Pseudowollastonite

Général
Pseudowollastonite Catégorie IX : silicates^[1]
Cristaux blancs de pseudowollastonite de Passau, Basse-Bavière, Allemagne
Classe de Strunz	9.CA.20 9 Unclassified Strunz SILICATES (Germanates) 9.C Cyclosilicates 9.CA [Si3O9]6- 3-membered single rings (dreier-Einfachringe),
Formule chimique	CaSiO₃
Identification
Système cristallin	monoclinique
Classe cristalline et groupe d'espace	2/m - prismatique. Métrique fortement pseudo-hexagonale ; les données concernent le polytype 4M (les polytypes 2M et 6 couches sont également connus pour l'analogue synthétique).
Macle	polysynthétique, probablement des couches structurelles {001}
Habitus	allongé sur {001}
Éclat	vitreux
Propriétés optiques
Transparence	oui

Unités du SI & CNTP, sauf indication contraire.
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La pseudowollastonite est une phase minérale à haute température de silicate de monocalcium (Ca Si O₃) et constitue un polymorphe avec la wollastonite^[2]. Sa formule peut également s'écrire Ca₃Si₃O₉. Le minéral a plusieurs synonymes : bourgeoisite, ß-Wollastonite et cyclowollastonite^[3]. Son symbole IMA est Pwo.

Elle est rare dans la nature et se loge dans des environnements à haute température (pyrométamorphiques) tels que la formation Hatrourim du désert du Néguev en Israël^[3] et la mine de graphite de Pfaffenrenth près de Hauzenberg, en Allemagne^[4]. Elle a aussi une origine anthropogénique car on la trouve, plus abondamment, dans les scories et le ciment, comme dans la zone industrielle Les Planes à Lapanouse dans l'Aveyron^[5].

Notes et références[modifier | modifier le code]

↑ La classification des minéraux choisie est celle de Strunz, à l'exception des polymorphes de la silice, qui sont classés parmi les silicates.
↑ (en) Yurii V. Seryotkin, Ella V. Sokol et Svetlana N. Kokh, « Natural pseudowollastonite: Crystal structure, associated minerals, and geological context », Lithos, vol. 134-135,‎ 1^er mars 2012, p. 75–90 (ISSN 0024-4937, DOI 10.1016/j.lithos.2011.12.010, lire en ligne, consulté le 16 mai 2023)
↑ ^{a et b} (en) « Pseudowollastonite », sur Mindat.org (consulté le 16 mai 2023)
↑ (en) Michael Fleischer, « New mineral names », American Mineralogist, vol. 58,‎ 1973, p. 560 (lire en ligne)
↑ (en) « Lapanouse-de-Sévérac slag locality, Sévérac-d'Aveyron, Rodez, Aveyron, Occitanie, France »

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[1] La classification des minéraux choisie est celle de Strunz, à l'exception des polymorphes de la silice, qui sont classés parmi les silicates.

[2] (en) Yurii V. Seryotkin, Ella V. Sokol et Svetlana N. Kokh, « Natural pseudowollastonite: Crystal structure, associated minerals, and geological context », Lithos, vol. 134-135,‎ 1^er mars 2012, p. 75–90 (ISSN 0024-4937, DOI 10.1016/j.lithos.2011.12.010, lire en ligne, consulté le 16 mai 2023)

[Mindat-3] {a et b} (en) « Pseudowollastonite », sur Mindat.org (consulté le 16 mai 2023)

[4] (en) Michael Fleischer, « New mineral names », American Mineralogist, vol. 58,‎ 1973, p. 560 (lire en ligne)

[5] (en) « Lapanouse-de-Sévérac slag locality, Sévérac-d'Aveyron, Rodez, Aveyron, Occitanie, France »

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