Éditions Privat, {{ISBN|978-2-7089-4709-2}}, {{p.|11}}.</ref>, certains linguistes ont essayé de mettre en évidence le caractère celtique du toponyme. Ils se reposent notamment sur l'existence d'une racine ''Tol-'' que l'on retrouverait par exemple dans le nom de la peuplade celtique des [[Tolistobogiens|Tolistobogii]]<ref name="Moret"/> et dans celui du nom d'au moins quatre autres {{page h'|Toulouse (homonymie)|Toulouse}} en France, dont l'un [[Toulouse-le-Château]] (Jura, ''Montis Tolose'' 1090)<ref name="Moret"/> dans le nord-est. Cet élément ''Tol-'' est possiblement le même que celui rencontré dans les Toulon, Thollon, Thulon, Montholon, Monthelon, etc. de l'hexagone et qui signifierait « colline, éminence »<ref name="Moret"/>. Cependant, la topographie de Toulouse s'accorde mal avec le sens de « colline, éminence », car la localité est située dans une plaine<ref name="Moret"/>.

Le nom étant difficilement explicable par le celtique, la plupart des toponymistes le considèrent comme pré-celtique, peut-être [[ibère]]<ref name="Dauzat">{{Ouvrage |langue=fr |nom1=[[Albert Dauzat]] |nom2=[[Charles Rostaing]]|titre=Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France |lieu=Paris |éditeur=Librairie Guénégaud |année=1979 |passage=680-681 |isbn=2-85023-076-6}}.</ref> ou pré-celtique d'« ''origine et de sens incertain'' »<ref name="Nègre"/>. Les hypothèses pré-celtiques, c'est-à-dire [[ibère|ibériques]] et [[aquitanique]]s ont été étudiée par Pierre Moret<ref>Pierre Moret, ''op. cit.'', {{p.|10-23}}</ref>, ces langues sont peu ou pas documentées.

Le nom antique ''Tolosa'' est également le nom [[occitan]] de la ville, présent dans sa devise ''Per Tolosa totjorn mai''. Il devient ''Tholose'' en français, avant de se transformer en ''Toulouse'', probablement sous l'influence de la prononciation occitane ({{MSAPI|t|u|ˈ|l|u|z|ɔ}}), vers la fin du {{s-|XVII}}.

== Histoire ==
{{Article détaillé|Histoire de Toulouse|Histoire de Midi-Pyrénées}}

=== Préhistoire, protohistoire ===
[[Fichier:Hache néolithique des Récollets MHNT.PRE.2011.0.450.jpg|vignette|Hache polie du néolithique trouvée chemin des Récollets - [[Muséum de Toulouse]]]]
Les environs de Toulouse sont occupés dès le [[Paléolithique inférieur]] mais ce ne sont que des traces d'occupation humaine du [[Néolithique]] qui sont retrouvées sous forme de village comme à [[Villeneuve-Tolosane]]. D'autres traces d'occupations par l'homme au {{-s-|VIII}} et au {{-s-|VII}} ont été trouvées comme en témoigne la [[nécropole]] du quartier Saint-Roch (vers la [[Rue du Férétra|rue du Feretra]]), mise au jour en 2002<ref>Anne Le Stang, {{op. cit.}}, {{p.|9}}.</ref>.

Dès la moitié du {{-s-|III}}, bien avant l'installation romaine, le Languedoc occidental est occupé par une confédération de peuples gaulois, les [[Volques Tectosages]], parmi lesquels un peuple, celui des [[Tolosates]], occupe les environs de Toulouse. Au {{-s-|II}}, un [[oppidum]] d'une centaine d'hectares est créé à [[Vieille-Toulouse]], à quelques kilomètres au sud de l'actuelle Toulouse. Probable capitale des Volques Tectosages, le site est urbanisé à la mode italique, sur un [[plan orthogonal]]<ref name="Gardes2010">{{Article|auteur1=Philippe Gardes|titre=Toulouse avant Toulouse ?|sous-titre=Recherches récentes sur l'oppidum gaulois de Vieille-Toulouse|année=2010|jour=7|mois=octobre|numéro=49|périodique=JDA|lire en ligne=http://www.vieille-toulouse.fr/IMG/pdf/Vielle-Toulouse_avant_Toulouse.pdf}}.</ref>. Les Tolosates entretiennent des liens commerciaux avec l'[[Espagne]] et l'[[Italie]] et le reste de la Gaule par l'échange de vin, de blé et de métaux. De nombreuses [[amphore]]s ont été retrouvées et prouvent la vigueur de ces échanges<ref name="ref1">Anne Le Stang, {{op. cit.}}, {{p.|11}}.</ref>.

=== Ville gallo-romaine ===

D'abord alliés de [[Empire romain|Rome]], les [[Volques Tectosages]] se révoltent et sont défaits par les Romains en 107 {{av JC}}, et Toulouse (''[[Tolosa (Toulouse)|Tolosa]]'' en latin) devient romaine. La ville protohistorique est alors un important centre administratif et militaire de la province [[Gaule narbonnaise|Narbonnaise]]. Sous Auguste, vers la fin du {{-s-|I}}, une ville nouvelle est établie à l'emplacement du centre historique actuel de Toulouse. Les Gallo-Romains, comme en d'autres grandes villes, édifient des [[aqueduc]]s<ref>dont un très important : [http://www.les-petites-toulousaines.com/aqueduc-pedauque.htm les-petites-toulousaines.com]</ref> ainsi que de nombreux bâtiments maintenant détruits pour un grand nombre d'entre eux : un [[théâtre latin|théâtre]], un [[Amphithéâtre romain de Purpan-Ancely|amphithéâtre]] de {{nombre|14000|places}} encore visible dans le quartier [[Purpan]]-Ancely, des [[thermes romains|thermes]] et plusieurs [[temple romain|temples]]<ref>Christian Cau, ''Petite Histoire de Toulouse'', {{p.|10}}.</ref>. Dès l'an 30, ils entourent la ville d'un grand mur d'enceinte fait de briques dont des pans sont encore debout de nos jours.

L'itinéraire de l'[[Anonyme de Bordeaux]] passe dans la région et mentionne ce site.

En 250, Toulouse est marquée par le supplice de [[Saturnin de Toulouse]] qui deviendra saint Sernin. Cet épisode marque l'apparition d'un culte minoritaire dans le Haut-Empire<ref>Anne Le Stang, ''op. cit.'', {{p.|20}}.</ref>. Le {{s-|III}} et {{s-|IV}} sont prospères et la ville grandit. La première [[Basilique Saint-Sernin de Toulouse|basilique Saint-Sernin]] est construite en 403 avec l'essor du [[christianisme]] dans la région<ref>''Ib.'', {{p.|28}}.</ref>. La [[brique (matériau)|brique]] est largement utilisée comme matériau de construction.

<gallery mode="packed" heights="180px">
(Toulouse) Musée Saint-Raymond, Amphores de Vieille-Toulouse.jpg|Amphores [[musée Saint-Raymond]] {{-s-|II}} Puits funéraire à [[Vieille-Toulouse]]
Enceinte gallo-romaine - Toulouse - PA00094679.jpg|Enceinte gallo-romaine, place Saint-Jacques, près du [[palais Niel]].
</gallery>

=== Capitale du royaume Wisigoth ===
En 413, les [[Wisigoths]] envahissent la ville et choisissent Toulouse comme capitale de leur [[Royaume wisigoth|royaume]]. Les vestiges du [[Palais des rois wisigoths|palais Wisigoth de Toulouse]], qui se situait sous l'actuelle place de Bologne, ont été redécouverts en 1988-1989<ref>Cette découverte a eu lieu en 1988-1989 sur le site de l'ancien hôpital Larrey. Les vestiges archéologiques ont été détruits au profit de la réalisation d'un projet immobilier construit autour de l'actuelle place de Bologne.</ref>. [[Sidoine Apollinaire]] a relaté en détail les fastes de la cour toulousaine de [[Théodoric II]]. Ayant une culture et une religion différentes, les Gallo-Romains et les Wisigoths se côtoient à Toulouse sans se mélanger jusqu'en 508 lorsque [[Clovis Ier|Clovis]] prend la ville, après avoir vaincu les Wisigoths à la [[bataille de Vouillé]] (en 507).

=== Le comté de Toulouse du {{sp-|VI|au|XIII}} ===
[[Fichier:Capitole Toulouse - Salle des Illustres - L'entrée à Toulouse du pape Urbain II en 1096 par Benjamin Constant.jpg|vignette|redresse|''L'entrée à Toulouse du pape {{Urbain II}} en 1096'' [[Benjamin-Constant]].]]
[[Fichier:Plan du vieux quartier latin de Toulouse (aux archives municipales).jpg|vignette|redresse|Plan du quartier latin.]]
[[Fichier:La_chambre_de_Saint_Dominique_(maison_Seilhan)_-_panoramio.jpg|vignette|La chambre de saint Dominique à la [[maison Seilhan]] est considérée comme le lieu de naissance de l'[[Ordre des Prêcheurs|ordre dominicain]] (1215).]]
[[Fichier:Détail_Annales_1413.jpg|vignette|Du {{sp-|XIII|au|XVIII}} les [[capitoulat|capitouls]] tinrent des [[Annales manuscrites de la ville de Toulouse|annales municipales]] qui constituent une exceptionnelle collection de portraits de consuls municipaux.]]
Les [[Francs]] ne restent cependant pas à Toulouse et la ville, maintenant coupée de la [[Mer Méditerranée|Méditerranée]], perd de son influence. Elle sert surtout de place-forte face à la [[Septimanie]] à l'est et la péninsule ibérique au sud, détenus par les Wisigoths<ref>''Ib.'', {{p.|36}}.</ref>. Elle reprend néanmoins son indépendance pour former en 629 l'éphémère royaume de Toulouse puis devient aux {{s2-|VII|VIII}} la capitale d'un grand duché dont les frontières vont des Pyrénées à la Loire, et de Rodez à l'Océan<ref>''Histoire de Toulouse'', Éd Privat, 1974, {{p.|57}}.</ref>. En 721, la ville est assiégée par l'armée arabe, qui est finalement défaite lors de la [[bataille de Toulouse (721)|bataille de Toulouse]] le {{date-|9|juin|721}}, signant la fin de sa progression vers le nord<ref>Suivirent plusieurs expéditions de [[pillage]], dont la plus célèbre fut vaincue par [[Charles Martel]] lors de la [[bataille de Poitiers (732)]]</ref>. En [[Chronologie des invasions vikings|844]], une flotte vikings remonte la [[Garonne]] et atteint Toulouse<ref>{{Ouvrage |titre=Barfleur, son église |sous-titre=leur histoire |éditeur=Les Amis de l'église de Barfleur |année=2020 |pages totales=159 |page=15 |isbn=978-2957499304}}.</ref>.

Au [[Moyen Âge]], la ville reste longtemps indépendante. Les [[comté de Toulouse|comtes de Toulouse]] étendent leur domaine sur la plus grande partie du Midi de la France. Témoin de la présence des comtes de Toulouse, les restes des fondations du château comtal ont été récemment mis au jour près de la porte sud de la ville médiévale à l'emplacement du palais de justice. Le christianisme s'impose à Toulouse et de nombreuses églises sont construites. En 1096, le pape {{souverain2|Urbain II}} se rend à Toulouse pour consacrer la [[Basilique Saint-Sernin de Toulouse|basilique Saint-Sernin]]. La [[cathédrale Saint-Étienne de Toulouse|cathédrale Saint-Étienne]] est édifiée au {{s-|XIII}}<ref>''Ib.'', {{p.|51}}.</ref>.

En 1152, un conseil commun de la Cité et des Faubourgs est mis en place par le comte. C'est le « [[capitoulat]] » formé de douze [[Liste des capitouls de Toulouse|capitoul]]s qui assurent dans un premier temps un rôle judiciaire. Puis ils acquièrent du pouvoir en rendant des ordonnances, percevant des taxes, levant une milice et assurant l'ordre et la justice dans la ville. À la suite de la révolte du {{date-|6|janvier|1189}}, le Comte ne conserve plus que le pouvoir de battre la [[monnaie]], et de lever des troupes en cas de menace extérieure. En 1190, les capitouls acquièrent une maison commune contre les remparts à proximité de la porte nord, qui deviendra le [[Capitole de Toulouse|Capitole]], aujourd'hui symbole de la ville. Cette période permet l'instauration de nombreuses [[liberté]]s municipales. Parallèlement émerge [[Histoire des bourses de valeurs#Les moulins du Bazacle, première société par actions|une des premières sociétés par actions de l'histoire]], les [[Histoire des bourses de valeurs#Les moulins du Bazacle, première société par actions|moulins du Bazacle sur la Garonne]].

À la même époque, la papauté lance la [[croisade des albigeois]]. Malgré la mort du chef des croisés [[Simon IV de Montfort|Simon de Montfort]] et l'abandon de son fils Amaury, les hostilités aboutissent à l'entrée en dépendance du comté de Toulouse à l'égard de la royauté capétienne avec la signature du [[Traité de Paris (1229)|traité de Paris]] le {{date-|12|avril|1229}}. L'[[université de Toulouse]] est fondée la même année. En 1271, à la mort de [[Jeanne de Toulouse|Jeanne]] fille de [[Raymond VII de Toulouse|Raimond VII]], dernière représentante de la maison des comtes de Toulouse, le comté est intégré au [[domaine royal français]] et devient le [[Languedoc]].

C'est précisément pour contrer l'influence de « l'hérésie cathare », particulièrement vive dans la région, que [[Dominique de Guzmán]] fonde à Toulouse, en 1215, dans la [[maison Seilhan]], l'Ordre des frères prêcheurs (aussi appelés Dominicains). En 1365, le pape {{Urbain V}} attribue aux dominicains de Toulouse les reliques du philosophe et théologien saint [[Thomas d'Aquin]], dominicain célèbre, vraisemblablement pour dédommager la ville qui fut le berceau de l'ordre de n'avoir pu obtenir celles de saint Dominique lui-même. Ces reliques sont conservées à l'église des Jacobins.

=== Les Hospitaliers et les Templiers ===

{{Article détaillé|Prieuré hospitalier de Toulouse}}

Au début du {{s-|XII}} les [[Hospitaliers]] de l'[[ordre de Saint-Jean de Jérusalem]] s'installent à Toulouse. Ils occupent d'abord, jusqu'en 1110, l'[[église Notre-Dame de la Dalbade|église de la Dalbade]], qui dépend du [[monastère de la Daurade|prieur de la Daurade]], mais ils en sont expulsés<ref name="Chalande p102">Jules Chalande, 1915, {{p.|102}}.</ref>. C'est pourquoi ils obtiennent, entre 1116 et 1121, de l'[[Liste des évêques et archevêques de Toulouse|évêque de la ville]], [[Amelius Raymond du Puy]], dont un frère, [[Raymond du Puy]], est un futur [[Liste des grands maîtres de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem|supérieur de l'ordre]], la concession de l'église Saint-Rémi<ref name="Chalande p225">Jules Chalande, 1914, {{p.|225}}.</ref>. Cette petite église, qui aurait été fondée par l'évêque [[Germier de Toulouse|Germier]], se trouve à l'angle des [[Rue Saint-Rémésy|rues Saint-Rémésy]] et [[rue Saint-Jean (Toulouse)|Saint-Jean]]<ref>Jules Chalande, 1914, {{p.|201}}.</ref>{{,}}<ref>Nelly Pousthomis-Dalle, [http://www.persee.fr/doc/amime_0758-7708_2001_num_19_1_973 « Toulouse (Haute-Garonne) : un programme de recherches sur l’ancien grand Prieuré des Hospitaliers de St Jean de Jérusalem »], ''Archéologie du Midi médiéval'', vol. 19, {{n°|1}}, 2001, {{p.|182}} et 184.</ref>. Les hospitaliers accroissent progressivement leurs droits, tels que l'autorisation d'acquérir des biens dans tout le [[Archidiocèse de Toulouse|diocèse de Toulouse]], le droit donné en 1160 par l'évêque [[Raimond de Lautrec]] d'avoir un cimetière pour les membres de leur ordre<ref>Ce cimetière, connu comme le cimetière des Hospitaliers de Saint-Rémésy, est aménagé à l'angle de la rue Saint-Rémésy et Saint-Jean. Voir Jules Chalande, 1914, {{p.|201}}.</ref> ou encore la possibilité accordée en 1175 par le [[Liste des comtes de Toulouse|comte de Toulouse]] [[Raymond V de Toulouse|Raimond V]] d'avoir un four<ref name="Chalande p225"/>. Ils reçoivent également le droit de faire construire une tour, connue comme la tour des Archives.

Les Hospitaliers entrent cependant en concurrence avec les Templiers<ref>Damien Carraz, « Les commanderies dans l’espace urbain », Mélanges de l’École française de Rome - Moyen Âge, vol. 124, no 1, 2012, {{p.|6}}.</ref>, qui ont établi leur maison toulousaine non loin de la leur, dans la rue du Temple (actuel {{n°|31}} rue de la Fonderie)<ref>Jules Chalande, 1914, {{p.|218}}.</ref>. Mais en 1307, le [[roi de France]] [[Philippe IV le Bel]] fait arrêter les Templiers dans tout le [[royaume de France]] et mettre leurs biens sous séquestre. Après la suppression de leur ordre par le [[concile de Vienne]] en 1311, la [[dévolution des biens de l'ordre du Temple]] sont accordées aux Hospitaliers l'année suivante. C'est Déodat de Roaix qui est chargé, à Toulouse, de surveiller le transfert des propriétés.

La grande richesse de la maison hospitalière toulousaine lui permet de recevoir en 1315 le rang de [[grand prieuré de Toulouse|grand prieuré]]<ref name="Chalande p101">Jules Chalande, 1915, {{p.|101}}.</ref> : elle est placée, au côté du [[grand prieuré de Saint-Gilles]], à la tête de la [[langue de Provence]]. Les hospitaliers, devenus propriétaires de la Maison du Temple, y installent en 1408 un hôpital, appelé hôpital du Temple. Le [[prieur provincial]] fait aussi construire son logis dans la maison voisine (actuel {{n°|13}} rue de la Dalbade). Ils agrandissent également l'église (actuel {{n°|15}} rue de la Dalbade), placée dès lors sous les vocables de Notre-Dame de la Conception et de Sainte-Barbe. Derrière les bâtiments qui donnent sur la rue se trouve également un cimetière, du côté de la [[Garonnette]]<ref name="Chalande p219">Jules Chalande, 1914, {{p.|219}}.</ref>.

=== De la Renaissance à la Révolution : crises et âge d'or du pastel ===
[[Fichier:Hôtel_d'Assézat_-_Main_courtyard_-_2014-09-01.jpg|vignette|L'[[hôtel d'Assézat]], {{XVIe|s}} siècle.]]
Au {{s-|XIV}}, la ville prospère grâce au commerce et devient la quatrième ville du [[royaume de France]]<ref>''Ib.'', {{p.|73}}.</ref>. Mais, en 1348, la ville est touchée par la [[peste noire]] qui reviendra en 1361 puis au {{s-|XV}}. Elle doit aussi assurer l'effort de la [[guerre de Cent Ans]] et subir le brigandage. Les faubourgs sont détruits et la ville se replie derrière ses fortifications. Le [[Chronologie des grands incendies|Grand incendie de Toulouse]], le {{date-|7|mai|1463}}, détruit les trois quarts de la cité et ruine plusieurs [[église (édifice)|églises]], [[couvent]]s et autres édifices publics<ref>Pierre Saliès, « Le grand incendie de Toulouse de 1463 », dans M.S.A.M.F., tome XXXII (1966)</ref>. La ville prospère et s'agrandit malgré cela : le {{date-|23 décembre 1468}}, par ses lettres patentes, le roi {{souverain2|Louis XI}} ordonne le rétablissement du Parlement et de la Cour des aides à Toulouse, transférés auparavant à [[Montpellier]]<ref>{{Ouvrage |titre=Lettres patentes de {{Louis XI}}, Montilz-lèz-Tours, le {{date-|23 décembre 1468}} |lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=OJ-b2-CLz7EC&pg=PA167 }}.</ref>. En 1476, Toulouse devient la quatrième ville de France à accueillir l'[[imprimerie]].

Durant la [[Renaissance]], de la fin du {{sp-|XV|au|XVI}}, Toulouse connaît une période de grande prospérité, grâce à l'industrie du [[Culture du pastel|pastel]]. C'est l'époque de construction de grands hôtels particuliers comme l'[[hôtel de Bernuy]] ou l'[[hôtel d'Assézat]].

En 1560, les protestants et les catholiques s'affrontent dans de sanglants combats<ref>''Ib.'', {{p.|98}}.</ref>. En 1562, des Huguenots furent ainsi massacrés et leurs maisons pillées lors de troubles à la suite d'un édit de la reine autorisant les hérétiques à pratiquer leur culte en dehors des villes. Cela mena à une conjuration contre les catholiques et à de nombreux affrontements, qui se soldèrent par la défaite des Huguenots en mai de cette même année<ref>{{Ouvrage|auteur1=Rey Marc Michel|titre=Histoire de la délivrance de la ville de Toulouse arrivée le 17 mai 1562.|lieu=Amsterdam|éditeur=Rey Marc Michel|date=1765|lire en ligne=http://tolosana.univ-toulouse.fr/fr/notice/082848157}}.</ref>.

Au {{s-|XVII}}, le [[catholicisme]] triomphe. Les églises sont très fréquentées et de nombreux couvents s'installent en ville. Le parti pro catholique s'oppose au pouvoir central, en particulier lors de la révolte du gouverneur du Languedoc {{souverain3|Henri II de Montmorency}} exécuté en 1632 place du Capitole. Deux symboles de la ville, le [[Pont-Neuf de Toulouse|Pont-Neuf]] et le [[canal du Midi]], sont réalisés respectivement en 1632 et en 1682. Le [[Capitole de Toulouse|Capitole]] est reconstruit, quant à lui, au {{s-|XVIII}}. En 1762, se déroule l'[[affaire Calas]] : le cas d'un protestant injustement condamné provoque une célèbre intervention de [[Voltaire]].

Toulouse entre dans la [[Révolution française|Révolution]] sans grand heurt. Seuls quelques pillages et quelques attaques de châteaux se produisent, le pouvoir du Parlement est respecté car il fait vivre la ville. Des conflits éclatent lorsque la suppression des provinces et des Parlements et la réforme ecclésiastique sont déclarées en 1790 et 1791<ref>''Ib.'', {{p.|140}}.</ref>. La ville est privée de son rang de capitale régionale et devient le chef-lieu de la [[Haute-Garonne]]. Les jacobins parviennent à la maintenir hors de la révolte fédéraliste (ce qui est déterminant pour éviter la jonction entre l'Ouest et le Sud Est). De même, en 1799, les républicains parviennent à faire échouer une révolte populaire dont le motif principal est le refus du service militaire obligatoire et le rejet de la politique répressive du [[Directoire]] vis-à-vis des prêtres.

=== Époque contemporaine ===
==== {{s-|XIX}} ====
[[Fichier:Toulouse Karte 1631.jpg|vignette|Carte de Toulouse par Melchior Tavernier en l’an 1631.]]
[[Fichier:Fontaine de la Trinité - 2012-09-29.jpg|vignette|gauche|redresse|Place de la Trinité.]]
[[Fichier:Vue générale de Toulouse.JPG|vignette|Vue générale de Toulouse vers 1877.]]
Le {{date-|10|avril|1814}}, la [[bataille de Toulouse (1814)|bataille de Toulouse]] oppose les hispano-britanniques du maréchal [[Arthur Wellesley de Wellington|Wellington]] aux Français du maréchal [[Jean-de-Dieu Soult|Soult]], qui, bien que parvenant à résister, sont contraints de se retirer. La ville rose a donc été le théâtre de la dernière bataille franco-anglaise sur le sol français<ref>''Ib.'', {{p.|150}}.</ref>. La ville se rallie au roi {{noble|Louis XVIII}} et à la [[Restauration (histoire de France)|Restauration]] après la chute de [[Napoléon Ier|Napoléon {{Ier}}]]. Les républicains et les légitimistes sont majoritaires à Toulouse et il est difficile aux partisans de Louis-Philippe ou de Napoléon III de lutter contre leur alliance de circonstance. Les Républicains, en particulier [[Armand Duportal]] sont très actifs ; en 1848, la [[Deuxième République (France)|République]] est proclamée par [[Henri Joly (politique)|Henri Joly]] depuis le balcon du [[Capitole de Toulouse|Capitole]] ; en 1871 une [[Commune de Paris|Commune]] échoue.

Le {{date-|23|juin|1875}}, Toulouse connaît sa plus forte [[Crue de la Garonne en 1875|crue]]. Au débit de {{unité|8000|m|3}} d’eau par seconde ({{unité|300|m|3}} en temps normal), la Garonne monte à {{unité|9.47|m}}, inondant la quasi-totalité de la rive gauche, détruisant le pont d’[[Empalot]], le [[pont Saint-Pierre de Toulouse|pont Saint-Pierre]] et le [[Pont Saint-Michel (Toulouse)|pont Saint-Michel]]. Seul le [[pont-Neuf de Toulouse|Pont Neuf]] résiste. On dénombre {{nobr|208 morts}}, plus de {{nombre|1200|maisons}} détruites et {{nombre|25000|sans-abri}}<ref>{{lien web|url=http://www.jacobins.mairie-toulouse.fr/expos/mvt/textes/TPH18_.htm|éditeur=Site officiel de la ville de Toulouse|titre=L’inondation de 1875|consulté le =26/08/2007}}.</ref>. Le {{date-|26 juin}}, le maréchal [[Patrice de Mac Mahon|Mac Mahon]] se rend à Toulouse. À la vue du spectacle, il prononce la désormais célèbre phrase « Que d’eau, que d’eau ! »<ref>Spécial météo à Toulouse, ''L'Express'', {{numéro|2948}}, semaine du 3 au 9 janvier 2008, ''Les crues les plus dévastatrices'', p. II</ref>.

L'arrivée au pouvoir des radicaux, commerçants et entrepreneurs républicains soutenus par le journal ''[[La Dépêche du Midi]]'' où écrit [[Jean Jaurès]] se traduit par de grands travaux urbains avec la construction des grandes rues de type [[Georges Eugène Haussmann|haussmannien]] comme la [[Rue Alsace-Lorraine (Toulouse)|rue Alsace-Lorraine]] et la [[Rue de Metz (Toulouse)|rue de Metz]] ; la ville s'agrandit progressivement du fait de l'[[Immigration espagnole en France|immigration espagnole]] et de l'[[exode rural]].

En 1856, l’arrivée du chemin de fer s’avère déterminante pour Toulouse. À partir des années 1870, quelques grandes artères sont percées sur le modèle parisien. Elles sont bordées de grands immeubles bourgeois et accueillent les premiers grands magasins.

===== Les grands magasins =====
[[Fichier:Toulouse 1877, rue Lafayette (G.) et 47 rue Alsace Lorraine (D.) - La Maison Universelle, ou Grand Bazar, d'Antoine Labit.jpg|vignette|left|Toulouse 1877, « La Maison Universelle », ou « Grand Bazar », d'[[Antoine Labit]].]]
[[Fichier:Grand Magasin 41 rue de Rémusat, par Georges Debrie, Toulouse.jpg|vignette|''Grand Magasin'' 41 rue de Rémusat, par Georges Debrie.]]
''Au Capitole'', les galeries Lafayette maison actuelles, ''Au printemps'', ''Au gaspillage'' et ''Les grands magasins Lapersonne''<ref>{{Lien web|titre=La grande époque des grands magasins|auteur=Max Puech|url=http://max.puech.free.fr/toulouse/2011-01%2013.%20La%20grande%20%C3%A9poque%20des%20grands%20magasins.pdf|format=pdf}}.</ref> sont les principales enseignes de Toulouse fin {{19e}}, début {{20e}}. Une concurrence acharnée se joue entre les magasins toulousains et les succursales parisiennes (« Au Capitole » a été ouvert par la société Paris-France des frères Gompel, qui ouvrent des ''Dames de France'' dans les grandes villes de province. Les Toulousains, MM. Bourgeat, Bessières et Oustalet, s'associent pour agrandir les magasins Lapersonne, qui s'ouvrent sous la nouvelle place Esquirol récemment percée.

==== {{s-|XX}} ====
[[Fichier:INCONNU - TOULOUSE - Rue d'Alsace-Lorraine.JPG|vignette|La rue d'Alsace-Lorraine dans les années 1930, parcourue par une rame de l'[[ancien tramway de Toulouse]].]]
Dans le premier conflit mondial, un service militaire mobilise tous les hommes aptes au Front ou comme réservistes ; nombreux sont les morts. Ces pertes seront comblées par la venue d'immigrés italiens, espagnols et polonais.

Avec la [[Première Guerre mondiale]], Toulouse entre enfin dans l'ère industrielle avec la poudrerie et l'Arsenal qui emploient à eux seuls {{nombre|50000|ouvriers}} en 1917 ; c'est aussi en 1917 qu'un industriel venu de Bagnères-de-Bigorre, [[Pierre-Georges Latécoère|Latécoère]], qui fabriquait jusque-là des wagons de chemin de fer, obtient de l'État un important marché de construction d'avions qui marque les débuts de l'industrie aéronautique à Toulouse, alors que la ville était jusque-là restée à l'écart de la [[révolution industrielle]]. Toutefois, dès avant la Grande Guerre, la population ouvrière était nombreuse, voire majoritaire, dans cette ville sans grande industrie (à l'exception des industries d'État, manufacture des tabacs, poudrerie et Arsenal) : les multiples petites entreprises spécialisées dans l'habillement, la chaussure et autres « articles de Paris »<ref>{{Chapitre|langue=fr|prénom1=Jean-Marc|nom1=Olivier|titre chapitre=L’industrie dispersée dans la ville : le cas toulousain au fil du {{XIXe}} siècle|auteurs ouvrage=Jean-Claude Daumas, Pierre Lamard et Laurent Tissot (dir.)|titre ouvrage=Les territoires de l’industrie en Europe (1750-2000). Entreprises, régulations et trajectoires|lieu=Besançon|éditeur=Presses universitaires de Franche-Comté|année=2007|date=|pages totales=57-70|isbn=978-2-84867-178-9|doi=10.4000/books.pufc.27364|lire en ligne=http://books.openedition.org/pufc/27364|consulté le=2024-02-06}}</ref> (cf travaux de [[Jean-Marc Olivier]]) opposaient une foule d'ouvriers (socialistes) des petits indépendants (radicaux) et une population de tradition plus rurale (très catholique).

Entre 1906 et 1924, les radicaux laissent progressivement la place à un [[socialisme municipal]] que dirigent [[Albert Bedouce]] puis [[Étienne Billières]]. Sous les mandats d'Étienne Billières (1925-1935) et d'Ellen-Prévot (1935-1940), la ville est transformée par la construction de grands équipements publics, tels l'actuelle Bibliothèque municipale sise rue du Périgord, le parc des Sports, un vaste programme de rénovation ou de création d'écoles, tous marqués par un style Art déco solennel et lumineux.

Entre l'été et l'automne 1940, des exilés germanophones réorganisent à Toulouse la direction du Parti communiste d'Allemagne (KPD)<ref>{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Cécile|nom1=Denis|titre=Continuités et divergences dans la presse clandestine de résistants allemands et autrichiens en France pendant la Seconde Guerre mondiale : KPD, KPÖ, Revolutionäre Kommunisten et trotskystes|format=(thèse de doctorat réalisée sous la direction d’Hélène Camarade, soutenue publiquement le 10 décembre 2018 à l’université Bordeaux-Montaigne)|url=http://www.theses.fr/2018BOR30065#}}.</ref>.

À la fin du {{s-|XX}}, 9 % des habitants de Toulouse sont immigrés, soit un peu moins de {{nombre|70000|personnes}}, représentant 40 % de la population immigrée de [[Midi-Pyrénées]]<ref name="Atlas">{{article|titre=Atlas des populations immigrées : Midi-Pyrénées|périodique=Les Dossiers de l'INSEE|numéro=127|mois=avril|année=2005|auteur1=Jean-Claude Cousture|auteur2=Christian Ratte}}.</ref>. La population est plutôt présente dans le centre, où ils sont plus de {{formatnum:43000}}, plutôt qu'en banlieue, où ils ne sont que {{formatnum:26000}}<ref name="Atlas"/>. Les quartiers [[Mirail#Bellefontaine|Bellefontaine]], [[Mirail#La Reynerie|Reynerie]], [[Bagatelle (Toulouse)|Bagatelle]] ont plus du tiers de leur population qui est immigrée, et concentrent 20 % des immigrés de la ville ; [[La Faourette]] et [[Papus]] ont chacun plus de 20 % de leur population qui est immigrée<ref name="Atlas"/>. La moitié des immigrés de Toulouse sont d'origine africaine<ref name="Atlas"/>.

==== Aéronautique ====
Pendant plus d'un siècle, des usines aéronautiques ont été créées dans la région toulousaine, marquant définitivement l'économie et l'histoire locale. Ces usines ont été construites d'abord dans la zone de [[Montaudran]] (sud), Saint-Éloi (nord-ouest) puis Toulouse-Colomiers-Blagnac, à la frontière de la ville. La ville a été choisie pour devenir l’une des métropoles d’équilibre du pays en accueillant les activités aéronautiques et spatiales lors de la décentralisation.

===== L'Aéropostale =====
[[Fichier:Lignes Aeriennes Latécoére (Latécoére-Toulouse).jpg|vignette|Un avion des lignes aériennes Latécoère, vers 1918]]
{{article détaillé|Compagnie générale aéropostale}}
Dans les années 1920, Toulouse est la ville des pionniers de l'aviation, sous l'impulsion de [[Pierre-Georges Latécoère]], qui met en place des liaisons avec [[Casablanca]] et [[Dakar]]. En 1927, est créée l'[[Compagnie générale aéropostale|Aéropostale]], avec des figures comme [[Antoine de Saint-Exupéry]] et [[Jean Mermoz]]<ref>Anne Le Stang, {{op. cit.}}, {{p.|178}}.</ref>. [[Pierre-Georges Latécoère]] était venu dans la ville rose pour créer des wagons de [[chemin de fer]], mais, lorsque la guerre éclate, il est chargé par le gouvernement de développer des avions sur son site industriel de [[Montaudran]]. Quand la guerre se termine, il reste passionné par l'aviation et son site initial de fabrication de wagons est désormais une chaîne de montage d’avions de guerre. C'est à ce moment qu'il imagine une ligne aérienne commerciale allant de Toulouse à l'Amérique du Sud. Avec les Lignes aériennes Latécoère, après la Première Guerre mondiale, il ira d'abord jusqu'à Dakar, puis tentera l'aventure en Argentine. Mais face à de nombreuses difficultés, en 1927, Latécoère cède la Ligne à Marcel Bouilloux-Lafont, entrepreneur français au Brésil qui poursuit l'aventure jusqu'à Santiago du Chili sous le nom de l'Aéropostale en continuant d'exploiter le site de Montaudran. Ainsi de 1920 à 1933, plus de {{nobr|120 pilotes}} se succèdent sur les pistes de [[Montaudran]], notamment Daurat, [[Jean Mermoz]], [[Antoine de Saint-Exupéry]]. L'Aéropostale relie bientôt la France à l'Amérique du Sud, après que la première traversée de l'[[Océan Atlantique|Atlantique Sud]] a été assurée par Mermoz. Elle développe de nombreuses autres lignes aériennes entre les villes de l'Amérique du Sud, parfois au-dessus de la [[cordillère des Andes]]<ref>''Ib.'', {{p.|178-179}}.</ref>. Les récits d'[[Antoine de Saint-Exupéry]] lui assureront aussi une certaine notoriété, tel le roman ''[[Vol de nuit]]''.

Les premiers pas de l'aérospatiale seront posés par un ancien mécanicien : [[Émile Dewoitine]] qui va concevoir les premiers avions en métal avec pare-brise, et cela dès 1920. Par la suite, l'État va soutenir l'industrie aéronautique toulousaine.
[[Fichier:La Place du Capitole de Toulouse, en octobre 1948.jpg|vignette|Vue aérienne de la Place du Capitole en 1948.]]
Pendant la [[Seconde Guerre mondiale]], la ville est épargnée par les combats, mais la résistance s'y développe fortement. Les troupes d'occupation allemandes l'abandonnent le {{date-|19|août|1944}} peu après le [[débarquement de Provence]].

Au début des années 1960, de nombreux rapatriés d'[[Algérie]] viennent s'installer à Toulouse et s'ajoutent aux nombreux [[Réfugiés et exilés de la guerre d'Espagne|exilés]] [[républicains espagnols]] arrivés après la victoire par la force du dictateur [[Francisco Franco|Franco]] en 1939, après la [[Guerre d'Espagne]].

===== Airbus =====
[[Fichier:A380 on taxiway.ogv|vignette|Premier décollage de l'A380 depuis l'[[aéroport de Toulouse-Blagnac]].]]
Dans l'histoire plus récente, de nouveaux avions parfois révolutionnaires ont été conçus à Toulouse ; comme le [[Concorde (avion)|Concorde]] ou l'[[Airbus A380]]. Aujourd'hui encore, [[Airbus (groupe)|Airbus]] reste un acteur clé de l'économie locale, dans les domaines de l'aéronautique (Airbus et [[Avions de transport régional|ATR]]) comme spatiaux avec [[Airbus Defence and Space]]. En 2013 Airbus Toulouse devient le premier site industriel de France avec {{nombre|13217|salariés}}<ref>[http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2013/07/17/20002-20130717ARTFIG00273-airbus-toulouse-devient-le-premier-site-industriel-de-france.php Le Figaro]</ref>.

En 2016, Airbus Group va inaugurer son université située proche des usines d'assemblement de ses avions : une tour de {{nobr|11 étages}} surplombera l'ensemble.

En 2016, Airbus Group inaugure également dans un nouveau complexe immobilier de {{unité|25000|m|2}} son nouveau siège mondial précédemment partagé entre Paris et Munich.

==== Le développement de l'après-guerre ====
[[Fichier:Parc de la Reynerie, résidence du Lac (Toulouse).jpg|vignette|Parc de la [[Reynerie (quartier)|Reynerie]], résidence du Lac.]]
La ville est choisie pour devenir l'une des métropoles d'équilibre du pays en accueillant les activités aéronautiques et spatiales lors de la [[décentralisation]]<ref>''Ib.'', {{p.|198}}.</ref>. La ville devient rapidement la préfecture de la région [[Midi-Pyrénées]]. Le nombre d'habitants de la commune augmenta très rapidement, de {{nombre|269000|habitants}} en 1954 à {{formatnum:380000}} en 1968 puis {{nombre|390350|habitants}} en 1999 pour atteindre les {{nombre|453 317|habitants}} fin 2012. Cet afflux démographique provoque la mise en place de grandes opérations d'urbanisme comme la construction de nouveaux quartiers : le [[Mirail]], [[Empalot]] et [[Bagatelle (Toulouse)|Bagatelle]], aujourd'hui [[quartier prioritaire de la politique de la ville|quartiers prioritaires]]. Toulouse est l'une des grandes métropoles françaises les plus actives en [[Mai 68]], avec une population étudiante qui compte de nombreux enfants de réfugiés espagnols. [[Mai 68 à Toulouse]] voit une longue grève chez Sud-Aviation et de nombreuses entreprises, et le soutien des campagnes pour ravitailler une ville en désorganisation du fait des transports arrêtés.

==== L'usine AZF ====
{{article détaillé|Explosion de l'usine AZF de Toulouse}}
Le {{date-|21|septembre|2001}}, l'[[Usine AZF de Toulouse|usine AZF]] explose, traumatisant durablement les Toulousains. Cette catastrophe industrielle, la pire que la France ait connu depuis 1945, fait {{nobr|30 morts}}, {{nombre|2500|blessés}} et détruit de nombreux bâtiments et logements, principalement dans les quartiers populaires du [[Mirail]] et d'[[Empalot]]. La thèse de l'accident est retenue par les enquêteurs. Le procès de la [[Explosion de l'usine AZF de Toulouse|catastrophe de l'usine AZF]] s'est tenu en 2009 et s'est soldé par une relaxe générale<ref>[https://www.lemonde.fr/societe/article/2009/11/19/relaxe-general-au-proces-azf_1269539_3224.html Relaxe générale au procès AZF - LeMonde.fr]</ref>. Le procès en appel a eu lieu en 2012. La société Grande Paroisse et son directeur, Serge Biechlin, ont été condamnés pour homicide involontaire, et se pourvoient en cassation. Total et son ex-PDG, pour leur part, ont été relaxés, et la thèse de l’accident chimique retenue<ref>{{Article |auteur1=Journaliste 20minutes |titre=AZF: L'ex-directeur condamné à un an ferme, la défense va se pourvoir en cassation |périodique=[[20 Minutes (France)|20 minutes]] |date=24-09-2012 |lire en ligne=https://www.20minutes.fr/societe/1009327-azf-ex-directeur-condamne-an-ferme-defense-va-pourvoir-cassation |consulté le=28-10-2021}}.</ref>.

