Aller au contenu

Tadamasa Gotō

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Tadamasa Gotō
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (82 ans)
Ebara-ku (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité

Tadamasa Gotō (後藤 忠政, Gotō Tadamasa?) est un ancien yakuza né le . Il a fondé et dirigé le Gotō-gumi, une branche basée à Fujinomiya de la plus grande organisation criminelle japonaise, le Yamaguchi-gumi.

Tadamasa Gotō est né le dans le quartier de Shinagawa à Tokyo[1]. Tadamasa Gotō a été élevé dans la pauvreté par sa grand-mère après la mort de sa mère. Il entame sa carrière de yakuza en 1972 à l'âge de 30 ans lorsqu'il rejoint une des filiales du Yamaguchi-gumi à Fujinomiya.

En 1985, il fonde son propre groupe de yakuzas, le Gotō-gumi, affilié au Yamaguchi-gumi et basé Fujinomiya. Il accède à la direction du 4e Yamaguchi-gumi (1984-1985) à Kobe, et y restera jusqu'à son éviction en 2008.

Tadamasa Gotō a publié en son autobiographie, Habakarinagara[1], vendue à plus de 225 000 exemplaires et numéro 1 des ventes au Japon début 2011.

Tadamasa Gotō a fait l'objet d'une grande enquête du journaliste d'investigation américain Jake Adelstein. Jake Adelstein a démontré comment Tadamasa Gotō avait passé un accord avec le FBI en livrant l'identité de plusieurs parrains de la mafia japonaise pour pouvoir entrer illégalement sur le territoire américain et se faire opérer du foie à l'hôpital universitaire de UCLA (Los Angeles)[2]. Il a également corrompu des médecins de cet hôpital grâce à de l'argent blanchi dans plusieurs casinos de Las Vegas. Le journaliste relate cette enquête dans le livre Tokyo Vice, paru en aux Éditions Marchialy[3]. Cette enquête a valu à Jake Adelstein d'être menacé de mort et placé sous protection policière[4].

Références

[modifier | modifier le code]
  1. a et b (ja) Tadamasa Goto, Habakarinagara, Takarajima Publishing, , 357 p. (ISBN 978-4-7966-8134-6)
  2. (en-US) John M. Glionna et Charles Ornstein, « Japanese gang figures got new livers at UCLA », Los Angeles Times,‎ (ISSN 0458-3035, lire en ligne, consulté le )
  3. « «Tokyo Vice», Sin City », sur Libération.fr (consulté le )
  4. Jake Adelstein, Tokyo Vice : un journaliste américain sur le terrain de la police japonaise, Paris, Les éditions Marchialy, , 480 p. (ISBN 979-10-95582-01-4)

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • Jake Adelstein, Tokyo Vice : An American Reporter on the Police Beat in Japan, New York, Patheon Books, 2009.
    • trad. : Tokyo Vice : Un reporter américain sur le terrain de la police japonaise, Paris, Les Éditions Marchialy, (ISBN 979-10-95582-01-4) (version poche : éditions Points, (ISBN 978 2 7578 6081 6))
  • Tadamasa Goto, Takarajima Publishing, (ISBN 978-4-7966-8134-6)