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Sidérotile

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Sidérotile
Catégorie VII : sulfates, sélénates, tellurates, chromates, molybdates, tungstates[1]
Général
Nom IUPAC sulfate de fer(II) pentahydraté
Classe de Strunz
Classe de Dana
Formule chimique Fe2+SO4·5H2O
Identification
Couleur Vert pale, jaunâtre, blanc
Système cristallin Triclinique
Réseau de Bravais a = 6,26 Å, b = 10,63 Å
c = 6,06 Å ; α = 97,25°
β = 109,67°, γ = 75° ; Z = 2
Classe cristalline et groupe d'espace Pinacoïdal (1)
(mêmes symboles H-M)
P1
Habitus Fibreux à poudreux, rarement sous forme de cristaux aciculaires
Échelle de Mohs 2,5
Éclat Vitreux ou soyeux
Propriétés optiques
Indice de réfraction nα = 1,513 - 1,515
nβ = 1,525 - 1,526
nγ = 1,534 - 1,536
Biréfringence Biaxial (-) ; δ = 0,021
2V = 50° (mesuré)
2V = 80 à 86° (calculé)
Transparence Transparent à translucide
Propriétés chimiques
Densité 2,1 - 2,2
Solubilité Soluble dans l'eau

Unités du SI & CNTP, sauf indication contraire.

La sidérotile (ou siderotil) est une espèce minérale, sulfate de fer(II) hydraté de formule : FeSO4·5H2O qui se forme lors de la déshydratation de la mélantérite[2]. Le cuivre se substitue fréquemment au fer dans la structure. Elle se présente typiquement sous la forme d'incrustations fibreuses ou poudreuses, mais elle peut également être sous forme de cristaux tricliniques aciculaires[3].

Elle fut décrite pour la première fois en 1891 pour une occurrence dans la mine d'Idrija, Idrija en Slovénie. Son nom provient du grec sideros (fer) et tilos (fibre), en référence à son contenu en fer et à sa forme typiquement fibreuse[2]. Cependant, l'échantillon du site d'Idrija pourrait ne pas être de la sidérotile, mais le minéral a été authentifié sur plusieurs sites dans le monde[3].

Références

  1. La classification des minéraux choisie est celle de Strunz, à l'exception des polymorphes de la silice, qui sont classés parmi les silicates.
  2. a et b (en) « Siderotil », sur Mindat.org
  3. a et b (en) « Siderotil », sur Handbook of Mineralogy

Liens externes