Le site de l'usine a depuis été rasé et dépollué. Les terrains à proximité<ref>{{Article|langue=fr-FR|titre=Toulouse : les explosifs au bois dormant|périodique=SudOuest.fr|date=2017|lire en ligne=http://www.sudouest.fr/2017/04/07/toulouse-les-explosifs-au-bois-dormant-3346400-5377.php|consulté le=2018-04-04}}.</ref> restent pollués<ref>{{Article|langue=fr|titre=L'armée de moins en moins pressée de dépolluer les ballastières|périodique=ladepeche.fr|date=2015|lire en ligne=https://www.ladepeche.fr/article/2015/06/12/2122958-armee-moins-moins-pressee-depolluer-ballastieres.html|consulté le=2018-04-04}}.</ref>{{,}}<ref name=":0">{{Article|langue=fr-FR|prénom1=Eric|nom1=Dourel|titre=La décharge d'AZF oubliée par Total|périodique=Mediacités|date=2017-07-04|lire en ligne=https://www.mediacites.fr/toulouse/enquete-toulouse/2017/07/04/la-decharge-dazf-oubliee-par-total/?|consulté le=2018-04-04}}.</ref> à ce jour, pollution issue à la fois de l'activité industrielle contemporaine<ref name=":0" /> et historique<ref>{{Lien web|titre=Dépollution des ballastières de Braqueville près de Toulouse - Sénat|url=https://www.senat.fr/questions/base/2016/qSEQ161023673.html|site=senat.fr|consulté le=2018-04-04}}.</ref>. La pollution des ballastières de Braqueville<ref name=":1">{{Article|langue=fr|titre=Une véritable poudrière au fond d'un lac toulousain|périodique=ladepeche.fr|date=2000|lire en ligne=https://www.ladepeche.fr/article/2000/03/07/277941-une-veritable-poudriere-au-fond-d-un-lac-toulousain.html|consulté le=2018-04-04}}.</ref> jouxtant l'ancien terrain d'AZF<ref>{{Article|langue=fr|titre=Nitrocellulose : 5000 tonnes en attente|périodique=ladepeche.fr|date=2005|lire en ligne=https://www.ladepeche.fr/article/2005/04/15/333328-nitrocellulose-5000-tonnes-en-attente.html|consulté le=2018-04-04}}.</ref> est notable<ref>{{Article|langue=fr|titre=Villes polluées : Toulouse dans le Top 5|périodique=ladepeche.fr|date=2016|lire en ligne=https://www.ladepeche.fr/article/2016/05/06/2339079-villes-polluees-toulouse-dans-le-top-5-5.html|consulté le=2018-04-04}}.</ref> (estimée entre 4300, 5800 et {{unité|46000|tonnes}}<ref name=":2">{{Article|langue=fr|titre=5000 tonnes de poudre à canon aux portes du Cancéropôle|périodique=ladepeche.fr|date=2008|lire en ligne=https://www.ladepeche.fr/article/2008/10/02/479010-5000-tonnes-de-poudre-a-canon-aux-portes-du-canceropole.html|consulté le=2018-04-04}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|titre={{N°|3559.-}} Rapport de M. Jean-Yves Le Déaut, au nom de la commission d'enquête sur la sûreté des installations industrielles et des centres de recherche et sur la protection des personnes et de l'environnement en cas d'accident industriel majeur.|url=http://www.assemblee-nationale.fr/11/rap-enq/r3559/r3559-022.asp|site=assemblee-nationale.fr|consulté le=2018-04-04}}.</ref> de [[nitrocellulose]] immergée) et a été mise en cause dans des incendies volontaires<ref name=":1" />{{,}}<ref name=":2" /> et une explosion le {{date-|13 décembre 2011}}<ref>{{Article|langue=fr|titre=AZF : l’explosion d’une autre usine pourrait expliquer la catastrophe de 2001|périodique=ladepeche.fr|date=2012|lire en ligne=https://www.ladepeche.fr/article/2012/02/28/1293862-azf-l-explosion-d-une-autre-usine-pourrait-expliquer-la-catastrophe-de-2001.html|consulté le=2018-04-04}}.</ref> d'une usine proche<ref name=":3">{{Article|langue=fr-FR|titre=AZF : interrogations après une explosion près de l'ancien site|périodique=FIGARO|date=2012-02-28|lire en ligne=http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2012/02/28/01016-20120228ARTFIG00341-azf-interrogations-apres-une-explosion-pres-de-l-ancien-site.php|consulté le=2018-04-04}}.</ref> de l'ancien site d'AZF. Le site a été placé sous contrôle militaire<ref>{{Article|langue=fr|titre=Toulouse dort toujours près d'une poudrière|périodique=ladepeche.fr|date=2005|lire en ligne=https://www.ladepeche.fr/article/2005/09/21/341018-toulouse-dort-toujours-pres-d-une-poudriere.html|consulté le=2018-04-04}}.</ref> après l'explosion d'AZF et la dépollution (estimée à {{nobr|40 millions}} d'euros<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Toulouse: Silence radio de l'armée sur la dépollution des ballastières|url=https://www.20minutes.fr/toulouse/1993799-20170111-toulouse-silence-radio-armee-depollution-ballastieres|site=20minutes.fr|consulté le=2018-04-04}}.</ref> pour {{unité|120000|tonnes}}<ref name=":3" />{{,}}<ref name=":4">{{Article|langue=fr|titre=Ballastières La promesse d'une dépollution|périodique=ladepeche.fr|date=2017|lire en ligne=https://www.ladepeche.fr/article/2017/01/22/2501503-ballastieres-la-promesse-d-une-depollution.html|consulté le=2018-04-04}}.</ref> de vase contaminée) devrait commencer en 2022<ref name=":4" />.

L'[[Oncopole de Toulouse]] a été construite à proximité du site d'AZF. Le projet impulsé par la municipalité et l'État a débuté en septembre 2006<ref>[http://www.canceropole-toulouse.com/page.php?menu=1&ssmenu=6 Dates et chiffres-clés du Cancéropôle]</ref> et s'est terminé en 2014<ref>{{Article|langue=fr-FR|titre=13 ans après AZF, Manuel Valls inaugure l'Oncopole de Toulouse|périodique=La Tribune|date=2014|lire en ligne=https://toulouse.latribune.fr/Innovation/oncopole-inauguration-manuel-valls-10102014|consulté le=2018-04-03}}.</ref>.

== Politique et administration ==
[[Fichier:Toulouse Capitole Night Wikimedia Commons.jpg|vignette|Le [[capitole de Toulouse]], mairie.]]
[[Fichier:Capitole Toulouse - Salle des Illustres.jpg|vignette|Salle des Illustres du Capitole.]]
La ville est le chef-lieu de la [[Région française|région]] [[Occitanie (région administrative)|Occitanie]] ([[Midi-Pyrénées]] jusqu'en 2016), du [[Département français|département]] de la [[Haute-Garonne]] et de l'arrondissement de Toulouse. Elle est par ailleurs le siège de l'[[Académie (éducation en France)|académie]] de Toulouse et de la [[province ecclésiastique]] de Toulouse. Elle est également à la tête de la [[Toulouse Métropole|communauté urbaine de Toulouse Métropole]].

=== Tendances politiques et résultats ===
Politiquement, Toulouse est une ville avec une sensibilité de [[Gauche (politique)|gauche]]. La droite républicaine, notamment sous l'impulsion des maires [[Pierre Baudis]], [[Dominique Baudis]], [[Philippe Douste-Blazy]] et [[Jean-Luc Moudenc]], a tout de même géré la ville de 1971 à 2008 et de nouveau depuis 2014. Pour les autres élections, la gauche est généralement en tête. Le [[Rassemblement national|Front national]] y est plus faible qu'au niveau national et n'y a plus d'élus municipaux depuis 2001.

À l’[[Élection présidentielle française de 2002|élection présidentielle de 2002]], le premier tour a vu arriver en tête [[Lionel Jospin]] avec 20,23 %, suivi de [[Jacques Chirac]] avec 17,34 %, puis de [[Jean-Marie Le Pen]] avec 14,65 % et enfin [[Noël Mamère]] avec 8,75 %, aucun autre candidat ne dépassant le seuil des 7 %. Au second tour, les électeurs ont voté à 86,06 % pour [[Jacques Chirac]] contre 13,94 % pour [[Jean-Marie Le Pen]] avec un taux d’abstention de 21,88 % (nationalement 82,21 % et 17,79 % ; abstention 20,29 %)<ref>{{lien web|url=http://www.interieur.gouv.fr/sections/a_votre_service/resultats-elections/PR2002/073/031/31555.html|titre=Scrutin présidentiel de 2002 - Toulouse|éditeur=ministère de l'Intérieur|consulté le =25/07/2007}}.</ref>.

Au référendum sur le [[Référendum français sur le traité établissant une constitution pour l'Europe|traité constitutionnel pour l’Europe]] du {{date-|29|mai|2005}}, les Toulousains ont voté pour la Constitution européenne, avec 51,31 % de Oui contre 48,69 % de Non avec un taux d’abstention de 33,65 % (France entière : Non à 54,67 % ; Oui à 45,33 %). Ces chiffres sont contraires à ceux du reste du département de la [[Haute-Garonne]] (Non à 53,90 % ; Oui à 46,10 %), l'électorat ayant choisi le vote positif étant, selon les analystes politiques, le fait d'un niveau social supérieur à la moyenne des Français<ref>{{lien web|url=http://www.interieur.gouv.fr/sections/a_votre_service/resultats-elections/rf2005/073/031/31555.html|titre=Scrutin du 29 mai 2005 sur la constitution Européenne - Toulouse|éditeur=ministère de l'Intérieur|consulté le =25/07/2007}}.</ref>.

À l’[[Élection présidentielle française de 2007|élection présidentielle de 2007]], le premier tour a vu se démarquer en tête [[Ségolène Royal]] avec 36,15 %, suivie par [[Nicolas Sarkozy]] avec 29,75 %, [[François Bayrou]] avec 19,21 %, puis [[Jean-Marie Le Pen]] avec 6,35 %, et [[Olivier Besancenot]] avec 3,64 %, aucun autre candidat ne dépassant le seuil des 2 %. Le second tour a vu arriver en tête [[Ségolène Royal]] avec 57,60 % (résultat national : 46,94 %) contre 42,40 % pour [[Nicolas Sarkozy]] (national : 53,06 %)<ref>{{lien web|url=http://www.interieur.gouv.fr/sections/a_votre_service/resultats-elections/PR2007/073/031/31555.html|titre=Scrutin présidentiel de 2007 - Toulouse|éditeur=ministère de l’Intérieur|consulté le =25/07/2007}}.</ref>.

L'[[Élection présidentielle française de 2012|élection présidentielle de 2012]] a confirmé cette tendance : le premier tour a vu se démarquer en tête [[François Hollande]] avec 34,44 %, suivi par [[Nicolas Sarkozy]] avec 23,12 %, [[Jean-Luc Mélenchon]] avec 15,91 %, [[Marine Le Pen]] avec 10,34 %, [[François Bayrou]] avec 9,04 % et [[Eva Joly]] avec 4,32 %, aucun autre candidat ne dépassant le seuil des 2 %. Le second tour a vu arriver en tête [[François Hollande]] avec 62,54 % (résultat national : 51,64 %) contre 37,46 % pour [[Nicolas Sarkozy]] (national : 48,36 %)<ref>{{lien web|url=http://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Presidentielles/elecresult__PR2012/(path)/PR2012/073/031/031555.html|titre=Scrutin présidentiel de 2012 - Toulouse|éditeur=ministère de l’Intérieur|consulté le =19/08/2013}}.</ref>.

Ce tropisme de gauche se confirme lors de l'[[Élection présidentielle française de 2017|élection présidentielle de 2017]], lors de laquelle arrive en tête [[Jean-Luc Mélenchon]] sur la commune (29,17 %), devant [[Emmanuel Macron]] (27,26 %). Les candidats de droite obtiennent des scores inférieurs à leur résultat national : 17,67 % pour [[François Fillon]], 9,41 % pour [[Marine Le Pen]], 2,5 % pour [[Nicolas Dupont-Aignan]]. [[Benoît Hamon]] arrive en quatrième position devant Marine Le Pen avec 10,35 % des voix. Au second tour, Emmanuel Macron arrive en tête avec {{nobr|17 points}} de plus que son score national (82,98 % contre 66,10 %), confirmant la faible implantation du Front national dans la ville<ref>{{Lien web|langue=fr-FR|nom1=l'Intérieur|prénom1=Ministère de|titre=Résultats de l'élection présidentielle 2017|url=https://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Presidentielles/elecresult__presidentielle-2017/(path)/presidentielle-2017/076/031/031555.html|site=interieur.gouv.fr|consulté le=2017-06-23}}.</ref>.

==== Récapitulatif de résultats électoraux récents ====
{| class="wikitable centre" style="text-align:center"
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|-
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!%
|-
! scope="row" |[[Élections municipales de 2014 à Toulouse|Municipales 2014]]
| {{Infobox Parti politique français/couleurs|UMP}} |
|LR
|{{unité|38,20|}}
| {{Infobox Parti politique français/couleurs|PS}} |
|PS
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! scope="row" |[[Élections européennes de 2014 en France|Européennes 2014]]<ref>{{Lien web |titre=Résultats des élections européennes 2014 - TOULOUSE (31) |url=https://mobile.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Europeennes/elecresult__ER2014/(path)/ER2014/04/073/031/031555.html
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| {{Infobox Parti politique français/couleurs|UMP}} |
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|16,88
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|FN
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|-
! scope="row" |[[Élections régionales de 2015 en Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées|Régionales 2015]]<ref>{{Lien web |titre=Les résultats des élections précédentes - Régionales 2015 - Toulouse |url=https://www.lemonde.fr/resultats-elections/toulouse-31555/ |site=lemonde.fr}}.</ref>
| {{Infobox Parti politique français/couleurs|PS}} |
|PS
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|FN
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|-
! scope="row" |[[Élection présidentielle française de 2017|Présidentielles 2017]]<ref>{{Lien web |titre=Les résultats des élections précédentes - Présidentielles 2017 - Toulouse |url=https://www.lemonde.fr/resultats-elections/toulouse-31555/ |site=lemonde.fr}}.</ref>
| {{Infobox Parti politique français/couleurs|LFI}} |
|LFI
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|LREM
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| colspan="3" |''Pas de {{4e}}''
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! scope="row" |[[Élections européennes de 2019 en France|Européennes 2019]]<ref>{{Lien web |titre=Les résultats des élections précédentes - Européennes 2019 - Toulouse |url=https://www.lemonde.fr/resultats-elections/toulouse-31555/ |site=lemonde.fr}}.</ref>
| {{Infobox Parti politique français/couleurs|EM}} |
|LREM
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|EELV
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|PS-PP
|9,25
| colspan="12" |''Tour unique''
|-
! scope="row" |[[Élections municipales de 2020 à Toulouse|Municipales 2020]]
| {{Infobox Parti politique français/couleurs|LR}} |
|LR
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! scope="row" |[[Élections régionales de 2021 en Occitanie|Régionales 2021]]<ref>{{Lien web |titre=Les résultats des élections précédentes - Régionales 2021 - Toulouse |url=https://www.lemonde.fr/resultats-elections/toulouse-31555/ |site=lemonde.fr}}.</ref>
| {{Infobox Parti politique français/couleurs|PS}} |
|PS
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|LR
|{{unité|20,38|}}
| {{Infobox Parti politique français/couleurs|RN}} |
|RN
|{{unité|11,74|}}
| colspan="3" |''Pas de {{4e}}''
|-
! scope="row" |[[Élection présidentielle française de 2022|Présidentielle 2022]]<ref>{{Lien web |titre=Les résultats des élections précédentes - Présidentielle 2022 - Toulouse |url=https://www.lemonde.fr/resultats-elections/toulouse-31555/ |site=lemonde.fr}}.</ref>
| {{Infobox Parti politique français/couleurs|LFI}} |
|LFI
|36,93
| {{Infobox Parti politique français/couleurs|LREM}} |
|LREM
|26,42
| {{Infobox Parti politique français/couleurs|RN}} |
|RN
|9,54
| {{Infobox Parti politique français/couleurs|EELV}} |
|EELV
|7,34
| {{Infobox Parti politique français/couleurs|EM}} |
|LREM
|77,48
| {{Infobox Parti politique français/couleurs|RN}} |
|RN
|22,52
| colspan="3" |''Pas de {{3e}}''
| colspan="3" |''Pas de {{4e}}''
|}

{{Boîte déroulante/début|titre=Résultats des dernières élections présidentielles}}
<small>''Candidats ayant obtenu plus de 5 % des suffrages exprimés :''</small>
{| class="wikitable" style="text-align:center"
|+ Élection présidentielle de 2007<ref>[http://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Presidentielles/elecresult__presidentielle_2007/%28path%29/presidentielle_2007/073/031/31555.html Résultat de l'élection présidentielle de 2007 à Toulouse] sur le site du ministère de l'intérieur</ref>
!rowspan=2|Candidat !!colspan=2|{{1er}} tour !!colspan=2|{{2e}} tour
|-
!Toulouse !! National
!Toulouse !! National
|-
|align=left|[[Nicolas Sarkozy]]||26,75 %||31,18 %||42,40 %||53,06 %
|-
|align=left|[[Ségolène Royal]]||36,15 %||25,87 %||57,60 %||46,94 %
|-
|align=left|[[François Bayrou]]||19,21 %||18,57 %|| ||
|-
|align=left|[[Jean-Marie Le Pen]]||6,35 %||10,44 %|| ||
|-
|align=left|Votants||84,17 %||83,77 %||83,01 %||83,97 %
|}

{| class="wikitable" style="text-align:center"
|+ Élection présidentielle de 2012<ref>[http://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Presidentielles/elecresult__PR2012/%28path%29/PR2012/073/031/031555.html Résultat de l'élection présidentielle de 2012 à Toulouse] sur le site du ministère de l'intérieur</ref>
!rowspan=2|Candidat !!colspan=2|{{1er}} tour !!colspan=2|{{2e}} tour
|-
!Toulouse !! National
!Toulouse !! National
|-
|align=left|[[François Hollande]]||34,44 %||28,63 %||62,54 %||51,64 %
|-
|align=left|[[Nicolas Sarkozy]]||23,12 %||27,18 %||37,46 %||48,36 %
|-
|align=left|[[Jean-Luc Mélenchon]]||15,91 %||11,10 %|| ||
|-
|align=left|[[Marine Le Pen]]||10,34 %||17,90 %|| ||
|-
|align=left|[[François Bayrou]]||9,04 %||9,13 %|| ||
|-
|align=left|Votants||77,53 %||79,48 %||77,10 %||80,35 %
|}

{| class="wikitable" style="text-align:center"
|+ Élection présidentielle de 2017<ref>{{lien web |titre=Résultats de l'élection présidentielle 2017 |url=https://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Presidentielles/elecresult__presidentielle-2017/(path)/presidentielle-2017/076/031/031555.html |site=interieur.gouv.fr |consulté le=29-06-2020}}.</ref>
!rowspan=2|Candidat !!colspan=2|{{1er}} tour !!colspan=2|{{2e}} tour
|-
!Toulouse !! National
!Toulouse !! National
|-
|align=left|[[Emmanuel Macron]]||27,26 %||24,01 %||82,98 %||66,10 %
|-
|align=left|[[Marine Le Pen]]||9,41 %||21,30 %||17,02 %||33,90 %
|-
|align=left|[[François Fillon]]||17,67 %||20,01 %|| ||
|-
|align=left|[[Jean-Luc Mélenchon]]||29,17 %||19,58 %|| ||
|-
|align=left|[[Benoît Hamon]]||10,35 %||6,36 %|| ||
|-
|align=left|Votants||73,68 %||77,77 %||67,40 %||74,56 %
|}{{Boîte déroulante/fin}}

Aux [[Élections européennes de 2024 en France|élections européennes du 9 juin 2024]], le parti au pouvoir arrive quatrième avec 12,80 % (contre 24,62 % en 2019)<ref name=V1/>{{,}}<ref name=V2/>, derrière PS-Place publique (21,24% contre 9,25 % en 2019)<ref name=V1/>{{,}}<ref name=V2/> et LFI (20,06 % contre 8,77 % en 2019)<ref name=V1/>{{,}}<ref name=V2/>, tous deux en forte hausse, et le {{4e}}, le [[Rassemblement national]] (13,69 % contre 11,43 % en 2019)<ref name="V1">[https://www.interieur.gouv.fr/fr/Elections/Les-resultats/Europeennes/elecresult__europeennes-2019/(path)/europeennes-2019/076/031/031T.html]
[https://www.20minutes.fr/elections/resultats/haute-garonne/toulouse-31500]</ref>{{,}}<ref name="V2">[https://www.interieur.gouv.fr/fr/Elections/Les-resultats/Europeennes/elecresult__europeennes-2019/(path)/europeennes-2019/076/031/031T.html]</ref>.

=== Administration municipale ===
Le [[conseil municipal (France)|conseil municipal]] est composé de soixante-neuf membres, dont le maire et vingt-six adjoints au maire, dix conseillers municipaux délégués, dix-sept conseillers municipaux délégués chargés de mission et quinze conseillers municipaux<ref>{{lien web|url=http://www.toulouse.fr/fr-32/democratie-citoyennete-8/conseil-municipal-48/index.html|éditeur=Site de la ville de Toulouse|titre= Le conseil municipal|consulté le =25/07/2007}}.</ref>. Dix-sept des adjoints du maire ont en charge une des mairies de quartier de la ville de Toulouse, dont l'objectif est de faciliter l'accès aux administrations de la ville<ref>{{lien web|url=http://www.toulouse.fr/fr-32/democratie-citoyennete-8/les-mairies-quartier-241/index.html|éditeur=Site de la ville de Toulouse|titre= Mairies de quartier|consulté le =25/07/2007}}.</ref>.

Le maire de Toulouse est [[Jean-Luc Moudenc]] depuis le {{date-|4 avril 2014}}. Il fut déjà maire de 2004 à 2008 et a été élu en juin 2012 député de la [[troisième circonscription de la Haute-Garonne]], siégeant au sein du groupe [[Groupe Les Républicains (Assemblée nationale)|UMP]]. Il est aussi le président de la communauté urbaine de [[Toulouse Métropole]]. Le conseil municipal se réunit publiquement plus d'une fois par trimestre dans la salle du conseil municipal en l’hôtel de ville<ref>{{lien web|url=http://www.toulouse.fr/fr-32/democratie-citoyennete-8/du-conseil-50/index.html|éditeur=Site officiel de la ville de Toulouse|titre=Les délibérations du conseil municipal|consulté le=25/07/2007}}.</ref>.

Un conseil municipal des enfants a été mis en place<ref group="Note">Le conseil municipal des enfants a été établi par délibération du conseil municipal du {{date-|27 juin 2003}} modifiée le {{date-|14 octobre 2005}}.</ref>, dont les membres sont élus tous les deux ans au cours du {{1er|trimestre}} de l’année scolaire, dans les écoles élémentaires qui adhèrent au projet. Il compte {{nobr|41 élèves}} de CE2 et CM1, élus le {{date-|15 novembre 2005}} en présence du maire à cette période, [[Jean-Luc Moudenc]] : ({{nobr|21 élèves}} issus des écoles publiques et 20 des écoles privées)<ref>{{lien web|url=http://www.toulouse.fr/fr-32/democratie-citoyennete-8/conseil-municipal-enfants-363/conseil-municipal-1355.html|éditeur=Site de la ville de Toulouse|titre=Présentation du conseil municipal des enfants|consulté le =25/07/2007}}.</ref>.
{| class="wikitable toccolours" align="center" style="text-align:center;"
|+Composition du conseil municipal (mandature 2020-2026)<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |prénom=Severine |nom=Sarrat |titre=Toulouse : dans l'opposition municipale, Archipel Citoyen s'organise |url=https://www.lejournaltoulousain.fr/les-breves-du-jt/toulouse-opposition-municipale-archipel-citoyen-organise-83798/ |site=Le Journal Toulousain, journal de solutions et JAL |date=2020-07-09 |consulté le=2020-07-12}}.</ref>
| colspan="5" |[[Fichier:France Toulouse Conseil Municipal 2020.svg|centré]]
|-
| width="15" |
!Liste
!Tendance
!Effectif
!Statut
|-
| {{Infobox Parti politique français/couleurs|LR}} |
|[[Jean-Luc Moudenc]]
|'''Aimer Toulouse'''
[[Divers droite|DVD]]-[[Les Républicains|LR]]-[[La République en marche|LREM]]-[[Union des démocrates et indépendants|UDI]]
|54
|Majorité municipale
|-
| {{Infobox Parti politique français/couleurs|LFI}} |
|Antoine Maurice (''diss.'')
|'''Alternative municipaliste citoyenne'''
[[Divers gauche|DVG]]-[[La France insoumise|LFI]]
|7
|Opposition
|-
| {{Infobox Parti politique français/couleurs|EELV}} |
|Antoine Maurice
|'''Toulouse Écologiste, Solidaire et Citoyenne'''
[[Divers gauche|DVG]]-[[Europe Écologie Les Verts|EELV]]
|5
|Opposition
|-
| {{Infobox Parti politique français/couleurs|SE}} |
|
|'''Non-inscrits'''
|3
|Opposition
|}

=== Cantons ===
Toulouse est divisée en onze cantons (voir aussi [[liste des cantons de la Haute-Garonne]])<ref>{{lien web|url=http://www.insee.fr/fr/methodes/nomenclatures/cog/#res#res|éditeur=Insee|titre=Cantons de Toulouse|consulté le=01/07/2007}}.</ref> :

{| class="wikitable"
|+

! scope="col" | Canton
! scope="col" | Conseillers départementaux
! scope="col" | Code canton
! scope="col" | Population (2017)
|-
| [[Canton de Toulouse-1]] || Julien Klotz<br> Christine Stebenet || ''31 15'' || {{formatnum:56177}}
|-
| [[Canton de Toulouse-2]] ||Christine Courade<br> Jean-Michel Fabre || ''31 16'' || {{formatnum:56609}}
|-
| [[Canton de Toulouse-3]] || Anne Boyer<br> Alain Gabrieli || ''31 17'' || {{formatnum:51808}}
|-
| [[Canton de Toulouse-4]] || André Ducap<br> Jacqueline Winnepenninckx-Kieser || ''31 18'' || {{formatnum:52846}}
|-
| [[Canton de Toulouse-5]] || Patrick Pignard<br> Paulette Salles || ''31 19'' || {{formatnum:44636}}
|-
| [[Canton de Toulouse-6]] || Zohra El Kouacheri<br> Jean-Louis Llorca || ''31 20'' || {{formatnum:56137}}
|-
| [[Canton de Toulouse-7]] || [[Camille Pouponneau]]<br> Arnaud Simion || ''31 21'' || {{formatnum:59506}}
|-
| [[Canton de Toulouse-8]] || Marie-Claude Farcy<br>Vincent Gibert || ''31 22'' || {{formatnum:70296}}
|-
| [[Canton de Toulouse-9]] || [[Jean-Jacques Mirassou]]<br> Marie-Dominique Vezian || ''31 23'' || {{formatnum:55062}}
|-
| [[Canton de Toulouse-10]] || Jean-Baptiste De Scorraille<br> Sophie Lamant || ''31 24'' || {{formatnum:58696}}
|-
| [[Canton de Toulouse-11]] || Serban Iclanzan<br> Marion Lalane-De Laubadère || ''31 25'' || {{formatnum:48899}}
|}

=== Députés ===
{{Article connexe|Élections législatives de 2024 dans la Haute-Garonne}}
Depuis le [[Redécoupage des circonscriptions législatives françaises de 2010|redécoupage des circonscriptions législatives de 2010]], Toulouse est divisée en cinq circonscriptions législatives incluant également (hormis la {{4e}}) des communes voisines. De 2012 à 2017, quatre députés sont membres du [[Parti socialiste (France)|Parti socialiste]] et un député est membre des [[Les Républicains|Républicains]]. Les [[Élections législatives de 2017 dans la Haute-Garonne|élections législatives de 2017]] sont toutefois l'occasion d'un renouvellement complet des députés toulousains, avec la victoire de [[la République en marche]] et de son allié, le [[Mouvement démocrate (France)|Mouvement démocrate]]. Les élections de 2022 équilibrent le rapport de force entre la gauche, représentée par la coalition [[NUPES]], et la majorité présidentielle, avec un avantage pour la gauche :
* {{circonscription fr|1|Haute-Garonne}} (dont Toulouse IV, V, XIII, XIV) : [[Hadrien Clouet]] ([[La France insoumise|FI]]) <small>([[Nouvelle Union populaire écologique et sociale|NUPES]])</small> ;
* {{circonscription fr|2|Haute-Garonne}} (dont Toulouse VI, VII, XV) : [[Anne Stambach-Terrenoir]] ([[La France insoumise|FI]]) <small>([[Nouvelle Union populaire écologique et sociale|NUPES]])</small> ;
* {{circonscription fr|3|Haute-Garonne}} (dont Toulouse II, VIII, IX) : [[Corinne Vignon]] ([[La République en marche|LREM]]) <small>([[Ensemble (coalition française)|ENS]])</small> ;
* {{circonscription fr|4|Haute-Garonne}} (dont Toulouse I, III, XII) : [[François Piquemal]] ([[La France insoumise|FI]]) <small>([[Nouvelle Union populaire écologique et sociale|NUPES]])</small> ;
* {{circonscription fr|9|Haute-Garonne}} (dont Toulouse IX, X, XI) : [[Christine Arrighi]] ([[Europe Écologie Les Verts|EELV]]) <small>([[Nouvelle Union populaire écologique et sociale|NUPES]])</small>.

=== Liste des maires ===
{{Article détaillé|Liste des maires de Toulouse}}
[[Fichier:Jean-Luc Moudenc - Moudenc's rallye, Toulouse town election, 2008 - 1344.jpg|vignette|redresse|[[Jean-Luc Moudenc]] élu aux [[Élections municipales de 2014 à Toulouse|municipales de 2014]].]]
* 1944 - 1958 : [[Raymond Badiou]] ([[Section française de l'Internationale ouvrière|SFIO]]) ;
* 1958 - 1971 : [[Louis Bazerque]] ([[Section française de l'Internationale ouvrière|SFIO]]) ;
* 1971 - 1983 : [[Pierre Baudis]] ([[Fédération nationale des républicains indépendants|RI]], puis [[Union pour la démocratie française|UDF]]-[[Parti républicain (France)|PR]]) ;
* 1983 - 2001 : [[Dominique Baudis]] ([[Union pour la démocratie française|UDF]]) ;
* 2001 - 2001 : Guy Hersant<ref>[https://www.ladepeche.fr/article/2001/01/24/174229-Guy-Hersant-maire-pour-cinquante-trois-jours.html Guy Hersant maire de Toulouse pendant {{nobr|53 jours}}]</ref> ;
* 2001 - 2004 : [[Philippe Douste-Blazy]] ([[Union pour la démocratie française|UDF]], puis [[Union pour un mouvement populaire|UMP]]), démissionnaire le {{date-|30|avril|2004}}, à la suite de son accession au [[Gouvernement Jean-Pierre Raffarin (2)|gouvernement]], en tant que ministre de la Santé ;
* 2004 - 2008 : [[Jean-Luc Moudenc]] ([[Union pour un mouvement populaire|UMP]]), deuxième sur la liste de Philippe Douste-Blazy de 2001 ;
* 2008 - 2014 : [[Pierre Cohen]] ([[Parti socialiste (France)|PS]]) précédemment maire de [[Ramonville-Saint-Agne|Ramonville]] ;
* depuis 2014 : [[Jean-Luc Moudenc]] ([[Union pour un mouvement populaire|UMP]] puis [[Les Républicains|LR]] jusqu'en 2022 ; [[La France audacieuse|LFA]]).

==== Secteurs municipaux ====
La commune de Toulouse est divisée en six secteurs municipaux dans lesquels on trouve les mairies de quartiers<ref>{{lien web |titre=Vos quartiers - Toulouse.fr |url=https://www.toulouse.fr/vos-quartiers |site=toulouse.fr |consulté le=28-10-2021}}.</ref>.
{{Article détaillé|Secteurs de Toulouse|Quartiers de Toulouse}}
{{(}}
<mapframe zoom="11" latitude="43.60128" longitude="1.44058" align="right" width="350" height="350" text="Secteurs de Toulouse.">[
{ "type": "ExternalData", "service": "geoshape", "ids": "Q57248386", "properties": {"title": "Toulouse Centre", "fill": "#008000", "stroke": "#000000" }},
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]</mapframe>
{{+}}
{|
|- valign=top |
|
{{Légende/Début}}
{{Légende|#008000|Toulouse Centre : SECTEUR 1}}

{{Légende|#ff771c|Toulouse Rive Gauche : SECTEUR 2}}

{{Légende|#ff1f9e|Toulouse Nord : SECTEUR 3}}

{{Légende|#2962d6|Toulouse Est : SECTEUR 4}}

{{Légende|#631c6b|Toulouse Sud-Est : SECTEUR 5}}

{{Légende|#ffe017|Toulouse Ouest : SECTEUR 6}}

{{Légende/Fin}}
| width=5 |
|}
{{)}}

'''SECTEUR 1 :''' {{unité|5.18|km|2}}, {{nombre|70636|habitants}} en 2015

'''SECTEUR 2 :''' {{unité|9.69|km|2}}, {{nombre|69097|habitants}} en 2015

'''SECTEUR 3 :''' {{unité|25.91|km|2}}, {{nombre|88182|habitants}} en 2015

'''SECTEUR 4 :''' {{unité|14.43|km|2}}, {{nombre|76928|habitants}} en 2015

'''SECTEUR 5 :''' {{unité|26.96|km|2}}, {{nombre|101600|habitants}} en 2015

'''SECTEUR 6 :''' {{unité|35.91|km|2}}, {{nombre|65399|habitants}} en 2015

Durant le mandat de Jean-Luc Moudenc, la commune a été divisée par la mairie en dix-sept grands [[Quartiers de Toulouse|quartiers]] possédant chacun une mairie de quartier et un maire délégué s'occupant de celui-ci. Ce découpage suivait le découpage historique de petits quartiers, d'anciens bourgs ou de villages comme Saint-Martin-du-Touch. Mais, il ne suivait pas le découpage cantonal qui coupe certains quartiers historiques en deux, comme le quartier des [[Minimes (Toulouse)|Minimes]]<ref>{{lien web|éditeur=L'Express|titre=17 quartiers passés au crible|url=http://www.lexpress.fr/region/17-quartiers-pass-eacute-s-au-crible_483626.html|consulté le =14/06/2007}}.</ref>.

En {{date-|octobre 2008}}, un redécoupage de Toulouse en six secteurs<ref>{{lien web|éditeur=Mairie de Toulouse|titre=Les secteurs et vos contacts|url=http://www.toulouse.fr/web/guest/vos-quartiers/secteurs-contacts|consulté le =01/07/2009}}.</ref> a pour vocation, selon la nouvelle équipe municipale, à servir de support à un nouvel essor de la démocratie locale.

Ce ne sont donc pas des arrondissements municipaux, comme à [[Paris]], [[Lyon]] ou [[Marseille]].

==== Maires de quartiers ====

'''Toulouse Centre<ref>{{Lien web|url=https://actu.fr/occitanie/toulouse_31555/toulouse-decouvrez-la-liste-des-adjoints-de-jean-luc-moudenc-et-de-vos-maires-de-quartiers_34749929.html/|titre=Les 20 maires de quartier à Toulouse|site=actutoulouse.fr|consulté le=4 juillet 2020}}.</ref>{{,}}<ref>[https://www.openstreetmap.org/relation/1681994 Quartier Toulouse Centre]</ref> (Secteur 1)'''
* Julie Escudier, maire de quartier 1.1 (Capitole)
* Ghislaine Delmond, maire de quartier 1.2 (Amidonniers, Compans-Caffarelli)
* Caroline Adoue-Bielsa, maire de quartier 1.3 (Châlets, Bayard, Belfort, Saint-Aubin, Dupuy)

'''Toulouse Rive Gauche<ref>[https://www.openstreetmap.org/relation/1682012 Quartier Toulouse Rive Gauche]</ref> (Secteur 2)'''

* Jean-Paul Bouche, maire de quartier 2.1 (Saint-Cyprien)
* Julie Pharamond, maire de quartier 2.2 (Croix de Pierre – Route d’Espagne)
* Marine Lefèvre, maire de quartier 2.3 (Fontaine Lestang, Bagatelle, Papus)
* Bertrand Serp, maire de quartier 2.4 (Fontaine Bayonne, Cartoucherie)

'''Toulouse Nord<ref>[https://www.openstreetmap.org/relation/1682029 Quartier Toulouse Nord]</ref> (Secteur 3)'''
 
* Cécile Dufraisse, maire de quartier 3.1 (Minimes, Barrière de Paris)
* Olivier Arsac, maire de quartier 3.2 (Sept Deniers, Ginestous – Lalande, Grand Selve)
* Maxime Boyer, maire de quartier 3.3 (Les Izards/Trois-Cocus, Borderouge, Croix-Daurade, Paleficat)

'''Toulouse Est<ref>[https://www.openstreetmap.org/relation/1682047 Quartier Toulouse Est]</ref> (Secteur 4)'''
 
* Souhayla Marty, maire de quartier 4.1 (Lapujade, Bonnefoy, Périole, Marengo, La Colonne)
* Isabelle Ferrer, maire de quartier 4.2 (Jolimont, Soupetard, Roseraie, Gloire, Gramont)
* [[Laurence Arribagé]], maire de quartier 4.3 (Bonhoure, Côte Pavée, Château de l'Hers, Limayrac)

'''Toulouse Sud-Est<ref>[https://www.openstreetmap.org/relation/1682050 Quartier Toulouse Sud-Est]</ref> (Secteur 5)'''
 
* Emilion Esnault, maire de quartier 5.1 (Pont-des-Demoiselles, Montaudran, Terrasse)
* Fella Allal, maire de quartier 5.2 (Rangueil, Sauzelong, Pech David, Pouvourville)
* Jonnhy Dunal, maire de quartier 5.3 (Saint-Michel, Empalot, Saint-Agne, Busca)

'''Toulouse Ouest<ref>[https://www.openstreetmap.org/relation/1682049 Quartier Toulouse Ouest]</ref> (Secteur 6)'''

* Jean-Jacques Bolzan, maire de quartier 6.1 (Arènes, Saint-Martin-du-Touch)
* Christophe Alvès, maire de quartier 6.2 (Lardenne, Pradettes, Basso Cambo)
* Gaëtan Cognard, maire de quartier 6.3 (Mirail, Reynerie, Bellefontaine)
* Nina Ochoa, maire de quartier 6.4 (Saint-Simon, Lafourguette)
<!-- === Instances judiciaires et administratives === -->

=== Politique de développement durable ===
La ville a engagé une politique de [[développement durable]] en lançant une démarche d'[[Agenda 21]] en 2004. L'[[agenda 21 local]] est reconnu par le ministère de l'environnement<ref>[http://www.agenda21france.org/agenda-21-de-territoire/fiche.html?r_id=615&list Agenda 21 de la ville de Toulouse]</ref>.
{{...}}

=== Finances locales ===
<!-- !!! Contenu généré automatiquement par l'outil Finances locales !!!
    Généré le 04 novembre 2015 par le programme genCode.py (complet)
    version 2.4.0 : Yin Yang Pi du 4/11/2015
    et le modèle modele_2.4.0_wikicode.txt pour l'article Toulouse.
    En cas de problème, contactez-moi SVP : Utilisateur:Thierry46
    Additionnons nos forces, partageons nos connaissances ! -->
La commune de Toulouse faisant partie d'un [[établissement public de coopération intercommunale]] à fiscalité propre, [[Toulouse Métropole]], son budget ne reflète qu'imparfaitement la réalité de la fiscalité locale en raison des transferts de dépenses de fonctionnement et d'investissement vers l'EPCI, d'une part, et de la perception par la métropole du produit de la fiscalité professionnelle, d'autre part. Ainsi, de nombreuses ressources fiscales toulousaines sont prélevées au niveau métropolitain, et de nombreuses dépenses sont également effectuées au niveau métropolitain. À titre d'exemple, des équipements culturels et sportifs définis d'intérêt métropolitain, conformément à la délibération du conseil métropolitain du {{date-|29 septembre 2015}}, ont été transférés au budget de la métropole à compter du {{date-|1 janvier 2016}}, comme celui du Théâtre et de l'Orchestre du Capitole, ou encore le Centre de congrès Pierre Baudis<ref>[http://www.toulouse-metropole.fr/budget Budget 2016 de Toulouse Métropole], consulté le 17 janvier 2016</ref>.

