Radiata

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Le groupe des radiaires (Radiata, parfois appelés radiés) est l'une des deux grandes subdivisions morphologiques et phylogénétiques des métazoaires. Ce groupe paraphylétique représente les eumétazoaires non bilatériens.

Description et caractéristiques

Les animaux à symétrie radiaire (ou « radiale ») sont tous des invertébrés. Ils se caractérisent par une symétrie radiaire d'où leur nom, c'est-à-dire une symétrie rayonnant autour d'un point plutôt que de part et d'autre d'un axe comme chez les bilatériens. Ils sont également caractérisés par la présence de deux feuillets cellulaires fondamentaux (ils sont diploblastiques), l'endoderme et l'ectoderme (au lieu de trois pour les autres métazoaires triploblastiques), séparés par un gel acellulaire la mésoglée (d'où leur autre nom de diploblastique), un seul orifice servant à la fois de bouche et d'anus et l'absence d'organe différencié. Les échinodermes, animaux faisant biologiquement partie des bilatériens mais à organisation radiale à l'âge adulte, ne respectent pas ces caractéristiques (triploblastiques, présence d'un anus et d'organes différenciés, etc.).

Ce groupe comprend deux embranchements de façon certaine : les cnidaires et cténaires. Cependant, les placozoaires, un troisième groupe non classé dans les métazoaires à cause de sa simplicité pourrait en faire partie.

Le terme a été inventé en 1812 par Georges Cuvier (1769-1832) pour caractériser l'une des quatre principales divisions du règne animal[1] : les trois autres étant les vertébrés, les mollusques et les articulés. Le nom radiata est la forme latine, Cuvier utilise principalement le terme de zoophytes. Ce terme est aujourd'hui désuet, car polyphylétique.

Certains auteurs incluent les éponges dans les radiaires[2].


Source

  • Mary P. Winsor (1976). Starfish, Jellyfish, and the order of life. Issues in nineteenth-century science, Yale University Press (New Haven, Connecticut) : x + 228 p. (ISBN 0-300-01635-2)

Notes

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  1. Cf. Winsor (1974) : 7.
  2. T. Cavalier-Smith, "A revised six-kingdom system of life", Biological Reviews, Cambridge Philosophical Society, Vol.73, No.3, August 1998, p. 203–266. DOI 10.1111/j.1469-185X.1998.tb00030.x