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Projet:Communes de France/Cartographie/5.Géologie

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Le présent article s'inscrit dans le cadre d'un tutoriel de QGIS, un logiciel SIG (système d'information géographique) libre multiplate-forme publié sous licence GPL, dédié à la réalisation de cartes pour les articles des divisions françaises dans Wikipédia, et en particulier les articles des communes de France.

Il vise à établir la carte géologique des différentes communes de France.

Résultat attendu

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Carte géologique de la commune de Boigny-sur-Bionne.
  • Fz : Alluvions récentes des lits mineurs (Holocène)
  • m3-p1SASo : Sables et argiles de Sologne (Langhien supérieur à Pliocène inférieur.)
  • m2MSO : Marnes et sables de l'Orléanais (Burdigalien)
  • m2MCO : Marnes et calcaires de l'Orléanais (Burdigalien)
  • m1MBI : Marnes de Blamont (Aquitanien)
  • m1CPi : Calcaires de Pithiviers (Aquitanien)

La carte ci-contre doit pouvoir être éditée pour toutes les communes de France.

Utilisation

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Ce type de carte peut être affiché dans la section Géographie de l'article d'une commune, comme dans Boigny-sur-Bionne

Noter l'utilisation d'une légende extérieure à la carte, mais intégrée dans le cadre entourant l'image.

Données départementales

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Départements non frontaliers

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On commencera par des départements non frontaliers. Les données à télécharger sont identiques à celles de la carte des réseaux hydrographiques et routiers (on ne télécharge que les données en shapefile, à savoir .shp) :

Noter que dans les données cartographiques, figurent également une feuille de style pour chaque couche, ce qui induit qu'après chargement, la couche est directement en forme. Les Données disponibles sur le site InfoTerre (infoterre.brgm.fr) sont soumises à la licence Ouverte / Open Licence Etalab Version 2.0 (détails sur les conditions d'utilisation ici et sur la licence ici).

Départements frontaliers

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Pour les départements frontaliers, on va avoir besoin du découpage des pays frontaliers. On pourrait s’en passer, mais c’est quand même mieux de pouvoir coloriser le pays voisin (et mettre éventuellement automatiquement son nom), surtout si on est proche de la mer et que l’on veut aussi coloriser celle-ci (sinon on aura l'impression que la Méditerranée recouvre également l'Espagne, pour les Pyrénées orientales !).

Les données qui nous intéressent sont ici

Télécharger countries 2020, échelle 1 : 1 million en .shp (shape)

Construction de la carte

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Ce tutoriel réutilise des informations d'autres tutoriels. Des renvois sont faits dans le texte.

Manip plus rapide :

  • Renommer le projet utilisé dans le travail précédent. : Ouvrir le projet précédent puis Projet / Enregistrer sous et donner un nom (au bon emplacement choisi - qui ne va bien entendu pas être le même que le projet précédent)
  • Supprimer toutes les couches inutiles comme les couches rasters orthophotos (s'il s'agit du projet orthophoto). Pour cela : clic droit sur la touche et supprimer la couche. On peut aussi faire une suppression de groupe.
Feuille de style d'une couche géologique (partie).

Couche 1 : départements

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Voir cette page.

Couche 2 : communes

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Voir cette page.

Couches 3 : cours d'eau

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Voir cette page.

Pour éviter de surcharger la carte on ne mettra pas d'étiquettes pour les couches COURS D'EAU 4, 5, 6 et 7.

Couche 4 : hydrographie surfacique

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Voir cette page.

Couches 5 : Openstreetmap (OSM)

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Voir cette page.

Couches 6 : géologie

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A chaque couche de données cartographiques est associée une feuille de style fournie par le BRGM. Ainsi en ajoutant une couche vecteur, elle est directement en forme.

Couche 7 optionnelle : pays limitrophes

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Voir cette page.

Édition de la carte pour une commune

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Présentation de l'écran principal de QGIs, les paramètres de la carte étant tous définis (commune de Salles-Curan, commune de l'Aveyron). Noter en vert le lac de Pareloup. Ce vert n'est pas la couleur d'une couche géologqiue. Les plans d'eau ne sont en effet pas représentés dans les couches géologiques, la couche hydrographie surfacique vient donc habiller la carte.

Éditer signifie mettre en forme une page à partir des données de la carte. A terme l'édition se fera automatiquement pour toutes les communes. Mais il faut commencer par une carte d'une commune pour calibrer tous les paramètres.

Projet / nouvelle mise en page puis donner un nom "12-Géologie" par exemple (si on travaille sur els communes de l'Aveyron), puis il va s'agir de paramétrer les différents onglets du composeur d'impression : Mise en page / Propriétés de l'objet / Guides / Atlas

Modèle de mise en page

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Nous n'avons besoin pour cette carte d'aucune légende (uniquement le nord, l'échelle et le paramétrage de l'atlas). Télécharger le modèle de composition suivant :

Puis stocker le fichier dans un répertoire "Modèles". Ce modèle pourra ensuite être utilisé pour toutes les cartes sans légende.

