Projet:Les Mille Pages/Martha Stahr Carpenter

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Martha Stahr Carpenter
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 92 ans)
Activité

Martha Stahr Carpenter est une astronome américaine et présidente de l'AAVSO pendant trois mandats entre 1951 et 1954. En 1947, elle devient la première femme membre du corps professoral du Collège des Arts et des Sciences de l'université Cornell.[1],[2] Stahr a conseillé l'astronome distinguée Vera Rubin en dynamique galactique pendant qu'elle était à Cornell, après quoi, Rubin a fourni la première preuve de la matière noire en utilisant les courbes de rotation galactique.[3]

Les intérêts de recherche de Stahr comprenaient l'observation des étoiles variables[4], la structure galactique à l'aide de l'émission à 21 cm[5],[6], et la radioastronomie à micro-ondes[7]. Pendant ses études supérieures entre 1944 et 1945, elle a pu utiliser l'Observatoire de Lick en tant qu'étudiante car très peu d'astronomes étaient présents pendant la guerre.[2]. Elle a raconté en 2011,

la plupart des astronomes étaient partis. Il y a eu une discussion pour savoir si une femme pouvait manipuler le grand télescope, [mais] je suis simplement montée là-haut. L'homme était là, faisant tout ce qu'il pouvait pour le manipuler, et il n'a pas fallu longtemps pour que je le fasse avec lui, donc ils étaient très contents que le télescope soit maintenu en service, parce que c'était plus qu'une personne pouvait manipuler[2].

Elle publie la première bibliographie complète de la littérature scientifique sur les sources radioélectriques à micro-ondes en 1948 et continue à fournir des suppléments mis à jour tout au long de sa carrière pour aider les astronomes du monde entier à découvrir et à rester informés des recherches récentes effectuées en radioastronomie[1].

Notes et références[modifier | modifier le code]

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Martha Stahr Carpenter » (voir la liste des auteurs).
  1. a et b (en) Donald Campbell, « RADIO ASTRONOMY AT CORNELL UNIVERSITY: THE EARLY YEARS, 1946 TO 1962 », Journal of Astronomical History and Heritage, vol. 22, no 3,‎ , p. 503‒520 (lire en ligne)
  2. a b et c (en) Kristine Larsen, « Reminiscences on the Career of Martha Stahr Carpenter: Between a Rock and (Several) Hard Places », JAAVSO, vol. 40, no 1,‎ , p. 51 (Bibcode 2012JAVSO..40...51L, lire en ligne)
  3. (en) J. G. de Swart, G. Bertone et J. van Dongen, « How dark matter came to matter », Nature Astronomy, vol. 1, no 3,‎ , p. 0059 (ISSN 2397-3366, DOI 10.1038/s41550-017-0059, Bibcode 2017NatAs...1E..59D, arXiv 1703.00013, S2CID 119092226, lire en ligne)
  4. (en) Henrietta H. Swope et Martha Stahr, « Magnitude estimates of vairbales of MWF 185 », Project PHAEDRA: Preserving Harvard's Early Data and Research in Astronomy. Harvard College Observatory Observations, vol. 19,‎ , p. 2553 (Bibcode 1939phae.proj.2553S, lire en ligne)
  5. (en) F. J. Kerr, J. V. Hindman et Martha S. Carpenter, « Observations of the southern Milky Way at 21 centimeters. », The Astronomical Journal, vol. 61,‎ , p. 7 (ISSN 0004-6256, DOI 10.1086/107273, Bibcode 1956AJ.....61....7K, lire en ligne)
  6. (en) F. J. Kerr, J. V. Hindman et Martha Stahr Carpenter, « The Large-Scale Structure Of the Galaxy », Nature, vol. 180, no 4588,‎ , p. 677–679 (ISSN 0028-0836, DOI 10.1038/180677a0, Bibcode 1957Natur.180..677K, S2CID 6851109, lire en ligne)
  7. (en) Martha Stahr Carpenter, « Bibliography of Radio Astronomy », Cornell School of Electrical Engineering Radio Astronomy Report,‎

Liens externes[modifier | modifier le code]