Russia Beyond
Russia Beyond | |
Ancien logo de Russia Beyond The Headlines. | |
Pays | Russie |
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Langue | russe, anglais, espagnol, portugais, français, allemand, indonésien, japonais, italien, macédonien, serbe, croate, slovène, bulgare |
Format | grand format |
Diffusion | 32 000 000 ex. |
Date de fondation | 2007 |
Propriétaire | TV-Novosti |
Rédacteur en chef | Vsevolod Pulya |
Site web | rbth.com |
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Russia Beyond est une publication multilingue détenue par Rossia Segodnia, une agence de presse officielle du gouvernement russe, proposant des nouvelles, des commentaires, des opinions et des analyses sur la culture, la politique, les affaires, la science et la vie publique en Russie. Le journal est critiqué, décrit comme un média de propagande russe.
Histoire
[modifier | modifier le code]2007
[modifier | modifier le code]- Russia Beyond The Headlines (RBTH) est lancé en 2007 par la Rossiskaïa Gazeta, le journal officiel russe. Le premier éditeur du projet est le PDG adjoint de Rossiskaïa Gazeta Eugene Abov[1].
2016
[modifier | modifier le code]- Le , RBTH rejoint TV-Novosti, tout en conservant son propre titre distinct.
2017
[modifier | modifier le code]- En 2017, le projet abandonne toutes les versions imprimées[2] bien qu'il soit toujours proposé comme supplément imprimé au New York Times en 2018.
- Le , RBTH abandonne les deux derniers mots de son nom complet, devenant Russia Beyond.
Critique
[modifier | modifier le code]Russia Beyond est critiqué, accusé d'être une organisation para-gouvernementale de propagande russe[3],[4],[5],[6]. Cependant, contrairement à RT ou à Sputnik, Russia Beyond se montre critique à l’égard du gouvernement russe car son objectif est moins la « bataille des opinions » que la promotion de l’image de la Russie. Comme le souligne Russland.news (de) Russia Beyond cherche à susciter la sympathie pour la Russie par l'ouverture et la compréhension des positions des dirigeants russes. Des voix critiques à l’égard du gouvernement russe sont exprimées dans ses colonnes mais les dirigeants du Kremlin sont présentés comme plus libéraux qu’ils ne le sont en réalité[7]. Le journal se considère comme « critique », mais, selon ses propres termes, laisse aux autres les « critiques dévastatrices de la Russie »[8].
Au-delà de Russia Beyond, nombre de titres occidentaux prestigieux dans l'édition de journaux sont critiqués pour avoir contribué à promouvoir sans discernement la désinformation russe. En Europe, l'entité des médias de l'État russe paie le Daily Telegraph de Londres, Le Figaro en France, Süddeutsche Zeitung en Allemagne et le quotidien italien La Repubblica pour être distribué en encart à ces publications, et, aux États-Unis, elle s'associe au Washington Post jusqu'en 2015 ; le Wall Street Journal et le New York Times regroupent l'encart dans leurs éditions régulières à partir de 2018[9],[6],[3].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Абов Евгений Владимирович "Биография" », (consulté le )
- « Russia Beyond The Headlines was handed over by the managing RT TV channel of the company », (consulté le )
- Jack Shafer, « Hail to the Return of Motherland-Protecting Propaganda! », Slate, The Slate Group, (consulté le )
- (en-GB) Roy Greenslade, « Telegraph to continue publishing Russian propaganda supplement », The Guardian, (ISSN 0261-3077, consulté le )
- Andrew Foxall, « The war at home: how Russia is winning the battle for hearts and minds », New Statesman, (consulté le )
- Michael K. Lavers, « Washington Post publishes pro-Russia supplement », Washington Blade, Lynne Brown, (consulté le )
- (de) « Wo gibt es „gute“ Russland-News? », sur Russland news (consulté le )
- (de) « Propaganda-Zeitung "Russland Heute" Gute Nachrichten aus dem gelobten Land », sur Spiegel (consulté le )
- Hugh Muir, « Diary », The Guardian, Guardian Media Group, (consulté le )