Aller au contenu

Raphaël Ritz

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Raphaël Ritz
Prière sur le Sanetsch, 1869, huile sur toile, 92,5 × 127 cm, Musée cantonal des Beaux-Arts, Sion.
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 65 ans)
SionVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
Raphael RitzVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Formation
Enfant

Raphaël Ritz, né le à Brigue et mort le à Sion, est un artiste-peintre et un naturaliste suisse.

C'est avec son père Lorenz Justin Ritz (de), portraitiste et peintre d'église[1], que Raphaël Ritz commence l'étude de la peinture ; il poursuit sa formation à Stans avec Melchior Paul von Deschwanden, puis en Allemagne, à Düsseldorf, avec Heinrich Karl Mücke et Rudolf Jordan[2].

C'est en Suisse, et surtout dans son canton du Valais qu'il peint des scènes de la vie quotidienne. Certaines de ses œuvres font indéniablement partie du courant réaliste suisse, traitant leur sujet à la manière des naturalistes, avec une certaine légèreté. Il réalisa de nombreux paysages, des intérieurs paysans mais assez peu de portraits. Il fonda, avec Ernest Biéler et d'autres, l'école de Savièse.

Il s'intéresse également aux sciences naturelles, à l'archéologie et à l'histoire de l'art[3]. Il sillonne le Valais au cours de nombreuses randonnées dont il ramène des spécimens d'histoire naturelle, des observations archéologiques ou ethnographiques et surtout des cartons de croquis et d'ébauches[4], mais aussi des récits et communications qu'il publie dans l’Annuaire du Club alpin suisse[5]. Avec Ferdinand Otto Wolf (es) il publie le Guide du botaniste en Valais, à partir des manuscrits de son maître le chanoine Alphonse Rion[6].

Il est le père du physicien Walther Ritz, principalement connu pour ses travaux avec Johannes Rydberg, qui débouchèrent sur la Formule de Rydberg-Ritz.

Raphaël Ritz est parfois surnommé Alpen-Raphael (Raphaël des Alpes) ou Walliser Raphael (Raphaël valaisan)[7].

Ritz a produit quelque 200 toiles dont une trentaine seulement ont été conservées en Valais, les autres étant acquises par des musées, associations ou amateurs suisses ou étrangers, et de nombreux croquis et études[8].

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Félix Caruzzo, Lorenz Justin Ritz, éditions Monographic, 1994. (OCLC 715325418)
  2. Bertrand 1929, p. 21.
  3. Thomas Freivogel, « Ritz, Raphael », sur Dictionnaire historique de la Suisse, (consulté le ).
  4. Bertrand 1929, p. 24.
  5. Bertrand 1929, p. 27.
  6. Bertrand 1929, p. 28.
  7. Perren 1998.
  8. Bertrand 1929, p. 33.
  • Fonds : Raphaël Ritz (1450-2009) [5,14 mètres]. Cote : CH AEV, Raphael Ritz. Sion : Archives de l'État du Valais (présentation en ligne).

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • Walter Ruppen, Raphaël Ritz, 1829-1894, Sion, Éditions de la Matze, (OCLC 8113093)
  • Sabine Leyat, Anton Nanzer et Pascal Ruedin, Raphael Ritz, 1829-1894, Visp, Musée cantonal des beaux-arts de la Majorie, Rotten, (OCLC 47785324)
  • J.-B. Bertrand, « Un centenaire Raphaël Ritz (1829-1894) (Notice lue à la journée officielle de l'exposition Ritz, le 19 mai 1929, à Sion) », Petites Annales valaisannes, vol. IV, no 2,‎ , p. 17-33 (lire en ligne).

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :