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Rue Jean-Jaurès (Lille)

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Rue Jean-Jaurès
Image illustrative de l’article Rue Jean-Jaurès (Lille)
Rue Jean Jaurès vue de la rue de Trévise vers le boulevard de Belfort
Situation
Coordonnées 50° 37′ 18″ nord, 3° 04′ 26″ est
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Ville Lille
Quartier(s) Moulins-Lille
Début Rue de Maubeuge
Fin Boulevard de Belfort
Morphologie
Type Rue
Longueur 570 m
Largeur 12 m
Histoire
Création Moyen-Âge
Anciens noms Rue de Ronchin
Géolocalisation sur la carte : Lille
(Voir situation sur carte : Lille)
Rue Jean-Jaurès
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Rue Jean-Jaurès

La rue Jean-Jaurès est une voie publique urbaine de la commune de Lille, dans le département français du Nord.

Situation et accès[modifier | modifier le code]

La rue relie la rue de Maubeuge dont elle constitue le prolongement au boulevard de Belfort. Elle croise les rues de Valenciennes et de Trévise, donne accès à la rue Alain-de-Lille à droite, la rue Desaix à gauche. Elle est desservie par les stations de métro aériennes Porte de Douai - Jardin des Plantes (métro de Lille) et Porte de Valenciennes (métro de Lille) , le débouché de la rue sur le boulevard de Belfort se trouvant à équidistance de ces stations.

Origine du nom[modifier | modifier le code]

La rue rend hommage à l’homme politique Jean Jaurès

Histoire[modifier | modifier le code]

La rue est sur le parcours d’un très ancien chemin de Lille à Ronchin dans le prolongement de la rue de Lille de l’ancienne commune de Moulins-Lille renommée rue de Maubeuge après l’annexion de cette commune par la ville de Lille en 1858. La rue de Ronchin de la commune de Moulins était bordée de quelques maisons au départ de la rue de Valenciennes vers 1830 vers le sud et n’était pas encore construite au-delà[Note 1].

L’enceinte construite dans les années 1860 à la suite de l’agrandissement de 1858, interrompt ce parcours, la rue de Ronchin se terminant sur le boulevard de Belfort face à ce rempart. Au-delà du champ de manœuvres qui s’étendait devant l’enceinte entre les portes de Valenciennes et de Douai, on retrouvait un chemin rural, le sentier des Malades (du nom de la porte des Malades ancien nom de la porte de Paris d’où partait ce chemin aboutissant à la grande rue ou rue de Lille du village de Ronchin, l'actuelle rue Roger Salengro). Le chemin des malades en impasse à Ronchin en constitue un vestige.

Les bâtiments bordant la rue à la fin du XIXe siècle, s’étendent vers le boulevard de Belfort, habitations et surtout plusieurs usines, les plus importantes étant le fabricant de robinetterie industrielle Cocard à l'angle de la rue de Valenciennes, la filature Wallaert "Fil au Louis d’Or", bâtiment de 1906 à l'angle de la rue Desaix reconstruit dans les années 1920.

Rue de Ronchin après l'explosion des dix-huit ponts

La rue qui se situait dans l’axe du dépôt de munitions des Dix-huit Ponts établi dans l'enceinte fortifiée est particulièrement dévastée par l’explosion de 1916. Les bâtiments, maisons et usines, entre le boulevard de Belfort et la rue de Trévise sont entièrement reconstruits au cours des années 1920. La rue de Ronchin est renommée rue Jean-Jaurès en 1924.

Comme l’ensemble du quartier, la rue subit la désindustrialisation à la fin du XXe siècle. L’usine Cocard ensuite Crane ferme après 1960, l’usine Wallaert en 1982[1].

La rue au XXIe siècle[modifier | modifier le code]

La rue Jean-Jaurès est une voie calme à sens unique de circulation du boulevard de Belfort à la rue de Maubeuge avec double-sens cyclable sauf entre la rue de Trévise et la rue de Valenciennes où elle est est à double sens. Au départ de la rue de Maubeuge, la rue longe, à droite, un ensemble de maisons ouvrières bâties vers 1880, à gauche l'ancien dépôt de l’usine Cocard. Un ensemble HLM s’étend à gauche sur le terrain des ateliers de fabrication de cette ancienne usine entre la rue de Valenciennes et la rue de Trévise. À l’angle de la rue Desaix, le bâtiment réaménagé de l’ancienne usine Wallaert fermée en 1982 abrite des bureaux et l’IRA de Lille[2].

Notes et sources[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Jean Marie Leuwers, Promenades moulinoises, HPC Adlis avec le soutien du Conseil général du Nord et de la Ville de Lille, , 74 p. (lire en ligne), p. 14-15
  2. https://www.pss-archi.eu/immeubles/FR-59350-75616.html

Notes[modifier | modifier le code]

  1. sur carte de l’état-Major levée vers 1830

Annexes[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]