Cette section est consacrée aux [[Finances locales en France|finances locales]] de Toulouse de 2000 à 2014<ref group="Note">Cette section est réalisée à partir des données des données du site [http://www.collectivites-locales.gouv.fr/comptes-des-communes-et-des-groupements-a-fiscalite-propre-donnees-individuelles-millesimes-2000-a alize2.finances.gouv.fr] du [[Ministère de l'Économie et des Finances (France)|ministère de l'Économie et des Finances]].
Pour constituer cette partie, l'outil Finances locales version 2.4.0 : Yin Yang Pi [[Fichier:Finances_locales_logo.png|alt=Logo de l'outil Finances locales|20x20px]][[Fichier:Pi_uc_lc.svg|alt=Lettre grecque Pi en majuscule et minuscule|20x20px]] a effectué la synthèse des {{nobr|105 pages}} du site [http://www.collectivites-locales.gouv.fr/comptes-des-communes-et-des-groupements-a-fiscalite-propre-donnees-individuelles-millesimes-2000-a alize2.finances.gouv.fr] concernant Toulouse.
Finances locales est un [[logiciel libre]] distribué en [[copyleft]] sous [[Licence (juridique)|licence]] [[Licence publique générale GNU|GNU GPL version 3]].
</ref>.

Pour l'exercice 2014, le compte administratif du [[budget]] municipal de Toulouse s'établit à {{euro|789185000}} en [[Dépenses publiques|dépenses]] et {{euro|790307000}} en [[Recettes publiques|recettes]]<ref group="A2" name="Alize2_2014_0"/> :

Pour Toulouse en 2014, la section de fonctionnement<ref group="Note">La « section de fonctionnement » est constituée des [[Dépenses publiques|dépenses]] courantes et récurrentes nécessaires au bon fonctionnement des services municipaux et à la mise en œuvre des actions décidées par les élus, mais sans influence sur la consistance du [[Patrimoine (droit)|patrimoine]] de la commune. Y figure aussi le [[Plan de remboursement|remboursement]] des [[Intérêt (finance)|intérêts]] des [[Emprunt (finance)|emprunts]]. Elle enregistre également les [[Recettes publiques|recettes]] fiscales, les [[Dotation publique|dotations]] et participations de l’État ainsi que les recettes d’exploitation des services municipaux.</ref> se répartit en {{euro|637575000}} de charges ({{euro|1401}} par habitant) pour {{euro|643468000}} de produits ({{euro|1414}} par habitant), soit un solde de la section de fonctionnement de {{euro|5893000}} ({{euro|13}} par habitant)<ref group="A2" name="Alize2_2014_0">
{{Lien web
 |titre=Les comptes des communes - Toulouse
 |sous-titre=chiffres clés
 |url=http://alize2.finances.gouv.fr/communes/eneuro/tableau.php?type=BPS&dep=031&exercice=2014&param=0&icom=555
 |consulté le=21 octobre 2015
}}.</ref>{{,}}<ref group="A2" name="Alize2_2014_1">
{{Lien web
 |titre=Les comptes des communes - Toulouse
 |sous-titre=opérations de fonctionnement
 |url=http://alize2.finances.gouv.fr/communes/eneuro/tableau.php?type=BPS&dep=031&exercice=2014&param=1&icom=555
 |consulté le=21 octobre 2015
}}.</ref> :
* le principal pôle de [[Dépenses publiques|dépenses]] de fonctionnement est celui des [[Charge (comptabilité)|charges]] de personnels<ref group="Note">Les « charges de personnel » regroupent les frais de [[rémunération]] des employés par la commune.</ref> pour {{euro|349988000}} (55 %), soit {{euro|769}}par habitant, ratio voisin de la valeur moyenne de la strate. Sur la période 2010 - 2014, ce ratio augmente de façon continue de {{euro|662}} à {{euro|769}} par habitant. Viennent ensuite les groupes des [[achat]]s et charges externes<ref group="Note">Le poste « achats et charges externes » regroupe les achats non stockés de matières et fournitures ([[Eau potable|eau]], [[Énergie (économie)|énergie]]...), le petit matériel, les achats de [[Crédit-bail|crédits-bails]], les [[location]]s, [[Prime d'assurance|primes d'assurances]]...</ref> pour 22 %, des [[subvention]]s versées<ref group="Note">Les « subventions versées » rassemblent l'ensemble des [[subvention]]s à des associations votées par le [[Conseil municipal (France)|conseil municipal]].</ref> pour 15 %, des contingents<ref group="Note">Les « contingents » représentent des participations obligatoires d'une commune au financement de services départementaux, notamment aux [[Pompier|sapeurs-pompiers]] du département.</ref> pour des sommes inférieures à 1 % et finalement celui des charges financières<ref group="Note">Les « charges financières » correspondent à la rémunération des ressources d'[[Emprunt (finance)|emprunt]].</ref> pour des sommes plus faibles ;
* la plus grande part des [[Recettes publiques|recettes]] est constituée des [[Impôts locaux en France|impôts locaux]]<ref group="Note">Les « [[Impôts locaux en France|impôts locaux]] » désignent les [[impôt]]s prélevés par les [[Collectivité territoriale|collectivités territoriales]] comme les communes pour alimenter leur budget. Ils regroupent les [[Taxe foncière|impôts fonciers]], la [[taxe d'habitation]] ou encore, pour les [[entreprise]]s, les [[Cotisation foncière des entreprises|cotisations foncières]] ou sur la [[valeur ajoutée]].</ref> pour un montant de {{euro|215711000}} (34 %), soit {{euro|474}} par habitant, ratio inférieur de 20 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate ({{euro|593}} par habitant). Sur les 5 dernières années, ce ratio augmente de façon continue de {{euro|425}} à {{euro|474}} par habitant. Viennent ensuite de la [[dotation globale de fonctionnement]] (DGF)<ref group="Note">Les « [[Finances locales en France#Dotations et subventions de l'État|dotations globales de fonctionnement]] » désignent, en [[France]], des concours financiers de l'[[État]] au [[budget]] des [[Collectivité territoriale|collectivités territoriales]].</ref> pour 15 % et des [[Impôts locaux en France|autres impôts]]<ref group="Note">Les « autres impôts » couvrent certains impôts et [[taxe]]s autres que les [[Impôts locaux en France|impôts locaux]].</ref> pour 15 %.

La dotation globale de fonctionnement est quasiment égale à celle versée en 2013.

Les taux des [[taxe]]s ci-dessous sont votés par la municipalité de Toulouse. En 2014, ils n'ont pas varié par rapport à 2013<ref group="A2" name="Alize2_2014_Detail">
{{Lien web
 |titre=Les comptes des communes - Toulouse
 |sous-titre=fiche détaillée
 |url=http://alize2.finances.gouv.fr/communes/eneuro/detail.php?type=BPS&dep=031&exercice=2014&param=0&icom=555
 |consulté le=21 octobre 2015
}}.</ref> :
* la [[taxe d'habitation]] : 15,87 % ;
* la [[Taxe foncière|taxe foncière sur le bâti]] : 17,64 % ;
* celle sur le [[Taxe foncière|non bâti]] : 62,00 %.

Les emplois d'investissement en 2014 comprenaient par ordre d'importance<ref group="A2" name="Alize2_2014_2">{{Lien web
 |titre=Les comptes des communes - Toulouse
 |sous-titre=opérations d'investissement
 |url=http://alize2.finances.gouv.fr/communes/eneuro/tableau.php?type=BPS&dep=031&exercice=2014&param=2&icom=555
 |consulté le=21 octobre 2015
}}.</ref> :
* des dépenses d'équipement<ref group="Note">Les « dépenses d’équipement » servent à financer des projets d’envergure ayant pour objet d’augmenter la valeur du [[Patrimoine (finance)|patrimoine]] de la commune et d’améliorer la qualité des équipements municipaux, voire d’en créer de nouveaux.</ref> pour un montant de {{euro|148050000}} (98 %), soit {{euro|325}} par habitant, ratio voisin de la valeur moyenne de la strate. Sur la période 2010 - 2014, ce ratio fluctue et présente un minimum de {{euro|247}} par habitant en 2010 et un maximum de {{euro|333}} par habitant en 2011 ;
* des [[Plan de remboursement|remboursements]] d'emprunts<ref group="Note">Les « [[Plan de remboursement|remboursements]] d'emprunts » représentent les sommes affectées par la commune au remboursement du capital de la dette.</ref> pour une valeur totale de {{euro|795000}} (des sommes inférieures à 1 %), soit {{euro|2}}par habitant, ratio inférieur de 98 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate ({{euro|106}} par habitant).

Les ressources en investissement de Toulouse se répartissent principalement en<ref group="A2" name="Alize2_2014_2"/> :
* [[Emprunt (finance)|nouvelles dettes]] pour une valeur de {{euro|55000000}} (37 %), soit {{euro|121}} par habitant, ratio inférieur de 19 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate ({{euro|150}} par habitant). Sur la période 2010 - 2014, ce ratio augmente de façon continue de {{euro|0}} à {{euro|121}} par habitant ;
* [[subvention]]s reçues pour une valeur totale de {{euro|19677000}} (13 %), soit {{euro|43}} par habitant, ratio inférieur de 30 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate ({{euro|61}} par habitant).

L'[[Emprunt (finance)|endettement]] de Toulouse au {{Date-|31|décembre|2014}} peut s'évaluer à partir de trois critères : l'encours de la dette<ref group="Note">L'« [[encours]] de la dette » représente la somme que la commune doit aux [[banque]]s au {{Date-|31/12}} de l'année considérée</ref>, l'annuité de la dette<ref group="Note">L'« annuité de la [[Emprunt (finance)|dette]] » équivaut à la somme des intérêts d'emprunts de la commune et du montant de remboursement du capital au cours de l'année</ref> et sa capacité de désendettement<ref group="Note">La « capacité de [[Dette publique|désendettement]] » est basée sur le ratio suivant défini par la formule : {{Formule|§=ratio = {{fraction|encours de la dette|capacité d'autofinancement}}}}. Ce ratio montre, à un instant donné, le nombre d'années qui seraient nécessaires au remboursement des dettes en considérant les ressources de Toulouse.</ref> :
* l'encours de la dette pour un montant de {{euro|69396000}}, soit {{euro|153}} par habitant, ratio inférieur de 87 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate ({{euro|1176}} par habitant). Depuis {{nobr|5 ans}}, ce ratio fluctue et présente un minimum de {{euro|34}} par habitant en 2013 et un maximum de {{euro|153}} par habitant en 2014<ref group="A2" name="Alize2_2014_5">
{{Lien web
 |titre=Les comptes des communes - Toulouse
 |sous-titre=endettement
 |url=http://alize2.finances.gouv.fr/communes/eneuro/tableau.php?type=BPS&dep=031&exercice=2014&param=5&icom=555
 |consulté le=21 octobre 2015
}}.</ref> ;
* l'annuité de la dette pour une valeur de {{euro|1359000}}, soit {{euro|3}} par habitant, ratio inférieur de 98 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate ({{euro|139}} par habitant). Pour la période allant de 2010 à 2014, ce ratio augmente de façon continue de {{euro|0}} à {{euro|3}} par habitant<ref group="A2" name="Alize2_2014_5"/> ;
* la [[capacité d'autofinancement]] (CAF) pour une somme de {{euro|32580000}}, soit {{euro|72}} par habitant, ratio inférieur de 51 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate ({{euro|147}} par habitant). Sur la période 2010 - 2014, ce ratio fluctue et présente un minimum de {{euro|72}} par habitant en 2014 et un maximum de {{euro|189}} par habitant en 2011<ref group="A2" name="Alize2_2014_4">
{{Lien web
 |titre=Les comptes des communes - Toulouse
 |sous-titre=autofinancement
 |url=http://alize2.finances.gouv.fr/communes/eneuro/tableau.php?type=BPS&dep=031&exercice=2014&param=4&icom=555
 |consulté le=21 octobre 2015
}}.</ref>. La capacité de [[Dette publique|désendettement]] est d'environ {{nobr|2 années}} en 2014. Sur une période de {{nobr|15 années}}, ce ratio est constant et faible (inférieur à 4 ans)
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=== Jumelages ===
La ville de Toulouse est jumelée avec les villes suivantes (par ordre chronologique)<ref>{{Lien web|url=http://www.toulouse.fr/web/la-mairie/echanges-internationaux/les-villes-jumelees|titre=Les villes jumelées|site=toulouse.fr|consulté le=2020-03-28}}.</ref> :
* {{jumelage|Tel Aviv-Jaffa|Israël|année=1962}},
* {{jumelage|Atlanta|USA|année=1975}},
* {{jumelage|Kiev|Ukraine|année=1975}},
* {{jumelage|Bologne|Italie|année=1981}},
* {{jumelage|Elche|Espagne|année=1981}},
* {{jumelage|Chongqing|Chine|année=1981}}.

Elle a noué des accords de coopération avec<ref>{{Lien web|url=http://www.toulouse.fr/web/la-mairie/echanges-internationaux/accords-de-cooperation|titre=Accords de coopération|site=toulouse.fr|consulté le=2020-03-28}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|url=http://www.toulouse.fr/web/la-mairie/-/cooperation-et-jumelages?redirect=%2Fweb%2Fla-mairie%2Feurope-international%2Fcooperations-et-jumelages|titre=Carte des villes jumelées ou ayant des accords de coopération|site=toulouse.fr|consulté le=2020-03-28}}.</ref> :
* {{jumelage|N'Djaména|Tchad|année=1988}},
* {{jumelage|Saragosse|Espagne|année=2000}},
* {{jumelage|Hanoï|Viêt Nam|année=1996}},
* {{jumelage|Saint-Louis (Sénégal)|ville=Saint-Louis|Sénégal|année=2003}},
* {{jumelage|Düsseldorf|Allemagne|année=2003}},
* {{Jumelage|Ramallah|Palestine|année=2004}}.

== Population et société ==
=== Évolutions démographiques ===
{{Population de France/section}}

[[Fichier:Toulouse Pech David.JPG|vignette|Vue depuis les coteaux du quartier [[Pech-David]] dans le sud de la ville, en 2012]]
En 2021, Toulouse est la [[Liste des communes de France les plus peuplées|quatrième commune de France]] avec {{nombre|504078|habitants}} (population ''intra muros''), soit {{nombre|28640|habitants}} de plus qu'en 2016, et également la quatrième [[Unité urbaine|agglomération]] avec {{nombre|1063235|habitants}} (recensement de 2021, délimitation de 2020). Elle constitue la cinquième [[Aire d'attraction d'une ville|aire d'attraction]] avec {{nombre|1490640|habitants}} (recensement de 2021) après [[Aire d'attraction de Paris|Paris]], [[Aire d'attraction de Lyon|Lyon]], [[Aire d'attraction de Marseille - Aix-en-Provence|Marseille]] et [[Aire d'attraction de Lille (partie française)|Lille]].

La population de la [[ville]] de Toulouse augmente principalement grâce à un [[solde migratoire]] largement positif, dû à son positionnement géographique privilégié lui conférant un [[climat]] agréable, une situation stratégique entre plusieurs bassins touristiques ([[Massif central]], [[Pyrénées]], [[mer Méditerranée]], côtes [[Océan Atlantique|atlantiques]] [[Pays basque|basque]] et [[Landes (département)|landaise]]) et ses terroirs midi-pyrénéens, mais aussi grâce à une image positive sur sa qualité de vie, la variété de ses filières de formation, son positionnement socio-économique sur des industries et ses services à forte valeur ajoutée ([[aéronautique]], [[espace (cosmologie)|espace]], [[biotechnologie]]s, [[Système embarqué|systèmes embarqués]], [[Électronique (technique)|électronique]], [[météorologie]]). L'agglomération de Toulouse bénéficie d'ailleurs de la croissance démographique la plus dynamique des grandes villes de France, ce qui peut être un atout pour le développement de la ville. On observe cependant un ralentissement de l'augmentation de la population ''intra-muros'' et de celle de l'agglomération depuis 2006, alors que la couronne périurbaine poursuit sa forte expansion.

En 1700, Toulouse compte entre {{formatnum:40000}} et {{nombre|50000|habitants}} et se classe {{6e}} à {{9e|ville}} de France par sa population<ref>[https://books.google.fr/books?id=jCQn4EpEtOkC&pg=PP1&dq=Les+villes+en+France+XVIe-XVIIIe+si%C3%A8cle&hl=fr&ei=ZDYpTp_GKIOg-wbtkr3IBg&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=8&ved=0CEsQ6AEwBw#v=onepage&q=Toulouse&f=false Les villes en France aux {{s-|XVI}}, {{s2-|XVII|XVIII}} - Benoît Garnot - Google Livres]</ref>.

Depuis le recensement de 1999, la commune de Toulouse gagne, en moyenne, environ {{nombre|5000|habitants}} par an. Mais si le rythme d'accroissement a été de près de {{nombre|6800|habitants}} supplémentaires chaque année de 1999 à 2006, il s'est considérablement ralenti entre 2006 et 2011 avec une croissance moyenne d'un peu moins de {{nombre|2000|habitants}} par an, pour reprendre au rythme de {{nombre|6150|habitants}} par an de 2011 à 2015.
Entre le recensement de mars 1999 et celui de janvier 2008, l'unité urbaine de Toulouse (''l'agglomération toulousaine'') a gagné {{nombre|103846|habitants}}, soit {{formatnum:11407}} par an par effet de densification et seulement {{nombre|1180|habitants}} sur l'ensemble de la période dus à l'extension du périmètre de l'agglomération. L'aire urbaine de Toulouse a gagné {{nombre|237975|habitants}} entre ces deux recensements, soit {{formatnum:18525}} par an par effet de densification et {{nombre|71247|habitants}} sur l'ensemble de la période dus à l'extension son périmètre.

{| class="wikitable centre" style="background:#ffecb2; font-size:95%;"
|-
! !! [[Unité urbaine de Toulouse|Unité urbaine]] ou agglomération !! [[Aire urbaine de Toulouse|Aire urbaine]]
|-
! 1936
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|-
! 1946
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|-
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|-
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|-
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|-
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|-
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|-
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|  {{formatnum:1047829}}  || {{formatnum:1470899}} [[Aire d'attraction de Toulouse]]<ref name="insee.fr">[https://insee.fr/fr/statistiques/3292718 Insee Flash Occitanie {{n°|74}} (27 décembre 2017)], Données complémentaires du fichier Excel téléchargeable, consulté le 2017-12-31.</ref>
|-
!2021
|{{formatnum:1063235}}
|{{formatnum:1490640}}
|}
{{Centrer|<small> Source : [[Institut national de la statistique et des études économiques|Insee]] ; Chiffres dans les limites de l'unité urbaine et de l'aire urbaine à chaque recensement (les limites de l'aire urbaine ont été rétropolées de 1990 à 1968 par l'Insee). Les comparaisons entre recensements ne sont donc pas à limites constantes.</small>}}

Toulouse possède une forte attractivité par rapport aux autres métropoles françaises. En plus de la [[variation naturelle]] de {{nombre|12000|habitants}} supplémentaires net par an en 2014, l'aire urbaine de Toulouse possède un [[solde migratoire]] de {{formatnum:8000}} nouveaux arrivants net par an ({{unité|60000|arrivées}} pour {{unité|52000|départs}}), le deuxième des principales agglomérations françaises derrière [[Bordeaux]]. 35 % des nouveaux arrivants sont des [[Étudiant en France|étudiants]], et 15 % arrivent de l'étranger, une plus grande proportion que dans toute autre aire urbaine en France. Parmi les plus de {{nobr|45 ans}}, le solde migratoire est en revanche négatif. Les migrations depuis et vers les autres villes du Sud-Ouest sont importantes, en particulier entre Toulouse et [[Montauban]]<ref>{{article| auteur=Pierrick Merlet| titre=Attractivité : qui sont les nouveaux arrivants à Toulouse ?| périodique = [[La Tribune (France, 1985)|La Tribune]]| date=28 octobre 2019| url=https://toulouse.latribune.fr/economie/2019-10-28/attractivite-qui-sont-les-nouveaux-arrivants-a-toulouse-831772.html}}.</ref>. Cette arrivée massive de population renforce le caractère métropolitain de Toulouse, les nouveaux Toulousains rajeunissent la population et augmentent le niveau de qualification des actifs (souvent des cadres, professions intellectuelles supérieures, techniciens, ingénieurs).

Enfin, la réalisation de certains projets à dimension nationale et internationale a contribué à accroître la renommée de la ville : un campus de {{unité|220|ha}} voué à la cancérologie, l'[[Oncopole de Toulouse]], a progressivement ouvert, de 2009 à 2014, sur l'ancien site [[Usine AZF de Toulouse|AZF]].

Par ailleurs, [[Galileo (système de positionnement)|Galileo]], l'équivalent européen du [[Global Positioning System|GPS]], a eu son siège social sur les anciennes pistes de [[Montaudran]], au sud-est de la ville.

=== Pyramide des âges ===
En 2021, le taux de personnes d'un âge inférieur à {{nobr|30 ans}} s'élève à 46,6 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (38,4 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à {{nobr|60 ans}} est de 17,2 % la même année, alors qu'il est de 22,1 % au niveau départemental.

En 2021, la commune comptait {{Unité|244831|hommes}} pour {{Unité|259247|femmes}}, soit un taux de 51,43 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,27 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :

{{Pyramide des âges communes de France
 |année=2021
 |département=Haute-Garonne
 |ref=<ref>{{Lien web |titre=Évolution et structure de la population en 2021 - Commune de Toulouse (31555) |url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/8200783?sommaire=8200811&geo=COM-31555#ancre-POP_T3 |date=2024-06-27 |consulté le=2024-07-21 |auteur institutionnel=[[Institut national de la statistique et des études économiques|Insee]]}}.</ref>
 |h90=0.6 |f90=1.6
 |h75=4.3 |f75=6.5
 |h60=9.7 |f60=11.6
 |h45=15.3 |f45=14.7
 |h30=22.7 |f30=20.0
 |h15=32.6 |f15=31.9
 |h00=14.9 |f00=13.7
 |max=40.1
}}

=== Populations ===
L'extraordinaire croissance de la population de la ville de Toulouse depuis les années 1990 est due à la conjonction d'un solde naturel positif et d'un solde migratoire élevé en raison d'abord de l'arrivée de populations de l'ensemble des régions françaises, y compris d'outre-mer, mais aussi de populations immigrées. Concernant les populations françaises d'outre-mer, il s'agit principalement d'[[Antilles françaises|Antillais]], secondairement de [[La Réunion|Réunionnais]] et de [[Mayotte|Mahorais]], répartis dans l'ensemble de la ville. Toutefois, le quartier [[Quartier Saint-Michel (Toulouse)|Saint-Michel]] est connu pour être le quartier de la plus importante communauté [[Caraïbes|caribéenne]] de Toulouse.

À l'instar des autres grandes métropoles françaises ([[Paris]], [[Lyon]], [[Marseille]]), Toulouse est une ville cosmopolite<ref>{{lien web|url=https://www.ladepeche.fr/article/2009/01/18/526105-Aujourd-hui-les-peuples-sont-en-fete-dans-Toulouse-la-cosmopolite.html|éditeur=La Dépêche du Midi|titre=Toulouse, ville cosmopolite en fête|date=18/01/2009}}.</ref> et aux multiples influences. En 2008, elle compte {{nombre|57743|immigrés}} soit 13,1 % de la population (3,5 % nés en Europe et 9,6 % nés hors d'Europe)<ref>[http://www.recensement.insee.fr/tableauxDetailles.action?zoneSearchField=TOULOUSE&codeZone=31555-COM&idTheme=9&idTableauDetaille=23&niveauDetail=1 Commune : Toulouse - 31555 IMG1B - Les immigrés par sexe, âge et pays de naissance]</ref>. 8,6 % des habitants (immigrés ou non) sont des étrangers<ref>[http://www.recensement-2006.insee.fr/tableauxDetailles.action?zoneSearchField=TOULOUSE&codeZone=31555-COM&idTheme=11&idTableauDetaille=34&niveauDetail=2 Insee - Recensement de la population de 2006 - Population par nationalité à Toulouse]</ref>. L'immigration est un processus ancien. Une part importante est due à l'immigration espagnole de l'entre-deux-guerres, ce qui explique qu'au recensement de 1954 Toulouse comptait {{nombre|9540|naturalisés}} et {{nombre|14320|étrangers}}, soit 5,4 % de sa population. Une autre part est due à l'arrivée des populations nord-africaines à partir des années 1950-1960, dans des foyers d'hébergement, des [[Cité d'urgence|cités d'urgence]] (Bordelongue), le camp de [[harki]] de Ginestous, puis des cités d'habitat social comme le [[Mirail]], important lieu d'hébergement de [[Pieds-noirs|Pied-noir]] et de [[Harki]]s. Les Pieds-Noirs représentaient en 1970 plus de {{nombre|2000|familles}}. À partir des années 1980, les populations immigrées du Maghreb, d'Afrique subsaharienne et d'Asie se sont de plus en plus concentrées dans les quartiers d'habitat social et les immeubles en copropriété de l'ouest de la ville construits dans les années 1960 et 1970<ref>[http://www.goutdesautres.fr/pdf/ImmigrationMidi_PyreneesSyntheseAcse.pdf ACSÉ, Histoire et mémoire des immigrations en Midi-Pyrénées juin 2007]</ref>. En revanche, les populations d'Europe du Sud se retrouvent plutôt dans les faubourgs.

=== La communauté espagnole : exil républicain, résistance et culture ===
[[Fichier:Pont des Catalans nuit.JPG|vignette|Le [[Pont des Catalans]] de nuit]]
La proximité géographique de Toulouse avec l'Espagne et les anciennes relations historiques entre le comté de Toulouse et le royaume d'Aragon, ont fait que de tout temps la présence d'une population espagnole à Toulouse a été sensible. En effet elle représente l'une des plus importantes communautés de la ville avec près de {{unité/2|20000|à=25000|personnes}}. Il suffirait pour s'en apercevoir de fréquenter quelques marchés populaires de Toulouse (Cristal, Saint-Aubin, Saint-Cyprien, Saint-Sernin…) où on ne manquera pas d'entendre parler castillan. Toulouse a d'abord vécu l'immigration de travail des années 1920 et du début des années 1930, avec des installations dans des quartiers à l'époque insalubres ou malfamés comme celui de [[Quartier Saint-Cyprien|Saint-Cyprien]], puis est la principale destination de l'[[Réfugiés et exilés de la guerre d'Espagne|exil républicain espagnol]] en 1939, après la [[Retirada]] et la [[guerre d'Espagne]].

De grandes personnalités [[Républicains espagnols|républicaines]] menacées par le dictateur [[Francisco Franco|Franco]], comme [[Federica Montseny]], première [[droits des femmes en Espagne|femme]] ministre en Europe<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Toulouse. Federica Montseny, la mère de l'IVG en Espagne repose à Saint-Cyprien |url=https://www.ladepeche.fr/article/2014/01/14/1793778-mere-ivg-espagne-repose-saint-cyprien.html |site=ladepeche.fr |consulté le=2022-09-27}}.</ref>, ou encore la médecin [[Amparo Poch y Gascón|Amparo Poch]], dont une rue porte le nom à Toulouse<ref>{{Lien web |titre=Conseil municipal de Toulouse |url=https://www.toulouse.fr/documents/149943/11816828/denomination_voies.pdf/e1d7fbe4-fa55-5d63-8cc9-c4c4c5416256}}.</ref>, ont choisi la ville comme terre d'[[Réfugiés et exilés de la guerre d'Espagne|exil]].
Ainsi, [[Victòria Pujolar Amat]] (1921-2017), peintre [[Républicains espagnols|républicaine espagnole]], incarcérée avec sa mère et sa grand-mère au [[Camp du Récébédou]] de [[Portet-sur-Garonne]], camp de concentration de familles juives et républicaines espagnoles, s'est réfugiée à Toulouse après son évasion<ref>{{Lien web |langue=ca-ES |titre=Victòria Pujolar i Amat |url=http://presidencia.gencat.cat/ca/ambits_d_actuacio/commemoracions/commemoracions-2021/Victoria-Pujolar-i-Amat |site=Departament de la Presidència |consulté le=2022-10-02}}.</ref>. Il en est de même pour [[Dolors Prat Coll]] (1905-2001), syndicaliste de la [[Confédération nationale du travail (Espagne)|Confédération nationale du travail]], menacée par les [[Terreur blanche (Espagne)|représailles]] en [[Espagne franquiste]], qui refait sa vie à Toulouse après sa fuite par les Pyrénées depuis [[Barcelone]]<ref>{{Lien web |langue=en |titre=Prat Coll, Dolores (1905-2001) {{!}} libcom.org |url=https://libcom.org/article/prat-coll-dolores-1905-2001 |site=libcom.org}}.</ref>.

C'est également depuis Toulouse que [[Teresa Carbó i Comas]] rejoint la [[Résistance française|Résistance]] durant la [[Seconde Guerre mondiale]] contre les nazis<ref>{{Lien web |titre=Comunicació Palafrugell - Donació a l’Arxiu de documentació de Teresa Carbó Comas |url=http://comunicaciopalafrugell.cat/premsapalafrugell/cultura/446-donacio-a-larxiu-de-documentacio-de-teresa-carbo-comas |site=comunicaciopalafrugell.cat |consulté le=2022-10-09}}.</ref>, ainsi qu'[[Elisa Garrido]] (1909-1990), rescapée de [[Ravensbrück]] et de [[Buchenwald]], qui décide de s'installer dans la ville après guerre<ref>{{Lien web |titre=Elisa Garrido, la libertaria que voló una fábrica nazi de bombas |url=https://www.publico.es/sociedad/magallon-elisa-garrido-libertaria-volo-fabrica-nazi-bombas.html |site=publico.es |consulté le=2022-10-16}}.</ref>. Cette dernière fait partie du [[groupe Ponzán]], réseau d'évasion organisé par le résistant [[Francisco Ponzán Vidal]] à partir de Toulouse, composé majoritairement d'[[Anarchisme en Espagne|anarchistes espagnols]]<ref>{{Lien web |titre=Comptes-rendus de lecture Le réseau d'évasion du groupe Ponzan. Anarchistes dans la guerre secrète contre le franquisme et le nazisme (1936-1944) |url=https://www.fondationresistance.org/pages/rech_doc/reseau-evasion-groupe-ponzan-anarchistes-dans-guerre-secrete-contre-franquisme_cr_lecture72.htm |site=fondationresistance.org |consulté le=2022-10-16}}.</ref>. Une stèle en mémoire de Francisco Vidal, dans l'allée qui porte son nom, est érigée dans le [[jardin Compans-Caffarelli]]<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |prénom=Philippe |nom=Salvador |titre=Un parcours à la mémoire des exilés espagnols à Toulouse |url=https://www.lejournaltoulousain.fr/le-dossier/un-parcours-a-la-memoire-des-exiles-espagnols-a-toulouse-61450/ |site=lejournaltoulousain.fr |date=2019-01-24 |consulté le=2022-10-16}}.</ref>.

La résistante [[Conchita Ramos]] (1925-2019), survivante des [[Centres d'extermination nazis|camps de la mort]], devient une grande personnalité toulousaine à la [[Libération de la France|Libération]]<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Toulouse. Conchita Ramos, une grande figure de la Résistance, s'est éteinte |url=https://actu.fr/occitanie/toulouse_31555/toulouse-conchita-ramos-une-grande-figure-la-resistance-sest-eteinte_26852948.html |site=actu.fr |consulté le=2022-10-10}}.</ref>. Une place publique du [[Reynerie (quartier)|quartier de la Reynerie]] porte son nom<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=Baptême de la place Conchita Grangé-Ramos |url=https://www.youtube.com/watch?v=mk0KVWxhXMg |consulté le=2022-10-12}}.</ref>.

Cependant, les [[Espagne|Espagnols]] proprement dits sont aujourd'hui peu nombreux, {{formatnum:2386}} au recensement de 2006, soit 6,3 % seulement des étrangers de la commune. La ville a fêté en 2006 le {{75e|anniversaire}} de la république espagnole au cours duquel l'ancien maire de Toulouse, [[Jean-Luc Moudenc]] a fait un discours qui permit à de nombreux jeunes et nouveaux toulousains de comprendre l'importance de cet exil, {{citation|Oui, l'émotion rejoint ici le calendrier de la tragédie de l’Histoire, de la tragédie d’une guerre fratricide qui jeta l’une contre l'autre, l'Espagne républicaine et l'Espagne franquiste et conduisit {{nombre|100000|républicains}} et leurs familles à Toulouse. Toulouse qui se souvient de la nouvelle topographie politique qu’avaient inventée les partis politiques en exil, les [[Parti communiste espagnol|communistes]] à la Bourse du travail, les [[Anarchisme en Espagne|anarchistes]] au 4 rue de Belfort et autour de la fontaine de la [[Place Wilson (Toulouse)|place Wilson]], les [[Guérillero espagnol|guérilleros]] au café de la Paix de la [[place du Capitole (Toulouse)|place du Capitole]], les socialistes au 69 rue du Taur dans la future cinémathèque, un peu tous à l’Ateneo de la rue de l’Étoile, les moins politisés à la Casa de España.}}<ref>Discours prononcé par Jean-Luc Moudenc, place du Capitole de Toulouse, dimanche 9 avril 2006</ref>.

L'empreinte espagnole est donc forte à Toulouse, faisant d'elle la plus grande ville espagnole de France avec [[Montpellier]]. Son relais direct est la Casa de España qui existe depuis 1986 et abrite une association socio-culturelle et socio-éducative, qui regroupe huit associations espagnoles. Toulouse attire aussi plus largement d'autres communautés du monde hispanique ([[Pays basque|Basques]], [[Andorre|Andorrans]], [[Catalogne|Catalans]]<ref>{{lien web|url=https://www.ladepeche.fr/article/2009/04/24/596641-La-Catalogne-s-expose-a-Toulouse.html|éditeur=La Dépêche du Midi|titre=La Catalogne s'expose à Toulouse|consulté le =24/04/2009}}.</ref>{{,}}<ref>[http://www.cadrescatalans.com/toulouse/article/accueil/0_accueil.php Site de l'Association des Cadres Catalans de Toulouse]</ref>, [[Valence (Espagne)|Valenciens]], [[Andalousie|Andalous]], [[Mexique|Mexicains]], [[Argentine|Argentins]], [[Cuba]]ins...). Ainsi, on retrouve dans la ville rose une atmosphère très « latine »<ref>{{lien web|url=https://www.ladepeche.fr/article/2009/03/24/581182-Toulouse-capitale-latine.html|éditeur=La Dépêche du Midi|titre=Toulouse, capitale latine|consulté le =24/03/2009}}.</ref>, avec de nombreux bars à tapas, des clubs de [[sardane]]<ref>{{Lien web |auteur=La Dépêche du Midi |titre=La sardane, danse et symbole de l'identité catalane |url=https://www.ladepeche.fr/article/2009/06/15/624268-la-sardane-danse-et-symbole-de-l-identite-catalane.html}}.</ref> (avec [[Déodat de Séverac]], Toulouse a toujours été l'une des villes essentielles de la sardane<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=Souvenirs de Céret |url=https://expo.rosalis.bibliotheque.toulouse.fr/deodat-de-severac/oeuvre/souvenirs-de-ceret/ |site=Déodat de Séverac |date=2021-05-07 |consulté le=2022-10-12}}.</ref>), de [[flamenco]], de [[salsa]], de [[Tango (danse)|tango]], de [[merengue]], de cha-cha et d'autres danses latines<ref>{{lien web|url=http://www.nousdansons.com/prod/z_FR_R73/z_organismes.html?mykws=TOULOUSE--31|titre=Carnet d'adresses des cours, stages et danses à Toulouse}}.</ref> ainsi qu'une ambiance nocturne très festive qui rappelle celles de [[Barcelone]] ou [[Madrid]]. L'[[espagnol]] est la deuxième langue parlée à Toulouse après le français. La ville est également le siège de l'[[GECT Pyrénées-Méditerranée|Eurorégion Pyrénées-Méditerranée]] depuis {{date-|octobre 2004}}.

=== Autres populations étrangères ou d'origine étrangère à Toulouse ===
[[Fichier:Aerial view of Stadium Toulouse.jpg|vignette|[[Empalot]] au premier plan et [[île du Ramier]] au second.]]
L'Insee évalue en 2006 à près de {{formatnum:15000}} le nombre d'étrangers originaires d'Afrique du Nord ({{nombre|8300|[[Algérie]]ns}}, {{nombre|5100|[[Maroc]]ains}}, {{nombre|1400|[[Tunisie]]ns}}, soit près de 40 % des étrangers de la ville de Toulouse). Si l'on prend en compte les naturalisations, le nombre des immigrés nord-africains serait de l'ordre de {{formatnum:26000}}. À cette immigration maghrébine s'ajoute, dans des proportions moindres, une immigration en provenance d'Asie occidentale, [[liban]]aise notamment. Le [[quartier Arnaud-Bernard]], dans le centre-ville, auparavant peuplé majoritairement d'immigrés italiens et espagnols, est surnommé « le petit souk », du fait de la présence de nombreuses petites échoppes arabes. Cependant, la [[gentrification]] du centre-ville par des [[Professions et catégories socioprofessionnelles en France|catégories socio-professionnelles]] élevées s'est désormais étendue à ce quartier qui tend donc à perdre de plus en plus son caractère populaire, à l'instar du quartier [[Quartier Saint-Cyprien|Saint-Cyprien]]. Ces communautés d'[[Afrique du Nord]] et du [[Proche-Orient]], mais aussi une partie des communautés d'Afrique noire, étant majoritairement de religion musulmane, il existe quatre mosquées à Toulouse : une dans le quartier d'[[Empalot]], une autre dans le quartier des [[Les Izards-Trois Cocus|Izards-Trois Cocus]] et deux dans le quartier du [[Mirail|Grand Mirail]], à [[Bellefontaine (Toulouse)|Bellefontaine]] et à la [[Reynerie (quartier)|Reynerie]].

On trouve également à Toulouse une proportion croissante d'étrangers en provenance d'[[Afrique]] noire ({{nombre|6300|habitants}} en 2006), des [[Comores (pays)|Comores]] et de [[Madagascar]]. Outre une présence sur les divers marchés du centre-ville, ces communautés sont particulièrement établies dans le quartier Saint-Cyprien où l'on trouve des salons de coiffure afros et divers restaurants et épiceries exotiques.

La commune de Toulouse héberge environ 3000 italiens, mais la population française d'origine italienne est nombreuse. Il s'agit d'une immigration ancienne, commencée à la fin du {{s-|XIX}}, qui s'est prolongée pendant l'entre-deux-guerres et qui perdure depuis par l'expatriation de nombreux intervenants du secteur aéronautique et spatial. De 1995 à fin 2013, le consulat d'[[Italie]] de Toulouse, situé en plein centre-ville à l'intersection de la rue de Metz et de la rue d'Alsace-Lorraine, gérait les régions du Sud-Ouest : [[Midi-Pyrénées]], [[Aquitaine (ancienne région)|Aquitaine]] et [[Poitou-Charentes]], soit 20 % du territoire français. Depuis 2014 le Consulat a été fermé et remplacé par une Antenne du Consulat Général d'Italie à Marseille, qui assure désormais la gestion de ces régions. L'antenne consulaire se trouve rue Riquet, dans le quartier Saint-Aubin{{référence nécessaire}}.

Les [[Royaume-Uni|Britanniques]] sont arrivés plus récemment, notamment avec l'essor d'Airbus ; ils sont aujourd'hui de plus en plus nombreux à rejoindre Toulouse. Les [[Allemagne|Allemands]], attirés également par l'industrie aéronautique, sont un peu moins nombreux. D'autres communautés diverses sont présentes : [[Irlande (île)|Irlandais]], [[États-Unis|Américains]], [[Asie|Asiatiques]] (principalement [[Viêt Nam|Vietnamiens]]), [[Portugal|Portugais]], [[Amérique latine|latino-américains]], dont des [[Brésil]]iens avec des clubs de [[forró]], de [[samba (musique)|samba]], de [[bossa nova]], de [[capoeira]] et d'autres [[Musique brésilienne|musiques brésiliennes]] et [[Musique latine|latines]].

=== Budget et fiscalité ===
Lors du vote du [[Finances locales|budget]] primitif principal 2003, la section de fonctionnement présentée se montait à la somme de {{unité|195|M€}} et la section investissement présentée se montait à {{unité|181|M€}} (les deux équilibrés en dépenses et recettes). Sous l'impulsion de [[Dominique Baudis]], la mairie a choisi de maintenir une dette quasiment nulle, impliquant son auto-financement, la stabilité fiscale et un investissement par habitant parmi les plus élevés des villes de France<ref name="budget"/>. Ce budget tient compte des remboursements des assurances et des investissements dus aux dégâts de l'[[explosion de l'usine AZF de Toulouse]]<ref name="budget">{{pdf}} [http://194.4.7.87/deliberations/Deliberation_6/PDF/001.pdf Rapport d'orientation budgétaire 2003 de Toulouse]</ref>. Les quatre taxes de 2003 furent votées par le conseil municipal de Toulouse pour des taux de : 19,02 % pour la [[taxe d'habitation]], 21,36 % pour la [[taxe foncière]] bâti, 82,49 % pour la taxe foncière non bâti, et 18,64 % pour la [[taxe professionnelle]] (taux intercommunal)<ref>{{xls}} [http://www.impots.gouv.fr/portal/deploiement/p1/fichedescriptive_1528/fichedescriptive_1528.xls Site officiel de la direction générale des Impôts] - Données communales - Toulouse</ref>.

