Sous-secteur de Jausiers

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Le sous-secteur de Jausiers était une des circonscriptions tactiques et de commandement de la ligne Maginot des Alpes.

Présentation[modifier | modifier le code]

Il dépendait du secteur Ubaye qui, avec le secteur de Briançon, formaient le Secteur fortifié du Dauphiné (SFD).

Il commandait enfin lui-même trois entités encore plus petites, le Quartier des Sagnes, le Quartier Restefond et le Quartier Rougna.

Le sous-secteur de Jausiers s'étendait, du Nord au Sud, depuis les hauteurs dominant le torrent d'Abriès et le ravin de Pelouse, près de Jausiers même, jusqu’à la crête de Rougna[1] située sur le territoire de la commune de Saint-Dalmas-le-Selvage dans les Alpes-Maritimes[2].
La haute vallée de la Tinée, qui est dans le département des Alpes-Maritimes, avait été intégrée dans le secteur fortifié du Dauphiné et non dans celui des Alpes-Maritimes essentiellement pour des raisons stratégiques. En effet, toutes les vallées de la rive droite de la Tinée donnent accès à des itinéraires qui permettent de prendre à revers le col de Restefond ou même de le contourner pour descendre sur Barcelonnette.

En 1940, le PC du sous-secteur Jausiers était installé dans le fortin du Restefond et il était sous les ordres du lieutenant-colonel Soyer.

Le soutien d'artillerie du sous-secteur était assuré par le gros ouvrage de Restefond, la batterie de Cuguret et par des batteries d'artillerie de campagne mises en position au niveau du faux col de Restefond, en bas du col de Restefond, près du fortin de Restefond et au col de la Moutière.

Le sous-secteur Jausiers comprenait les ouvrages, avant-postes et points d'appui suivants :

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Crête de Rougne sur la carte IGN à 1/25 000.
  2. Philippe Truttmann, Pierre Rocolle et Jean-Yves Mary fixent au col de la Bonette la frontière entre le SFD et le Secteur fortifié des Alpes-Maritimes. Dans cette page, c'est le découpage proposé par Philippe Lachal qui a été retenu car il est plus conforme au cloisonnement du relief et que l'auteur montre bien que les ordres et les appuis d'artillerie pendant les combats venaient du col de Restefond dont l'appartenance au SFD n'est pas contestée

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Henri Béraud, La seconde guerre mondiale dans les Hautes-Alpes et l'Ubaye, Société d'études des Hautes-Alpes, 1990.
  • Philippe Lachal, Fortifications des Alpes, leur rôle dans les combats de 1939-1945, Ubaye-Ubayette-Restefond, Éditions du Fournel, 2006.
  • Jean-Yves Mary, La ligne Maginot, ce qu'elle était, ce qu'il en reste, Sercap, 1985.
  • Général Étienne Plan et Eric Lefevre, La bataille des Alpes, 10-, Charles Lavauzelle, 1982.
  • Pierre Rocolle, 2000 ans de fortifications française, Lavauzelle, 1989.
  • Philippe Truttmann, La Muraille de France, ou La Ligne Maginot, Éditions Klopp, Thionville, 1985.

Liens externes[modifier | modifier le code]