Aller au contenu

Robert Jarry

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Robert Jarry
Fonction
Maire du Mans
-
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 83 ans)
Le MansVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Autres informations
Parti politique

Robert Jarry est un homme politique français né le à Connerré dans le département de la Sarthe, mort le au Mans à la suite d'une rupture d'anévrisme[1].

Il a tout d'abord été le 1er secrétaire de la fédération PCF de la Sarthe de 1949 à 1977, puis il est devenu maire du Mans, de mars 1977 à mars 2001.

Selon son successeur Jean-Claude Boulard[réf. nécessaire], « à chaque fois qu’il a lancé de grands projets comme le Palais des Congrès, la Médiathèque, Antarès et les Atlantides, il a été critiqué par ceux qui avaient une vision étriquée du Mans, au motif que ces projets auraient été trop importants pour Le Mans [...] Il a fait aboutir ces grands projets. Il a surmonté les critiques, et souvent constaté avec satisfaction que ceux qui les avaient formulées se ralliaient. À travers ces réalisations Robert Jarry a montré que sa seule ambition, c’était son ambition pour Le Mans. »

Robert Jarry a également impulsé des créations de logements sociaux, maisons de retraite, salles de sports et autres infrastructures.

Le socialiste Jean-Claude Boulard, jusque-là président de la communauté urbaine du Mans, lui succède en mars 2001.

Le mercredi [2], le Conseil municipal de la Ville du Mans rend un hommage à Robert Jarry en renommant le boulevard de la Gare en boulevard Robert Jarry. Un gymnase porte également son nom depuis 2013[3].

Élection municipale de 1989

[modifier | modifier le code]

Il est membre du Parti communiste français de 1944 jusqu'à son exclusion en 1989 par Georges Marchais, quelques semaines avant les élections municipales de 1989[4],[5] car il était possible que ce soit parce qu'il refuse de laisser la place au candidat voulu par Georges Marchais, Daniel Boulay, se plaçant ainsi parmi les dits « réformateurs » du PCF.

Le socialiste Jean-Claude Boulard (un des dirigeants des socialistes de la Sarthe) se met sur la liste de rassemblement de la gauche pour gagner les élections municipales[6]. Robert Jarry gagne les élections et reste donc maire du Mans. L'affiche de la campagne de Jarry fait allusion avec sa brouille avec le PCF : « J'ai choisi le Mans. Notre ville ».

Toujours en 1989, il devient très proche du mouvement de la gauche progressiste, sans toutefois en faire partie[réf. nécessaire]. Par la suite Robert Jarry continuera à diriger le Mans en s'alliant avec d'autres dissidents du PCF et avec le parti socialiste (notamment Jean-Claude Boulard sera longtemps premier adjoint au maire et président de la communauté urbaine du Mans)[réf. souhaitée].

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. AFP, « Décès de l'ex-maire du Mans Robert Jarry », sur LeFigaro.fr, (consulté le )
  2. « La gare s'ouvre sur le boulevard Robert-Jarry », sur lemans.maville.com (consulté le )
  3. « Le Mans. Inauguration du gymnase Robert Jarry : l’hommage rendu à l’ancien maire », sur Ouest-France, (consulté le )
  4. « Disparition : Robert Jarry, ancien maire communiste du Mans », sur lemonde.fr, (consulté le )
  5. François de Closets, la Grande Manip, Paris, , 572 p.
  6. « Le maire du Mans est décédé : retour sur 40 ans de carrière de Jean-Claude Boulard », sur ouest-france.fr, (consulté le )

Liens externes

[modifier | modifier le code]