La fiscalité directe locale est supérieure à la moyenne départementale pour les communes de population équivalente. Cette situation s'explique par le fait que Toulouse subit une pression démographique et urbaine importante. Elle attire une grande partie de la population et de l'économie du département. Cet attrait nécessite de la part de la municipalité de gros efforts d'aménagement et d'investissement qui se répercutent sur la fiscalité.

{| class="wikitable unsortable centre" width="50%"
|+ Évolution du budget de la ville de Toulouse
! scope=col width="10%" align="center"|Année
! scope=col width="10%" align="right"|Budget total
! scope=col width="10%" align="right"|Investissements
! scope=col width="10%" align="right"|Dépenses de fonctionnement
! scope=col width="10%"|Références
|-
|align="center"|2006
|align="right"|{{unité|723.0|M€}}
|align="right"|{{unité|222.0|M€}}
|
|<ref>[http://www.toulouse.fr/fr-32/actualite-206/action-municipale-280/724-millions-888.html Toulouse: Un budget de {{nobr|724 millions}} d’euros pour Toulouse en 2006, Action municipale, Actualité, fr, toulouse.fr, le site officiel de la ville de Toulouse]</ref>
|-
|align="center"|2011
|align="right"|{{unité|693.5|M€}}
|align="right"|{{unité|146.2|M€}}
|align="right"|{{unité|580.6|M€}}
|<ref>{{Lien web|url=http://www.toulouse.fr/web/la-mairie/-/budget-2011?redirect=%2Fweb%2Fla-mairie%2Fconseil-municipal%2Fbudget |titre=Budget 2011 |éditeur=Mairie de Toulouse |langue=fr |consulté le=10 octobre 2014 }}.</ref>
|-
|align="center"|2013
|align="right"|{{unité|765.0|M€}}
|align="right"|{{unité|180.0|M€}}
|align="right"|{{unité|585.0|M€}}
|<ref>{{Lien web|url=http://www.toulouse.fr/web/la-mairie/-/budget-2013?redirect=%2Fweb%2Fla-mairie%2Fconseil-municipal%2Fbudget |titre=Budget 2013 |éditeur=Mairie de Toulouse |langue=fr |consulté le=10 octobre 2014 }}.</ref>
|-
|align="center"|2014
|align="right"|{{unité|772.0|M€}}
|align="right"|{{unité|166.6|M€}}
|align="right"|{{unité|605.5|M€}}
|<ref>{{Lien web|url=http://www.toulouse.fr/web/la-mairie/conseil-municipal/budget/budget-2014 |titre=Budget 2014 |éditeur=Mairie de Toulouse |langue=fr |consulté le=10 octobre 2014 }}.</ref>
|}

=== Sécurité ===
[[Fichier:Police municipale Toulouse, Peugeot Partner (2019).jpg|vignette|gauche|Police municipale de Toulouse sur la place du Capitole]]
[[Fichier:Renault Mégane break & BMW R1200RT, police nationale - Toulouse.jpg|vignette|Police nationale lors d'une manifestation dans le centre]]
{{Section à actualiser|date=octobre 2018}}
Le nombre total de [[police nationale (France)|policiers nationaux]] à Toulouse en 2008 est de 870<ref name="lefigaro1">{{lien web|url=http://www.lefigaro.fr/assets/palmares-police.xls|éditeur=Le Figaro - |titre= Palmarès 2008 des commissariats|consulté le=03/06/2008}}.</ref>.
Le taux de criminalité de la circonscription de police de Toulouse est de {{nombre|111.49|actes}} pour {{nombre|1000|habitants}} (crimes et délits, chiffres 2005) ce qui en fait le plus élevé de la [[Haute-Garonne]], largement supérieur à la moyenne nationale ({{unité|83|‰}}). Ce taux est aussi largement supérieur au taux de criminalité de la région Midi-Pyrénées ({{unité|85.46|‰}}). Le taux de résolution des affaires par les services de police est de 22,8 %, le plus faible du département et de la région et est assez éloigné des moyennes régionale (28,25 %) et nationale (28,76 %)<ref>{{lien web|url=http://www.lefigaro.fr/|éditeur=Le Figaro - Délinquance |titre= Palmarès 2005 de Midi-Pyrénées|consulté le=07/07/2007}}.</ref>. En 2008, le nombre de faits élucidés par policier s'élevait à 14,1, pour une moyenne nationale de 10,6<ref name="lefigaro1"/>.

La police municipale dispose d'un budget annuel de {{unité|14|M€}} en 2013<ref name="ReferenceA">Les enjeux clés de la sécurité à Toulouse - Le Point du 3 octobre 2013</ref>, avec des effectifs globaux de {{nobr|269 personnes}} (dont {{nobr|180 policiers}} en tenue). En 2018, la ville compte 330 policiers municipaux.

Depuis novembre 2012, 2 [[Zone de sécurité prioritaire|ZSP]] ont été créées au [[Mirail]] et aux [[Les Izards-Trois Cocus|Izards]].

La mairie, a également décidé depuis juillet 2007 d'installer une douzaine de [[caméra]]s réparties dans la ville pour prévenir la délinquance<ref>{{lien web|url=http://www.toulouse.fr/fr-32/actualite-206/on-parle-281/pour-prevenir-1753.html|titre=Douze caméras pour prévenir la délinquance|éditeur=Site officiel de la mairie de Toulouse|consulté le =25/08/2007}}.</ref>, un nombre porté à 21 depuis octobre 2012. Elles permettent de surveiller 24h/24h et 7j/7j plusieurs quartiers. Deux mois plus tard, Toulouse est officiellement une ville placée sous [[vidéosurveillance]]<ref>{{lien web|url=https://www.ladepeche.fr/article/2007/09/25/23169-Toulouse-Le-c-ur-de-la-ville-sous-video-surveillance.html| titre=Toulouse. Le cœur de la ville sous vidéo surveillance|éditeur=La Dépêche du Midi|consulté le =25/09/2007}}.</ref>. Au total, 17 caméras sont installées dans tout le territoire toulousain.

En octobre 2009, la Ville a créé l’''Office de la Tranquillité'', intervenant en cas de nuisances sonores la nuit, a redéployé la police municipale dans des quartiers à risque de délinquance élevé, demande à l'État la création d'une charte et se pose maintenant la question de l'importance de la vidéosurveillance dans la ville, en interrogeant plusieurs professionnels dans ce domaine. En 2020, ce sont plus de 400 caméras qui sont installées à Toulouse.

=== Enseignement ===
[[Fichier:Hôtel de Bernuy Façade.jpg|vignette|redresse|[[Lycée Pierre-de-Fermat]].]]
Toulouse dépend de l'[[Académie de Toulouse|académie du même nom]] (zone C), l’une des plus grandes de France<ref>{{lien web|éditeur=Académie de Toulouse|titre=Présentation |url=http://www.ac-toulouse.fr/web/41-academie.php|consulté le=19/06/2011}}.</ref>. Mostafa Fourar est le recteur de l'[[académie de Toulouse]] depuis juillet 2020<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=L'académie de Toulouse |url=http://www.ac-toulouse.fr/cid98169/l-academie-de-toulouse.html |site=Académie de Toulouse |consulté le=2021-03-05}}.</ref>.
==== Écoles maternelles et élémentaires ====

Pour le premier degré d'éducation, Toulouse possède {{nobr|110 écoles}} maternelles publiques, {{nobr|22 écoles}} maternelles privées<ref>[http://www.enfant-toulouse.com/scolaire/ecolesmaternellestoulouse.php Liste des écoles maternelles de Toulouse]</ref>, {{nobr|100 écoles}} élémentaires publiques et {{nobr|22 écoles}} élémentaires privées<ref>[http://www.enfant-toulouse.com/scolaire/ecolesprimairestoulouse.php Liste des écoles primaires de Toulouse]</ref>.

==== Enseignement secondaire ====
[[Fichier:Ozenne.jpg|vignette|[[Lycée Ozenne]].]]
{{Article détaillé|Liste des collèges et lycées de Toulouse}}

Pour le secondaire, Toulouse dénombre 24 collèges publics<ref>{{lien web|url=http://www.toulouse.fr/web/guest/education/colleges-et-lycees/colleges-publics|éditeur= Site officiel de la ville de Toulouse|titre=Toulouse : collèges publics|consulté le=25/07/2007}}.</ref> et douze collèges privés<ref>{{lien web|url=http://www.toulouse.fr/web/guest/education/colleges-et-lycees/colleges-prives|éditeur= Site officiel de la ville de Toulouse|titre=Toulouse : collèges privés|consulté le=25/07/2007}}.</ref>. La ville possède douze lycées publics<ref>{{lien web|url=http://www.toulouse.fr/web/guest/education/colleges-et-lycees/lycees-publics|éditeur= Site officiel de la ville de Toulouse|titre=Toulouse : Lycées publics|consulté le=28/07/2007}}.</ref> dont les plus connus sont le [[lycée Pierre-de-Fermat]], le [[lycée Saint-Sernin]], le [[lycée Ozenne]] ou le [[lycée Déodat-de-Séverac]], et treize lycées privés<ref>{{lien web|url=http://www.toulouse.fr/web/guest/education/colleges-et-lycees/lycees-prives|éditeur= Site officiel de la ville de Toulouse|titre=Toulouse : Lycées privés|consulté le=28/07/2007}}.</ref> dont l'Ensemble Scolaire [[Lycée privé Saint-Joseph (Toulouse)|Saint-Joseph]] et [[Le Caousou]].

==== Enseignement supérieur ====
[[Fichier:Entrée de l’ENAC Toulouse.jpg|vignette|Entrée en forme d’aile d’avion de l’[[École nationale de l'aviation civile]].]]
{{Article détaillé|Université de Toulouse}}

Au cours de l'année scolaire 2008-2009, l'agglomération de Toulouse comprenait {{nombre|111000|étudiants}}. Cela en fait la troisième agglomération estudiantine de France après Paris et Lyon et la deuxième ville étudiante car le réseau d'établissements est plus centré à Toulouse que dans d'autres métropoles plus multipolaires (Lyon, Lille, Aix-Marseille). Cependant, faute de concertation des établissements situés dans la zone d'influence de Toulouse (Albi, Montauban, Castres), le nombre d'étudiants par « pôle supérieur » est inférieur à celui centré sur Lille (114000)<ref name="education">[http://media.enseignementsup-recherche.gouv.fr/file/Atlas_2008-2009/70/4/tableaux_regionaux_Atlas_08-09_secret_148704.xls Atlas 2008-2009 de l'éducation nationale] Consulté le 16/06/2011</ref>.

L'[[université de Toulouse]] a été fondée en 1229 après l'épisode cathare. Elle a connu un développement important dès sa fondation grâce à la renommée de ses cours de droit. En 1968, elle a été divisée en trois [[université|pôles universitaires]] : l'[[Université Toulouse-I-Capitole|université Toulouse 1 Capitole]] (UT1 - Toulouse I), l'[[Université Toulouse-Jean-Jaurès|université de Toulouse-Le Mirail]] (UTM - Toulouse II) et l'[[Université Toulouse-III-Paul-Sabatier|université Paul-Sabatier]] (UPS - Toulouse III). Cette dernière est la plus grande université de Toulouse, avec {{nombre|28056|étudiants}}<ref name="education" />. À ces trois pôles s'ajoutent l'[[Institut national polytechnique de Toulouse]] (INPT) qui possède le statut d'université, l'[[Groupe INSA|Institut national des sciences appliquées de Toulouse]] (INSA) et une quinzaine d'autres écoles supérieures. Ces dernières années, l'essentiel des activités d'enseignement et recherche se regroupent autour d'une unique entité, l'[[Université fédérale de Toulouse-Midi-Pyrénées|université fédérale de Toulouse]].

La ville de Toulouse compte plusieurs établissements proposant des classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE), dont certaines sont particulièrement réputées. Le [[lycée Pierre-de-Fermat]] héberge les CPGE scientifiques, économiques ainsi que des sections littéraires. Ailleurs, on trouve les CPGE scientifiques au [[lycée Bellevue (Toulouse)|lycée Bellevue]], des CPGE économiques et commerciales au [[lycée Ozenne]] et des CPGE littéraires pour les filières modernes (prépa A/L) et en sciences sociales (prépa B/L) au [[lycée Saint-Sernin]].

Toulouse possède aussi plusieurs grandes écoles spécialisées dans l'[[aéronautique]] comme :
* l'[[Institut supérieur de l'aéronautique et de l'espace|ISAE]] (Institut supérieur de l'aéronautique et de l'espace), rapprochement de [[Institut supérieur de l'aéronautique et de l'espace|SUPAERO]] (École nationale supérieure de l'aéronautique et de l'espace) et de l'[[École nationale supérieure d'ingénieurs de constructions aéronautiques|ENSICA]] (École nationale supérieure d'ingénieurs de constructions aéronautiques).
* l'[[École nationale de l'aviation civile|ENAC]] (École nationale de l'aviation civile).
* l'[[Institut polytechnique des sciences avancées|IPSA]] (Institut polytechnique des sciences avancées).

D'autres grandes écoles parmi lesquelles :
* le [[Conservatoire national des arts et métiers|CNAM]] (Conservatoire national des arts et métiers).
* l'[[École nationale de la météorologie|ENM]] (École nationale de la météorologie).
* l'[[École nationale supérieure d'électrotechnique, d'électronique, d'informatique, d'hydraulique et des télécommunications|ENSEEIHT]] (École nationale supérieure d'électrotechnique, d'électronique, d'informatique, d'hydraulique et des télécommunications).
* l'[[École nationale supérieure des ingénieurs en arts chimiques et technologiques|ENSIACET]] (École nationale supérieure des ingénieurs en arts chimiques et technologiques).
* l'[[école nationale supérieure agronomique de Toulouse|ENSAT]] (École nationale supérieure agronomique de Toulouse), l'une des cinq Agro de France (avec [[Paris]], [[Montpellier]], [[Rennes]], et [[Nancy]]).
* l'[[Groupe INSA|INSA]] (Institut national des sciences appliquées).
* l'[[École nationale supérieure d'architecture de Toulouse|ENSA]] (École nationale supérieure d'architecture de Toulouse).
* [[Toulouse School of Management]] (TSM).
* L'[[école nationale vétérinaire de Toulouse]].
* L'[[École nationale supérieure de formation de l’enseignement agricole]].
* l'[[École nationale du cadastre|ENC]] (École nationale du cadastre).
* l'[[École pour l'informatique et les techniques avancées|EPITA]] (École pour l'informatique et les techniques avancées).
* l'[[Institut catholique d'arts et métiers|ICAM]] (Institut catholique des arts et métiers).
* [[Toulouse Business School]] (TBS).
* [[Institut d'études politiques de Toulouse]] (« Sciences Po Toulouse »).
*[[École d'économie de Toulouse|Toulouse School of Economics]] (TSE).
*[[Université Paul Sabatier, sciences, ingénierie et technologie]] (UPSSITECH)

Enfin, d'autres pôles d'enseignement ont émergé à Toulouse, parfois rattachés à l'université, et couvrent de nombreux domaines tels que la recherche en économie avec l'[[École d'économie de Toulouse]] (TSE), les métiers de l'entreprise avec l'[[Toulouse School of Management]] (IAE Toulouse), l'Institut de la promotion supérieure du travail, l'IFAG (l'institut de formation aux affaires et à la gestion), l'école supérieure de commerce et de management (ESARC) et le Centre de formations commerciales et administratives en alternance (CEFIRE), l'Institut supérieur européen de gestion (ISEG). L'art et la publicité sont représentés par l'[[institut supérieur des arts de Toulouse]] (isdaT — anciennement l'[[École supérieure des beaux-arts de Toulouse|École supérieure des beaux-arts]] et le Centre d'études supérieures de musique et de danse) et l'institut supérieur de communication et publicité (ISCOM).

Dans le privé, Toulouse possède l'[[Institut catholique de Toulouse]] qui est un établissement d'enseignement supérieur privé comprenant plusieurs facultés (droit, philosophie, théologie, etc.) et écoles supérieures professionnelles ou d'ingénieurs telles que l'[[école de journalisme de Toulouse]] (EJT) et l'école d'ingénieurs de Purpan.

Depuis 2016 on y trouve également la deuxième école de danse urbaine [[Juste debout|Juste Debout School]] dirigée par Anthony Bardeau. Toulouse accueille aussi la seule école de cinéma publique non parisienne, l'[[École nationale supérieure de l'audiovisuel]] (ESAV).

Toulouse est également fortement dotée en écoles spécialisées dans les nouvelles technologies et l'informatique comme l'[[CESI (enseignement)|école supérieure en informatique appliquée]] (Exia); l'[[École pour l'informatique et les nouvelles technologies|EPITECH]] (École pour l'informatique et les nouvelles technologies) et l'[[Institut catholique d'arts et métiers|IST]] (Institut supérieur de technologie).

==== Recherche ====
L'importance de la vie universitaire à Toulouse se manifeste également par la richesse et la diversité des [[laboratoire de recherche|laboratoires de recherche]] présents sur les campus universitaires et les centres hospitaliers universitaires, avec onze mille chercheurs (biotechnologies, aéronautique, chimie, environnements, etc.).

Avec plus de {{nombre|1700|salariés}}, le [[Centre spatial de Toulouse]] est le principal établissement du [[Centre national d'études spatiales|CNES]].

Le Centre national de calcul de [[Météo-France]] est installé depuis 1982 pour les prévisions météorologiques. Au sein de ce centre sont effectuées les [[Météorologie|prévisions météorologiques]] pour la France entière. Il regroupe sur {{nobr|50 hectares}} près de {{nombre|1400|météorologues}} soit plus du quart des météorologues du service public. La [[Météopole]] regroupe également le Centre national de recherches météorologiques (CNRM) pour la recherche et l'école nationale de la météorologie pour l'enseignement<ref>Spécial météo à Toulouse, ''L'Express'' {{numéro|2948}}, semaine du 3 au 9 janvier 2008, ''Capitale de la météorologie'', p. IX</ref>.

=== Manifestations culturelles et festivités ===
[[Fichier:Rio Loco 2015.jpg|vignette|alt=Photographie couleur d'une scène montée en plein air, avec une foule nombreuse au premier plan et des arbres en arrière plan.|La scène principale de ''Rio Loco'' en 2015.]]
Durant l'année, la ville accueille de nombreux festivals consacrés à la musique, la danse, le cinéma, le théâtre, ou encore la littérature. Le festival attirant le plus de spectateurs est ''[[Rio Loco]]''<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=Record de fréquentation battu pour le festival Rio Loco de Toulouse |url=https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/haute-garonne/toulouse/record-de-frequentation-battu-pour-le-festival-rio-loco-de-toulouse-271813.html |site=France 3 Occitanie |consulté le=2022-04-28}}.</ref>. Il a pour thème les [[musiques du monde]] (le pays mis à l'honneur changeant chaque année) et se déroule chaque mois de juin, en plein centre-ville, dans le parc de la [[Parc de la prairie des Filtres|Prairie des filtres]] bordant la [[Garonne]]. Le festival ''[[Piano aux Jacobins]]'' propose chaque automne des concerts de [[piano]] dans le cadre patrimonial de l'[[Ensemble conventuel des Jacobins|église des Jacobins]]. De même, ''[[Toulouse les Orgues]]'' est un festival international de musique d'[[orgue]]s se déroulant en octobre dans plusieurs églises de la ville. En juin, la musique classique de [[Jean-Sébastien Bach]] est à l'honneur dans divers lieux du centre, historiques ou inattendus, avec ''Passe ton Bach d'abord''<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Le festival Passe ton Bach d'abord de retour à Toulouse pour une édition ouverte sur le monde |url=https://www.lefigaro.fr/musique/le-festival-passe-ton-bach-d-abord-de-retour-a-toulouse-pour-une-edition-ouverte-sur-le-monde-20210924 |site=LEFIGARO |date=2021-09-24 |consulté le=2022-04-29}}.</ref>. D'autres festivals concernent les musiques actuelles, comme ''[[Les Siestes électroniques]]'', un festival né à Toulouse en 2002 qui s'exporte désormais à Paris et à l'étranger<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Export - Les Siestes Electroniques|url=http://www.les-siestes-electroniques.com/Siestes-a-l-etranger|site=les-siestes-electroniques.com|consulté le=2017-06-09}}.</ref>, ''Novelum'' pour la musique contemporaine, ou encore ''Convivencia'' dont le concept de scène ambulante voit une [[péniche]] arpenter tout au long de l'été le [[Canal du Midi]], de [[Sète]] à Toulouse, au rythme des musiques du monde<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Festival Convivencia |url=https://www.ladepeche.fr/culture-et-loisirs/fetes-et-festivals/festival-convivencia/ |site=ladepeche.fr |consulté le=2022-04-29}}.</ref>. Enfin la fête toulousaine traditionnelle du ''[[Grand Fénétra]]'', inclut des représentations de danses et musiques folkloriques, et a lieu chaque année la dernière semaine de juin.
En 2022, a eu lieu la première édition du [[Rose Festival]] au [[Le MEETT (parc des expositions)|MEET]], créé par les rappeurs [[Bigflo et Oli]] et rassemblant près de {{nombre|50000 festivaliers}}.

Depuis 2012 a lieu chaque année en juin le ''United Kiz Toulouse Festival'', un festival de [[kizomba]], qui est un genre musical et de danse originaire de l'[[Angola]] devenu populaire en Europe<ref>{{Lien web |titre=Festival United Kiz - Festival France 2022 Guide, Programmation, concerts, billets... |url=http://leguidedesfestivals.com/2012-festival-united-kiz-13845.html |site=leguidedesfestivals.com |consulté le=2022-04-28}}.</ref>. Depuis 2008, ''Tangopostale'' fait danser pendant le mois de juillet, en plein air sur différentes places de la ville, au rythme du [[Tango (danse)|tango argentin]]<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Tangopostale |url=https://www.ladepeche.fr/culture-et-loisirs/fetes-et-festivals/tangopostale/ |site=ladepeche.fr |consulté le=2022-04-28}}.</ref>.

Le cinéma hispanophone est à l'honneur avec, au mois de mars, ''Cinélatino'' (anciennement ''Rencontres du cinéma d'[[Amérique latine]]'') qui se déroule dans plusieurs cinémas de la ville<ref>{{Lien web |titre=Éditions précédentes |url=https://www.cinelatino.fr/contenu/editions-precedentes |site=Cinelatino |consulté le=2022-04-28}}.</ref>, et en octobre le festival du cinéma [[Espagne|ibérique]] ''[[Festival Cinespaña|Cinespaña]]''<ref>[http://www.cinespagnol.com/ site officiel du festival du cinéma espagnol de Toulouse Midi-Pyrénées]</ref> à la [[cinémathèque de Toulouse]]. Le festival international ''Séquence Court-Métrage'' met le format court à l'honneur<ref>[http://www.sequence-court.com/ Site officiel du festival Séquence Court-Métrage]</ref>, alors que ''Les Rencontres du cinéma italien à Toulouse'' se déroulent quant à elles en avril, au cinéma l’''[[ABC (cinéma)|ABC]]''<ref>[http://www.cinemaitalientoulouse.com/ site officiel des Rencontres du cinéma italien à Toulouse]</ref>. Enfin, le [[Festival du film grolandais|Fifigrot]], festival de cinéma humoristique et décalé promu par l'équipe de [[Groland]], a su conquérir son public chaque année en septembre.

D'autres festivals notables ponctuent l'année toulousaine. [[Le Printemps du Rire]] est devenu le premier festival d'humour européen<ref>Fernand Cousteaux et Michel Valdiguié, ''Toulouse, hier aujourd'hui, demain'', {{p.|79}}.</ref>, le [[Printemps de septembre]] transforme le centre-ville de Toulouse en espace consacré à l'[[art contemporain]], le Forum de l'image se consacre, en avril, à la photographie contemporaine<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Toulouse. Forum de l'image : c'est à vous de voir |url=https://www.ladepeche.fr/article/2010/04/13/815978-toulouse-forum-image-est-voir.html |site=ladepeche.fr |consulté le=2022-04-29}}.</ref>, le Houfastival, le [[Marathon des mots]], en juin, aux rencontres et performances littéraires<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Festival "Le Marathon des Mots" à Toulouse / France Culture |url=https://www.franceculture.fr/evenement/festival-le-marathon-des-mots-a-toulouse |site=France Culture |consulté le=2022-04-29}}.</ref>, le [[festival Occitània]], le festival N7, l'Inox Electronic Festival. Enfin, en mai, le [[Forom des langues du monde]], création de [[Claude Sicre]] et du Carrefour culturel [[Quartier Arnaud-Bernard|Arnaud Bernard]] ayant fait des émules dans d'autres villes<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=FOROM DES LANGUES – Carrefour Culturel Arnaud-Bernard |url=https://www.arnaud-bernard.org/forom-des-langues/ |consulté le=2022-04-29}}.</ref>, met à l'honneur les langues de France et du monde entier, ainsi que les cultures qu'elles véhiculent<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Toulouse : les langues du monde devant le Capitole |url=https://www.francebleu.fr/infos/culture-loisirs/toulouse-les-langues-du-monde-devant-le-capitole-1495989903 |site=France Bleu |date=2017-05-29 |consulté le=2022-04-29}}.</ref>.

Plusieurs événements se déroulent sur les communes de la banlieue proche, comme le festival [[Marionnettissimo]], dont le point d'ancrage se situe à [[Tournefeuille]], mais dont plusieurs lieux de représentation sont situés à Toulouse. Depuis 2007, est organisé chaque année le [[Toulouse Game Show]], la plus grande convention de jeux vidéo et Japanim de province, avec {{nombre|34000|visiteurs}} en 2012<ref>{{Lien web|url=http://www.toulouse-game-show.fr/fr/content/presentation |titre=Toulouse Game Show - Présentation |site=toulouse-game-show.fr |consulté le= 8 décembre 2013 }}.</ref>, qui se déroule à [[Beauzelle]], dans le [[Le MEETT (parc des expositions)|nouveau parc des expositions]] de Toulouse Métropole. En septembre, la commune de [[Ramonville-Saint-Agne]] est envahie par le [[Théâtre de rue|festival de rue]] organisé par l'association ARTO<ref>{{Lien web |titre=ARTO |url=https://www.festivalramonville-arto.fr/ |site=Festival de rue de Ramonville |consulté le=2022-04-28}}.</ref>.

Enfin, l'année est ponctuée par divers événements culturels communs à d'autres villes françaises, comme le ''[[Carnaval de Toulouse]]''<ref>[http://www.carnavaldetoulouse.fr/SiteCarnaval/ Site du carnaval de Toulouse]</ref> qui existe sous sa forme actuelle depuis 1982, organisé par le Comité d'organisation du carnaval universitaire (COCU), ou les [[journées européennes du patrimoine]]<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Journées du patrimoine 2021 : la sélection du Figaro à travers la France |url=https://www.lefigaro.fr/culture/journees-du-patrimoine-2021-la-selection-du-figaro-partout-en-france-20210916 |site=LEFIGARO |date=2021-09-16 |consulté le=2022-04-29}}.</ref>. L'été voit se déployer en bord de Garonne ''Toulouse Plage'', dont les principaux sites sont la [[Parc de la prairie des Filtres|prairie des Filtres]], les [[Quai de la Daurade|quais de la Daurade]] et de l'[[Port Viguerie|Exil Républicain Espagnol]], ainsi que la ''Feria Tolosa'' depuis 2018, inspirée des [[feria]]s traditionnelles du [[Sud-Ouest en France|sud-ouest de la France]]<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Toulouse. La Feria Tolosa : le retour des fêtes du sud-ouest |url=https://www.ladepeche.fr/article/2018/07/08/2832807-la-feria-tolosa-le-retour-des-fetes-du-sud-ouest.html |site=ladepeche.fr |consulté le=2022-04-28}}.</ref>.

=== Santé ===

[[Fichier:Chapelle de l'hôpital Saint-Joseph de la Grave.jpg|vignette|Chapelle Saint-Joseph à l'hôpital de la Grave.]]
[[Fichier:Hôpital Marchant, Toulouse 01.JPG|vignette|Le [[Centre hospitalier Gérard-Marchant]].]]
Dès le {{s-|XII}}, Toulouse possède de nombreux [[hôpital|hospices]] et maison de Dieu qui, comme tous les établissements médiévaux similaires accueillent les « pauvres, les passants et les pèlerins ». Certains ont voulu y voir un accueil particulier des [[pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle|pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle]] mais cette hypothèse n'est pas confirmée par les études historiques. Des découvertes archéologiques ont mis en évidence l'existence de nombreuses tombes dans lesquelles ont été retrouvées des coquilles et des extrémités de bourdon mais rien n'indique s'il s'agit de pèlerins de Compostelle ou, plus vraisemblablement, de pèlerins venus vénérer des reliques (dont un corps de saint Jacques) à Toulouse. En 1505, tous ces établissements sont rattachés à l'hôpital Saint-Jacques qui devient l'[[Hôtel-Dieu Saint-Jacques|Hôtel-Dieu]]. L'[[hôpital de La Grave]] reste indépendant sur la rive gauche de la Garonne pour traiter les [[Peste|pestiférés]]. Les [[Hospitaliers]] de l'[[ordre de Saint-Jean de Jérusalem]] y installent un prieuré et fondent dans une de leurs dépendances, le village de Goutz, une école de chirurgie. Au {{s-|XIX}}, des médecins comme [[Dominique-Jean Larrey|Dominique Larrey]] et [[Jean-Étienne Esquirol]] pratiquent dans les hôpitaux toulousains.

À partir de 1692, jusqu'à la Révolution, sont créées des maisons de charité pour secourir et soigner les pauvres malades<ref>{{article | libellé=Pradelle 1933 | auteur=Joseph Pradelle | titre=Les maisons de charité de Toulouse (1703-1903) | périodique=Mémoires de l'Académie des sciences, inscriptions et belles-lettres de Toulouse | année=1933 | passage=217-240 | série=12 | tome=11 | lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6306503r/f243.item }}.</ref>{{,}}<ref>{{article | libellé=Pradelle 1934 | auteur=Joseph Pradelle | titre=Les services des Maisons de Charité à Toulouse | périodique=Mémoires de l'Académie des sciences, inscriptions et belles-lettres de Toulouse | année=1934 | passage=193-226 | série=12 | tome=12 | lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k62943436/f219.item }}.</ref>{{,}}<ref>{{article| libellé=Guyader 1994 | auteur=Josseline Guyader | titre=Bureau et maisons de charité : l'assistance à domicile aux « pauvres malades » dans le cade des paroisses toulousaines (1687-1797) | périodique=Revue d'histoire de l'Église de France | année=1994 | numéro=205 | passage=217-247 | lire en ligne=https://www.persee.fr/doc/rhef_0300-9505_1994_num_80_205_1149 }}.</ref>{{,}}<ref>[https://www.archives.toulouse.fr/documents/10184/471243/Doc3-LesSoeursGrises.pdf/0022859b-3ba4-4c5f-85ee-dea48e808a75 Archives de Toulouse : Sœurs grises de Toulouse]</ref>. En 1845, le préfet [[Napoléon Joseph Léon Duchâtel|Duchâtel]] a mis en place le Bureau de Bienfaisance de Toulouse pour assurer les secours à domicile en remplacement des anciennes maisons de charité<ref>{{article| libellé=Pradelle 1940 | auteur=Joseph Pradelle | titre=Le bureau de bienfaisance de Toulouse; ses services, ses œuvres (1845-1940) | périodique=Mémoires de l'Académie des sciences, inscriptions et belles-lettres de Toulouse | année=1940 | passage=65-96 | série=13 | tome=2 | lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6285305j/f95.item }}.</ref>.

Le [[Centre hospitalier universitaire de Toulouse|CHU de Toulouse]] regroupe plusieurs établissements implantés sur la ville de Toulouse :
* L'[[hôpital de Purpan]]
* Le groupe hospitalier [[Hôpital de Rangueil|Rangueil]]/[[hôpital Larrey|Larrey]]
* L'hôpital des Enfants
* L'hôpital Paule de Viguier (gynécologie maternité)
* L'[[hôpital de La Grave]]/Casselardit
* L’Hôpital Pierre Paul Riquet

L'hôtel-Dieu Saint-Jacques accueille aujourd'hui l'essentiel de l'administration de ces hôpitaux, ainsi qu'un service de soins dentaires<ref>{{lien web|url=http://www.chu-toulouse.fr/|éditeur=Site officiel des hôpitaux de Toulouse|titre=CHU de Toulouse|consulté le=02/03/2008}}.</ref>.

L'[[hôpital Joseph-Ducuing]] est un hôpital général du centre-ville de Toulouse. Il est de statut privé associatif, sans but lucratif et participe à l'exécution du service public hospitalier depuis 1976<ref>[http://www.hjd.asso.fr/ Site officiel de l'hôpital]</ref>.

Hors du centre-ville, le [[Centre hospitalier Gérard-Marchant]] (ancien asile de Braqueville) fut au {{s-|XIX}} un asile d'aliénés modèle, chef-d’œuvre d'esthétisme et de [[Rationalisme (architecture)|rationalisme]] reconnu où, suivant les principes de l'aliéniste toulousain [[Jean-Étienne Esquirol]], les différentes pathologies mentales étaient séparées dans divers pavillons pour faciliter les soins curatifs.

Toulouse possède diverses cliniques comme :
* La clinique Ambroise-Paré
* La clinique Pasteur
* La clinique Saint-Nicolas
* La clinique Sarrus-Teinturiers
* La clinique Néphrologique Saint-Exupéry
* La clinique Médipôle Garonne, spécialisée en orthopédie et médecine du sport

Le groupe suédois [[Capio]] possède 2 cliniques à Toulouse<ref>{{lien web|url=http://www.toulouse.fr/fr-32/sante-services-sociaux-86/cliniques-hopitaux-88/cliniques-96/index.html|éditeur=Site officiel de la ville de toulouse|titre=Cliniques à Toulouse|consulté le=05/09/2007}}.</ref> :
* La clinique Saint-Jean Languedoc ([[Montaudran]])
* La Polyclinique du Parc ([[Quartier Saint-Michel (Toulouse)|Saint-Michel]])

Ces deux cliniques fusionnent fin 2018 pour former la clinique de la Croix du Sud située à [[Quint-Fonsegrives]]<ref>{{Lien web|url=https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/haute-garonne/toulouse/occitanie/est-toulouse-nouvelle-clinique-capio-croix-du-sud-accueille-ses-premiers-patients-1561662.html|titre=A l'est de Toulouse, la nouvelle clinique Capio la croix du sud accueille ses premiers patients|site=france3-regions.francetvinfo.fr|en ligne le=20 octobre 2018|consulté le=26 février 2019|auteur=Corinne Lebrave}}.</ref>.

Un centre de Recherche sur le Cancer, la [[Oncopole de Toulouse|Cancéropôle]] a ouvert en 2007 sur l'ancien site d'AZF et vient s'ajouter aux autres centres de recherche contre le Cancer de Toulouse comme l'[[IPBS-Toulouse|Institut de Pharmacologie et de Biologie Structurale]] (IPBS)<ref name="webIPBS">{{Lien web |langue=Français |titre =Site web d'un des Centres de Recherche contre le Cancer, l'IPBS |url=http://www.ipbs.fr/?lang=fr |site=ipbs.fr |consulté le=19 septembre 2014}}.</ref>.

=== Sports ===
{{Article détaillé|Sport à Toulouse}}

==== Ville sportive ====
[[Fichier:Stadium-Lory.jpg|vignette|[[Stadium de Toulouse]], capacité de {{unité|33150|places}} assises.]]
Toulouse a été classée ville la plus sportive de France par le magazine sportif ''[[L'Équipe]]'' en octobre 2007. Toulouse possède 368 installations sportives réparties sur 70 sites et jusqu'à {{nombre|3500000|usagers}} par an d'inscrits dans les clubs de sport de la ville<ref>{{lien web|éditeur=Site officiel de la mairie de Toulouse|titre=Sports et loisirs|url=http://www.toulouse.fr/fr-32/loisirs-sports-3/index.html|consulté le=01/07/2007}}.</ref>. L'[[île du Ramier]] accueille le complexe Nakache ([[Piscine municipale Alfred Nakache]]) dès le début du siècle et la construction de nouveaux sites n'a sans cesse évolué. Toulouse accueille plusieurs manifestations sportives comme le cross des violettes, le tournoi international de handball, le tournoi international d’épée Marcel Dutot, la coupe du monde de paintball, le grand prix de tennis de la ville de Toulouse, le championnat du monde de danse sportive et acrobatique, le tour de France féminin, l’open de France de gymnastique, la coupe du monde de handball, le championnat de France de rugby à XV, la coupe du Monde de rugby à XV, le Volant d'OR Open international de badminton, etc.

==== Clubs professionnels ====
{| class="wikitable alternance sortable" style="text-align:center;"
|+ class="hidden" | Liste des clubs sportifs professionnels de Toulouse
|-
! scope="col" | Nom
! scope="col" | Sport
! scope="col" | Division
! scope="col" | Stade/Salle
! scope="col" | Fondation
! scope="col" | Titres
|-
! scope="row" | [[Toulouse Métropole Basket]]
|[[Basket-ball]]
|[[Ligue féminine de basket|LFB]]
|[[Gymnase Compans-Caffarelli|Petit palais des sports]]
|2008
|0
|-
! scope="row" | [[Stade toulousain basketball]]
|[[Basket-ball]]
|[[Championnat de France de basket-ball de Nationale masculine 1|Nationale 1]]
|[[Gymnase Compans-Caffarelli|Petit palais des sports]]
|2004
|0
|-
! scope="row" | [[Toulouse Football Club]]
|[[Football]]
|[[Championnat de France de football|Ligue 1]]
|[[Stadium de Toulouse|Stadium]]
|1970
|0
|-
! scope="row" | [[Fenix Toulouse Handball]]
|[[Handball]]
|[[Championnat de France masculin de handball|StarLigue]]
|[[Palais des sports André-Brouat|Palais des sports]]
|1964
|0
|-
! scope="row" | [[Toulouse olympique XIII]]
|{{nobr|[[Rugby à XIII]]}}
|[[Super League (rugby à XIII)|Super League]]
|[[Stade Ernest-Wallon]]
|1937
|6 (1965, 1973, 1975, 2000, [[Championnat de France de rugby à XIII 2013-2014|2014]] et [[Championnat de France de rugby à XIII 2014-2015|2015]])
|-
! scope="row" | [[Stade toulousain]]
|[[Rugby à XV]]
|[[Championnat de France de rugby à XV|Top 14]]
|[[Stade Ernest-Wallon]] et [[Stadium de Toulouse|Stadium]] (grandes affiches)
|1907
|23 ([[Championnat de France de rugby à XV 1911-1912|1912]], [[Championnat de France de rugby à XV 1921-1922|1922]], [[Championnat de France de rugby à XV 1922-1923|1923]], [[Championnat de France de rugby à XV 1923-1924|1924]], [[Championnat de France de rugby à XV 1925-1926|1926]], [[Championnat de France de rugby à XV 1926-1927|1927]], [[Championnat de France de rugby à XV 1946-1947|1947]], [[Championnat de France de rugby à XV 1984-1985|1985]], [[Championnat de France de rugby à XV 1985-1986|1986]], [[Championnat de France de rugby à XV 1988-1989|1989]], [[Championnat de France de rugby à XV 1993-1994|1994]], [[Championnat de France de rugby à XV 1994-1995|1995]], [[Championnat de France de rugby à XV 1995-1996|1996]], [[Championnat de France de rugby à XV 1996-1997|1997]], [[Championnat de France de rugby à XV 1998-1999|1999]], [[Championnat de France de rugby à XV 2000-2001|2001]], [[Championnat de France de rugby à XV 2007-2008|2008]], [[Championnat de France de rugby à XV 2010-2011|2011]], [[Championnat de France de rugby à XV 2011-2012|2012]], [[Championnat de France de rugby à XV 2018-2019|2019]], [[Championnat de France de rugby à XV 2020-2021|2021]], [[Championnat de France de rugby à XV 2022-2023|2023]] et [[Championnat de France de rugby à XV 2023-2024|2024]])
|-
! scope="row" | [[Spacer's Toulouse Volley]]
|[[Volley-ball]]
|[[Championnat de France masculin de volley-ball|Ligue A]]
|[[Palais des sports André-Brouat|Palais des sports]]
|1994
|0
|}

==== Principaux clubs ====
{{Article détaillé|amorce=Voir|:Catégorie:Sport à Toulouse}}{{Article détaillé|Sport à Toulouse}}
[[Fichier:Bath Rugby v Stade toulousain Supporters of Stade toulousain Heineken Cup.jpg|right|Supporteurs du Stade toulousain|vignette]]

Toulouse compte près de 500 équipements sportifs avec 89 terrains et équipements sportifs de proximité, {{nobr|80 [[boulodrome]]s}}, {{nobr|56 gymnases}}, {{nobr|11 complexes}} sportifs et stades, {{nobr|19 courts}} de [[tennis]], {{nobr|14 [[piscine]]s}}, {{nobr|6 bases}} de sport, {{nobr|6 salles}} de sport, {{nobr|22 pistes}} d’[[athlétisme]], {{nobr|7 pistes}} de [[BMX|Bicross]], {{nobr|4 [[bowling]]s}}, {{nobr|2 salles}} de [[tennis de table]], {{nobr|1 salle}} d’[[escrime]], {{nobr|1 mur}} d’[[escalade]], {{nobr|1 aire}} de [[tir à l'arc|tir à l’arc]], {{nobr|1 centre}} de tir sportif, {{nobr|1 aire}} de [[Patins à roulettes|roller]]/[[Skateboard|skate]], {{nobr|1 [[patinoire]]}}, {{nobr|1 centre}} de [[Planche à voile|voile]] et 4 clubs d’[[aviron (sport)|aviron]].

