Rue Denfert-Rochereau (Noisy-le-Sec)

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Denfert-Rochereau
Image illustrative de l’article Rue Denfert-Rochereau (Noisy-le-Sec)
Situation
Coordonnées 48° 53′ 24″ nord, 2° 27′ 42″ est
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Ville Noisy-le-Sec
Début Boulevard Michelet
Fin Rue de Merlan
Morphologie
Type Rue
Histoire
Anciens noms Rue d'Enfer
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Denfert-Rochereau
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
(Voir situation sur carte : Île-de-France)
Denfert-Rochereau

La rue Denfert-Rochereau à Noisy-le-Sec est une voie de communication de cette ville[1],[2].

Situation et accès[modifier | modifier le code]

Cette rue est accessible par la gare de Noisy-le-Sec, mise en service en 1849.

Origine du nom[modifier | modifier le code]

Plaque rue Denfert-Rochereau.

Le 5 novembre 1888, elle perd son nom de rue d'Enfer pour être renommée en l'honneur de Pierre Philippe Denfert-Rochereau, officier supérieur et député français, qui dirigea la résistance durant le siège de Belfort pendant la guerre franco-allemande de 1870.

Sa partie ouest qui s'étendait à la rue Jean-Jaurès a pris en 1935 le nom de rue Henri-Barbusse[3],[4].

Notons que la rue Denfert-Rochereau à Paris s'appelait aussi rue d'Enfer et fut ensuite renommée rue Henri-Barbusse.

Historique[modifier | modifier le code]

Noisy le Sec: rue de la Forge (aujourd'hui rue Jean-Jaurès) prise de la rue Denfert-Rochereau.

Cette voie de communication apparait sur un plan de 1810, portant le nom de Chemin du bout d’en bas à Merlan. Elle devient ensuite le chemin vicinal ordinaire n° 5, et on lui attribue le nom de rue d'Enfer[5].

Elle a été bombardée dans la nuit du 18 au 19 avril 1944[6].

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire[modifier | modifier le code]

  • Emplacement d'une usine à gaz d'éclairage, ouverte en 1869.
  • Gymnase d'Estienne d'Orves, ouvert en 1966[7].
  • Ancienne école de garçons, ouverte par les Frères de la Doctrine Chrétienne. C'est aujourd'hui une école maternelle.
  • Emplacement de la croix des petits Noyers, détruite à la suite d'une délibération du conseil municipal en date du qui ordonnait de « ... procéder à l’enlèvement des croix et calvaires élevés sur la voie publique »[8]. Les protestations de la population entraînèrent la défaite de l'équipe municipale aux élections suivantes[9].

Notes et références[modifier | modifier le code]