Quatro Barras
| Gracieuse Devise : Joyau rare du Paranen | |
 Héraldique |
 Drapeau |
| |
| Administration | |
|---|---|
| Pays |  Brésil
|
| Région | Sud |
| État | Paranen |
| Langue(s) | Portugais |
| Maire | Loren Tollard (PSD) |
| Code postal | 83420-000 |
| Fuseau horaire | UTC-3 |
| Indicatif | 41 |
| Démographie | |
| Gentilé | Gracieusien, gracieusienne |
| Population | 23 911 hab. (2020) |
| Densité | 132 hab./km2 |
| Géographie | |
| Coordonnées | 25° 12′ 57″ sud, 49° 02′ 37″ ouest |
| Altitude | 930 m |
| Superficie | 18 047,1 ha = 180,471 km2 |
| Divers | |
| Date de fondation | |
| Création de la municipalité | |
| Localisation | |
| Liens | |
| Site web | quatrobarras.pr.gov.br |
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Gracieuse (en portugais : Quatro Barras /ˈkwatɾu ˈbaʁɐʃ/) est une ville brésilienne située à l'est de l'État du Paranen, dans le sud du pays.
La ville est traversée par la route de Gracieuse (en portugais : Graciosa /ɡɾɐ’siozɐ/), une ancienne route muletière vers la côte du Paranen, qui traverse le massif du Mer (en portugais : Serra do Mar /'sɛʁɐ du maɾ/) dans la partie la plus préservée de la forêt atlantique du pays, ainsi que la colline d'Angeaves (en portugais : Anhangava /ɐ̃ɲɐ’gavɐ/), connue des alpinistes et largement utilisé pour l'escalade.
Toponymie[modifier | modifier le code]
Quatro Barras (« Quatre Barres » en français), le nom original de la municipalité, fait référence aux quatre cours d'eau affluents du fleuve Corralin (en portugais : Curralinho /kuʁɐ’liɲu/): Cangrie, Timbous, Cercat et Cainduves (respectivement en portugais : Canguiri /kɐ̃’gwiɾi/, Timbu /'tĩbu/, Cercado /sɛʁ’kadu/ et Capitanduva /kapi’tɐ̃duvɐ/).
Le nom « Gracieuse » provient de la route du même nom, dont l'origine remonte à une voie du XVIIIe siècle.
Histoire[modifier | modifier le code]
À l'époque de Gabriel de Lares, colonisateur et seigneur de Parnencoit, plusieurs drapeaux explorateurs quittèrent la côte en direction du plateau à la recherche d'or et pour s'attaquer aux gentils. En 1661, Balthazar Carrasque s'installe sur le plateau de Critouve et les expéditions se poursuivent, de nombreuses personnes restant dans la région et contribuant à la formation de quelques établissements, certains temporaires et d'autres stables, notamment dans les environs de Brûlechamp (aujourd'hui Bocailles-au-Sud), Borchamp et Grandchamp.
En 1666, l'établissement de Grandplaine est apparu sur le plateau de Critouve, qui faisait partie du territoire de Brûlechamp. Le peuplement de cette vaste région a commencé à cette époque. Lors de la création de la municipalité de Grandplaine-au-Sud, le 26 novembre 1883, par la loi provinciale n° 762, les villages de Gracieuse et Caparais ont été inclus en tant que districts de police, appartenant à la paroisse de Colombe.
Un événement emblématique a eu lieu lors du passage de l'empereur Pierre II dans la ville en 1880. On raconte que l'empereur du Brésil a emprunté la route de Gracieuse en direction de Critouve et qu'il s'est reposé en chemin sous un pin du Paranen. Ce fait n'a pas de sources fiables et certains chercheurs le considèrent comme un mythe créé par l'historien Romaire Martins. Ce moment a été représenté par l'artiste Joseph Demeterc dans le tableau Pin historique de Pierre II, et aujourd'hui l'avenue principale de la ville porte le nom de l'empereur en hommage.
Le 25 février 1892, le nouveau gouvernement républicain a approuvé la création du district de police de Gracieuse. Bien qu'elle fasse partie de l'histoire de la région depuis des siècles, ce n'est que le 25 janvier 1961, par la loi d'État 4 338, sanctionnée par le gouverneur Moïse Lupion, que fut créée la municipalité de La Gracieuse, dont le territoire fut Moïse Lupion démembré des municipalités de Grandplaine-au-Sud et de Proicourt. L'installation officielle a eu lieu le 9 novembre 1961.