Plus de 600 clubs sportifs<ref>[http://guidesports.toulouse.fr/ Guide des sports de Toulouse]</ref> évoluent à Toulouse ce qui représente près de {{nombre|85000|licenciés}}, affiliés à toutes les fédérations sportives, scolaires et universitaires<ref>{{lien web|éditeur=Site officiel de la mairie de Toulouse|titre=Toulouse, ville sportive|url=http://www.toulouse.fr/fr-32/loisirs-sports-3/toulouse-ville-sportive-244/index.html|consulté le=01/07/2007}}.</ref>.

===== Rugby à XV =====
Le sport emblématique de Toulouse est le [[rugby à XV]] avec son équipe phare, le [[Stade toulousain]], qui joue en [[championnat de France de rugby à XV|Top 14]]. Créé en 1907, il est devenu le club le plus titré d'[[Europe]] avec vingt-trois titres de champion de France, quatre coupes de France et six [[Coupe d'Europe de rugby à XV|coupes d'Europe]]<ref>{{lien web|url=http://www.stadetoulousain.fr/?rubcode=51|titre=Palmarès|éditeur=Site officiel du Stade toulousain|consulté le=10/09/2007}}.</ref>. Son stade, [[Stade Ernest-Wallon|Ernest-Wallon]], peut accueillir {{nombre|19000|personnes}}. Pour les plus grandes affiches, que ce soit en championnat ou en Coupe d'Europe, le Stade toulousain s'exile régulièrement chez son voisin du TFC au [[Stadium de Toulouse|Stadium]] ({{nombre|33000|places}}). {{refnec|Ce club compte entre {{nombre|500000 et 1000000|de supporters}} dans tous les [[Numérotation des départements français#Généralités|départements français]] et dans environ 200 [[Liste des pays du monde|pays]]}}.

Le Stade toulousain dispose d'importants moyens, et chapeaute {{nobr|12 sections}} sportives différentes<ref>{{lien web|url=http://www.stadetoulousain.fr/les-associations/les-autres-associations|titre=Les autres associations du Stade toulousain|éditeur=Site officiel du Stade toulousain|consulté le=20/06/2019}}.</ref> (principalement le rugby et le [[tennis]]), mais aussi en [[Art martial|arts martiaux]], [[athlétisme]], [[Stade toulousain baseball|baseball]], [[cyclisme]], [[escrime]], [[Stade toulousain football australien|football australien]], [[golf]], handisport rugby, [[natation]] et [[pelote basque]].<br>Il existe d'autre clubs de rugby située dans la ville même de Toulouse ou dans son [[unité urbaine de Toulouse|agglomération]]. On peut citer :
* Toulouse Université Club (TUC) ;
* Toulouse Olympique Étudiant Club (TOEC nouvellement appelé FCTT).

Concernant les féminines, depuis 2014, l'Avenir Fonsorbais Rugby Féminin devient le [[Stade toulousain (féminines)|Stade toulousain rugby féminin]]<ref>[https://www.stadetoulousain.fr/elite-1/elite-1 Stade Toulousain Rugby Féminin]</ref> (équipe de rugby à XV, évoluant en Top 8).

===== Football =====
[[Fichier:ToulousefêteTFC.JPG|vignette|Toulouse fête la qualification du TFC pour la [[Ligue des champions de l'UEFA|Ligue des Champions]] 2007-08.]]
Le [[Toulouse Football Club]] (TFC), fondé en 1937, évolue en [[Championnat de France de football|Ligue 1]]. Il s'était distingué en 2007 en se qualifiant pour le troisième tour préliminaire de la [[Ligue des champions de l'UEFA|Ligue des Champions]]. À l'issue de la [[Championnat de France de football 2008-2009|saison 2008-09]] en Ligue 1, le TFC a terminé {{4e}} du championnat et s'est qualifié pour la ligue Europa, c'est-à-dire la nouvelle formule de la [[Ligue Europa|Coupe de l'UEFA]]. Il est vainqueur de la [[Coupe de France de football|Coupe de France]] en [[Coupe de France de football 1956-1957|1957]] et [[Coupe de France de football 2022-2023|2023]].

La [[Toulouse Football Club (féminines)|section féminine]] du TFC, plusieurs fois [[Championnat de France féminin de football|championne de France]] dispute le championnat de [[Championnat de France féminin de football de troisième division|Division 3]] pour la saison 2023-2024. Elle fut créée en 1980 au sein du club masculin de « Toulouse OAC ». La section féminine du TOAC est rattachée au Toulouse Football Club depuis l'été 2001.

Le [[Toulouse Fontaines Club]] était un club de football français basé à Toulouse fondé en 1932. Le club, qui évoluait en [[Championnat de France de football de National 2|Championnat de France amateurs]], et le Toulouse Saint-Jo sont radiés le {{date-|12 juillet 2016}} pour fusionner et créer le Toulouse Métropole Football Club<ref>[https://www.fff.fr/la-vie-des-clubs/2690/infos-cles Radiation du Toulouse Fontaines Club] sur le site de la ''fff.fr''.</ref>{{,}}<ref>[https://www.fff.fr/la-vie-des-clubs/186999/infos-cles Fiche du Toulouse Métropole Football Club] sur le site de la ''fff.fr''.</ref>{{,}}<ref>[https://www.ladepeche.fr/article/2016/06/15/2365977-les-fontaines-et-saint-jo-finalement-ils-ont-dit-oui.html « Les Fontaines et Saint-Jo : finalement, ils ont dit « oui »] sur ''[[La Dépêche du Midi|La Dépêche]]'' (15 juin 2016).</ref>.

===== Handball =====
Le [[Fenix Toulouse Handball]] évolue en [[championnat de France masculin de handball|première division]] (Starligue) depuis 1995. Longtemps entraîné par [[Claude Onesta]] avant qu'il devienne sélectionneur de l'[[Équipe de France masculine de handball|équipe de France masculine]], le club a remporté la [[Coupe de France masculine de handball 1997-1998|Coupe de France 1998]] et participera en [[Ligue européenne masculine de handball 2020-2021|2020-2021]] à sa quatrième compétition européenne.

Le [[Toulouse Féminin Handball]] a joué une saison en [[Championnat de France féminin de handball 2009-2010|première division]] ([[Championnat de France féminin de handball 2009-2010|2009-2010]]). Rétrogradé administrativement à l'issue de celle-ci, il s'est stabilisé en [[Championnat de France féminin de handball de Nationale 1|Nationale 1]] ({{3e|division}}).

===== Rugby à XIII =====
Le club de rugby à XIII, le [[Toulouse olympique XIII]] a réalisé le doublé [[Championnat de France de rugby à XIII 2013-2014|Championnat]]-[[Coupe de France de rugby à XIII 2013-2014|Coupe de France]] en 2014. Ce club dispose d'une équipe féminine, les Roselionnes, mais le club féminin du [[Toulouse Ovalie XIII]] est le meilleur représentant toulousain dans cette catégorie.

===== Basket-ball =====
Le [[Toulouse Métropole Basket]]<ref>[http://www.tmb-basket.com Toulouse Métropole Basket]</ref> participe, pour sa deuxième année d’existence, au championnat de [[Ligue féminine de basket]], élite du basket féminin français.

Le [[Stade toulousain basketball]]<ref>[https://shop.stadetoulousain-basketball.com/ Stade toulousain basket-ball]</ref> évolue depuis la saison [[Championnat de France de basket-ball de Nationale masculine 1 2018-2019|2018-2019]] en [[Championnat de France de basket-ball de Nationale masculine 1|Nationale 1]] ({{3e|division}}).

===== Autres sports =====
D’autres sports sont aussi représentés à Toulouse :
* [[Aviron (sport)|Aviron]] : avec les clubs de l'[[Aviron toulousain]]<ref>[http://www.aviron-toulousain.com/ Site officiel de l'Aviron toulousain]</ref>, de l'Émulation nautique Toulouse (ENT)<ref>[http://www.tennis-toulouse.fr/ Site officiel de l'Émulation nautique]</ref>, du Toulouse Aviron Sports & Loisirs (TASL)<ref>[http://www.tasl.fr Site officiel du TASL]</ref> et du Toulouse Université Club aviron (TUC Aviron)<ref>[http://club.tucaviron.free.fr/ Site officiel du TUC Aviron]</ref>. Ces clubs sont tous affiliés à la [[Fédération française d'aviron|Fédération Française d'Aviron]] (FFA), ancienne Fédération française des sociétés d'aviron (FFSA).
* [[Baseball]] : avec le [[Stade toulousain baseball]]<ref>[http://www.toulousebaseball.com/ Site officiel du Stade Toulousain Baseball]</ref>
* [[Basket-ball en fauteuil roulant]] : le [[Toulouse Iron Club|Toulouse Invalides Club]] (TIC) est un des clubs phares du championnat de France et évolue en [[Championnat de France de basket-ball en fauteuil roulant|Nationale A]] ({{1re}} division nationale). Il accueille une poule qualificative de la [[Coupe d'Europe des clubs de basket-ball en fauteuil roulant 2014|Coupe d'Europe]] ({{1re}} division européenne) en mars 2014.
* [[Compétition automobile]] : avec l'écurie [[Tech 1 Racing]]
* [[Course de lévriers|Courses de Lévriers]] : la [http://levriers-toulouse-smcl.com/ Société Méridionale des Courses de Lévriers] et le [http://clmp.e-monsite.com/pages/information-divers/le-clmp/presentation.html Club Lévriers Midi-Pyrénées] en organisent sur le [[cynodrome]] de Toulouse Sesquières.
* [[Équitation]] : avec le Club hippique de Pibrac (FFE). Initialement appelé Club hippique de Toulouse et situé dans la caserne de Compans-Caffarelli, le centre équestre s’est ensuite déplacé sur la commune de [[Pibrac]] au début des années 1970.
* [[Football américain]] : avec les [[Ours de Toulouse]], vieux club français, fondé en 1986, actuellement en [[Championnat de France de football américain D2|D2]]
* [[Football australien]] : avec le [[Stade toulousain football australien|Stade toulousain]] qui a intégré les anciens Toulouse Crocodiles
* [[Football gaélique]] : avec les [[Tolosa Despòrt Gaelic]]
* [[Hockey sur glace]] : avec le [[Toulouse Blagnac Hockey Club]] en D1 (saison 2010-2011) surnommés Les Bélougas, évoluant dans la [[patinoire Jacques-Raynaud]] à [[Blagnac]].
* [[Roller derby]] : avec [[Roller Derby Toulouse]]
* [[Natation]] : avec les [[Dauphins du TOEC]]
* [[Tir à l'arc]] : avec le Toulouse Athletic Club – Tir à l'arc affilié à la Fédération française de tir à l'arc (FFTA)
* [[Volley-ball]] : avec le [[Spacer's Toulouse Volley]]
et les clubs omnisports :
*le [[Toulouse Olympique Aérospatiale Club]] (TOAC) qui comprend 38 sections : [[Art martial|arts martiaux]], [[athlétisme]], [[Aviron (sport)|aviron]], [[badminton]], [[ball-trap]], [[basket-ball]], [[bowling]], [[Savate (sport de combat)|boxe française]], [[canoë-kayak]], [[course d'orientation]], [[cyclisme]], [[duathlon]], [[équitation]], [[escrime]], [[football]], [[full-contact]], [[handball]], [[judo]], judo adapté, [[karaté]], [[lutte]], [[natation]], [[parachutisme]], [[Patin à glace|patinage sur glace]], [[pelote basque]], [[pétanque]], [[Patinage à roulettes|roller]], [[Rugby (sport)|rugby]], sports aériens, sports d'hiver et de montagne, sports mécaniques, [[squash]], [[tennis]], [[tennis de table]], [[tir à l'arc]], [[triathlon]], [[Nautisme (voile)|voile]] et [[volley-ball]].
* le Toulouse Université Club (TUC) (dont 20 sections : [[aïkido]], athlétisme, aviron, badminton, boxe française, [[canne de combat]], [[cyclotourisme]], [[escalade]], escrime, handball, [[hockey sur gazon]], judo, karaté, lutte, rugby, tennis, triathlon, [[Ultimate (sport)|ultimate]] et volley-ball)<ref>[http://www.tuc.asso.fr/ Site du Toulouse Université Club]</ref>.
* le Toulouse Cheminots Marengo Sports (TCMS) avec 26 sections différentes (par exemple : aïkido, athlétisme, basket-ball, bowling, [[boxe anglaise]], boxe française, [[échecs]], escalade, escrime, football, handball, judo, [[ju-jitsu]], karaté, natation, [[parapente]], pelote basque, [[plongée sous-marine]], [[randonnée pédestre]], [[rugby à XIII]], [[rugby à XV]], [[Rugby à XV féminin|rugby féminin]], [[ski alpin]], tennis, voile et volley-ball)<ref>[https://www.tcmsomnisports.fr/activites/accueil/ Site du Toulouse Cheminots Marengo sports]</ref>.

Trois représentants toulousains de sports majeurs se sont qualifiés pour la coupe d'Europe en 2007. Le Stade toulousain et le Toulouse FC dans la plus prestigieuse de leur discipline, les Spacer's dans la seconde.

===== Tour de France =====

{{nobr|26 fois}} ville-étape<ref name="Tour de France 2008">{{Lien web |url=http://www.letour.fr/2008/TDF/COURSE/fr/800/etape_par_etape.html |titre=Tour de France 2008 étape 8|site=letour.fr |consulté le=15 décembre 2010}}.</ref>, dont la première fois en [[Tour de France 1903|1903]], où elle a vu passer le futur vainqueur de la première édition du tour [[Maurice Garin]].

{{boîte déroulante/début|titre=Les passages du Tour de France à Toulouse<ref>{{Lien web |url=http://www.memoire-du-cyclisme.eu |titre=Mémoire du cyclisme, le Tour de France|site=memoire-du-cyclisme.eu |consulté le=20 janvier 2011}}.</ref>}}
[[Fichier:Premier Tour de France 1903, Hyppolite Aucouturier arrive avec le meilleur temps au vélodrome du Bazacle de Toulouse, le 8 juillet.jpg|vignette|Premier Tour de France 1903, Hyppolite Aucouturier arrive avec le meilleur temps au vélodrome du Bazacle de Toulouse, le 8 juillet.]]
[[Fichier:Tour de France 1939, l'arrivée à Toulouse du vainqueur d'étape Edward Vissers, au nouveau Stadium municipal.jpg|vignette|Tour de France 1939, l'arrivée du vainqueur d'étape Edward Vissers, au nouveau Stadium municipal le 19 juillet, pour une journée de repos dans la ville rose.]]
[[Fichier:Vélodrome du Parc des Sports de Toulouse, pour l'arrivée d'étape du Tour de France 1939 - 1.jpg|vignette|[[Stadium de Toulouse|Vélodrome du Parc des Sports de Toulouse]], pour l'arrivée d'étape du Tour de France 1939 - 1.]]
[[Fichier:Vélodrome du Parc des Sports de Toulouse, pour l'arrivée d'étape du Tour de France 1939 - 2.jpg|vignette|Vélodrome du Parc des Sports de Toulouse, pour l'arrivée d'étape du Tour de France 1939 - 2.]]
{|border="1" cellspacing="0" cellpadding="2" class="wikitable" style="font-size: 90%;" align="center"
| bgcolor="#CCCCCC" |'''Étape'''
| bgcolor="#CCCCCC" |'''Date'''
| bgcolor="#CCCCCC" |'''Villes étapes'''
| bgcolor="#CCCCCC" |'''km'''
| bgcolor="#CCCCCC" |'''Vainqueur d'étape'''
| bgcolor="#CCCCCC" |'''Leader du classement général'''
|-
|1903 || {{date-|8 juillet}} || [[3e étape du Tour de France 1903|Marseille - Toulouse]] || 423 || {{FRA-d}} [[Hippolyte Aucouturier]] || {{FRA-d}} [[Maurice Garin]]
|-bgcolor="#EFEFEF"
|1904 || {{date-|13 juillet}} || Marseille - Toulouse || 424 || {{FRA-d}} [[Hippolyte Aucouturier]] || {{FRA-d}} [[Maurice Garin]]
|-
|1905 || {{date-|20 juillet}} || [[Nîmes]] - Toulouse || 307 || {{FRA-d}} [[Jean-Baptiste Dortignacq]] || {{FRA-d}} [[Louis Trousselier]]
|-bgcolor="#EFEFEF"
|1906 || {{date-|16 juillet}} || Marseille - Toulouse || 480 || {{FRA-d}} [[Louis Trousselier]] || {{FRA-d}} [[René Pottier (cyclisme)|René Pottier]]
|-bgcolor="#EFEFEF"
|-
|1907 || {{date-|22 juillet}} || Nîmes - Toulouse || 303 || {{FRA-d}} [[Émile Georget]] || {{FRA-d}} [[Émile Georget]]
|-bgcolor="#EFEFEF"
|1908 || {{date-|27 juillet}} || Nîmes - Toulouse || 303 || {{LUX-d}} [[François Faber]] || {{FRA-d}} [[Lucien Petit-Breton]]
|-
|1909 || {{date-|19 juillet}} || Nîmes - Toulouse || 303 || {{FRA-d}} [[Jean Alavoine]] || {{LUX-d}} [[François Faber]]
|-bgcolor="#EFEFEF"
|1939 || {{date-|19 juillet}} || [[Pau]] - Toulouse || 311|| {{BEL-d}} [[Edward Vissers]]|| {{FRA-d}} [[René Vietto]]
|-
|1948 || || [[Lourdes]]-Toulouse || 261 || {{ITA-d}} [[Gino Bartali]]|| {{FRA-d}} [[Louison Bobet]]
|-bgcolor="#EFEFEF"
|1949 || || [[Bagnères-de-Luchon|Luchon]] - Toulouse || 134|| {{BEL-d}} [[Rik Van Steenbergen]] || {{ITA-d}} [[Fiorenzo Magni]]
|-
|1952 || || [[Perpignan]] - Toulouse || 200|| {{BEL-d}} [[André Rosseel]]|| {{ITA-d}} [[Fausto Coppi]]
|-bgcolor="#EFEFEF"
|1954 || || Luchon - Toulouse || 203|| {{BEL-d}} [[Alfred De Bruyne]]|| {{FRA-d}} [[Gilbert Bauvin]]
|-
|1955 || || [[Ax-les-Thermes]] - Toulouse || 123|| {{ITA-d}} [[Rik Van Steenbergen]]|| {{FRA-d}} [[Antonin Rolland]]
|-bgcolor="#EFEFEF"
|1956 || || Luchon - Toulouse || 176|| {{ITA-d}} [[Nino Defilippis]]|| {{BEL-d}} [[Jan Adriaensens]]
|-
|1958 || || Luchon - Toulouse || 176 || {{FRA-d}} [[André Darrigade]] || {{ITA-d}} [[Vito Favero]]
|-bgcolor="#EFEFEF"
|1960 || || Luchon - Toulouse || 176 || {{FRA-d}} [[Jean Graczyk]]|| {{ITA-d}} [[Gastone Nencini]]
|-
|1961 || {{date-|10 juillet}} || Perpignan - Toulouse|| 206|| {{ITA-d}} [[Guido Carlesi]]|| {{FRA-d}} [[Jacques Anquetil]]
|-bgcolor="#EFEFEF"
|1963 ||{{date-|4 juillet}} || Luchon - Toulouse ||207,5|| {{FRA-d}} [[André Darrigade]]||{{BEL-d}} [[Gilbert Desmet]]
|-
|1964 ||{{date-|6 juillet}} ||[[Andorre]] - Toulouse||186||{{BEL-d}} [[Edward Sels]] ||{{FRA-d}} [[Georges Groussard (cyclisme)|Georges Groussard]]
|-bgcolor="#EFEFEF"
|1967 || {{date-|15 juillet}} || [[Sète]] - Toulouse || 230 || {{GER-d}} [[Rolf Wolfshohl]] || {{FRA-d}} [[Roger Pingeon]]
|-
|1970 || {{date-|12 juillet}} || [[Montpellier]] - Toulouse || 259,5|| {{BEL-d}} [[Albert Van Vlierberghe]] || {{BEL-d}} [[Eddy Merckx]]
|-bgcolor="#EFEFEF"
|1978 ||{{date-|12 juillet}} ||[[Valence (Tarn-et-Garonne)|Valence-d'Agen]] - Toulouse||96|| {{FRA-d}} [[Jacques Esclassan]] || {{BEL-d}} [[Joseph Bruyère]]
|-
|1985 ||{{date-|15 juillet}}||[[Aurillac]] - Toulouse ||247|| {{FRA-d}} [[Frédéric Vichot]] || {{FRA-d}} [[Bernard Hinault]]
|-bgcolor="#EFEFEF"
|2003 || {{date-|17 juillet}} ||[[11e étape du Tour de France 2003|Narbonne - Toulouse]] || 153,5 || {{ESP-d}} [[Juan Antonio Flecha]] ||{{USA-d}} [[Lance Armstrong]]
|-
|2008 || {{date-|12 juillet}} || [[8e étape du Tour de France 2008|Figeac - Toulouse]] || 172,5 || {{GBR-d}} [[Mark Cavendish]] || {{LUX-d}} [[Kim Kirchen]]
|-bgcolor="#EFEFEF"
|2019 || {{date-|17 juillet}} ||[[11e étape du Tour de France 2019|Albi - Toulouse]] || 167 || {{AUS-d}} [[Caleb Ewan]] || {{FRA-d}} [[Julian Alaphilippe]]
|}
{{boîte déroulante/fin}}

'''Bilan'''
* [[Fichier:Flag of France.svg|20px|France]] [[France]] : 11 victoires
* [[Fichier:Flag of Belgium.svg|20px|Belgique]] [[Belgique]] : 6 victoires
* [[Fichier:Flag of Italy.svg|20px|Italie]] [[Italie]] : 4 victoires
* [[Fichier:Flag of Germany.svg|20px|Allemagne]] [[Allemagne]] : 1 victoire
* [[Fichier:Flag of England.svg|20px|Angleterre]] [[Angleterre]] : 1 victoire
* [[Fichier:Flag of Spain.svg|20px|Espagne]] [[Espagne]] : 1 victoire
* [[Fichier:Flag of Luxembourg.svg|20px|Luxembourg]] [[Luxembourg]] : 1 victoire
* [[Fichier:Flag of Australia.svg|20px|Australie]] [[Australie]] : 1 victoire

== Cultes ==
{{Article détaillé|Liste des édifices religieux de Toulouse}}
=== Catholique ===
[[Fichier:Maurice Garrigou.jpg|vignette|redresse|Le vénérable chanoine [[Maurice Garrigou]], surnommé le {{citation|saint Vincent de Paul toulousain<ref>{{lien web |titre=Un prêtre toulousain sur la voie de la béatification |url=https://france3-regions.francetvinfo.fr/midi-pyrenees/2014/01/12/un-pretre-toulousain-sur-la-voie-de-la-beatification-393185.html |site=France 3 Occitanie |consulté le=29-06-2020}}.</ref>}}.]]
[[Saturnin de Toulouse|Saint Saturnin]], premier [[Liste des évêques et archevêques de Toulouse|évêque de Toulouse]] et aussi connu sous le vocable déformant ''saint Sernin'', est, pour les [[catholicisme|catholiques]] et les [[Christianisme orthodoxe|orthodoxes]], le [[saint patron]] de la ville.

À Toulouse, se situe le siège de l'[[archidiocèse]] [[Archidiocèse de Toulouse|du même nom]] et la [[Cathédrale Saint-Étienne de Toulouse|cathédrale Saint-Étienne]].

Toulouse est divisée en plusieurs paroisses, parmi lesquelles :
* paroisse de la cathédrale Saint-Étienne ;
* paroisse Saint-Jérôme ;
* paroisse de la basilique Saint-Sernin ;
* paroisse Saint-Pierre des Chartreux ;
* paroisse étudiante de Toulouse ;
* paroisse dominicaine de Notre-Dame du Rosaire ;
* paroisse du Christ-Roi ;
* paroisse Lafourguette ;
* paroisse le Mirail ;
* paroisse Sacré-Cœur ;
*paroisse Saint-Joseph
* paroisse Saint-Nicolas ;
* paroisses de Sainte-Germaine - Sainte-Marie des Anges ;
* paroisse des Minimes ;
* paroisse Saint-François d'Assise ;
* paroisse Saint-Vincent de Paul ;
* paroisse Sainte-Claire.

En sus des lieux de culte ordinaires (section ''Bâtiments religieux''), des messes selon la [[Rite tridentin|forme tridentine du rite romain]] sont menées en la basilique [[Saturnin de Toulouse|Saint-Sernin]] par des prêtres diocésains, en la [[chapelle]] [[Jean le Baptiste]] par l'[[Institut du Christ Roi Souverain Prêtre]]<ref>[http://www.icrsp-toulouse.fr/ Site de la chapelle Saint Jean-Baptiste]</ref>.

À Toulouse, se trouve le [[Séminaire (catholicisme)|Grand séminaire]] diocésain [[Cyprien de Carthage|Saint-Cyprien]], qui accueille les séminaristes des [[province ecclésiastique|provinces ecclésiastiques]] de [[Province ecclésiastique de Toulouse|Toulouse]], de [[Province ecclésiastique de Montpellier|Montpellier]] et des diocèses d'[[Diocèse d'Aire et Dax|Aire et Dax]], de [[Diocèse de Bayonne, Lescar et Oloron|Bayonne, Lescar et Oloron]], de [[Diocèse de Saint-Flour|Saint-Flour]], d'[[Archidiocèse d'Avignon|Avignon]] et de [[Diocèse de Basse-Terre et Pointe-à-Pitre|Basse-Terre et Pointe-à-Pitre]]. Créé en 1684, il est installé, depuis 1908, dans l'ancien monastère de l'[[Ordre des Prêcheurs|ordre cistercien]] [[Feuillants|des Feuillants]].

Toulouse donne également son nom à une province [[Ordre des Prêcheurs|dominicain]]e<ref>[http://dominicains.com/ Site de la province dominicaine de Toulouse]</ref> dont le centre est le [[couvent]] ''Saint-Thomas d'Aquin''<ref>[http://toulouse.dominicains.com/ Site du couvent dominicain Saint-Thomas d'Aquin (de Toulouse)]</ref>, présent depuis 1958 et situé impasse Lacordaire. L’histoire des dominicains de Toulouse commence en 1215 à la fondation
du [[Ensemble conventuel des Jacobins|premier de leurs couvents]], par celui qui allait devenir [[Dominique de Guzmán|saint Dominique]], et où reposent d'ailleurs les reliques du célèbre saint [[Thomas d'Aquin]]. La vie catholique de Toulouse fut également rythmée par la [[Compagnie royale des Pénitents bleus de Toulouse|compagnie royale des Pénitents bleus]].

Toulouse bénéficie aussi d'[[Institut catholique de Toulouse|un des cinq instituts catholiques français]], versé dans l'[[Études supérieures en France|enseignement supérieur]], dont l'« ancêtre » était la [[Université de Toulouse|première université de Toulouse]] (1229-1793).

La [[basilique Saint-Sernin]] de Toulouse est le plus vaste édifice roman actuellement dans le monde.

La [[Basilique de la Daurade|Basilique Notre-Dame de la Daurade]] serait la plus ancienne église mariale au monde.

=== Protestant ===
* [[Églises réformées|Église Réformée]] de Toulouse ([[Temple du Salin]])<ref>{{Lien web |titre=Église Protestante Unie de France |url=https://www.eglise-protestante-unie.fr/}}.</ref> ;
* Église Réformée Évangélique de Toulouse Ouest<ref>{{Lien web |titre=ERE Toulouse Ouest |url=http://eretoulouseouest.com/}}.</ref> ;
* Église Réformée Evangélique<ref>{{Lien web |titre=Église Réformée Évangélique de Toulouse |url=http://www.eretoulouse.com/}}.</ref> ;
* Église [[Baptisme|Baptiste]] Toulouse Métropole<ref>{{Lien web |titre=Église Baptiste Toulouse Métropole |url=http://www.ebtm.fr/}}.</ref> ;
* Église [[Protestantisme|Protestante]] Baptiste de Toulouse (La Chapelle)<ref>{{Lien web |titre=La Chapelle Église Baptiste |url=https://www.chapelle-toulouse.com/index.php}}.</ref> ;
* Église Évangélique Libre de Toulouse<ref>{{Lien web |titre=Église Protestante |url=http://eeltoulouse.fr/}}.</ref> ;
* Église Protestante Évangélique de Beauregard<ref>{{Lien web |titre=Église Protestante Évangélique de Beauregard |url=https://www.eglise-beauregard-toulouse.com/accueil}}.</ref> ;
*Église Protestante Les Deux Rives, Toulouse - Rive Droite<ref name=":5">{{Lien web |titre=Église Les Deux Rives |url=http://lesdeuxrives.org/}}.</ref> ;
*Église Protestante (Saint-Cyprien) Les Deux Rives, Toulouse - Rive Gauche<ref name=":5" />
*Église Protestante Évangélique d'Empalot<ref>{{Lien web |titre=Église Protestante Évangélique d'Empalot |url=https://www.egliseprotestanteempalot.com/}}.</ref> ;
* Église Protestante Évangélique de Toulouse<ref>{{Lien web |titre=Église Protestante Évangelique de Toulouse |url=http://www.epe-toulouse.com/}}.</ref> ;
* Église Évangélique [[Pentecôtisme|Pentecôte]] Toulouse Minimes<ref>{{Lien web |titre=Église de Toulouse Minimes |url=http://eglise-evangelique-toulouse-minimes.com/v2/}}.</ref> ;
* Église Évangélique Toulouse Saint-Agne<ref>{{Lien web |titre=Église de Toulouse Saint-Agne |url=http://www.predication-bible.com/}}.</ref> ;
* Église Mobile de Toulouse<ref>{{Lien web |titre=Église Mobile de Toulouse |url=https://eglisemobile-toulouse.fr/}}.</ref> ;
* Toulouse International Church<ref>{{Lien web |titre=Toulouse International Church |url=https://toulouseinternationalchurch.org/}}.</ref> ;
* [[Anglicanisme|Anglican]] English Church of Midi-Pyrénées & Aude ;
* [[Armée du salut|Armée Du Salut]]<ref>{{Lien web
 |url=http://eglises.org/france/31/
 |titre=Liste des églises évangéliques dans le département de Haut-Garonne : Toulouse
 |site =l'annuaire électronique des Églises évangéliques
 |consulté le=17 septembre 2014.}}.</ref> ;
* Assemblée Chrétienne de Toulouse (ACT) ;
* Impact Centre Chrétien ;
* FPMA Toulouse<ref>{{Lien web |titre=FPMA Toulouse |url=https://www.fpma-toulouse.com/}}.</ref>.

=== Mormon ===
Toulouse compte deux paroisses de l'[[Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours]] (mormons).

=== Orthodoxe ===
* Paroisse orthodoxe roumaine, chapelle Saint Antoine [[Launaguet]].
* Paroisse orthodoxe russe, église Saint Nicolas, [[Avenue de Grande-Bretagne (Toulouse)|avenue de Grande-Bretagne]]

=== Musulman ===
* La [[grande mosquée de Toulouse]] est située dans la partie sud de la ville, dans le quartier d'Empalot.
* La [[mosquée]] Es-Salem située dans l'ex-château de Tabar, dans le quartier de la Reynerie.
Des projets de construction d'autres mosquées sont en cours dont la mosquée du Mirail, prévue pour 2016<ref>[https://www.ladepeche.fr/article/2013/07/11/1669164-mosquees-les-quatre-projets.html Mosquées : les quatre projets]</ref>.

=== Judaïsme ===
Il existe {{refnec|sept}} [[synagogue]]s à Toulouse, dont celle de [[Synagogue Palaprat de Toulouse|Palaprat]], la grande synagogue ''Hekhal David'' et la synagogue rue Rembrandt.

=== Bouddhisme ===
Le centre Détchène Tcheuling<ref>[http://detchenetcheuling.com/a-propos/ Détchène Tcheuling]</ref> propose diverses activités et enseignements en rapport avec le [[bouddhisme]].

=== Antoinisme ===
De style éclectique, un [[Liste des temples antoinistes|temple]] du [[Antoinisme|culte antoiniste]] est situé au 14 rue de Cherbourg<ref>{{Lien web |url=http://www.antoinisme.com/adresses.html |titre=Temples en France |site=le site de culte antoiniste |en ligne le=2009 |consulté le=14 décembre 2015}}.</ref>; [[Dédicace (cérémonie)|dédicacé]] en 1993, il constitue le dernier temple construit par le culte<ref>{{ouvrage |titre=Les Antoinistes |prénom=Régis |nom=Dericquebourg |lien auteur=Régis Dericquebourg |année=1993 |éditeur=Brepols |lieu=Belgique |isbn=2-503-50325-X |pages=167-168}}.</ref>.

== Économie ==
Le PIB de l'agglomération toulousaine est d'environ {{nobr|51 milliards}} d'euros (2013 statistiques de l'OCDE), ce qui la classe au {{4e}} rang en France au regard de son poids économique, derrière [[Paris]], [[Lyon]] et [[Marseille]]. La commune de Toulouse se caractérise aussi par son très faible taux d'endettement : un des plus bas en [[Europe]] pour une ville de cette taille<ref name="budget"/>.

L'économie toulousaine est principalement fondée sur les industries de pointe de l'[[aéronautique]] et du [[Astronautique|spatial]], dont Airbus est la locomotive et fait travailler directement et indirectement plus de {{nombre|50000|personnes}} sur l'agglomération et près de {{formatnum:70000}} dans le grand Sud-Ouest. Depuis plusieurs années, la municipalité tente de diversifier les secteurs d'activité<ref>{{lien web|url=http://www.lepoint.fr/actualites-municipales/toulouse-dans-15-ans/860/0/11326|éditeur=Le Point|titre=Toulouse dans 15 ans ?|consulté le=20/01/2008}}.</ref>. Toulouse est devenue un grand centre industriel en utilisant les ressources régionales en [[électricité]] et en [[gaz naturel]].

La ville est aussi riche en emplois dans le tourisme et figure au [[Tourisme durable#Impact environnemental et popularité|palmarès des dix destinations les plus durables en France]], dominé par [[Nantes]], [[Angers]] et [[Lyon]]<ref>"Tourisme durable : 10 destinations en France pour les voyageurs engagés", dans le [[Elle (magazine)|magazine féminin ''Elle'']] le 19 juin 2023 [https://www.elle.fr/Loisirs/Evasion/Tourisme-durable-10-destinations-en-France-pour-les-voyageurs-engages]</ref>.

=== Revenus de la population et fiscalité ===
{{Article détaillé|Économie de Toulouse}}

=== Emploi ===
[[Fichier:100 6029.JPG|vignette|Centre de congrès Pierre-Baudis]]

En 2020, le nombre total d'actifs sur la commune de Toulouse était de {{formatnum:335921}}<ref name=":6">{{Lien web |auteur institutionnel=[[Institut national de la statistique et des études économiques]] |titre=Dossier complet − Commune de Toulouse (31555) |url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/2011101?geo=COM-31555#chiffre-cle-9 |site=insee.fr |consulté le=2024-04-14}}.</ref>, se répartissant dans les divers secteurs économiques comme suit :

{| rules=all cellspacing=0 cellpadding=4 style="margin:auto;border:1px solid #999;border-right:2px solid #999;border-bottom:2px solid #999;background:#fff"
|+ style=font-weight:bold;font-size:1.1em;margin-bottom:0.5em|Répartition de l'emploi<ref name=":6" />
|- style=background:#adcdf1
!
![[Commerce]], [[transport]]s, [[service (économie)|services]] divers
![[Administration publique]], [[enseignement]], [[santé]], [[action sociale]]
! [[Industrie]] !! [[Construction]] !! [[Agriculture]]
|-align=center
| align=left|'''Toulouse'''
|'''54,8 %'''
|'''30,3 %'''||'''8,6 %'''||'''6,2 %'''||'''0,1 %'''
|-align=center
| Moyenne nationale
|65 %
|12,6 %|| 6,5 % || 11,1 % || 4,8 %
|}

Le taux de chômage était de 9,9 % en 2005<ref>[https://www.linternaute.com/ville/ville/emploi/356/toulouse/ Chômage en 2005] L'Internaute (source Insee)</ref>, de 9,1 % en décembre 2006<ref>[http://www.insee.fr/fr/themes/tableau.asp?reg_id=7&ref_id=empop103&tab_id=1507 Dossier Insee Midi-Pyrénées]</ref>, de {{référence nécessaire|8,6 % en décembre 2007}} et de 10,9 % en 2020<ref name=":6" />.

=== Entreprises, administrations et commerces ===
De nombreux organismes sont présents à Toulouse en dehors d'[[Airbus Commercial Aircraft|Airbus]].

Sans vouloir recenser tous ceux qui se situent dans la ville rose, on peut citer ceux qui se démarquent par leur localisation, unique, ou par leur spécialisation. Par exemple, on peut trouver le site de [[Météo-France]] (à proximité de Basso-Cambo, face au quartier des Pradettes) qui regroupe plusieurs entités :
* le Centre national de prévision météorologique (CNP),
* le [[Centre européen de recherche et de formation avancée en calcul scientifique]] (CERFACS)<ref>[https://www.cerfacs.fr/ Site web du CERFACS]</ref>,
* le Service central d'hydrométéorologie et d'appui à la prévision des inondations (SCHAPI),
* le [[Service hydrographique et océanographique de la Marine]] (SHOM),
* le [[Centre national de recherches météorologiques]] (CNRM),
* le Centre international de conférences (CIC).

La ville de Toulouse compte en son sein ou dans sa banlieue proche de nombreux sièges sociaux, comme :
* [[Avions de transport régional|ATR]]<ref>{{lien web|url=http://www.atraircraft.com/about-atr/corporate-overview/company-profile.html |titre=Company profile |langue=EN}}.</ref> : groupe spécialisé dans la construction d'[[turbopropulseur|avions turbopropulseurs]] ;
* [[Groupe Latécoère]]<ref>{{lien web|url=http://www.latecoere.fr/content/latecoere/Mieux_nous_connaitre/Historique/ |titre=Historique de Latécoère Groupe}}.</ref> : groupe spécialisé dans la fabrication de tronçons de fuselage et de portes d'avion, actuel {{numéro|2}} mondial du câblage embarqué avec sa filiale Latelec<ref>{{lien web
|url=http://www.latelec.com/
|titre=Filiale Latelec}}.</ref> ;
* [[Airbus Commercial Aircraft]]<ref>{{lien web|url=http://www.airbus.com/work/experienced-candidates/opportunities-in-europe/?contentId=[_TABLE%3Att_content%3B_FIELD%3Auid]%2C&cHash=22935adfac92fcbbd4ba4e1441d13383 |titre=Opportunities in Europe |langue=EN}}.</ref> : groupe Européen spécialisé dans la construction d'avions de ligne ;
* [[Newrest]] : acteur majeur du [[Catering (transport aérien)|transport aérien multi-secteurs]] implanté dans plus de {{nobr|46 pays}}<ref>{{lien web|url=http://www.newrest.eu/fr/ |titre=Newrest.eu}}.</ref> ;
* [[Airbus (groupe)]]<ref>{{lien web|url=http://www.liberation.fr/economie/2014/01/14/le-patron-d-airbus-group-pose-la-premiere-pierre-de-son-nouveau-siege_972776 |titre=Airbus Group pose la première pierre du nouveau siège près de Toulouse |périodique=Libération |date=2014-01-14 |consulté le=18 janvier 2014}}.</ref> : société industrielle Européenne principalement spécialisée dans la production d'avions de ligne, le secteur spatial, la défense et la production d'hélicoptères<ref>{{lien web|url=http://www.airbus-group.com/airbusgroup/france/fr.html |titre=Airbus Group}}.</ref> ;
* [[Airbus DS Geo]]<ref>{{lien web|url=http://www.pagesjaunes.fr/pros/00488649 |titre=pagesjaunes.fr: Geo Astrium S.A}}.</ref> : spécialisé dans la production de satellites servant à l'observation de la Terre ;
* [[Galileo (système de positionnement)|Galileo]] : siège transféré à [[Prague]] lors de l'élaboration du projet ;
* [[Stelia Aerospace]] : meneur français et acteur mondial de la production de fuselage d'avion<ref>{{lien web|url=http://www.aerolia.com/fr/qui-sommes-nous.html |titre=Qui sommes-nous ?}}.</ref> ;
* [[Banque Courtois]]<ref>{{lien web|url=https://www.banque-courtois.fr/contenu/multicanal/Contenus/Libres/MentionsLegales/MentionsCourtois |titre=Mentions Légales}}.</ref> : banque privée ;
* GA : groupe spécialisé dans la construction d'immeubles de bureaux.

