Sélène Saint-Aimé

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Sélène Saint-Aimé
Naissance Années 1990
Drapeau de la France France
Nationalité Française
Activité principale Chanteuse, contrebassiste, compositrice
Genre musical Jazz
Instruments Voix, contrebasse
Labels Komos, Silène

Sélène Saint-Aimé est une chanteuse et contrebassiste de jazz française.

Biographie[modifier | modifier le code]

Sélène Saint-Aimé grandit, à Bois-le-Roi, en Seine-et-Marne, et est durant son adolescence bénévole au festival Django Reinhardt. Elle se définit comme « afro-descendante »[1], d'un père martiniquais et d'une mère franco-ivoirienne née à Paris.

Elle débute l'apprentissage de la contrebasse à 18 ans, à l'IMEP • Paris College of Music, puis au conservatoire de Boulogne-Billancourt. Elle participe à une master class de Steve Coleman, qui l'encourage à venir à New York poursuivre son apprentissage du jazz et de la contrebasse[2]. Elle y rencontre aussi le contrebassiste Lonnie Plaxico. Elle complète également sa formation musicale à l'occasion de divers voyages.

Son premier album Mare Undarum sort en 2020, avec Guillaume Latil (violoncelle), Mathias Lévy (violon), Irving Acao (saxophone ténor), Hermon Mehari (trompette), Sonny Troupé (ka, batterie)[3]. En 2022 sort l'album Potomitan[4], avec Sonny Troupé (ka), Boris Reine-Adélaïde (tambour bèlè), Mathias Lévy (violon), Guillaume Latil (violoncelle), Irving Acao (saxophone ténor), Hermon Mehari (trompette). Le nom de l'album désigne la colonne centrale du temple vaudou haïtien. En 2022, elle est en résidence à la Villa Albertine à La Nouvelle-Orléans, pour un projet intitulé « Eritaj (Heritage): New Orleans, Caribbean and African American Music »[5]. Elle est lauréate 2023 de la Villa Ndar à Saint-Louis du Sénégal[réf. nécessaire].

Elle a créé[Quand ?] avec le percussionniste Boris Reine-Adélaïde une association, Afropolis, afin de promouvoir la musique traditionnelle martiniquaise.

Distinctions[modifier | modifier le code]

Discographie[modifier | modifier le code]

  • 2020 : Mare Undarum (Komos)
  • 2022 : Potomitan (Komos)

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Sélène Saint-Aimé, jeune pépite de la contrebasse, explore les terres du jazz jusqu'à la lune », sur Franceinfo, (consulté le ).
  2. « Sélène Saint-Aimé : un jazz nourri d'Afrique », sur France Culture, (consulté le )
  3. Jacques Denis, « Sélène Saint-Aimé, à basse bruit », sur Libération, (consulté le ).
  4. « Sélène Saint‑Aimé : autour du Potomitan, la liberté », sur pan-african-music.com (consulté le ).
  5. « Filiations : le choix du « Jazz et la salsa » #5 », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]