Raymond Croze (navire)

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Le Raymond Croze
illustration de Raymond Croze (navire)
Navire Orange Marine Raymond Croze

Type Câblier
Histoire
Chantier naval Ateliers et Chantiers La Rochelle Pallice (France)[1]
Lancement 1983 [1]
Statut Retiré du service en août 2023
Caractéristiques techniques
Longueur 107,8 m[1]
Maître-bau 17,8 m[1]
Tonnage 6 830 t[1]
Propulsion type Diesel Électrique
Puissance 2 800 kW[1]
Vitesse 15 nœuds[1]
Carrière
Armateur Orange Marine
Pavillon France[1]
Port d'attache La Seyne-sur-Mer[2]
IMO 8104199[1]

Le Raymond Croze est un câblier français utilisé par Orange Marine. Le navire porte le nom de l'ingénieur des télécommunications français Raymond Croze.

Il est le frère jumeau du Léon Thévenin, construit selon la même structure : longueur de 107 mètres, largeur de 17,8 mètres, tirant d'eau de 6,25 mètres, volume de cuves de 1 400 mètres cubes, capacité de 1 350 tonnes de charge utile (câbles), puissance motrice de 3 800 CV, vitesse de 15 nœuds, autonomie de 8 000 milles marins, hébergement jusqu'à 94 personnes.

Le Raymond Croze est commandé le par la Compagnie Française des Câbles Sous-Marins et de Radio à la Société Nouvelle des Ateliers et Chantiers du Havre et de la Rochelle-La Pallice Réunis.

Il est mis sur cale le et lancé le (mise à l'eau) à La Rochelle.

Le Raymond Croze est achevé en , il est mis en service à La Seyne-sur-Mer en remplacement de l'Ampère.

Le Raymond Croze, baptisé ainsi en l'honneur de Raymond Croze, directeur général des Télécommunications décédé le , est inauguré le par le Ministre délégué des PTT Louis Mexandeau à La Seyne-sur-Mer, en présence du directeur général des Télécommunications Jacques Dondoux[3],[4],[1],[2].

Désarmé en , il quitte le port de La Seyne-sur-Mer fin décembre pour être démantelé dans un des six chantiers turcs d'Aliağa, agréés par la Commission européenne pour le démantèlement de navires[5],[Note 1].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Compte tenu du rachat par le chantier turc pour plus d'un million d'euros, représentant la valeur résiduelle de l'acier de la carcasse du navire, selon Orange Marine.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g h i et j Raymond Croze sur Marine-marchande.net
  2. a et b Raymond Croze sur meretmarine.com
  3. Revue Française des Télécommunications no 50, p. 14.
  4. Revue Messages des PTT no 319, p. 11 et no 331 p. 14.
  5. Jean-Marie CUNIN, « Orange Marine : l’entreprise réagit à la déconstruction polémique de son navire en Turquie », sur ouest-france.fr (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]

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