Les centres de recherches Spot Image, Galileo et [[Météo-France]] sont aussi implantés à Toulouse.

À côté de cet ensemble, se trouvent aussi la Direction de la technique et de l'innovation (DTI) qui fait partie de la DGAC ([[Direction générale de l'Aviation civile]]) et, vers [[Rangueil]], le [[Centre national d'études spatiales]] (CNES).

Par ailleurs, de nombreuses entreprises sont regroupées dans la zone d'activité de « La Plaine », au sud-est de Toulouse. On y retrouve notamment :
* [[Orange (entreprise)|Orange]]
* [[Laboratoires Boiron]]
* [[Fiducial]]
* [[Diehl BGT Defence|Diehl]]
* [[Atos]]
* [[Assystem]]
* [[Capgemini]]
* [[Continental Automotive France|Continental]]
* Groupe Poult
* [[Veolia]]<ref>{{Article|titre=Veolia Environnement : Un nouveau siège régional à La Plaine|périodique=[[La Dépêche du Midi]] | date=30 novembre 2011 | lire en ligne=https://www.ladepeche.fr/article/2011/11/30/1246552-veolia-environnement-un-nouveau-siege-regional-a-la-plaine.html|consulté le=2016-10-30}}.</ref>
* [[Rockwell Automation]]
*[[GA Smart Building]]<ref>{{Lien web|titre=Le groupe de construction GA inaugure son nouveau siège toulousain|url=https://www.lemoniteur.fr/article/le-groupe-de-construction-ga-inaugure-son-nouveau-siege-toulousain.1494469|site=lemoniteur.fr|date=4 juin 2015|consulté le=25 novembre 2018|extrait=Le bâtiment de 3 300 m² SP (R+2), posé sur un parking de 79 places en sous-sol, se situe à côté de l’ancien siège sur le parc d’activités de La Plaine à Toulouse.}}.</ref>

D'autres grandes sociétés sont aussi implantées à Toulouse, comme :
* [[Freescale Semiconductor]]
* [[Airbus Defence and Space]]
* [[Thales Alenia Space]]

Le magazine ''[[L'Express]]'' s'accordait à classer Toulouse comme ville la plus dynamique de France en 2009 et 2010<ref>[http://www.lexpress.fr/region/toulouse-tableau-trop-rose_898722.html]</ref>{{,}}<ref>{{lien web |titre=Palmarès des villes les plus dynamiques : la revanche de la province |url=http://www.lexpress.fr/region/palmares-des-villes-la-revanche-de-la-province_896459.html |site=lexpress.fr |éditeur=[[L'Express]] |date=2010-06-11}}.</ref>, tout comme [[Challenges]] en 2012<ref>[https://www.challenges.fr/economie/20120705.CHA8603/les-villes-les-plus-dynamiques-de-france.html].</ref> et 2015<ref>{{Article|auteur1=Benjamin Lacombe|titre=Toulouse, métropole la plus dynamique|périodique=[[La Dépêche du Midi|La Dépêche]]|date=2015-06-19|lire en ligne=https://www.ladepeche.fr/article/2015/06/19/2127883-toulouse-metropole-la-plus-dynamique.html|consulté le=2020-06-29}}.</ref>.

Quant au magazine américain [[Newsweek]], il classait Toulouse troisième ville la plus dynamique au monde en 2006<ref>[http://www.newsweek.com/ten-most-dynamic-cities-112629]</ref>.

== Écologie et recyclage ==
{{Section vide ou incomplète}}
Depuis novembre 2018, des bornes solaires ont été installées pour recharger des téléphones portables<ref>{{Lien web|langue=fr-FR|titre=Nouveau : des bornes solaires pour recharger son téléphone portable arrivent à Toulouse|url=https://actu.fr/occitanie/toulouse_31555/nouveau-bornes-solaires-recharger-telephone-portable-arrivent-toulouse_19360094.html|site=actu.fr|consulté le=2019-04-26}}.</ref>.

Toulouse a rejoint le mouvement [[Fab City]], suivant l'appel lancé en 2014 par le maire de [[Barcelone]], [[Xavier Trias]], à ce que toutes les villes du monde deviennent [[Autosuffisance|autosuffisantes]] pour 2054<ref>{{Lien web |titre=Fab City Global Initiative |url=https://fab.city/#global-initiative |site=fab.city |consulté le=2020-02-28 }}.</ref>.

== Culture locale et patrimoine ==
[[Fichier:Pastel pigment cocagnes et feuilles - Muséum du pastel.jpg|vignette|Le commerce international du pastel à la Renaissance est entré dans la culture locale comme le symbole d'un âge d'or pour Toulouse.]]
=== Sociétés savantes ===
La ville de Toulouse possède plusieurs [[société savante|sociétés savantes]]. Elle fut la seule ville de province à avoir trois académies royales sous l'[[Société d'Ancien Régime|Ancien Régime]]<ref name="Toulouse au temps des Lumières - Taillefer">Michel Taillefer, « Toulouse au temps des Lumières : L'Académie des Sciences, Inscriptions et Belles-Lettres de Toulouse au {{s-|XVIII}} ». Lien : https://www.persee.fr/doc/anami_0003-4398_1985_num_97_171_2093_t1_0322_0000_4</ref>.
* La plus ancienne est l'[[Académie des jeux floraux]]. Cette société littéraire a été reconnue comme académie royale en 1694 par {{noble|Louis XIV}}, elle a pris la suite du [[Consistori del Gay Saber]] fondé en 1323.
* L'[[Académie des sciences, inscriptions et belles-lettres de Toulouse]] est l'héritière de la ''Société des Lanternistes'' fondée en 1640, devenue la ''Société des Belles-Lettres'', entre 1688-1699, puis la ''Société des Sciences'' à partir de 1729. Cette société a précédé l'Académie de Paris, créée seulement en 1666. Le 24 juin 1746, le roi Louis XV a donné des lettres patentes érigeant la ''Société des Sciences de Toulouse'' en ''Académie royale des sciences, inscriptions et belles-lettres de Toulouse''. L'académie est dissoute par le décret du 18 août 1793 de la [[Convention nationale]] avant d'être rétablie le 30 octobre 1807 par un arrêté du préfet de la Haute-Garonne<ref name="Toulouse au temps des Lumières - Taillefer"/>{{,}}<ref>{{article | titre=Notice historique | périodique= Mémoires de l'Académie des sciences, inscriptions et belles-lettres de Toulouse | année=1962 | volume=124 | passage=5-6 | lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k97868878/f7.item }}.</ref>{{,}}<ref>{{article | auteur=Henri Louyat | titre=Garipuy académicien | périodique= Mémoires de l'Académie des sciences, inscriptions et belles-lettres de Toulouse | année=1982 | volume=144 | passage=171 | lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9786892k/f173.item }}.</ref>.
* L'[[Académie royale de peinture, sculpture et architecture de Toulouse]] a été fondée par lettres patentes de {{noble|Louis XV}} en 1750 et supprimée par le décret du 18 août 1793 de la [[Convention nationale]]. Cette académie n'a pas été refondée. Elle avait pris le relais de l'école de dessin fondée par [[Antoine Rivalz]] en 1726, reprise par [[Guillaume Cammas]] en 1738. L'[[École supérieure des beaux-arts de Toulouse]] est l'héritière de l'enseignement qui était donné dans cette académie.
* La [[Société de médecine, de chirurgie et de pharmacie de Toulouse]] a été créée en 1801 par des médecins voulant assurer un enseignement de la médecine dans la ville après la suppression des universités et des facultés par la Convention.
* L'[[Académie de législation]] fondée en 1851.
* La [[Société d'histoire naturelle de Toulouse]], fondée en 1866
* La [[Société de géographie de Toulouse]] créée en 1882.

=== Lieux et monuments ===
[[Fichier:Toulouse en 1935.jpg|vignette|Vues aériennes de la ville.]]
[[Fichier:La place et le square du Capitole de Toulouse en 1935 (au fond à droite la basilique Saint-Sernin).jpg|vignette|...en 1935 (ici [[Place du Capitole (Toulouse)|la place et le square du Capitole]], au fond à droite la [[Basilique Saint-Sernin de Toulouse|basilique Saint-Sernin]]).]]
[[Fichier:Old brick wall.jpg|vignette|La [[brique foraine|brique toulousaine]] traditionnelle utilisée dans de nombreuses constructions.]]
[[Fichier:Capitole_Toulouse_-_Le_donjon.jpg|vignette|redresse|Le donjon du Capitole (1525-1530).]]
[[Fichier:Garonne_5102.jpg|vignette|Quais de Garonne.]]
[[Fichier:Le_pont_Neuf_à_Toulouse.jpg|vignette|Le [[Pont-Neuf de Toulouse|Pont-Neuf]].]]
[[Fichier:Toulouse-Tabac.JPG|vignette|Le [[canal de Brienne]].]]
La ville de Toulouse a reçu le label ''[[Villes et Pays d'art et d'histoire]]'' du [[ministère de la Culture (France)|ministère de la Culture]] le {{date-|17 avril 2019}}<ref>{{lien web |titre=Toulouse reconnue "ville d'art et d'histoire" |url=https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/haute-garonne/toulouse/toulouse-reconnue-ville-art-histoire-1672989.html |site=France 3 Occitanie |consulté le=29-06-2020}}.</ref>. Un label qui avait été demandé en 2015 par la ville rose pour promouvoir le patrimoine {{Citation|dans toute sa diversité}}.

==== Matériaux de construction : briques et galets ====
L'architecture de Toulouse est marquée par la [[brique foraine]], dont la couleur chaude rouge orangé lui vaut le surnom de « ville rose » (bien que ce surnom ait à l'origine été motivé par d'autres raisons). Ce matériau a été introduit par les [[empire romain|Romains]] au {{-s-|I}}, comme le montrent les ruines du rempart romain place Saint-Jacques. Après que sa fabrication a sans doute cessé au haut Moyen Âge, la reprise de la production de la brique foraine est attestée au chantier de Saint-Sernin (deuxième moitié du {{s-|XI}}). Produit cher, elle fut longtemps réservée aux monuments et aux demeures de prestige qui se démarquaient ainsi d'un habitat courant fait de bois et de torchis. Le grand incendie de 1463 amena les [[Liste des capitouls de Toulouse|capitouls]] à édicter des règlements poussant à la généralisation de la construction en brique, ils ne furent cependant que lentement suivis d'effets et à la fin du {{s-|XVIII}} un tiers des façades de Toulouse étaient encore en bois<ref name="OrnementEnSerie">Valérie Nègre, « L'ornement en série. Architecture, terre-cuite et carton-pierre », Editions Mardaga, 2006, 247 pages.</ref>. À partir de la fin du {{s-|XVIII}}, la brique fut généralement recouverte d'enduit blanc destiné à lui faire imiter le ton de la pierre, car on en était alors venu à la considérer comme un matériau pauvre<ref>Sandrine Benassy et Jean-Jacques Germain, ''La brique, L'or rouge du Midi Toulousain'', Tourisme Médias Éditions, juin 2004, {{ISBN|978-2-915188-04-2}}.</ref>.

[[Pierre de Gorsse]], dans un article intitulé ''Comment nos façades roses devinrent-elles blanches ?'' paru dans la revue l'Auta de mai 1942<ref>[https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/7/7e/L%27_AUTA_135_mai_1942.pdf L'Auta {{n°|135}} mai 1942 : Pierre de Gorsse : Propos d'urbanisme ancien et futur ''Comment nos façades roses devinrent-elles blanches ? '', 77-83]</ref> rapporte l'ordonnance des Capitouls en date du 15 juin 1783, portant « ''que toutes les façades extérieures des Maisons de la présente Ville, dans le cas d'être construites ou réparées à l'avenir, seraient peintes ou crépies en blanc'' » afin « ''qu'en concourant avec l'établissement des réverbères dont la Ville commence déjà de jouir, il augmente, par la réflexion, la masse de leur lumière'' ».

La brique a été majoritairement utilisée dans la région à cause d'un environnement géologique qui ne fournit aucune [[pierre de taille]] à proximité<ref>voir le Guide géologique : ''Le Bassin d'Aquitaine orientale'', éditions Masson.</ref>. Le transport des pierres est coûteux<ref>Les pierres calcaires claires du [[Capitole de Toulouse#Façade extérieure|Capitole de Toulouse]] proviennent de carrière de l'Ariège, de l'Aude ou de l'Aveyron.</ref>. Au contraire, l'[[argile]], qui permet la fabrication des briques, est abondante.

Aujourd'hui, la brique est mise en valeur comme un symbole de la ville. Cependant, dans les constructions modernes, elle n'est utilisée que comme parement décoratif.

Outre la brique, l'architecture est marquée également par la présence de galets. La brique est très coûteuse, surtout pour les classes populaires. De ce fait, au {{s-|XIX}} on achetait un minimum de briques, et on alternait les briques avec des rangées de galets. Ces galets proviennent du lit mineur de la Garonne, et témoignent d'une activité ancestrale aujourd'hui disparue, la pêche de sable. Elle consistait à ramasser des alluvions du lit de la Garonne. Aujourd'hui, ces maisons construites en galets font l'objet d'une spéculation immobilière très importante qui se traduit par des prix de vente exorbitants.
Notons enfin que cette architecture de galets n'est pas spécifique à Toulouse, on retrouve des constructions similaires dans toute la vallée de la Garonne autour de Toulouse.

==== Bâtiments et lieux publics remarquables ====
Les boulevards de ceinture déterminent l'un des plus grands [[Secteur sauvegardé|secteurs sauvegardés]] de France ({{nobr|230 hectares}}). Le patrimoine de bâtiments religieux comprend notamment la [[Basilique Saint-Sernin de Toulouse|basilique Saint-Sernin]] et [[Ensemble conventuel des Jacobins|le couvent des Jacobins]] (nef à piliers centraux en palmiers). {{référence nécessaire|Toulouse est la ville française qui compte le plus d'hôtels particuliers de la Renaissance, dus à [[Pastel des teinturiers#Culture du pastel dans le Lauragais|l'âge d'or du pastel]] et à la présence dans la ville du [[Parlement de Toulouse|deuxième parlement de France]], et le plus de carillons intra-muros (quatorze de neuf cloches et plus)}}.

Des lieux touristiques se sont développés plus récemment, tels la visite des sites d'[[Airbus Commercial Aircraft|Airbus]] (dont les chaînes de montage de l'[[Airbus A380|A380]]), le [[Les Abattoirs|Musée d'art moderne et contemporain (les Abattoirs)]] et la [[Cité de l'espace]].

[[Fichier:Façade de la cathédrale Saint-Étienne de Toulouse.jpg|vignette|redresse|Cathédrale Saint-Étienne]]

Toulouse regroupe de nombreux bâtiments remarquables. Le plus connu est le [[Capitole de Toulouse|Capitole]] qui abrite l'hôtel de ville, la salle des Illustres (où se trouvent des chefs-d’œuvre d’artistes toulousains du {{s-|XIX}}), un opéra et un orchestre symphonique, ainsi que la [[place du Capitole (Toulouse)|place du même nom]]. À l'arrière du Capitole, le [[Capitole de Toulouse|donjon du Capitole]] est situé dans un parc et regroupe les locaux de l'[[Office de tourisme|office du tourisme]]. La [[Place Wilson (Toulouse)|place Wilson]] située à l'entrée du centre-ville en bas des allées Jean-Jaurès est une place dont les bâtiments en brique sont construits de façon concentrique autour d'un parc arboré. C'est un lieu animé avec ses nombreuses terrasses de bars, de cafés et ses cinémas.

La colonne vertébrale du centre-ville se situe autour de l'axe du ''cardo'' romain, le parcours idéal pour découvrir les lieux remarquables de la Ville Rose, cet axe démarre de la rue du Taur (basilique Saint-Sernin), il passe ensuite par la place du Capitole, la rue Saint-Rome, la rue des Filatiers, et se termine à la place des Carmes. Les rues qui constituent ce parcours sont intégralement piétonnes.

Les quais et les berges de la [[Garonne]] ont été aménagés au {{s-|XVIII}}. Les quais Henri-Martin et le [[quai de Tounis]] construits en brique pour contenir les [[inondation]]s permettent de se promener le long du fleuve et de découvrir les anciens ponts de Toulouse. À tort considéré comme le plus vieux pont de Toulouse<ref name="plus vieux ponts de Toulouse">Le plus ancien vestige de pont est celui de la première arche du pont de la Daurade, toujours bien visible au beau milieu de la façade sur Garonne de l'Hôtel-Dieu et datant de 1179. Le plus vieux pont encore en service est le pont de Tounis, daté de 1528, donc de plus d'un siècle l'aîné du Pont-Neuf ! (c.f.: COPPOLANI, Jean : Les ponts de Toulouse, Éditions Privat, 1992)</ref>, le [[Pont-Neuf de Toulouse|pont-Neuf]], d’une longueur de {{nobr|220 mètres}}, n'en reste pas moins un chef-d'œuvre et le premier pont à avoir su résister aux nombreuses crues de la Garonne ! Le [[Pont Saint-Pierre de Toulouse|pont Saint-Pierre]] est un pont métallique datant de 1987. Un peu plus en aval sur la Garonne se trouve le [[Bazacle]], un gué où les premiers toulousains se sont installés. Il forme aujourd'hui une [[digue]] permettant de maintenir un niveau d'eau suffisant à la Garonne durant les mois d'été. Au bord du fleuve, l'[[hôpital de La Grave]] et sa chapelle Saint-Joseph de la Grave sont visibles grâce au dôme de la chapelle recouvert de [[cuivre]]. Près de la Garonne se trouve aussi [[le Château d'eau]] qui renferme une [[Le Château d'eau - pôle photographique de Toulouse|galerie d'expositions photographiques]].

Le [[canal du Midi]], inscrit au [[Patrimoine mondial|patrimoine mondial de l'Unesco]] depuis 1996 et qui court dans la ville sur une dizaine de kilomètres des [[Ponts-Jumeaux]] à [[Ramonville-Saint-Agne]], ainsi que le [[canal de Brienne]] décidé par les [[États de Languedoc]] en 1760 et qui relie la Garonne aux Ponts-Jumeaux en passant par l'[[écluse Saint-Pierre]], sont des lieux remarquables de la ville.

La place de la Trinité et la rue des Filatiers sont à découvrir, architectures remarquables des hôtels particuliers, et somptueuses façades d'immeubles. Rue des Filatiers se situe la maison Calas, et au bout de la rue l'église de la Dalbade (Jean Calas, marchand protestant de Toulouse, a été condamné par le Parlement de Toulouse, au supplice de la roue et exécuté le 10 mars 1762, sous l'accusation, sans preuve, d'avoir assassiné un de ses fils réputé converti au catholicisme).

Enfin, quelques bâtiments publics sont remarquables comme la [[Gare de Toulouse-Matabiau|gare Matabiau]] située au bord du [[canal du Midi]], la [[Prison Saint-Michel (Toulouse)|prison Saint-Michel]] et le [[palais Niel]] qui a été construit sur les anciennes fortifications de Toulouse pour l’installation du maréchal de France [[Adolphe Niel]]. Et l'[[amphithéâtre romain de Purpan-Ancely]] est l'un des seuls édifices pratiquement intacts de l'époque romaine.

==== Monuments historiques ====
Toulouse possède un important patrimoine inscrit dans la liste des monuments historiques.
{{Article détaillé|Liste des monuments historiques de Toulouse}}

==== Bâtiments religieux ====
{{Galerie détaillée|Category:Religious buildings in Toulouse|Les édifices religieux de Toulouse}}[[Fichier:Toulouse by night with Basilique Saint-Sernin.jpg|vignette|La Basilique Saint-Sernin avec les Pyrénées en toile de fond.]]

[[Fichier:Couvent des Jacobins de Toulouse.jpg|vignette|redresse|Vaisseau en brique de l'église des Jacobins, typique de l'[[gothique méridional|art gothique du midi]].]]
[[Fichier:Eglise des Jacobins toulouse.jpg|vignette|Voûte en palmier du [[Ensemble conventuel des Jacobins|couvent des Jacobins]].]]
[[Fichier:Dalbade Tympan Toulouse.jpg|vignette|[[Église Notre-Dame de la Dalbade|Notre-Dame de la Dalbade]], céramique de [[Gaston Virebent]].]]

Les monuments catholiques sont nombreux à Toulouse et plusieurs sont des bâtiments remarquables. Trois d'entre eux se distinguent cependant par leur intérêt historique et architectural majeur :
* la [[Basilique Saint-Sernin de Toulouse|basilique Saint-Sernin]] est une église de style roman méridional dont la construction s'est principalement étendue du {{sp-|XI|au|XII}}, elle fut consacrée [[basilique (christianisme)|basilique]] en 1878. En 1998 elle a été classée au [[patrimoine mondial]] de l'UNESCO, au titre des [[Chemins de Compostelle en France|Chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en France]], et fait partie avec les églises de Conques et de Moissac des trois monuments plus particulièrement distingués par le document d'évaluation relatif à ce classement<ref name="Evaluation_ICOMOS">Classement à l'UNESCO des Chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en France, document d'évaluation de l'ICOMOS. Lien : http://whc.unesco.org/document/154482</ref>. Depuis la destruction de l'abbaye de Cluny, Saint-Sernin est la plus grande église romane de France, sinon d'Europe (peut-être dépassée par la [[Cathédrale Notre-Dame-de-l'Assomption-et-Saint-Étienne de Spire|cathédrale de Spire]], toutefois largement reconstruite), et l'une des plus belles. Saint-Sernin est l'église qui compte le plus de reliques en France (plus de deux cents, dont celles de six apôtres), ce qui lui valut dès le Moyen Âge d'être un lieu de pèlerinage de premier ordre et détermina son plan architectural avec doubles collatéraux et déambulatoire qui en fait l'archétype des grandes églises de pèlerinage. La qualité de ses sculptures romanes (chapiteaux, [[Porte Miègeville|tympan]]) en fait également un jalon essentiel dans l'histoire de la sculpture romane<ref name="Evaluation_ICOMOS"/> ;
* la [[cathédrale Saint-Étienne de Toulouse|cathédrale Saint-Étienne]] est la [[cathédrale]] de Toulouse. Elle doit son aspect si particulier aux divers styles architecturaux reflétant les enjeux politiques et religieux d'un {{s-|XIII}} qui vit Toulouse perdre son indépendance pour revenir dans le giron du royaume de France. Sa nef ancienne (1210-1220) édifiée à l'époque de la [[croisade des albigeois]] est le tout premier exemple du [[gothique méridional]], architecture militante pensée comme une arme dans la lutte contre le [[catharisme]] et fondée sur le principe de la nef unique aux fins de favoriser la prédication<ref name="revuevmf">''Le gothique toulousain, un art militant'', par Caroline de Barrau. Paru dans le {{n°|231}} de mars 2010 de La revue des vieilles maisons françaises (VMF).</ref>. Cette nef était probablement à son achèvement la plus large d'Europe occidentale ({{nobr|19 mètres}}). Le chœur en style gothique d'Île-de-France date pour sa part du dernier quart de ce même {{s-|XIII}}, plus élevé que la nef il symbolise et illustre le rattachement de la ville à la Couronne de France qui suivit l'extinction de la lignée des [[Liste des comtes de Toulouse|comtes de Toulouse]] en 1271 ;
* le [[Ensemble conventuel des Jacobins|couvent des Jacobins]], situé entre la [[Garonne]] et la [[place du Capitole (Toulouse)|place du Capitole]], est une construction monastique des {{s2-|XIII|XIV|}}, entièrement réalisée en briques, joyau de l'[[Gothique méridional|art gothique]] languedocien. L'église possède une double nef séparée par des colonnes de vingt-huit mètres de haut (dont vingt-deux mètres pour le fût en pierre), d'où jaillissent des voûtes d'ogives. La dernière colonne offre un exemple précoce et unique par son envergure de voûtes d'ogives formant un « palmier » (1275-1292). Estimant qu'il s'agissait de la plus belle église dominicaine d'Europe, le pape [[Urbain V]] y fit transférer en 1369 les ossements de [[Thomas d'Aquin]], célèbre philosophe et théologien dominicain mort en 1274. Déplacés à Saint-Sernin pendant la Révolution, les restes de Thomas d'Aquin retournèrent aux Jacobins en 1974, pour le {{7e|centenaire}} de la mort de l'Aquinate.

D'autres églises sont caractéristiques comme :
* l'[[Église des Cordeliers de Toulouse|église des Cordeliers]] ;
* l'[[église Notre-Dame du Taur]] qui possède un clocher-mur ;
* la [[basilique de la Daurade]] ;
* l'[[Église Saint-Aubin de Toulouse|église Saint-Aubin]] ;
* l'[[Église Saint-Nicolas de Toulouse|église Saint-Nicolas]] ;
* l'[[église Notre-Dame de la Dalbade]] ;
* le [[Couvent des Augustins de Toulouse|Couvent des Augustins]], abritant le [[Musée des Augustins de Toulouse|musée des Augustins]] ;
* la [[Chapelle des Carmélites de Toulouse|chapelle des Carmélites]] qui est le seul bâtiment restant du couvent des Carmélites ;
* l'[[église Saint-Exupère de Toulouse|église Saint-Exupère]] ;
* l'[[Église Saint-Jérôme de Toulouse|église Saint-Jérôme]], ancienne chapelle des Pénitents bleus ;
* l'ancienne [[église Saint-Pierre-des-Cuisines]] ;
* l'[[Église Saint-Pierre des Chartreux de Toulouse|église Saint-Pierre des Chartreux]] ;
* l'[[Église Saint-Sylve de Toulouse|église Saint-Sylve]] ;
* l'[[ancien moulin des Amidonniers]] qui héberge actuellement l'église Saint-Paul.

Toulouse possède aussi des monuments protestants comme le [[Temple du Salin|temple de la place du Salin]] et le vieux temple de la [[rue Pargaminières]]. Deux monuments orthodoxes existent aussi comme l'église Saint-Saturnin située [[avenue de Lavaur]] et l'[[église Saint-Nicolas de Toulouse|église Saint-Nicolas]] située [[Avenue de Grande-Bretagne (Toulouse)|avenue de Grande-Bretagne]]. Plusieurs synagogues, dont la plus ancienne est la [[Synagogue Palaprat de Toulouse|synagogue Palaprat]], et un grand centre communautaire de construction récente représentent les monuments juifs de la ville. Enfin, plusieurs [[mosquée]]s existent sur la commune comme la mosquée Ennour du quartier d'Empalot, avec son minaret, sa coupole, ses trois niveaux sur {{unité|2100|m|2}}<ref>[http://www.portail-religion.com/FR/dossier/islam/lieux_de_culte/France/33_Gironde/Mosquee_Ennour/index.php Détails sur Portail-Religion.com]</ref> encore en construction, la mosquée Al-Rahma, la mosquée Al Hoceine, la mosquée Salam et la mosquée Abou Bakr.

==== Hôtels particuliers ====
[[Fichier:Bachelier - Hôtel d'Assézat - Toulouse - La cour d'honneur.jpg|vignette|Hôtel d'Assézat.]]
[[Fichier:Hotel de Bagis Toulouse.jpg|vignette|redresse|Hôtel de Pierre.]]
[[Fichier:Hôtel d'Ulmo Toulouse Facade.jpg|vignette|redresse|Hôtel d'Ulmo.]]
{{Galerie détaillée|Hôtels particuliers de Toulouse|Les hôtels particuliers de Toulouse}}
{{Article détaillé|Hôtels particuliers de Toulouse}}

Toulouse est la ville française où l'on trouve le plus d'[[Hôtel particulier|hôtels particuliers]] datant du {{XVIe siècle}}{{référence souhaitée}}. Enrichis par le commerce du [[pastel des teinturiers|pastel]] lors de la [[Renaissance]] et par le rayonnement du [[Parlement de Toulouse]] sur un vaste territoire, de nombreux bourgeois et notables locaux ont érigé leurs hôtels particuliers, souvent surmontés d'une tour (symbole de puissance et signe de reconnaissance des personnages importants de la cité). Aux célèbres hôtels Renaissance du pastel tels que l'[[hôtel d'Assézat]] et l'[[hôtel de Bernuy]] s'ajoutent ceux des parlementaires, dont le nombre est allé croissant du {{s-|XVI}} jusqu'à la Révolution. Ainsi, dans le centre-ville, on dénombre plus de deux cents hôtels particuliers ou vestiges d'hôtels particuliers<ref>Livre blanc du {{3e}} forum Toulouse patrimoine d'avenir, page 12, communication de Sophie Fradier (21 mai 2019), chargée d'inventaire : « 211 hôtels particuliers ou vestiges d'hôtels particuliers ». Lien : https://fr.calameo.com/read/00597181105152ece1806</ref>, dont quelques-uns des plus remarquables sont :
* l'[[hôtel de Pierre Delfau]], {{s-|XV}}
* l'[[hôtel Dahus]], {{s-|XV}} et {{s-|XVI}}
* l'[[hôtel de Jean Bolé]], {{s-|XV}}, {{s-|XVI}} et {{s-|XVIII}}
* l'[[hôtel de Boysson-Cheverry]], siège de la [[Maison de l'Occitanie]], {{s-|XV}} et {{s-|XVI}}
* l'[[hôtel du Vieux-Raisin]] ou hôtel Maynier, {{s-|XVI}}
* l'[[hôtel de Pins]], {{s-|XVI}}
* l'[[hôtel Thomas de Montval]], {{s-|XVI}} et {{s-|XX}}
* l'[[hôtel d'Ulmo]], {{s-|XVI}}
* l'[[hôtel de Bernuy]], {{s-|XVI}}
* l'[[hôtel de La Mamye]], {{s-|XVI}}
* l'[[hôtel de Brucelles]], {{s-|XVI}}
* l'[[hôtel de Guillaume de Bernuy]], {{s-|XVI}}
* l'[[hôtel Mansencal]], {{s-|XVI}}
* l'[[hôtel de Felzins]] ou hôtel Molinier, {{s-|XVI}}
* l'[[hôtel d'Assézat]], qui abrite la [[fondation Bemberg]], {{s-|XVI}}
* l'[[hôtel d'Astorg et de Saint-Germain]], {{s-|XVI}}
* l'[[hôtel Dumay]] où se trouve le [[musée du Vieux Toulouse]], {{s-|XVI}}
* l'[[hôtel de Bagis]] ou hôtel de Pierre, {{s-|XVI}} et {{s-|XVII}}
* l'[[hôtel de Chalvet]], {{s-|XVII}}
* l'[[hôtel de Pierre Comère]], {{s-|XVII}}
* l'[[hôtel Desplats-Palaminy]], {{s-|XVII}}
* l'[[Prieuré hospitalier de Toulouse|hôtel Saint-Jean]] ou hôtel des chevaliers de Malte, {{s-|XVII}}
* l'[[hôtel de Puymaurin]], {{s-|XVII}} et {{s-|XIX}}
* l'[[hôtel de Nupces]], {{s-|XVIII}}
* l'[[hôtel d'Andrieu de Montcalvel]], {{s-|XVIII}}
* l'[[hôtel de Ciron-Fumel]], siège de la Chambre de commerce et d'industrie de Toulouse (CCIT), principalement {{s-|XVIII}}
* l'[[hôtel d'Espie]], {{s-|XVIII}}
* l'[[hôtel de Puivert]], {{s-|XVIII}}
* l'[[hôtel de Bonfontan]], {{s-|XVIII}}
* l'[[hôtel Dubarry]], {{s-|XVIII}}.

==== Plaques de rue ====
[[Fichier:France Toulouse plaques rues.jpg|vignette|[[Plaque de rue|Plaques de rue]] de la [[Porcelaine de Valentine|manufacture de faïence Fouque Arnoux]].]]
Au {{s-|XIX}}, les difficultés d'orientation sont telles dans le centre-ville du fait de la densité du tissu urbain que la municipalité commande, en 1815, à la [[Porcelaine de Valentine|manufacture de faïence Fouque Arnoux]] de la place Saint-Sernin la production de [[Plaque de rue|plaques de rue]] rectangulaires à angles tronqués destinées à permettre aux Toulousains et aux visiteurs de se repérer : les plaques jaunes indiquent que les rues sont parallèles à la [[Garonne]], les blanches qu'elles sont perpendiculaires. Les numéros de rue partent de la Garonne. Elles sont remplacées en 1875 par les traditionnelles plaques en fonte émaillée blanc et bleu, complétées en 2002 par les plaques en [[occitan]]<ref name=orientation>{{Lien web|url=http://scah-architecte-toulouse.blogspot.com/2014/12/un-systeme-dorientation-infaillible.html|titre=Un système d'orientation infaillible|site=scah-architecte-toulouse.blogspot.com}}.</ref>.

==== Cafés et hôtels ====
[[Fichier:Lafayette Boulevard, Toulouse, France-LCCN2001698717.jpg|vignette|Le grand café de la Comédie sur la place et le boulevard Lafayette dans les années 1890.]]
Toulouse possède de nombreux [[café]]s qui étalent leurs terrasses sur les rues semi-piétonnes du centre-ville.
Le centre-ville de Toulouse est en pleine mutation, les activités et les nouveaux projets se déplacent vers le quartier des Carmes et Esquirol (piétonnisation des rues, ouverture de grandes enseignes).

Plusieurs quartiers sont très fréquentés aux beaux jours, comme la [[Place Wilson (Toulouse)|place Wilson]], la place Saint-Georges, la [[place Saint-Pierre (Toulouse)|place Saint-Pierre]] et la place Esquirol, rue des Filatiers à côté de la Trinité. La grande période des cafés s'est déroulée de la fin du {{s-|XIX}} à la première moitié du {{s-|XX}}<ref>Hervé Martin et Alain Zambeaux, ''La Haute-Garonne'', [[éditions Privat]], coll. Encyclopédie illustrée, octobre 2002, {{ISBN|978-2-7089-5811-1}}, {{p.|422}}.</ref>. Les plus beaux établissements se trouvaient autour de la place Wilson (anciennement nommée le square Lafayette). En 1900, quatre hommes d'affaires créent la Société anonyme des Grands Cafés et possèdent à l'époque cinq établissements : le Lafayette, le grand café glacier Albrighi, le grand café des Américains, le grand café de la Comédie et le grand café Sion<ref>Jean Arlet, ''Toulouse à la belle Époque'', éd. Loubatières</ref>. Le grand café des Américains était remarquable par sa terrasse (la plus grande de France) dont l'orchestre animait tout le café en 1960.

Aujourd'hui encore, bien que la spéculation immobilière en ait fait disparaître bon nombre au profit de franchises d'enseignes nationales, quelques cafés sont de véritables monuments comme sur la [[place du Capitole (Toulouse)|place du Capitole]], le [[Café Bibent]] classée [[Monument historique (France)|monuments historiques]] en 1978 qui possède une belle décoration 1900 et [[Le Florida|le café Le Florida]], ouvert depuis 1874. Les cafés ont joué un rôle lors de la [[Seconde Guerre mondiale]] car des résistants comme [[Jean Cassou]] ou le colonel Cahuzac tenaient des réunions sur leurs terrasses<ref>Jean Estèbes, ''Toulouse 1940-1944'', éd. Perrin</ref>. Plus récemment, la place Saint-Pierre est le lieu estudiantin de la ville avec les célèbres ''Bar basque'' et ''[[Chez tonton, Pastis Ô Maître|Chez Tonton]]'' avec son pastis « ô maître ».

Sur la [[place du Capitole (Toulouse)|place du Capitole]], plusieurs hôtels ont une architecture caractéristique. Le Grand Hôtel de l'Opéra s'élève sur l'emplacement de l'ancien collège Saint-Martial. C'est un hôtel de luxe depuis 1980. À l'angle opposé se trouve l'hôtel du Grand-Balcon qui hébergeait des grands noms comme [[Jean Mermoz]] ou [[Antoine de Saint-Exupéry]] à l'époque de l'[[Compagnie générale aéropostale|Aéropostale]].

=== Patrimoine environnemental ===
[[Fichier:Toulouse jardin royale 05191.jpg|vignette|Jardin royal de Toulouse.]]
[[Fichier:Toulouse - Jardins du Muséum 1.jpg|vignette|Les Jardins du [[Muséum de Toulouse|Muséum]] à la Maourine.]]
En plus des berges de la Garonne et du [[canal du Midi]], Toulouse bénéficie de nombreux [[espace vert|espaces verts]] représentant un ensemble de {{unité|1000|hectares}} en 2005 avec {{nobr|160 jardins}} et {{nobr|600 points}} verts<ref>Jean-Marie Granier, ''Toulouse côté jardins'', {{p.|9}}.</ref>. En 1998, la ville de Toulouse est classée trois fleurs pour la qualité de son fleurissement. C'est en 1754 que Toulouse aménage son premier jardin public, le [[jardin Royal (Toulouse)|jardin Royal]] qui s'étend au-delà des vieilles fortifications médiévales. Cet aménagement est le projet Mondran dont le but était d'ouvrir un espace pour la [[Marche à pied|promenade]], l'[[hygiène]] et l'ouverture de larges perspectives. Ainsi, cette politique de grands travaux, avec le Grand Rond, les quais et les façades le long de la Garonne, transforment la ville. Plus tard, au {{s-|XIX}}, le jardin des plantes est créé à Toulouse<ref>''Ib.'', {{p.|6}}.</ref>. Dans les années 1970, plusieurs projets de jardins de quartier sont aménagés en ville au plus près des habitants. En parallèle, des projets d'urbanisme permettent de créer des parcs comme celui de Compans-Caffarelli, le parc de la Maourine ou celui de la [[Reynerie (quartier)|Reynerie]]<ref>''Ib.'', {{p.|7}}.</ref>.

Les parcs et jardins de la ville sont diversifiés allant du [[Jardin japonais de Toulouse|jardin japonais]] du quartier d'affaires de [[Compans-Caffarelli]] au parc de la [[Parc de la prairie des Filtres|prairie des Filtres]] au bord rive gauche de la Garonne. D'autres jardins comme le [[Jardin des Plantes (Toulouse)|jardin des Plantes]], le [[Grand Rond (jardin)|Grand-Rond]] et le [[Jardin Royal (Toulouse)|Jardin Royal]] sont très anciens. Enfin, en périphérie, le [[parc de Reynerie]] offre un havre de paix tandis que quatre zones vertes à vocation sportive entourent la ville depuis 1971, aux quatre points cardinaux en périphérie de la ville : à l'ouest, le parc de la Ramée possède un lac de {{nobr|38 hectares}} et un espace vert de {{nobr|280 hectares}}. Au sud, les côtes de [[Pech-David]] disposent d'un parc de {{nobr|280 hectares}} et culminent à {{nobr|130 mètres}} au-dessus de la [[Garonne]] dominant la ville et la zone industrielle. Au nord, la zone de loisirs de Sesquières dispose de {{nobr|117 hectares}} de parcs et un lac de {{nobr|13 hectares}} sur lequel le [[ski nautique]] est possible et à l'est le parc des Argoulets.

Enfin, la reconversion du site du parc des expositions due à son déménagement, devrait permettre la création d'un véritable Central Park toulousain, un nouveau « poumon vert de la ville » selon [[Pierre Cohen]], sur l'île du Ramier, en plein cœur de la ville.

Les avenues, les allées et les voies d'eau sont plantées de nombreux arbres. Les espèces dominantes sont le [[platane]] (environ {{formatnum:9000}}), le [[peuplier]] (environ {{formatnum:5000}}), le [[tilia|tilleul]] (environ {{formatnum:4000}}), le [[micocoulier]] (environ {{formatnum:3000}}), le [[pin parasol]] (environ {{formatnum:1500}}) et le [[cèdre]] (environ 700). La commune est plantée d'environ {{formatnum:500000}} dont {{formatnum:160000}} sont gérés par la municipalité<ref name="ref1"/>. En plus des arbres, les services municipaux produisent plus de {{nombre|450000|plantes}} à massifs chaque année pour le fleurissement de la ville grâce aux serres municipales.

