Sandrine Atallah

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Sandrine Atallah, née le à Beyrouth, est un médecin sexologue et hypnothérapeute ainsi qu'une personnalité médiatique franco-libanaise.

Biographie[modifier | modifier le code]

Issue d'une famille de médecins, Sandrine Atallah est la fille du professeur Naji Atallah, radiologue, et du docteur Paola Abi Nader-Atallah, endocrinologue. Elle passe une partie de son enfance à Paris, au plus fort de la guerre civile libanaise.

Formation académique[modifier | modifier le code]

Diplômée en médecine générale de l'Université Saint-Joseph de Beyrouth en 2004[1], elle part ensuite s'installer en France pour suivre une formation en Sexologie Clinique (Diplôme Interuniversitaire, Université Paris Descartes, 2007) et en Hypnose Médicale (Diplôme Universitaire, Université Pierre-et-Marie-Curie, 2005). En 2013, elle obtient un Master en Management de la Santé à l'ESA, l' École Supérieure des Affaires de Beyrouth. En 2014, elle devient membre certifié du Comité Européen de Médecine Sexuelle.

Carrière professionnelle[modifier | modifier le code]

De retour de France en 2007, elle installe son cabinet à la Clinique du Levant à Beyrouth, devenant ainsi la première sexologue du pays[2]ˈ[3]. À partir de 2013, elle consulte également au Centre Médical Clémenceau[4] (CMC) de Beyrouth, qu'elle quitte mi-2016 pour collaborer deux jours par semaine avec l'A.U.H. (American University Hospital) de Beyrouth.

Depuis 2007, elle dispense des cours de Sexologie à la faculté de médecine de l’Université Saint-Joseph de Beyrouth. Depuis lors, son parcours et son activité atypique au Moyen-Orient ont fait l'objet de divers articles dans les médias nationaux et internationaux[5],[6],[7]ˈ[8]ˈ[9].

En 2011, date du congrès inaugural de la MESSM (Middle East Society of Sexual Medicine) tenu à Dubaï, elle est élue membre du Conseil d'Administration de cette institution[10]. Elle est également présidente du comité chargé de l'information publique[11], au sein de cette même institution. Elle est également membre du Conseil d'Administration de la SFMS (Société Francophone de Médecine Sexuelle), et membre de la ESSM (European Society of Sexual Medicine) et de la ISSM (International Society of Sexual Medicine)[12]. À ce dernier titre, Sandrine Atallah contribue de manière régulière, en tant que rédactrice assistante chargée des medias sociaux, au Journal of Sexual Medicine, publication scientifique mensuelle de la ISSM[13].

Elle intervient de manière régulière en tant que conférencière dans des réunions, colloques et congrès professionnels régionaux et internationaux consacrés à sa discipline.

Carrière médiatique[modifier | modifier le code]

Régulièrement invitée sur les plateaux de télévision libanais pour des interviews traitant de sujets relevant de sa spécialité[14], Sandrine Atallah est également connue pour avoir été pendant deux ans, de 2010 à 2012, co-rédactrice en chef et co-présentatrice d'un talk-show hebdomadaire, "Lezim Taaref" ("Tu dois savoir"), en compagnie de son confrère le Dr Labib Gholmiyyeh, et diffusé sur la chaine de télévision libanaise LBC[15]. Cette émission, traitant essentiellement de questions liées à la sexualité, a fait l'objet lors de sa diffusion de nombreuses critiques des milieux conservateurs politiques et religieux[16], ainsi que, dans un registre plus léger, de parodies d'humoristes libanais[17].

À l'été 2013, Sandrine Atallah, en tant qu'ancienne championne du Liban de natation (1997, 1998), est membre du jury de l'adaptation locale de l'émission de télévision "Splash"[18][source insuffisante][19], également diffusée sur la LBC[20]. En outre, en tant qu’une des rares sexologues du Liban, Sandrine Atallah est régulièrement interviewée par des journaux et blogs locaux et internationaux, sur des sujets d’actualité ayant trait à la sexualité[21]ˈ[22].

Également contributrice régulière de périodiques libanais publiés en langue arabe, anglaise ou française, elle anime notamment la rubrique sexualité dans les colonnes du magazine mensuel libanais Noun.

Vie privée[modifier | modifier le code]

Sandrine Atallah a un frère cadet, Fabrice, établi en France.

Elle est depuis 2008 mariée au consultant international français Ludovic Fayet.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. dr. sandrine atallah, « Dr. SANDRINE ATALLAH | Université Saint-Joseph - Academia.edu », sur usj.academia.edu (consulté le )
  2. Rasha al-Amin, « Lebanon's first sexologist » (consulté le )
  3. « Meet Sandrine Atallah: Lebanon’s first sexologist | Blog Baladi », sur blogbaladi.com (consulté le )
  4. https://cmc.com.lb/patientcare/?psect=2&patient_care_cat=34#catAnchor
  5. « Sandrine Atallah, première sexologue au Liban », sur information.tv5monde.com (consulté le )
  6. « Liban : les femmes renversent les tabous », sur madame.lefigaro.fr (consulté le )
  7. « In the bedroom », sur now.mmedia.me (consulté le )
  8. (en) « Lebanese doctor: Let’s talk about sex », sur dailystar.com.lb (consulté le )
  9. Sophie Chamas, « Lebanon's first sexologist », sur monitor.com, Al-Monitor, (consulté le ).
  10. « messm.org/web/index.php/about-… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  11. « messm.org/web/index.php/about-… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  12. « Sandrine Atallah and Mikkel Fode to become JSM Social Media Editors | ISSM », sur www.issm.info (consulté le )
  13. (en) The Journal of Sexual Medicine (lire en ligne)
  14. « Helwi Beirut - Dr. Sandrine Atallah », sur www.lbcgroup.tv (consulté le )
  15. « مشاهدة الحلقات كاملة », sur www.lbcgroup.tv (consulté le )
  16. « Infos | Liban | SKeyes Media », sur www.skeyesmedia.org (consulté le )
  17. « Chady Maroun (Labib ghalmiye) & Gaby hoayek (Sandrine Atallah) » (consulté le )
  18. « http://www.eyeworks.tv/catalogue/catalogue_item/t/celebrity_splash »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?),sur le site d'eyeworks.tv
  19. (en) « Celebrity Splash! » (consulté le )
  20. « lbcgroup.tv/splash-en »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  21. « Inside Beirut's Boudoir: The Secret Sex Lives of the New Lebanese Generation » (consulté le )
  22. « The Real Reason This Porn Star Has Sparked Outrage? She's Unapologetic About Her Sexuality and Her Heritage » (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]