Tegenaria campestris

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Tegenaria campestris
Description de l'image Defaut 2.svg.
Classification WSC
Règne Animalia
Embranchement Arthropoda
Sous-embr. Chelicerata
Classe Arachnida
Ordre Araneae
Sous-ordre Araneomorphae
Famille Agelenidae
Genre Tegenaria

Espèce

Tegenaria campestris
(C. L. Koch, 1834)

Synonymes

  • Aranea decemguttata Martini & Goeze, 1778
  • Aranea campestris C. L. Koch, 1834
  • Malthonica campestris (C. L. Koch, 1834)

Tegenaria campestris est une espèce d'araignées aranéomorphes de la famille des Agelenidae[1].

Distribution[modifier | modifier le code]

Cette espèce se rencontre en Europe jusqu'en Azerbaïdjan[1].

Habitat[modifier | modifier le code]

Tegenaria campestris vit dans les plaines sous les pierre ou l'écorce des arbres.

Description[modifier | modifier le code]

Le mâle mesure 5 mm et les femelles de 6 à 9 mm[2].

Les femelles atteignent une envergure de 50 mm.

Éthologie[modifier | modifier le code]

Tegenaria campestris est solitaire et nocturne. Elle vit sur des toiles en forme d'entonnoir qu'elle refait chaque nuit. Il lui arrive parfois de sortir de sa toile pour chasser si elle est affamée, mais en général elle chasse les proies qui se trouvent sur sa toile, la faisant ainsi sortir de sa toile pour la mordre puis la porter à sa cachette pour lui injecter des enzymes, qui servent à ramollir la proie, car les araignées ne peuvent pas mâcher, et la dévorer.

Tegenaria campestris a peu de prédateurs naturels ; seule Eratigena atrica, la Tégénaire noire ose s'attaquer à elle.

Elle se nourrit de tout arthropode plus petit qu'elle, mais ne s'attaquera pas à un animal d'au moins sa taille.

Une femelle peut vivre cinq ans.

Reproduction[modifier | modifier le code]

Lorsqu'un mâle cherche à s'accoupler, il touche la toile de la femelle à l'aide d'une de ses pattes en faisant un rythme régulier ; indiquant ainsi à la femelle qu'il n'est pas une proie. Si la femelle sort, il prend la fuite, mais si elle ne sort pas, il rentre et lui injecte du sperme à l'aide de ses pédipalpes (les sortes de petites pattes à l'avant). Après l'accouplement, il y a trois possibilités:

  • la femelle attaque le mâle (le plus souvent) ;
  • le mâle part de la toile sans se faire attaquer (assez rare) ;
  • la femelle accepte le mâle et ils vivent en couple (extrêmement rare).

Après quelques jours de gestation, la femelle pond des centaines d'œufs qu'elle protègera.

Publication originale[modifier | modifier le code]

  • C. L. Koc, 1834 : Arachniden. Deutschlands Insekten. Heft, p. 122-127.

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]