=== Patrimoine culturel ===
La vie culturelle toulousaine est riche de nombreux apports.

Au substrat occitan, académique (jeux floraux, tradition forte des peintres et architectes locaux) et universitaire toujours actif s'est ajouté une situation culturelle particulière: au {{s-|XIX}} la situation politique locale a ouvert les lieux de l'élite (opéra, conférences, musées, sport) à l'ensemble des groupes sociaux Toulousains. L'éloignement de Paris et cette culture de mixité ont conduit à la mise en place d'une culture locale (éditeurs, chanteurs...) bien identifiée et relayée par des pratiques amateurs enrichies par diverses vagues d'[[immigration]] (espagnole durant la [[Guerre d'Espagne|guerre civile]], pied-noir dans les années 1960, maghrébine dans les années 1970) mais également de la diversité et de la jeunesse de la population estudiantine: cette revendication d'une tradition de métissage culturel est la marque de la mouvance culturelle alternative locale (dès les années 1980 [[Claude Sicre]], plus récemment les [[Motivés !]]).

==== Musées ====
[[Fichier:L'Auta, n°1, avril 1906.jpg|vignette|redresse|Premier numéro de ''L'Auta'', avril 1906, consacré à la culture toulousaine et toujours imprimé de nos jours.]]
Les nombreux musées de la ville présentent un patrimoine historique important. Le [[musée Saint-Raymond]] situé près de la [[Basilique Saint-Sernin de Toulouse|basilique Saint-Sernin]] a été créé en 1892. Il est consacré à l'art et à l'[[archéologie]] de l'[[Antiquité]]. Le [[musée du Vieux Toulouse]] est un musée privé exposant des objets ou des documents anciens évoquant le passé de la ville. Le [[musée Paul-Dupuy]] présente quant à lui une collection d'objets liés aux arts graphiques et décoratifs allant du Moyen Âge à 1939. Le [[musée Georges-Labit]], situé au milieu d'un jardin exotique, présente une collection d'objets d'arts asiatiques ([[Inde]], [[Cambodge]], [[Thaïlande]], [[Indonésie]], [[Népal]], [[Chine]] et [[Japon]]) et d'antiquités [[Égypte antique|égyptiennes]] récoltés par l'aventurier [[Georges Labit]].

Le [[Musée des Augustins de Toulouse|musée des Augustins]] est le musée des Beaux-Arts de Toulouse créé en 1795. C'est le plus vieux musée de la ville mais aussi de France après le Muséum central de Paris<ref>''la Haute-Garonne'' encyclopédie illustrée, page 292, {{ISBN|978-2-7089-5811-1}}.</ref>. Il regroupe une collection de [[Peinture (art)|peintures]] de primitifs méridionaux, une collection de [[peinture italienne]] et une collection de tableaux de peintres [[Néerlandais (peuple)|hollandais]] et [[flamands]]. il possède aussi une collection de [[sculpture]]s. L'[[Hôtel d'Assézat]] renferme aussi la [[fondation Bemberg]] qui regroupe une collection de livres, de tableaux et de sculptures. Le musée d'art moderne et contemporain des [[Les Abattoirs|Abattoirs]], créé en 2000, occupe les anciens bâtiments de l'abattoir de la ville. Il regroupe des œuvres de la seconde moitié du {{s-|XX}}.

Toulouse possède d'autres musées comme le [[musée des instruments de médecine des hôpitaux de Toulouse]], le [[musée départemental de la Résistance et de la Déportation (Toulouse)|musée départemental de la Résistance et de la Déportation]], le [[Centre des Cultures de l'Habiter|centre Méridional de l’Architecture et de la Ville]], le MATOU ou [[Musée de l'Affiche de Toulouse]], seule institution de ce type en France.

Le [[Muséum de Toulouse|muséum d'histoire naturelle]] après rénovation a rouvert ses portes en octobre 2007, et présente de riches collections relative aux sciences naturelles ainsi qu'à l'ethnologie. Enfin, il faut signaler le parc consacré à l'espace qu'est la [[Cité de l'espace]] et celui consacré à l'aviation qu'est [[Aeroscopia]].
<gallery mode="packed" heights="180px">
Augustins - Grand cloître et clocher des Augustins de Toulouse.jpg|Le cloître et le clocher du musée des Augustins.
Augustins - Vierge à l'Enfant dite Notre-Dame de Grasse RA 788.jpg|''Notre-Dame de Grasse'' (musée des Augustins).
Grand carré MHNT.jpg|Le [[Muséum de Toulouse|Muséum d'histoire naturelle]].
</gallery>

==== Bibliothèques ====
[[Fichier:Allées_Jean_Jaurès_et_Médiathèque_José_Cabanis.jpg|vignette|Les allées Jean-Jaurès et la médiathèque José-Cabanis.]]
L'ensemble du réseau des [[bibliothèques de Toulouse]] (Lecture Publique) comprend<ref>{{lien web|url=http://www.bibliothequedetoulouse.fr/fr/bibliotheques/04-histoire.jsp|titre=Architecture et Histoire|éditeur=Bibliothèques de Toulouse|consulté le =26/08/2007}}.</ref> :
* une médiathèque centrale, la [[Médiathèque José-Cabanis]], située dans [[Marengo (Toulouse)|le quartier Marengo]] et réalisée en 2003<ref>{{lien web|url=http://www.bibliotheque.toulouse.fr/accueil_mediatheque.html|titre=Médiathèque José Cabanis|éditeur=Bibliothèques de Toulouse|consulté le =24/08/2012}}.</ref>.
* une [[bibliothèque d'étude et du patrimoine]] rénovée en 2003<ref>{{lien web|url=http://www.bibliotheque.toulouse.fr/bibliotheques/bibliotheque-etude-et-patrimoine/|titre=Bibliothèque d'étude et du patrimoine|éditeur=Bibliothèques de Toulouse|consulté le =08/10/2021}}.</ref> ;
* 19 bibliothèques de quartier réparties dans la ville dont l'organisation a été mise en place en 1958, notamment :
** une médiathèque de quartier, la médiathèque Saint Cyprien, dans le quartier du même nom qui est abritée par un bâtiment classé,
** une médiathèque de quartier, la [[Médiathèque d'Empalot]], dans le quartier du même nom qui a ouvert ses portes le 6 janvier 2009<ref>{{lien web|url=http://www.bibliotheque.toulouse.fr/bibliotheques/reseau-des-bibliotheques-de-quartier2/mediatheque-empalot/|titre=Médiathèque d'Empalot|éditeur=Bibliothèques de Toulouse|consulté le =26/09/2023}}.</ref>,
** une autre médiathèque du quartier, la [[Médiathèque Grand M]], dans le quartier de la [[Reynerie (quartier)|Reynerie]] qui a ouvert ses portes le 27 mars 2012<ref>{{lien web|url=http://www.bibliotheque.toulouse.fr/Mediatheque_Grand_M.html|titre=Médiathèque Grand M|éditeur=Bibliothèques de Toulouse|consulté le =27/06/2012}}.</ref>.

La médiathèque José-Cabanis a été réalisée en 2003 dans le prolongement des allées Jean Jaurès par l'architecte Jean-Pierre Buffi. Le bâtiment forme une arche moderne aux couleurs de la brique. Elle offre plus de {{nombre|200000|titres}} en consultation et en prêt, de nombreux CD et DVD<ref>Fernand Cousteaux et Michel Valdiguié, ''Toulouse, hier aujourd'hui, demain'', {{p.|74}}.</ref>, cinq départements thématiques, un service pour les déficients visuels, un département pour la jeunesse, une salle d'actualités, un espace [[multimédia]], une salle d'expositions, deux auditoriums et {{nobr|150 postes}} multimédias. Son nom a été donné en hommage au critique littéraire [[José Cabanis]].

[[Fichier:Toulouse Bibliothèque Municipale.jpg|vignette|Bibliothèque d'étude et du patrimoine]]
La [[bibliothèque d'étude et du patrimoine]] de Toulouse est hébergé dans un bâtiment [[Art déco]] construit dans les années 1930 par [[Jean Montariol]] dans la rue de Périgord. Elle conserve une collection patrimoniale (livres anciens et manuscrits rares) ainsi qu'un important [[Fonds d'archives|fonds]] d'étude et régional<ref>''Ib.'', {{p.|76}}.</ref>.

==== Photographie, art contemporain et galeries d'art ====
[[Fichier:Chateau d'eau Laganne.jpg|vignette|redresse|Galerie du château d'eau Laganne.]]
[[Fichier:Graffiti à Toulouse 2.jpg|vignette|Galerie sauvage au pont de la Poudrerie.]]
Dès l'invention de la photographie par [[Nicéphore Niépce]], plusieurs toulousains s'approprient cette nouvelle technique. Ainsi en 1875, [[Charles Fabre]] créé la Société toulousaine de la photographie. Il publiera aussi des ouvrages importants sur la photographie comme le ''Traité encyclopédique de photographie''. Enfin, il met en place en 1892 un enseignement supérieur de la photographie<ref>Hervé Martin et Alain Zambeaux, ''La Haute-Garonne'', [[éditions Privat]], coll. Encyclopédie illustrée, octobre 2002, {{ISBN|978-2-7089-5811-1}}, {{p.|370}}.</ref>.

Sous l'impulsion du photographe [[Jean Dieuzaide]] et avec le concours du [[Cercle photographique des XII]], la ville de Toulouse ouvre la [[Le Château d'eau - pôle photographique de Toulouse|Galerie du Château d'eau]]<ref name="Château d'Eau">[http://www.galeriechateaudeau.org/ Galerie du Château d'eau]</ref> en 1974 dans une ancienne [[Le Château d'eau|station de pompage]] en brique construite en 1825. Sous la direction de [[Jean-Marc Lacabe]], elle présente régulièrement les plus grands noms internationaux de la photographie ainsi que le travail de jeunes photographes européens prometteurs. Elle regroupe deux espaces d'exposition, un centre de documentation et une collection permanente, qui fait l'objet d'expositions itinérantes.

Très apprécié des Toulousains, le Château d'eau est une institution emblématique dans le paysage des arts plastiques toulousain et fait de Toulouse l'une des villes les plus importantes pour la photographie, aux côtés d'[[Arles]] et de [[Chalon-sur-Saône]].

Toulouse possédait quelques trop rares galeries privées d'art contemporain proposant une programmation exigeante, mais la galerie Sollertis a fermé ses portes fin 2012<ref name="depgal">[https://www.ladepeche.fr/article/2013/01/06/1529713-les-galeriens-de-l-art-contemporain.html ''Les galeriens de l'art contemporain'']</ref>, Jacques Girard est mort quelques mois plus tard, en mars 2013<ref>[https://www.ladepeche.fr/article/2013/03/12/1580145-jacques-girard.html Jacques Girard]</ref>, et la galerie Exprmntl<ref name="Exprmntl galerie">[http://www.exprmntl.fr/ Exprmntl galerie]</ref> à reconverti récemment les 2/3 de sa surface en librairie de déstockage.

De même, les Galeries Duplex, GHP et la Galerie Lemniscate n'auront perduré que quelques années<ref name="depgal" />.

Depuis 2000, [[Les Abattoirs|le musée des Abattoirs]] présente une importante collection d'Art contemporain.

Depuis 2001, le [[Printemps de septembre]], hérité de l'ancien Printemps de Cahors et passé de festival de photographie contemporaine à festival de création contemporaine investissait chaque automne pour quelques semaines la quasi-totalité des lieux de culture de Toulouse et plus encore, pour le meilleur comme pour le pire. Renommé FIAT (Festival International d'Art Toulouse) en 2013, et déplacé en mai<ref>http://www.toulouseartfestival.com/fr/parcours</ref>, le festival sera recomposé en biennale à partir de 2016, l'édition 2015 étant annulée<ref>{{Article |auteur1=Gilles-R. Souillés |titre=Festival d'art contemporain : Toulouse réduit la voilure |périodique=[[La Dépêche du Midi|La Dépêche]] |date=24-09-2014 |lire en ligne=https://www.ladepeche.fr/article/2014/09/24/1958229-festival-d-art-contemporain-toulouse-reduit-la-voilure.html |consulté le=29-06-2020}}.</ref> puis retrouvera finalement son appellation initiale.

Pour un tour d'horizon plus complet des lieux consacrés aux arts plastiques et arts visuels, ajoutons le [[BBB centre d'art]]<ref name="BBB">[http://www.lebbb.org/ le BBB]</ref> et Lieux-Communs<ref name="Lieu-Commun">[http://www.lieu-commun.fr/ Lieu-Commun]</ref>, espace d'art contemporain.

Le quartier Saint-Étienne possède aussi de nombreuses boutiques d'antiquaires, de design et de décoration tandis que les salles des ventes d'objets d'art se concentrent entre Saint-Georges et Saint-Aubin.

==== Théâtres et salles de spectacle ====
[[Fichier:Ancienne école de Médecine de Toulouse.jpg|vignette|[[Théâtre Sorano]].]]
[[Fichier:Toulouse TNT 05172.jpg|vignette|Le théâtre de la Cité TNT.]]

Depuis 1736, la ville de Toulouse est forte de son théâtre situé dans les murs mêmes de l'Hôtel de Ville consacré exclusivement à l'art lyrique et au ballet, administré en régie municipale autonome (budget annexe) depuis 1994, le [[Théâtre du Capitole de Toulouse|théâtre du Capitole]] abrite une compagnie de ballet composée de {{nobr|35 danseurs}} permanents ainsi qu'un chœur mixte composé de {{nobr|45 chanteurs}} titulaires.

Toulouse a également été le terreau d'éclosion de compagnies de [[théâtre de rue]] comme [[Royal de luxe]] et de tout un mouvement d'[[artiste]]s liés à la scène urbaine. Mais le principal théâtre consacré principalement à l'[[Théâtre|art dramatique]] est le [[théâtre de la Cité TNT]] qui est un bâtiment important ouvert en 1998 construit par l'architecte [[Alain Sarfati (architecte)|Alain Sarfati]]. Il possède un [[Amphithéâtre romain|amphithéâtre]] de {{nobr|898 places}}, un petit théâtre de {{nobr|250 places}} et un studio de {{nobr|74 places}}. Il accueille jusqu'à {{nombre|100000|spectateurs}} par an<ref>''Ib.'', {{p.|374}}.</ref>. Deux autres théâtres ressortent du lot : le théâtre de la Digue et le [[théâtre Garonne]]. Le premier présente des pièces régionales tandis que le second est un théâtre situé dans un esprit de recherche et de création originale. Plusieurs scènes comme le théâtre de la cité, le théâtre Daniel-Sorano, le théâtre du Pavé, le Grenier-Théâtre accueillent aussi de nombreuses pièces chaque année. Citons aussi des scènes proches tel Altigone à [[Saint-Orens-de-Gameville]] ou [[Odyssud]] à [[Blagnac]]. L'[[église Saint-Pierre-des-Cuisines]] héberge aussi un auditorium de {{nobr|400 places}}. La vie théâtrale amateur connaît également une activité importante que sert par exemple le théâtre Jules-Julien ou le théâtre du Chien Blanc. D'autres bâtiments publics servent de salle de théâtre comme la [[Halle aux Grains de Toulouse|Halle aux Grains]], le café-théâtre des Minimes, le [[café-théâtre les 3 T]], le casino-théâtre Barrière de Toulouse, le théâtre de la Violette, le théâtre du Grand-Rond et le théâtre du Fil à Plomb<ref>{{lien web|url=http://www.toulouse.fr/fr-32/culture-135/agenda-culturel-136/theatre-184/|titre=Les théâtres de Toulouse|éditeur=Site officiel de la ville de Toulouse|consulté le=26/08/2007}}.</ref>.

Toulouse possède de nombreuses salles de spectacles plus ou moins grandes. Le [[Zénith de Toulouse Métropole]] est la plus grande salle de spectacle de la ville. C'est la cinquième salle couverte de France ({{nombre|9000|personnes}}), après le [[palais omnisports de Paris-Bercy]] ({{formatnum:18000}}), l'[[Sud de France Arena|Arena Montpellier]] ({{formatnum:15000}}), le [[Grand Hall (Tours)|Grand Hall de Tours]] ({{formatnum:11500}}) et le [[Zénith Strasbourg Europe]] ({{formatnum:10000}}). Le Palais des Sports de Toulouse reconstruit après la catastrophe d’[[Usine AZF de Toulouse|AZF]] est aussi une des grandes salles de Toulouse. D'autres salles permettent d'accueillir du public comme [[Le Bikini]], petite salle mythique de Toulouse, où de nombreux artistes de renom se sont produits. La salle a été soufflée lors de l'explosion d’[[Usine AZF de Toulouse|AZF]]. Sa reconstruction au bord du [[canal du Midi]] est initialement prévue pour 2005, dans une configuration un peu plus grande ({{nombre|1200|personnes}}) ; dans l'attente, la salle des fêtes de [[Ramonville-Saint-Agne|Ramonville]] accueillait la programmation. Sa réouverture a finalement eu lieu en 2007 au parc technologique du Canal de Ramonville Saint-Agne (500 à {{nombre|1500|places}}). Le havana-café était aussi une petite salle de spectacles et de concerts à [[Ramonville-Saint-Agne]], près de Toulouse, qui a fermé en 2009. On peut aussi citer [[le Mandala]], un club de Jazz proche du musée des abattoirs qui est une petite salle chaleureuse où ont débuté des artistes comme [[Art Mengo]] et où jouent des musiciens de renom comme [[Peter Erskine]]. La [[Cave Poésie]], fondée en 1968 par [[René Gouzenne]], est depuis un haut lieu du spectacle sous toutes ses formes. Enfin, l'église Saint-Pierre-des-Cuisines a été transformée en auditorium et salle de spectacle. La mairie de Toulouse édite Toulouse Blog<ref>{{lien web|url=http://www.toulouseblog.fr|titre=Toulouse Blog|éditeur=Site officiel des sorties de la ville de Toulouse|consulté le=26/01/2009}}.</ref> sur lequel on retrouve la programmation des salles publiques et privées.

==== Tournages ====
Toulouse est le lieu de tournage de films<ref>[http://www.l2tc.com/cherche.php?exact=oui&pays=fr&reget=Midi-Pyr%E9n%E9es&dept=Haute-Garonne&nodept=31&ville=Toulouse Films tournés à Toulouse].</ref> tels que :
* ''[[Fortunat (film)|Fortunat]]'' d'[[Alex Joffé]] avec [[Bourvil]] et [[Michèle Morgan]] (1960),
* ''[[Le Jour et l'Heure]]'' de [[René Clément]] avec [[Simone Signoret]] (1963),
* ''[[La Bourse et la Vie]]'' de [[Jean-Pierre Mocky]] avec [[Fernandel]] et [[Jean Poiret]] (1966),
* ''[[Biquefarre]]'', documentaire de [[Georges Rouquier]] (1983)
* ''[[L'Été en pente douce]]'' de [[Gérard Krawczyk]] avec [[Jacques Villeret]] et [[Jean-Pierre Bacri]] (1987)
* ''[[Ma saison préférée]]'' d'[[André Téchiné]] (1993),
* ''[[Héroïnes]]'' de [[Gérard Krawczyk]], avec [[Virginie Ledoyen]] (1997),
* ''[[Dieu seul me voit (Versailles-Chantiers)]]'' des frères [[Bruno Podalydès|Bruno]] et [[Denis Podalydès]], avec [[Denis Podalydès]], [[Jean-Michel Brouté]], [[Michel Vuillermoz]], [[Jeanne Balibar]] (1998),
* ''[[D'Artagnan (film)|D'Artagnan]]'' de [[Peter Hyams]] avec [[Justin Chambers]] et [[Mena Suvari]] (2001),
* ''[[Le Bruit, l'Odeur et Quelques Étoiles]]'', d'[[Éric Pittard]] avec le groupe [[Zebda]] (2002),
* ''[[Garonne (mini-série)|Garonne]]'', de [[Claude d'Anna]] (2002),
* ''[[17 fois Cécile Cassard]]'', de [[Christophe Honoré]], avec [[Béatrice Dalle]] (2002),
* ''[[Lemming (film)|Lemming]]'' de [[Dominik Moll]], avec [[Charlotte Gainsbourg]] et [[Laurent Lucas]] (2005),
* ''[[Salvador (Puig Antich)|Salvador]]'' de [[Manuel Huerga]], avec [[Daniel Brühl]] (2006)
* ''[[Trois Amis]]'', de [[Michel Boujenah]], avec [[Kad Merad]] (2007),
* ''[[Disparitions (mini-série)|Disparitions]]'', série télévisée de [[France 3]] (2008),
* ''[[Les Derniers Jours du monde]]'' des [[Arnaud et Jean-Marie Larrieu|frères Larrieu]], avec [[Mathieu Amalric]] (2009),
* ''[[Imogène McCarthery (film)|Imogène McCarthery]]'' de [[Franck Magnier]] et [[Alexandre Charlot]], avec [[Catherine Frot]] et [[Lambert Wilson]] (2010)
* ''[[Rien à perdre - Nothing to Lose]]'' documentaire de [[Jean-Henri Meunier]] (2010)
* ''[[Ombline]]'' de [[Stéphane Cazes]], avec [[Mélanie Thierry]] (2011)
* ''[[Mon arbre]]'' de [[Bérénice André]], avec [[Léopoldine Vigouroux]] (2011)
* ''[[La Méthode Claire]]'' de [[Vincent Monnet]] avec [[Michèle Laroque]] (2012)
* ''[[La Nuit qu'on suppose]]'', documentaire de [[Benjamin d'Aoust]] (2013)
* ''[[Amour et Turbulences]]'' d'[[La Chanson du dimanche|Alexandre Castagnetti]] avec [[Ludivine Sagnier]], [[Nicolas Bedos]] et [[Jonathan Cohen]] (2013)
* ''[[Marjorie (série télévisée)|Marjorie]]'' d'[[Ivan Calbérac]] avec [[Anne Charrier]] et [[Patrick Chesnais]] (2014)
* ''[[La Ville aux murs dauphins]]'', court-métrage de [[Pierre Gaffié]] (2014)
* ''[[La Vérité (film, 2015)|La Vérité]]'' documentaire de [[Julien Bourges]] avec [[Émilie Brigand]], [[Olivier Calcada]], [[Noémie Churlet]], [[Hélène Larrouy]] et [[Victor Abbou]] (2015)
* ''[[Mention particulière]]'' de [[Christophe Campos]] avec [[Marie Dal Zotto]], [[Bruno Salomone]] et [[Hélène de Fougerolles]] (2017)
* ''[[Alive in France]]'' documentaire de [[Abel Ferrara]] (2018)
* ''[[Une intime conviction]]'' d'[[Antoine Raimbault]] avec [[Marina Foïs]], [[Olivier Gourmet]] et [[Laurent Lucas]] (2019)
* ''[[Selon la police]]'' de [[Frédéric Videau]] avec [[Simon Abkarian]] et [[Laetitia Casta]] (2022)
* ''[[Overdose (film, 2022)|Overdose]]'' d'[[Olivier Marchal]] avec [[Sofia Essaïdi]] et [[Simon Abkarian]] (2022)
* ''[[Le Cours de la vie]]'' de [[Frédéric Sojcher]] avec [[Agnès Jaoui]] et [[Jonathan Zaccaï]] (2023)
* ''[[Double Foyer]]'' de [[Claire Vassé]] avec [[Max Boublil]] et [[Émilie Dequenne]] (2024)
* ''[[Ma part de Gaulois (film)|Ma part de Gaulois]]'' de [[Malik Chibane]] avec [[Adila Bendimerad]], [[Abdallah Charki]] et [[Lyes Salem]] (2024)

==== Musique ====
{{Article détaillé|Conservatoire à rayonnement régional de Toulouse|Rock à Toulouse|Théâtre du Capitole de Toulouse}}

[[Fichier:Capitole Entrée du théatre.jpg|vignette|redresse|Entrée du théâtre du Capitole.]]
[[Fichier:Toulouse - Chapelle des Carmélites.jpg|vignette|redresse|La [[Chapelle des Carmélites de Toulouse|chapelle des Carmélites]] accueille régulièrement des concerts sous sa voûte en lambris de chêne.]]

Depuis le 31 octobre 2023, Toulouse est labellisée [[Réseau des villes créatives UNESCO|Ville créative des musiques]] par l'UNESCO<ref>{{Lien web |titre=55 nouvelles villes rejoignent le Réseau des Villes créatives de l’UNESCO à l’occasion de la Journée mondiale des Villes |url=https://www.unesco.org/fr/articles/55-nouvelles-villes-rejoignent-le-reseau-des-villes-creatives-de-lunesco-loccasion-de-la-journee |site=unesco.org |date=2023-10-31 |consulté le=2023-11-05}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |titre=Toulouse labellisée « Ville créative » par l’Unesco dans la catégorie musique |url=https://www.radiofrance.fr/francemusique/toulouse-labellisee-ville-creative-par-l-unesco-dans-la-categorie-musique-5650081 |site=radiofrance.fr |date=2023-10-31 |consulté le=2023-11-05}}.</ref>.

L'hymne de Toulouse est [[La Tolosenca|La Toulousaine]] du compositeur [[Louis Deffès]].

Les [[opéra]]s et [[ballet]]s sont proposés par le [[Théâtre du Capitole de Toulouse|théâtre du Capitole]], qui abrite une [[Ballet du Capitole|compagnie de ballet]] composée de {{nobr|35 danseurs}} permanents ainsi qu'un chœur mixte composé de {{nobr|45 chanteurs}} titulaires. L'[[Orchestre national du Capitole de Toulouse|Orchestre national du Capitole]] a acquis une réputation internationale dans le domaine de la [[musique classique]], porté dans les premiers rangs de la scène nationale par le chef d'orchestre [[Michel Plasson]], et placé sous la direction actuelle de [[Tugan Sokhiev]]. Aux {{s-|XVIII}} et {{s-|XIX}}, de grandes voix comme [[Pierre de Jélyotte]] et [[Victor Capoul]] se sont formées à Toulouse<ref>Hervé Martin et Alain Zambeaux, ''La Haute-Garonne'', [[éditions Privat]], coll. Encyclopédie illustrée, octobre 2002, {{ISBN|978-2-7089-5811-1}}, {{p.|425}}.</ref>. D'autres s'y illustrent comme [[Mady Mesplé]], [[Tony Poncet]], [[Jean-Philippe Lafont]] ou [[Pierre Nougaro]]. Notons aussi la résidence principale de l'orchestre, la [[Halle aux Grains de Toulouse|Halle aux Grains]].

Le {{date-|13 février 2008}}, les {{15e}} [[victoires de la musique classique]] (le plus grand concert annuel de musique classique en France) se sont déroulées à la Halle aux Grains de Toulouse. Durant la cérémonie, il a longuement été fait l'éloge de l'Orchestre national du Capitole, et de {{référence nécessaire|sa renommée internationale en tant que l'un des meilleurs orchestres au monde}}.

L'[[Orchestre national du Capitole de Toulouse|Orchestre national du Capitole]] est par ailleurs l'orchestre français qui a enregistré le plus de concerts durant l'année 2007<ref>{{référence non conforme|Soirée des {{15e|victoires}} de la musique classique sur France 3}}.</ref>.

Également réputé, l'[[Orchestre de chambre de Toulouse]], fondé par [[Louis Auriacombe]] en 1953, est actuellement dirigé par le violoniste [[Gilles Colliard]]<ref>{{Lien web|titre=Titre inconnu |url=http://www.orchestredechambredetoulouse.fr/Histoire-de-l-O-C-T |site=[[Orchestre de chambre de Toulouse]] |consulté le=2019-01-22}}.</ref>. Ses multiples initiatives ont considérablement accru le rayonnement de cet ensemble, dont le répertoire varié va de la [[musique baroque]] à la [[musique moderne]]. Il se produit en divers lieux du Grand Toulouse, notamment à l'auditorium de l'[[église Saint-Pierre-des-Cuisines]], à la chapelle Sainte-Anne, au cinéma [[Utopia (cinéma)|Utopia]] de [[Tournefeuille]], etc.

Plusieurs artistes et groupes toulousains se sont fait une réputation internationale dans de nombreux styles musicaux comme [[Claude Nougaro]], [[Art Mengo]], [[Diabologum]], [[Gold (groupe)|Gold]], [[Images (groupe)|Images]], [[Jean-Pierre Mader]], [[Pauline Ester]], [[Les Malpolis]], [[Zebda]] ou encore [[Cats on Trees]]. Le [[rap]] est aussi représenté par des artistes ou groupes comme [[Dadoo]], [[Fabulous Trobadors]], [[KDD]] et plus de {{nobr|200 artistes}} de rap toulousain<ref>[http://www.tolozazik.com/ TolozaZik site de rap toulousain & de la Région Midi-Pyrénées]</ref> le [[ska]] avec [[Spook and the Guay]], les [[Beautés vulgaires]], le [[rock]] métal avec [[Psykup]], [[Sidilarsen]], [[Punish Yourself]] ou [[The Dodoz]] ainsi que la [[musique électronique]] avec [[Mondkopf]], [[Electrosexual]] et le DJ [[Laurent Wolf]].

Dirigé par Jean Dekyndt, le [[Conservatoire à rayonnement régional de Toulouse]] compte parmi les grands pôles d'excellence dans le domaine de l'enseignement de la musique en France. Différents établissements dispersés dans la ville enseignent les disciplines instrumentales et vocales, la composition et les disciplines théoriques, les disciplines chorégraphiques, la musique ancienne ainsi qu’une initiation à l’art dramatique<ref>{{lien web|url=http://www.toulouse.fr/fr-32/education-enseignement-68/conservatoire-national-region-cnr-427/index.html|éditeur= Site officiel de la ville de Toulouse|titre=Conservatoire national de région (CNR)|consulté le=28/07/2007}}.</ref>.

La ville possède un nombre important d’orgues remarquables. Depuis 1996, a lieu tous les ans le festival international ''Toulouse Les Orgues''<ref>{{lien web |titre=Toulouse les orgues |url=http://www.toulouse-les-orgues.org/ |site=Toulouse Les Orgues |consulté le=29-06-2020}}.</ref>

Plusieurs artistes rendent hommage à la ville comme :
* [[Claude Nougaro]] avec sa chanson ''[[Toulouse (chanson)|Toulouse]]'' (avec par exemple des reprises de [[Maurane]] et [[Patrick Sébastien]]) ;
* Le groupe anglais des [[The Stranglers|Stranglers]] avec la chanson ''{{lien|Goodbye Toulouse}}'' faisant référence à une prédiction de [[Nostradamus]] ;
* Le groupe français [[Little Bob Story]] avec ''Riot in Toulouse'' à la suite d'un concert 'épique';
* [[Léopold Nord et Vous|Leopold Nord]] et [[Jean-Pierre Mader]] avec leur chanson ''Bruxelles-Toulouse'' ;
* Les rappeurs toulousains [[Furax (rappeur)|Furax]] et Polychrome7 avec leur album « Toulouse » ;
* Le DJ néerlandais [[Nicky Romero]] avec son tube électro ''Toulouse'' ;
* [[Medef inna Babylone]] groupe de Garage Punk avec leur chanson ''Toulouse Punk'' ;
* [[Michel Jonasz]] et sa chanson ''Joueurs de blues'', en 1981, où Toulouse a été citée {{nobr|2 fois}} et la Garonne {{nobr|1 fois}} ;
* [[Zebda]] avec leurs chansons ''Toulouse'' et ''Matabiau'' ;
* Le groupe de rap Toulousain [[KDD]] avec la chanson ''Quatre Bises'' qui citent les différents quartier de la ville.
* [[Bigflo et Oli]] avec leurs chansons ''Fier d'être toulousains ''et ''Toulouse''
* [[Droogz Brigade]] avec la chanson ''Oh Toulouse'' ;
* Le groupe britannique de musique électronique [[Is Tropical]] avec leur chanson ''Toulouse''.
* La marque française Mosaic a sorti un double cd en 2006, ''Toulouse en chanson'', compilation de 36 chansons (1 par artiste ou groupe) dont plus de la moitié des titres sont inédits<ref>http://www.toulouseenscene.com/produit/toulouse-en-chanson/</ref>
* Voir [[Liste de chansons francophones dont le titre comporte le nom d'une ville#T|plusieurs chansons francophones dont le titre contient le nom de la ville ''Toulouse'']].

==== Peintures ====
Parmi les peintures conservées à Toulouse, on retrouve :
* [[Le Port de Cassis|Le port de Cassis]], par [[Charles Camoin]] en 1905

==== Cinémas ====
[[Fichier:Ancien petit Séminaire de l'Esquile.jpg|vignette|redresse|Entrée de la cinémathèque rue du Taur.]]

Toulouse est dotée de nombreux [[cinéma]]s. Plusieurs cinémas indépendants sont accessibles en centre-ville dont le plus ancien labellisé [[Art et essai (salle de cinéma)|Cinéma d'art et d'essai]] est l'[[ABC (cinéma)|ABC]], situé ''rue Saint-Bernard''. Cinéma associatif et indépendant ouvert dans les années 1950, il comprend trois salles, une salle de réunion, une salle d'exposition et un centre de documentation. Après dix-huit mois de rénovation et la mobilisation de grands noms du cinéma européen, il a rouvert en {{date-|septembre 2009}}. Le réseau [[Utopia (cinéma)|Utopia]], adhérent d'[[Europa Cinemas]], a un complexe à [[Tournefeuille]] et un autre ouvert plus récemment dans le quartier de [[Borderouge]]<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Utopia Borderouge ⋅ Toulouse Mairie Métropole, site officiel. |url=https://metropole.toulouse.fr/annuaire/utopia-borderouge |site=Toulouse Mairie Métropole, site officiel. |consulté le=2024-01-15}}.</ref>. L'Utopia-Toulouse est devenu, depuis son rachat en 2016, l'[[American Cosmograph]], cinéma de trois salles [[Art et essai (salle de cinéma)|art et essai]]. La salle unique du Cratère, Grand Rue Saint Michel, également Art et Essai, diffuse à 80 % des reprises après les grandes salles d'Art et Essai du centre-ville<ref name="nordcinema">{{Lien web|titre=Toulouse|url=http://www.nord-cinema.com/complexe/toulouse.html|site=nord-cinema.com}}.</ref>.

La [[cinémathèque de Toulouse]] est un cinéma associatif créé par [[Raymond Borde]] dans les années 1950 qui acquiert un statut officiel en 1964. Elle a longtemps été dirigée par [[Daniel Toscan du Plantier]] et [[Pierre Cadars]]. C'est le deuxième fonds cinématographique de France après la cinémathèque de Paris. Elle possède plus de {{nombre|24000|copies}} de longs-métrages et courts-métrages, ainsi qu'en ensemble de collections de documents consacrés au cinéma<ref>Hervé Martin et Alain Zambeaux, ''La Haute-Garonne'', [[éditions Privat]], coll. Encyclopédie illustrée, octobre 2002, {{ISBN|978-2-7089-5811-1}}, {{p.|368}}.</ref>. Elle comprend également une bibliothèque. Toulouse possède aussi l'école supérieure d'Audiovisuel (ESAV) qui se trouve rue du Taur près de la cinémathèque depuis 2002. C'est un centre de recherche qui accueille plusieurs chercheurs et de nombreux étudiants du troisième cycle.

[[Les cinémas Pathé Gaumont|Europalaces]] possède {{nobr|13 salles}} sous l'enseigne [[Gaumont]] [[Place Wilson (Toulouse)|place Wilson]], et un [[multiplexe]] avec l'une des six salles de France certifiées [[IMAX]] à [[Labège]], au sud de Toulouse<ref name="nordcinema"/>. À Blagnac, [[Circuit Georges-Raymond|Mega CGR]] possède un complexe cinématographique.

Un petit cinéma existe également dans le quartier du [[Mirail]], au sein du Centre culturel Alban Minville<ref>Cinéma Le Métro au sein du centre culturel Alban Minville http://albanminville.toulouse.fr/index.php/cinema</ref>.

=== Médias ===
==== Télévision locale ====
Toulouse abrite plusieurs chaînes de télévision locales :
* [[France 3 Midi-Pyrénées]] a son siège à Toulouse et ses studios sont situés à la Cépière. Elle propose chaque jour l'actualité régionale ainsi qu'une émission à thème tourné en [[occitan]], ''Viure al Païs'' ;
* [[M6]] avait un décrochage local situé [[allées Jean-Jaurès]] qui a aujourd'hui disparu ;
* [[Télé Toulouse|TLT]] était la télévision locale de Toulouse. Elle a cessé d'émettre le 3 juillet 2015 en raison de difficultés financières<ref>[http://tvmag.lefigaro.fr/programme-tv/article/television/87682/tele-toulouse-ne-repond-plus-.html "Télé Toulouse ne répond plus" sur tvmag.lefigaro.fr]</ref>. Les locaux se trouvaient à l'[[Médiathèque José-Cabanis|Arche Marengo]], à [[Marengo (Toulouse)|Marengo]] (à l'origine son siège était à Compans-Caffarelli)<ref name="médias">Hervé Martin et Alain Zambeaux, ''La Haute-Garonne'', {{p.|405}}.</ref>. En octobre 2016, il est annoncé que sa remplaçante se nommera [[ViàOccitanie Toulouse|TV Sud Toulouse]]. Elle commencera ses programmes d'ici au printemps 2017<ref>[http://france3-regions.blog.francetvinfo.fr/medias-midi-pyrenees/2016/10/12/la-tele-locale-de-toulouse-accordee-a-tv-sud.html "La Télé locale de Toulouse accordée à TV Sud" sur francetvinfo.fr]</ref> ;
* TV Bruits, une [[web TV]] associative créée en janvier 2001 et basée à Toulouse<ref>[http://tvbruits.org/ Site Web de TV Bruits]</ref>{{,}}<ref>[https://www.ladepeche.fr/article/2011/02/01/1003518-tv-bruits-fete-sa-decennie.html Toulouse. TV Bruits fête sa décennie], ''[[La Dépêche du Midi]]'', {{date|1er février 2011}}</ref>. Depuis sa création, TV Bruits a diffusé ses programmes à plusieurs reprises sur les [[Transmission hertzienne|ondes hertziennes]] avec l'autorisation du [[Conseil supérieur de l'audiovisuel (France)|CSA]]. Après le rejet de plusieurs demandes d'autorisation de diffusion sur les réseaux [[Télévision analogique terrestre|hertziens]] et [[Télévision par câble|câblés]], TV Bruits a fait le choix en 2006 de se concentrer sur la diffusion web<ref>[http://tvbruits.org/spip.php?article1020 Historique de la chaîne TV Bruits]</ref> ;
* [[ÒC tele]], une web TV conventionnée par le CSA<ref>[http://www.larepubliquedespyrenees.fr/2016/05/21/la-premiere-serie-en-occitan-a-la-rentree-sur-oc-tele,2026461.php La première série en occitan à la rentrée sur Òc Tele], ''[[La République des Pyrénées]]'', 21 mai 2016</ref> diffusant des programmes en [[occitan]]<ref>[http://www.octele.com/aculhida.html Site web d'OC Télé]</ref>.

Les chaînes de la TNT émettent sur Toulouse grâce au site du [[Pic du Midi de Bigorre#Radio et télévision|Pic du Midi]]. Il y a aussi 2 réémetteurs TNT sur l'agglomération toulousaine : l'un est situé chemin des Côtes de Pech David et émet les multiplexes R1 (dont France 3 Midi-Pyrénées et TV Sud Toulouse), R4, R6 et R7. Ce site est géré par [[Towercast]]. L'autre est sur la Tour de Lafilaire, au [[chemin de Duroux]]. Il émet les multiplexes R2 et R3 et est géré par [[TDF]]<ref>[http://www.tvnt.net/forum/31-haute-garonne-t12674.html Emetteurs TNT de la Haute-Garonne]</ref>.

