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Suspension

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Le mot « suspension », du latin suspensio pour « voûte », désigne dès le XVIe siècle en français une interruption ou momentanée, puis reprend au XVIIIe siècle le sens spatial latin de traction vers le haut[1]. D'autres emplois spécifiques sont apparus au XIXe siècle, notamment en sciences.

Notion d'interruption

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  • En droit, une suspension d'audience est l'interruption d'une séance au tribunal ;
    • Pour une suspension du prononcé d'une condamnation voir sursis ;
  • Une suspension disciplinaire est une mesure qui interdit l'exercice d'une fonction. Ainsi en sport, une suspension est l'interdiction de participer à un certain nombre de compétitions, en général prononcée à la suite de conduite fautive et notamment de dopage ;
  • En rhétorique, une suspension est une figure de style qui consiste à mettre le lecteur ou l'auditeur dans l'attente impatiente de ce qu'on a annoncé mais pas encore dit ;
  • En typographie, les points de suspension marquent l'interruption d'une phrase, d'une liste voire d'un mot.

Sens spatial

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  • En ameublement, une suspension est un luminaire accroché au plafond par un câble ou une chaîne.
  • En électroacoustique, la suspension acoustique d'un microphone est son système d'accroche permettant de réduire les chocs et vibrations.
  • En mécanique, la suspension d'un véhicule est l'ensemble des organes mécaniques qui aident à maintenir le véhicule sur la route et à amortir les chocs dus aux irrégularités du terrain.
  • En anatomie, la suspension est une phase du mouvement de la locomotion bipède.

Emplois figurés ou spécifiques

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Notes et références

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  1. « Suspendre », Dictionnaire historique de la langue française, Dictionnaires Le Robert-Sejer, Paris 1998.
  2. « Chloé Moglia : Une femme en suspension », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. « Yoann Bourgeois, l’art du point de suspension », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )