Saint-Élie-d'Orford

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Saint-Élie-d'Orford est une ancienne municipalité de la province de Québec. Elle a été fusionnée à la ville de Sherbrooke le . Elle est maintenant comprise dans l'arrondissement Rock-Forest–Saint-Élie–Deauville de Sherbrooke.

Le , l'abbé Charles-Édouard Millette, curé de Saint-Patrice de Magog, célébra une première messe dans une maison d'école. Mgr Antoine Racine adressa une lettre aux fidèles de la mission d'Orford; il leur donna comme patron saint Élie, en l'honneur de Mgr Alfred-Élie Dufresne, premier prêtre à visiter la colonie en 1862. La première chapelle fut bénie le et le premier presbytère érigé l'été suivant.

L'abbé Dominique-Olivier Godin fut le premier curé résident (1886) ; les premiers registres datent de 1887; la paroisse fut érigée canoniquement le . À la suite d'un incendie, le , on décida de bâtir une nouvelle église et un nouveau presbytère. Ces deux nouveaux édifices furent bénis le . Le , une tempête arracha le clocher de l'église et le projeta vers le presbytère.

On reconstruisit ce clocher avec une structure plus simple. Depuis les années 1970, cette paroisse a connu une explosion démographique; cette communauté chrétienne regroupe maintenant plus de 3 000 familles. Saint-Élie-d'Orford a joint les rangs de la ville nouvelle de Sherbrooke le .

Près de 3 400 résidences soit environ 12 000 personnes sont disséminées sur le territoire de la paroisse Saint-Élie-d’Orford.

Plusieurs de ces familles vivent dans les secteurs urbains de Saint-Élie : Ma Villa 1 et 2, les Jardins Marie-Victorin, le secteur de La Butte aux bouleaux...

Dates importantes[modifier | modifier le code]

  • 1881 : première messe célébrée par l'abbé Charles-Edouard Millette
  • 1886 : premier curé résident
  • 2002 : fusion municipale avec la ville de Sherbrooke

Personnalités importantes[modifier | modifier le code]

Lien externe[modifier | modifier le code]

Municipalités limitrophes[modifier | modifier le code]