==== Radios locales ====
En plus des stations de radio nationales, la ville est couverte par de nombreuses stations<ref>[http://septdeniersweb.free.fr/pratique/radio_sur_la_fm.htm#radio Liste de fréquences de radios à Toulouse]</ref> locales :
* [[Sud Radio (France)|Sud Radio]] (101,4 FM) : la radio du Sud est contrôlée par le groupe [[Fiducial|Fiducial Médias]] depuis avril 2013. Ses studios sont à [[Labège]] mais Fiducial souhaite la faire déménager à Paris<ref>[http://www.leparisien.fr/informations/sud-radio-quitte-toulouse-pour-paris-02-06-2016-5850663.php "Sud Radio quitte Toulouse pour Paris" sur leparisien.fr]</ref> ;
* [[FMR (radio)|FMR]] (89,1 FM) : radio associative orientée sur la new wave et le punk<ref>[https://www.schoop.fr/ficheradio.php?id_radio=598 Fiche radio de FMR sur SchooP]</ref>. Elle partage sa fréquence avec Booster ;
* [[Booster FM|Booster]] (89,1 FM) : radio associative. Elle partage sa fréquence avec FMR ;
* Radio Mon Païs (90,1 FM) : Radio associative basée à la Bourse du Travail de Toulouse, proche de la CGT de Toulouse, ce qui fait d'elle une radio militante<ref>[https://www.schoop.fr/ficheradio.php?id_radio=1240 Fiche radio de Radio Mon Païs sur SchooP]</ref> ;
* [[France Bleu Occitanie]], ''anciennement France Bleu Toulouse'' (90,5 FM) : radio locale publique arrivée en 2011, elle occupe les anciens studios du [[Mouv']]. Elle émet aussi à [[Agen]] sur 99,4 FM depuis 2013 en remplacement de [[France Bleu Périgord]]. Elle souhaite se développer dans la région<ref>[http://actu.cotetoulouse.fr/france-bleu-toulouse-zone-diffusion-frequences-occitanie_57380/ "France Bleu Toulouse va étendre sa diffusion sur une grande partie de l'Occitanie" par cotetoulouse.fr]</ref> ;
* [[Canal Sud]] (92,2 FM) : radio associative<ref>[https://www.schoop.fr/ficheradio.php?id_radio=1238 Fiche radio de Canal Sud sur SchooP]</ref> ;
* Toulouse FM (92,6 FM) : radio locale commerciale de Toulouse. Elle appartient au groupe [[Mediameeting]] et retransmet notamment les matchs du [[Toulouse Football Club]]. Elle arrive en 2008 ;
* [[Ado FM|Ado]] (93,1 FM) : radio commerciale parisienne orientée sur le hip-hop. Elle appartient à l'ancien groupe de Sud Radio, le [[Groupe 1981]] ;
* Altitude FM (93,5 FM) : Radio associative émettant depuis le Parc Odyssud, à [[Blagnac]]<ref>[http://www.altitudefm.com/ Site web d'Altitude FM]</ref> ;
* [[Radio campus Toulouse|Campus FM]] (94,0 FM) : radio étudiante toulousaine. Le 13 février 2017, les locaux de la radio sont dévastés par une inondation<ref>[https://www.ladepeche.fr/article/2017/02/13/2516534-inondation-toulouse-locaux-radio-campus-fm-devastes.html "Inondation à Toulouse : les locaux de Campus FM dévastés" sur ladepeche.fr]</ref> ;
* [[Radio Néo|Néo]] (94,8 FM) : radio parisienne sur la nouvelle scène musicale. Elle est arrivée sur Toulouse en 2008 mais aussi à [[Bourges]] sur 100,0 FM ;
* [[Radio Présence]] (97,9 FM) : radio catholique émettant en [[Midi-Pyrénées]] et dans les [[Hautes-Pyrénées]] par le biais d'antennes locales émettant {{nobr|4 heures}} de programmes par jour. Son siège est au 4, rue des feuillants à Toulouse.
* [[Radio Occitania]] (98,3 FM) : radio associative émettant des programmes en langue occitane et en français<ref>[https://radio-occitania.com/ Site web de Radio Occitania]</ref> ;
* Radio Kol Aviv (101,0 FM) : radio associative visant principalement la communauté juive toulousaine ;
* Radio (106,8 FM) : radio associative toulousaine<ref>[http://www.radioradiotoulouse.net/ Site web de Radio Radio]</ref>.

Le 30 juin 2012, la radio associative Radio Plus cesse d'émettre à la suite d'un changement d'activité de l'association qui la gérait<ref>[https://www.schoop.fr/ficheradio.php?id_radio=1241 Fiche de Radio Plus Toulouse sur SchooP]</ref>. Elle diffusait de l'accordéon, de la chanson française des années 1950, 1960 aux années 2000 et une émission de voyance la semaine, tout ça entre 7 h et 19 h sur le 106.8 FM en partage de fréquence avec Radio. Depuis l'arrêt de Radio Plus, Radio émet sur sa fréquence 24 h/24. Sa deuxième partie s'intitule désormais « Radio Radio + » et émet entre 1 h et 13 h<ref>[http://www.radioradiotoulouse.net/radio-radio-- Grille des programmes de Radio Radio +]</ref>.

Quelques radios nationales sont présentes à Toulouse grâce à leurs déclinaisons locales :
* [[RTL2|RTL2 Toulouse]] (88,7 FM) ''(prochainement)''<ref>[http://www.csa.fr/Espace-juridique/Decisions-du-CSA/RTL-2-a-Toulouse-et-Jazz-Radio-a-Annecy-changements-de-titulaire-et-de-categorie "RTL2 à Toulouse et Jazz Radio à Annecy : changements de titulaire et de catégorie" sur csa.fr]</ref> ;
* [[Chérie FM|Chérie FM Toulouse]] (97,4 FM) ;
* [[RFM|RFM Toulouse]] (99,1 FM) ;
* [[Nostalgie (France)|Nostalgie Toulouse]] (99,5 FM) ;
* [[NRJ|NRJ Toulouse]] (100,4 FM) ;
* [[Europe 2|Europe 2 Midi-Pyrénées]] (102,4 FM) ;
* [[Fun Radio|Fun Radio Midi-Pyrénées]] (105,9 FM).

Jusqu'en 2013, certaines radios (et anciennement des chaînes de télé analogiques) ont été desservies par le site [[TDF]] de Bonhoure, au chemin de Sansou. Il a été démantelé à cause de son esthétique et de sa pollution aux ondes électromagnétiques<ref>[https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/haute-garonne/toulouse/l-antenne-de-bonhoure-va-disparaitre-du-paysage-toulousain-334969.html "L'antenne de Bonhoure va disparaître du paysage toulousain"] sur francetvinfo.fr</ref>. Le site [[Towercast]] du château d'eau de Moscou, chemin de Lafilaire a lui aussi été démantelé. Le site de Pech David est donc le site d'émission toulousain le plus récent.

==== Presse locale ====
La [[Presse écrite|presse]] est représentée majoritairement par le [[quotidien régional]] de ''[[La Dépêche du Midi]]'', qui y possède son siège social. Ce titre est fortement implanté dans la région toulousaine. Il est étroitement lié à la [[Jean-Michel Baylet|famille Baylet]] depuis l'après-guerre. [[René Mauriès]] en fut l'un des chroniqueurs les plus connus. Entre 1982 et 1988, les hebdomadaires ''Toulouse Matin'', ''Voix Du Midi Toulouse'', ''Courrier Sud'' et ''Journal de Toulouse'' sont lancés. Le journal ''[[Le Monde]]'' lance ''Tout-Toulouse'' en 2000<ref name="médias"/>. La ville est aussi le siège du bimensuel agricole et rural [[Le Trait d'union paysan]].

Il existe aussi d'autres magazines comme l'hebdomadaire économique, ''la Gazette du Midi'', créé en 2005, le ''[[Satyricon]]'', un journal satirique et ''Toulouse Mag'', un magazine généraliste d'information locale, qui appartiennent au groupe la Dépêche. La ville est aussi le siège des [[Milan (maison d'édition)|éditions Milan]] créées en 1980 et qui éditent des journaux pour enfants et pour adultes comme ''Pyrénées Magazine''.

Sur internet plusieurs médias traitent l'actualité toulousaine : Toulouseweb.com, Toulouseblog, Toulouse7.com et ToulouseInfos.

==== Banque de programmes radiophoniques ====
L'[[A2PRL]] ''(ex-AFP Audio)'' est une banque de programmes radiophoniques basée à Toulouse<ref>[http://www.a2prl.fr/ Site web de l'A2PRL]</ref>. Elle appartient au groupe toulousain [[Mediameeting]] depuis début 2014. Dans les années 1980 et 1990, elle transmettait par satellite un programme musical intitulé « L'Essentiel » agrémenté de flashs d'actualité nationale et de chroniques dans le but d'offrir du contenu à des radios locales. Elle possède une rédaction qui fournit des flashs d'information à de nombreuses radios qui n'ont souvent pas les moyens de se doter elles-mêmes d'une rédaction. Aujourd'hui, avec l'apparition d'entreprises spécialisées dans la piste vocale ([[Piste de voix|voice track]]) et de logiciels informatisant la programmation radiophonique, le programme musical de l'A2PRL est de moins en moins utilisé. Le 15 novembre 2016, l'Agence ouvre un bureau à Paris<ref>[http://france3-regions.blog.francetvinfo.fr/medias-midi-pyrenees/2016/11/15/lagence-audio-toulousaine-a2prl-ouvre-un-bureau-a-paris.html "L'Agence audio toulousaine A2PRL ouvre un bureau à Paris" sur francetvinfo.fr]</ref>. Elle se présente aussi comme la première agence audio en Europe.

Pour plus d'informations : [https://www.schoop.fr/ficheradio.php?id_radio=5 Fiche d'A2PRL sur SchooP]

=== La langue occitane ===
{{Article détaillé|Occitan}}

[[Fichier:Plaque Place Rouaix.jpg|vignette|redresse|[[Signalisation routière bilingue|Signalisation bilingue]] français/occitan dans le centre-ville de Toulouse.]]
[[Fichier:Flag of Occitania.svg|vignette|left|Drapeau occitan.]]

Toulouse, deuxième ville de la région culturelle d'[[Occitanie (région culturelle)|Occitanie]] où celle-ci est la langue vernaculaire. La particularité de la ville est d'être située sur la frontière entre les dialectes [[languedocien]] et [[gascon]]. La légende veut que le gascon soit parlé sur la rive gauche de la [[Garonne]] ([[quartier Saint-Cyprien]]) et le languedocien dans le centre de la ville. Le parler languedocien de Toulouse, le « toulousain » (''tolosan'' en occitan), parfois appelé la « langue mondine » (de Raymond, référence à la dynastie comtale), est un parler sud-languedocien<ref>[http://www.couleur-lauragais.fr/pages/journaux/2006/cl%2087/reportage.html La langue occitane et le Lauragais] Consulté le 17/01/2008</ref>. La ville a donné d'illustres écrivains et poètes de [[Occitan|langue d'oc]], dont [[Pierre Goudouli]]. En 1323 furent créés les [[Académie des jeux floraux|Jeux floraux]], plus vieux concours de poésie encore en cours, récompensant chaque année un auteur de langue d'oc d'une violette dorée à l'or fin. À la suite de ce concours, [[Guilhem Molinier]] rédige ''[[Las Leys d'amors]]'' (les Lois d'Amour)<ref>[http://www.ims-paris.org/05Abstracts/Brown.html ''Les Leys d'amors de Toulouse, dépaysement de la poésie courtoise''] Consulté le 17/01/2008</ref>, décrets linguistiques qui recommandent le toulousain comme écriture préférentielle dans les divers pays occitans (sauf la [[Provence]] et la [[Gascogne]])<ref>La Provence et la Gascogne sont exclues, car les Leys concernent un pays qui est senti comme celui du roi de France, la part occitane du royaume (Périgord, Quercy, Velay, Auvergne, Limousin, Rouergue, Gévaudan, Agenais, Albigeois, Toulousain, Carcassonnais, Narbonnais, Biterrois, Montpelliérain et pays d'Agde), source : ''Histoire d'Occitanie'', par une équipe d'historiens sous la direction d'André Armengaud et Robert Lafont.</ref>.

Longtemps interdit d'enseignement dans l'Éducation nationale, l'occitan a cessé d'être régulièrement parlé dans la rue vers les années 1920 en dehors de quelques quartiers populaires comme [[Lalande (Toulouse)|Lalande]] et Saint-Cyprien où l'on pouvait l'entendre jusque dans les années 1960. Le [[français]] pénétra les classes aisées de la ville à la fin du [[Moyen Âge]] et le changement de [[langue]] (au moins à l'écrit et dans les registres) par l'élite se passa entre 1500 et 1530. Le [[français]] parlé à Toulouse a encore (mais de moins en moins) une empreinte occitane, que ce soit dans la [[prononciation]] (dit « accent toulousain »), dans la [[syntaxe]] ou dans le [[Lexique|vocabulaire]]<ref>[http://occitanet.free.fr/tolosan/lexique.htm Vocabulaire toulousain de survie]</ref>. C'est ce qui peut justifier, par exemple, qu'en parlant d'un écrivain d'expression strictement française, [[Pierre Gamarra]], on ait dit de lui qu'il était « un écrivain occitan de langue française ».

Le {{date-|16|décembre|2006}}, a été inaugurée la [[Maison de l'Occitanie]], se situant rue Malcousinat, qui a pour vocation d'être la vitrine de l'occitan à Toulouse. Cet hôtel particulier du {{s-|XV}}, rénové par les pouvoirs publics locaux, accueille plus d'une cinquantaine d’associations ayant toutes un rapport avec la langue d'oc<ref>[http://www.ostaldoccitania.net/ Convergéncia Occitana] Consulté le 17/01/2008</ref>{{,}}<ref>[http://www.toulouse.fr/fr-32/actualite-206/on-parle-281/rsquo-occitania-1731.html L’Ostal d’Occitània ouvre ses portes] Site officiel de la mairie de Toulouse, Consulté le 17/01/2008</ref>. Depuis octobre 2009, les noms des stations du métro sont traduits en occitan.

=== Gastronomie ===
{{Article détaillé|Cassoulet}}
[[Fichier:CACHOU Lajaunie Toulouse.jpg|vignette|gauche|Cachou Lajaunie de Toulouse.]]
[[Fichier:Cassoulet.cuit.jpg|redresse|vignette|Cassoulet toulousain.]]
[[Fichier:Saucisse de Toulouse.jpg|vignette|Saucisses de Toulouse.]]
[[Fichier:81 - La marchande de violette - Paul Prouho - Musée du Pays rabastinois - Inv.1987.1.2.jpg|vignette|redresse|''La marchande de violette'', peinture de Paul Prouho.]]

Au cœur du Sud-Ouest, Toulouse occupe une place stratégique à la rencontre de la [[Gascogne]] et du [[Languedoc]], et proche des [[Pyrénées]]. Sa cuisine se nourrit de ces terroirs variés et de leurs produits réputés. Les restaurants de la ville servent avant tout de nombreuses spécialités<ref>{{lien web|éditeur=Site officiel de la mairie de Toulouse|titre=Gastronomie et restauration|url=http://www.toulouse.fr/web/guest/tourisme/gastronomie|consulté le=01/07/2007}}.</ref> à base de [[canard]] (gras de préférence), volaille emblématique de la région. Le plat le plus connu est sans aucun doute le [[cassoulet]], à base de [[saucisse de Toulouse]], de canard et de haricots blancs (tarbais). Il est l'objet d'une querelle ancestrale entre trois villes ([[Castelnaudary]], [[Carcassonne]] et Toulouse) et si la légende place l'origine du cassoulet dans la ville de Castelnaudary durant la [[guerre de Cent Ans]], le plat ne peut être dissocié de la gastronomie toulousaine. L'autre produit emblématique de la ville est le [[Cachou Lajaunie]] et sa petite boite jaune, qui a été inventé en 1880 par Léon Lajaunie, pharmacien à Toulouse.

Parmi les spécialités de Toulouse et sa région on trouve également le [[foie gras]], la [[saucisse de Toulouse]] (qui peut s'accommoder ou se consommer simplement grillée), l'aillade toulousaine (ail, noix et huile d'olive), [[Estouffat catalan|l'estouffat]] toulousain (à base de bœuf, légumes, vin), le rôti gascon (magret de canard fourré au foie gras) ou encore le [[tourin]] (soupe à l'ail et à l'oignon).

Le dessert incontournable de la région est la [[Tourtière (Gascogne)|croustade aux pommes]], et sa variante le [[Pastis (dessert)|pastis gascon]], pâtisseries aux pommes recouverte d'un feuilletage de pâte beurrée. Le traditionnel [[fénétra]] (gâteau au citron, abricot et amandes) est lui typiquement toulousain mais demeure plus confidentiel. Du côté des sucreries on trouve la brique du Capitole (bonbons feuilletés au praliné), la marquise toulousaine (pralines au caramel), le pavé du Capitole (praliné à l'orange ou à la framboise et ganache enrobé de chocolat).

La [[Violette de Toulouse|violette]] est un autre symbole fort lié à la ville de Toulouse. De nombreuses spécialités sucrées y font référence (pétales de violettes cristallisés, bonbons à la liqueur, etc.) mais elle se décline aussi sous forme de thé, de vinaigre ou de moutarde. Il existe une confrérie de la violette à Toulouse, où la production de cette fleur était très importante. La violette est d'autre part l'une des récompenses décernées par l'[[Académie des jeux floraux]] de Toulouse.

De nombreux restaurateurs ont gagné leurs étoiles à Toulouse dans les années 1970-1980 comme Dominique Toulousy, Pierre Roudgé et Lucien Vanel. Dans les années 2000 de grands chefs comme [[Michel Sarran]], Patrick Donnay ou [[Yannick Delpech]] participent au rayonnement de la gastronomie toulousaine et du Sud-Ouest<ref>Fernand Cousteaux et Michel Valdiguié, ''Toulouse, hier aujourd'hui, demain'', {{p.|94}}.</ref>.

Toulouse est la capitale du [[vignoble du Sud-Ouest]]. Ce dernier, {{4e}} vignoble de France par sa production, est très hétéroclite et regroupe les plus de 40 dénominations présentes sur tout le [[Grand Sud-Ouest français]], à l'exception des [[Vignoble de Bordeaux|vins de Bordeaux]]. Ces appellations se caractérisent par l'utilisation de nombreux cépages rares et rustiques<ref>{{Lien web |titre=Les vins du Sud-Ouest |url=http://technoresto.org/vdf/sud-ouest/ |site=technoresto.org |consulté le=2021-03-16}}.</ref>. Toulouse, sous l'impulsion de riches capitouls, était le point de départ des [[gabare]]s (type de bateau traditionnel affecté au transport de marchandise) contenant les vins de la région à destination du [[port de Bordeaux]]{{référence nécessaire}}. Les dénominations les plus connues à proximité immédiate de la ville de Toulouse sont le [[Fronton (AOC)|Fronton]] (dit « vin des toulousains »<ref>{{Lien web |titre=Fronton > L’AOP |url=https://www.vins-de-fronton.com/laop/ |consulté le=2021-03-16}}.</ref>) produisant uniquement des rouges en cépage principal de [[négrette]], et le [[Gaillac (AOC)|Gaillac]] (« le vignoble aux 7 vins ») proposant aussi bien des rouges, que des blancs, des rosés ou des mousseux. D'autres vins typiques du Sud-Ouest comme le [[Madiran (AOC)|Madiran]] ou le [[Cahors (AOC)|Cahors]] se trouvent fréquemment sur les tables toulousaines, ainsi que les [[Vignoble du Languedoc-Roussillon|vins du Languedoc]] proche comme le [[Minervois (AOC)|Minervois]] ou le [[Corbières (AOC)|Corbières]].

La ville de Toulouse possède et produit son propre [[vin]]. Elle est propriétaire d'une vigne, au [[Château de Candie|Domaine de Candie]], situé dans l'ouest toulousain, on y élève des [[Vin blanc|vins blancs]], [[Vin rosé|rosés]] et [[Vin rouge|rouges]], certains sont vieillis en [[Tonneau (récipient)|fûts]] de [[chêne]]. Ce vin est principalement revendiqué et commercialisé en ''comté Tolosan'' (ou « comté de Toulouse »).

L'eau-de-vie de la région est l'incontournable [[Armagnac (eau-de-vie)|Armagnac]], consommé en tant que digestif ou utilisé dans la cuisine locale notamment pour la préparation de pâtisseries ([[Croustade aux Pommes|croustade]], [[Pastis (dessert)|pastis]], etc).

=== Personnalités liées à Toulouse ===
[[Fichier:056 Toulouse Quais de la Garonne -Maison de Claude Nougaro-.JPG|vignette|redresse|Maison de Claude Nougaro sur les quais de la Garonne.]]

{{Catégorie détaillée|Naissance à Toulouse}}
{{Article détaillé|Liste de personnalités liées à Toulouse}}

Toulouse a vu naître un certain nombre de personnalités diverses parmi lesquelles on trouve les musiciens [[Claude Nougaro]], [[Carlos Gardel]]<ref>Il y a toutefois une [[Carlos Gardel#Controverse sur son lieu de naissance|controverse sur son lieu de naissance]], à Toulouse ou en [[Uruguay]].</ref>, [[Bigflo et Oli]] et [[Jain (chanteuse)|Jain]], [[Ticky Holgado]], l'économiste [[Bernard Maris]], le journaliste [[Georges de Caunes]], [[Joseph de Villèle]], le musicien [[Dynam-Victor Fumet]], la soprano lyrique des Monuments Enchantés [[Veronica Antonelli]], [[Benoist Apparu]], [[Louis II d'Anjou]], duc de Provence, et roi de Naples, [[Magyd Cherfi]], [[Philippe Druillet]], [[Raymond de Saint-Gilles|Raymond IV de Toulouse]] un des chefs de la [[première croisade]], [[Art Mengo]], [[Laurent Terzieff]], [[Mademoiselle Kat]]/[[Fafi]]/[[Miss Van]], le boxeur [[Sofiane Oumiha]], [[Patrice Carmouze]], [[Jean Dausset]], prix nobel de chimie et de science, [[Marie-Ange Casalta]], [[Jean-Étienne Esquirol]] considéré comme le père de l'hôpital psychiatrique français, [[Sylvain Augier]], [[Guy Novès]], les footballeurs [[Philippe Mexès]], [[Blaise Matuidi]], [[Cheikh M'Bengue]], [[Daniel Congré]], [[Gaël Clichy]], [[Christophe Mandanne]] ou encore [[Cédric Fauré]], le nageur [[Léon Marchand]], le cycliste [[Jean-Christophe Péraud]], la skieuse [[Anne-Sophie Barthet]], l'actrice [[Jennifer Lauret]], les rugbyman [[Fabien Pelous]], [[David Skrela]] ou encore [[Maxime Médard]] et [[Frédéric Michalak]], [[Jean-Pierre Mader]], l'animateur [[Jean-Luc Reichmann]], [[Jean-Luc Roy]], [[Laetitia Barlerin]], [[Jean-Louis Debré]], [[Justine Fraioli]], [[Bernard Mulé]], [[Christine Albanel]], [[Virginie Desarnauts]], [[Églantine Éméyé]] ou encore [[Philippe Uchan]], [[Aimeric de Péguilhan]] (troubadour), la Bienheureuse Jeanne Émilie de Villeneuve, religieuse, fondatrice de la congrégation de N.D. de l'Immaculée Conception, [[Antoine Crozat]], premier gouverneur de [[Louisiane]], et son frère [[Pierre Crozat]], le mathématicien [[Pierre de Fermat]], mathématicien, naquit tout près de Toulouse et y fut membre du [[Parlement de Toulouse|Parlement]], le juge humaniste [[Jacques Cujas]], [[Carole Delga]] (présidente de la région [[Occitanie (région administrative)|Occitanie]]), l'ancien maire d'Albi [[Philippe Bonnecarrère]], la maire de Montauban [[Brigitte Barèges]], le maire [[Jean-Luc Moudenc]], [[Christine de Veyrac]] ou les résistants [[Adolphe Coll]] et [[Pierre Dumas (homme politique, 1891-1968)|Pierre Dumas]], [[Marcus Antonius Primus]], général de l'Empire romain, ainsi que l'illustrateur franco-britannique du {{s-|XIX}} [[Edmond Dulac]], et les peintres toulousains, [[Henri Martin (peintre)|Henri Martin]], [[Alexandre Falguière]], [[Antoine Laborde]], [[Antonin Mercié]], [[Cyril Kongo]] et [[Michel Bez]].

<gallery mode="packed">
Fichier:Claudenougaro060607.JPG|alt=Portrait d'un homme de face.|Claude Nougaro.
Fichier:Jean-Luc Reichmann.jpg|alt=Portrait d'un homme assis dans un stand.|Jean-Luc Reichmann.
Fichier:Bayrou Bercy 2007-04-18 n7.jpg|alt=Portrait d'un homme de face.|Patrice Carmouze.
Fichier:Festival des Vieilles Charrues 2016 - Jain - 081.jpg|alt=Portrait d'une femme levant la main.|Jain.
Fichier:Marie-Ange Casalta 2013.jpg|alt=Portrait d'une femme en train de défiler.|Marie-Ange Casalta.
Fichier:Eglantine Emeyé 2013 2.jpg|alt=Portrait d'une femme en train de défiler.|Églantine Éméyé.
Fichier:Guy Novès 2012.JPG|alt=Guy Novès en 2012|Guy Novès.
Fichier:Jean-Pierre Mader 01.JPG|alt=Photographie d'un homme avec le micro dans la main.|Jean-Pierre Mader.
Fichier:Ticky Holgado Cannes.jpg|alt=Photographie d'un homme avec des lunettes de soleil.|Ticky Holgado.
Fichier:P2N2019BigfloOli 12.jpg|alt=Bigflo et Oli|Bigflo et Oli.
</gallery>

==== Personnages de bande dessinée ====
Détail méconnu, ''[[Tintin|Tintin et Milou]]'' passèrent tout l'été 1940 à Toulouse, à la suite de l'invasion de la [[Belgique]] le {{date-|10 mai}} précédent, comme l'atteste leur première apparition dans ''[[Le Soir]] Jeunesse'', le {{date-|17 octobre 1940}} (couverture ''Tintin et Milou sont revenus'')<ref>[http://www.tintin.free.fr/biographie/include/lesoir.jpg Tintin et Milou sont revenus])</ref>{{,}}<ref>Philippe Goddin, ''Hergé, Chronologie d'une œuvre, 1939 à 1943'' (tome 4 - novembre 2004), page 72.</ref>. Passant par la [[Gare de Toulouse-Matabiau|gare Matabiau]] de Toulouse le vendredi {{date-|31|août|1923}}, [[Hergé]] découvre quant à lui les [[Pyrénées]] toutes proches autour de [[Bagnères-de-Bigorre]], lors d'un camp de [[Scoutisme|scouts]] durant trois semaines (tome 1, page 56). Il revint {{nobr|50 ans}} plus tard dans la « Ville Rose » lors du ''{{1er}} Salon de la Bande dessinée de Toulouse'', organisé au parc des expositions de la ville en 1973.

En {{date-|-50}}, déjà, ''[[Astérix|Astérix et Obélix]]'' y sont venus, à la recherche de la spécialité locale de la [[Saucisse de Toulouse|saucisse]]<ref>''[[Le Tour de Gaule d'Astérix]]'', éd. Dargaud, 1968, page 36</ref>.

Le détective privé [[Léo Loden#Léo Loden|Léo Loden]] enquête à Toulouse, dans ''[[Propergol sur le Capitole]]'', sur un trafic de drogue et sur les problèmes de lancement des [[Ariane (fusée)|fusées Ariane]].

[[Coyote (auteur)|Coyote]], l'auteur de ''[[Litteul Kévin]]'', a longtemps vécu et travaillé à Toulouse<ref>[https://www.ladepeche.fr/article/2009/11/20/719570-coyote-n-a-besoin-de-personne.html ''Coyote n'a besoin de personne''], ''[[La Dépêche du Midi]]'', 20 novembre 2009.</ref>.

==== Écrivains nés à Toulouse ====
{{colonnes|taille=20|1=
* [[Jean-Paul Dubois]], prix Goncourt 2019
* [[Pierre Goudouli]]
* [[Raymond Abellio]]
* [[Pierre Gamarra]]
* [[José Cabanis]]
* [[Albert-Marie Besnard]]
* [[Gilbert Baqué]]
* [[Serge Pey]]
* [[Fabrice Garcia-Carpintero]]
* [[Casimir Prat]]
* [[Bernard Werber]]
* [[Guillaume Anelier]]
* [[Philip Le Roy]]
* [[Jacques Salomé]]
* [[Valérie Alma-Marie]]
* [[Anne Terral]]
* [[Paul Renaud]]}}
* [[Olivier Norek]]

=== Héraldique, logotype et devise ===
[[Fichier:31 - Toulouse - Les armes de la ville de Toulouse – Théophile Barrau.jpg|vignette|Les armoiries de Toulouse- Bronze de [[Théophile Barrau]].|228x228px]]
{{Blason commune
|commune             = Toulouse
|image               = Blason_de_Toulouse.svg
|blasonnement        = De gueules à la croix cléchée, vidée, pommetée de douze pièces d'or, sur une vergette du même, accompagnée en pointe d'un [[Agnus Dei|agneau]] passant d'argent, la tête nimbée, contournée, brochant sur la vergette, la croix accostée à dextre d'un [[Château Narbonnais|château]] d'argent, et à sénestre d'une [[Basilique Saint-Sernin de Toulouse|basilique]] du même, au chef de France<ref>{{lien web |titre=Armoiries de la ville de Toulouse. |url=http://svowebmaster.free.fr/blason_toulouse.htm |site=svowebmaster.free.fr |consulté le=28-10-2021}}.</ref>{{,}}<ref>{{lien web |titre=Un logo à l'ancienne : le blason de la ville de Toulouse |url=http://scah-architecte-toulouse.blogspot.com/2012/11/un-logo-lancienne-le-blason-de-la-ville.html |site=blogspot.com |consulté le=28-10-2021}}.</ref>.
|devise              = « Per Tolosa totjorn mai »
|explications        = Le [[Armorial du royaume de France|blason ancien du Royaume de France]] était « d'azur semé de fleurs de lys d'or », le nouveau étant « d'azur à trois fleurs de lys d'or ». Aussi, vu la notoriété du blason de France, il n'est pas nécessaire de rappeler sa composition quand il se trouve en chef d'un blason : on peut simplement dire « au chef de France » (en précisant « ancien », ou non) ou « au chef de France moderne » quand il s'agit d'un chef reprenant le blason de France dans sa version moderne.
|statut              = Officiel.
|alias_image         = Armoiries_empire_de_Toulouse.svg
|alias_blasonnement  = De gueules à la croix cléchée, vidée, pommetée de douze pièces d'or, sur une vergette du même, accompagnée en pointe d'un [[Agnus Dei|agneau]] passant d'argent, la tête nimbée, contournée, brochant sur la vergette, la croix accostée à dextre d'un [[Château Narbonnais|château]] d'argent, et à sénestre d'une [[Basilique Saint-Sernin de Toulouse|basilique]] du même, au chef de gueules chargé de trois abeilles d'or, qui est des bonnes villes de l'Empire<ref>[http://www.euraldic.com/txt_vbh007_toulouse.html Armes de Toulouse], sur euraldic.com</ref>
|alias_explications  = Pendant le [[Premier Empire]], Toulouse fut au nombre des [[Armorial des communes de l'Empire|bonnes villes]] et autorisée à ce titre à demander des armoiries au nouveau pouvoir.
}}

== Compléments ==
=== Bibliographie ===
{{légende plume}}
'''Par ordre chronologique de publication'''
* Germain de La Faille, ''Annales de la ville de Toulouse depuis la réünion de la comté de Toulouse à la Couronne, avec un abrégé de l'ancienne histoire de cette ville et un recueil de divers titres et actes pour servir de preuves ou d'éclaircissement à ces Annales'', chez Guillaume-Louis Colomyez, Toulouse [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k10401226/f7.image 1687, Première partie], [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1040123m?rk=42918;4 1701, Seconde partie]
* [[Jean-François d'Aubuisson de Voisins]], ''Histoire de l'établissement des fontaines de Toulouse'', dans ''Annales des ponts et chaussées. Mémoires et documents relatifs à l'art des constructions et au service de l'ingénieur'', {{2e}} semestre 1838, {{p.|257-316}} [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k408450z/f261.image (''lire en ligne'')] et planche CLX [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k408450z/f394.image (''voir'')]
* {{article | auteur=Victor Fons | titre=L'organisation municipale à Toulouse au temps des Capitouls | périodique=Recueil de l'Académie de législation de Toulouse | lieu=Paris/Toulouse | année=1877-1878 | tome=26 | passage=19-84 | lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=S4c7AQAAMAAJ&pg=PA19#v=onepage&q&f=false }}
* [[Jules de Lahondès]], ''Les monuments de Toulouse. Histoire. Archéologie. Beaux-Arts'', Imprimerie et librairie Édouard Privat, Toulouse, 1920 [https://archive.org/stream/lesmonumentsdeto00laho#page/n11/mode/2up (''lire en ligne'')]
* [[Philippe Wolff]], ''Histoire de Toulouse'', Toulouse, Privat, 1958
* Christian Cau, ''Petite Histoire de Toulouse'', Loubatières
* [[Maurice Culot]], ''Toulouse, les délices de l'imitation'', avec [[Yves Boiret]], [[Yves Bruand]], [[Patrick Céleste]], [[Thierry Corre]], [[Odile Foucauld]], [[Louis Peyrusse]], [[Jean-Philippe Garric]], [[Société académique d'étude architecturale]], 1986, [[Institut français d'architecture]], Bruxelles, Mardaga, {{ISBN|2-87009-274-1}}, 468p.
** Yves Bruand, « Institutions, urbanisme et architecture », {{p.|2-19}},
** Bruno Tollon, « La ville de brique. Du grand incendie de 1463 aux projets d'urbanisme du {{XVIIIe}} », {{p.|20-41}},
** Michèle Éclache, « L'îlot et l'hôtel particulier à l'âge classique », {{p.|42-57}},
** Sylvie Assassin, « L'[[Académie royale de peinture, sculpture et architecture de Toulouse|Académie royale de peinture, sculpture et architecture]] et le projet du [[Grand Rond (jardin)|Grand-Rond]] », {{p.|60-77}},
** Patrick Céleste, « Songe archéologique d'un promeneur », {{p.|78-89}},
** Valérie Nègre, « [[Jacques-Pascal Virebent]] 1746-1830. Naissance d'une politique urbaine municipale », {{p.|90-107}},
** Barthélemy Dumons, « Le plan général des alignements de la ville 1807-1841 », {{p.|108-119}},
** Thierry Corre, « Les percées haussmanniennes à Toulouse », {{p.|120-129}},
** Louis Peyrusse, « La mouvement archéologique », {{p.|130-143}},
** [[Bruno Foucart]], « Toulouse restaurée », {{p.|168-193}}.
* Michel Taillefer, ''La Révolution en Pays toulousain'', Loubatières, 1989
* [[Pierre Salies]], ''Dictionnaire des rues de Toulouse'', éditions Milan, 1989
* {{Ouvrage|préface=[[Edmond Haraucourt]]|titre=Histoire de Toulouse|lieu=Toulouse|éditeur=Imprimerie Régionale|année= 1994|langue=fr|auteur=Henri Ramet|lien auteur1=Henri Ramet|responsabilité1=Président de la [[Cour d'appel de Toulouse]]|pages totales=922|isbn=2-910352-01-3|lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5340512r|accès url=libre|consulté le=13 mars 2024}} {{plume}}
* {{article |auteur=Jean Coppolani | titre=Les plans d'urbanisme de Toulouse au {{s-|XX}} | périodique=Mémoires de la Société archéologique du Midi de la France | année=1998 | tome=98 | passage=207-255 | lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k65768533/f208.item }}
* {{article |auteur=Georges Baccrabère | titre=La céramique du {{s-|XV}} dans l'ancien quartier Saint-Georges à Toulouse | périodique=Mémoires de la Société archéologique du Midi de la France | année=1998 | tome=98 | passage=129-142 | lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k65768533/f130.item }}
* {{Ouvrage|titre=Nouvelle Histoire de Toulouse|editeur=Privat|année=2002|mois=septembre|auteur=Michel Taillefer (sous la direction de)|isbn=2-7089-8331-8}}
* {{Ouvrage|titre=Autrefois Toulouse|éditeur=Éditions Atlantica|auteur=[[Laurence Catinot-Crost]]|année=2002}}
* {{Ouvrage|titre=Haute-Garonne, encyclopédie illustrée|éditeur=Privat|année= 2002|auteur=Hervé Martin et Alain Zambeaux|isbn=2-7089-5811-9}} {{plume}}
* {{Ouvrage|titre=Toulouse, hier, aujourd'hui, demain|éditeur=Daniel Briand|année= 2004|auteur=Fernand Cousteaux et Michel Valdiguié|isbn=2-903716-64-1}} {{plume}}
* {{Ouvrage|titre=Toulouse côté jardins|éditeur=Éditions Daniel Briand|auteur=Jean-Marie Granier|année=2005|isbn=2-903716-66-8}}
* Anne Le Stang, ''Histoire de Toulouse illustrée]'', Toulouse, 2006 {{ISBN|2-910352-44-7}} {{présentation en ligne|lien=http://leperegrinateurediteur.com/leperegrinateurediteur.com/Histoire_de_Toulouse_illustree.html}} {{plume}}
* [[Pascal Blanchard (historien)|Pascal Blanchard]], sous la dir. de, ''Sud-Ouest. Porte des outre-mers. Histoire coloniale et immigrations des Suds'', Milan, 2006, 240 pages
* {{Ouvrage|titre=Toulouse|éditeur=Alan Sutton|auteur=Francine Faget|collection=Mémoire en images|année=2008}}
* {{ouvrage | auteur1=[[Bernadette Suau]] | auteur2=Jean-Pierre Amalric | auteur3=[[Jean-Marc Olivier]] | directeur1=oui | directeur2=oui | directeur3=oui | titre=Toulouse, une métropole méridionale | sous-titre=Vingt siècles de vie urbaine (Actes du {{58e}} Congrès de la Fédération historique de Midi-Pyrénées) | lieu= Toulouse | éditeur=Presses universitaires du Midi | collection=Méridiennes | année= 2009 | pages=1094 | isbn=978-2-810709-50-2 | lire en ligne=https://books.openedition.org/pumi/33526 }} 2 volumes
* « Toulouse, ''Tolosa''. Capitale de cité, rempart, amphithéâtre, sculpture, mosaïques, sarcophages, puits comblés », dans Robert Sablayrolles (coordination) et Marie-Laure Maraval, ''Guide archéologique de Midi-Pyrénées. 1000 av. J.-C. - 1000 ap. J.-C.'', Fédération Aquitania, Bordeaux, 2010, {{ISBN|2-910763-18-8}}, {{p.|351-414}}
* Henri Molet, « La muraille antique de Garonne », dans ''Mémoires de la Société archéologique du Midi de la France'', 2015, tome 75, {{p.|15-38}} [http://societearcheologiquedumidi.fr/_samf/memoires/t_75/2015_SAMF_M%C3%A9moires_21Mo.pdf (''lire en ligne'')]
* [[Jean-Marc Olivier]] et Rémy Pech (dir.), ''Histoire de Toulouse et de la métropole'', Toulouse, Privat, 2019, 800 p.

* Antoine du Bourg, ''Histoire du Grand Prieuré de Toulouse'', Toulouse, 1883, réimpression Laffite Reprints, Marseille, 1978. {{Gallica|n=bpt6k5040084}}
* [[Jules Chalande]], « Histoire des rues de Toulouse », ''Mémoires de l'Académie des Sciences et Belles-Lettres de Toulouse'', {{11e|série}}, tome II, Toulouse, 1914.
* Jules Chalande, « Histoire des rues de Toulouse », ''Mémoires de l'Académie des Sciences et Belles-Lettres de Toulouse'', {{11e|série}}, tome III, Toulouse, 1915.

=== Articles connexes ===
* [[Urbanisme à Toulouse]]
* [[Voies de Toulouse]]
* [[Pays toulousain]]
* Histoire
** [[Parlement de Toulouse]]
** [[Languedoc]]
** [[États de Languedoc]]
** [[Pays d'états]]
** [[Généralité de Toulouse]]
** [[Architecture Renaissance de Toulouse]]

=== Liens externes ===
{{Autres projets
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== Notes et références ==
=== Notes et cartes ===
'''Notes'''
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'''Cartes'''
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=== Base de données du ministère du Budget, relative aux comptes des communes ===
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=== Références ===
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{{Palette
 |Succession/Étape de Compostelle
 |précède=-- par la [[Via Tolosana]]<br>[[Baziège]]<br><small>(34,5 km à pied)</small><br>-- par la liaison Conques-Toulouse<br>[[Montastruc-la-Conseillère]]<br><small>(26,5 km à pied)</small>
 |voie=[[Via Tolosana]]<br>Fin de la liaison Conques-Toulouse
 |suivant=[[Léguevin]]
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 |Toulouse|Quartiers de Toulouse|Toulouse Métropole|Grandes villes de France|Préfecture de France|Unités urbaines françaises|Villes d'Occitanie|Villes les plus peuplées de l'Union européenne}}

{{Portail|communes de France|Toulouse|Haute-Garonne|Région Occitanie|Occitanie|Hospitaliers|ordre du Temple}}
{{Article de qualité|oldid=25773935|date=7 février 2008}}

[[Catégorie:Toulouse|*]]
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