Mise en page à partir du modèle téléchargeable

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La mise en page se fait comme suit :

  • Projet / Nouvelle mise en page
  • dans la fenêtre qui s'ouvre, donner un nom "orthophoto" par exemple ;

Le composeur d'impression affiche alors une page vierge au format A4 paysage. On pourrait modifier ces caractéristiques, mais pour l'instant on y touchera pas. puis

  • Mise en page
  • Ajouter des objets depuis un modèle
  • sélectionner le modèle Communes.qpt
  • Ouvrir

Puis charger la carte : ajouter carte (7ème picto à partir du haut en colonne de gauche)

Si tout s'est bien passé, la mise en page ... est terminée!

Modifications de la mise en page

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Différents pictos figurent dans la colonne de gauche du composeur d'impression, permettant de modifier tel ou tel paramètre. Exemples :

Déplacement de la carte dans le cadre

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  • 4ème picto à partir du haut (faisant apparaitre différentes flèches) : permet de déplacer la carte à l'intérieur du cadre :

Cliquer sur le picto, puis cliquer sur la carte dans le cadre et faire glisser à droite ou gauche, puis relacher. La carte est déplacée.

On obtient la même chose avec les commandes : Editer / Déplacer le contenu

Modification du cadre

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On part d'un format A4 paysage, on peut vouloir une autre mise en page. Pour cela :

  • 3ème picto à partir du haut (faisant apparaitre une flèche blanche) : cliquer sur le picto. Cela fait apparaitre des points blancs autour du cadre (des « poignées »). En cliquant-déplacant ces poignées, on peut faire varier la taille du acdre.

On obtient la même chose avec les commandes : Editer / Sélectionner/Déplacer un objet

On comprend aisément que cette commande est périlleuse, puisqu'on perd la mise en page initiale.

Export de l'image

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Dès ce stade, on peut créer la première carte comme suit :

  • Mise en page
  • Exporter au format image (rappel, pour le cas d'espèce on exportera en .png)
  • Donner un nom.

Édition automatique d'un lot de cartes de communes avec la fonction atlas

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Qu'est-ce qu'un atlas

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Le but de la fonction Atlas de QGis est d’automatiser la production d’une série de cartes, à partir d'une mise en page donnée (celle que l'on vient de définir par exemple) et d'une couche maîtresse (ou couche de couverture) (les communes dans notre cas).

Paramétrer l'atlas

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Visuel du composeur d'impression - pour Salles-Curan, commune de l'Aveyron.

Dans le composeur d'impression (où est affiché la mise en page que l'on vient de définir), figurent à droite 4 onglets : Mise en page - Propriétés de l'objet - Guides - Atlas.

Cliquer sur Atlas puis cocher "générer un atlas".

Configuration

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  • sélectionner la couche de couverture : commune-20200101 (à savoir la couche des communes au 1er janvier 2020 - il est clair que si c'est une autre date, le nom du fichier sera différent!)
  • nom de la page : sélectionner le champ "nom"
  • cocher Filtrer avec et dans le fenêtre écrire : "insee" LIKE '12%' (on choisit toutes les communes dont le code Insee commence par 12, à savoir les communes de l'Aveyron)
  • cocher "Ordonner par" et sélectionner insee

Il est essentiel de bien formater le nom de sortie pour bien s'y retrouver ensuite puisqu'on peut avoir en sortie plusieurs centaines voire milliers de cartes! Le nom du fichier de sortie sera donc structuré systématiquement comme suit : code Insee-nom de la commune-Nature de la carte.

A cette fin, décocher la case export d'un seul fichier (si possible), puis, dans Expression du fichier de sortie, saisir l'expression suivante : "insee" || '-' || "nom" || '-géologie'
Format d'export : laisser .png (même quand on exportera en .svg).

Paramétrer la couche de couverture

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Cadre de symbologie de la couche communes et sous-cadre de mise en forme.

Il convient de maintenant lier les éléments de la couche de couverture à l'atlas. Pour cela,

Double-clic sur la couche communes > sélection picto pinceau (symbologie) > dans le menu déroulant du haut (qui comprend : aucun symbole / symbole unique / catégorisé / gradué / ensemble de règles / polygones inversés / 2,5 D) choisir ensemble de règles

On va définir deux règles pour d'une part lier la couche à l'atlas, et d'autre part mettre un masque gris sur tout le territoire qui n'est pas celui de la commune affichée dans l'atlas :

1ère règle
Double-clic sur la ligne dans le cadre et entrer les caractéristiques suivantes :

  • dans la fenêtre en face du mot filtre, inscrire : @atlas_featureid = $id
  • dans le bloc symbole : remplissage > remplissage simple et choisir
  • couleur de remplissage : transparent
  • style de trait : continu
  • couleur de trait : noire
  • largeur de trait : 0.26

2ème règle
Pour faire apparaitre une deuxième ligne, cliquer sur le picto + en bas du cadre

  • dans la fenêtre en face du mot filtre, inscrire : ELSE
  • dans le bloc symbole : remplissage > remplissage simple et choisir
  • couleur de remplissage (opacité 50 %)
#d4d4d4
R:212 V:212 B:212
  • style de trait : ligne en pointillé
  • couleur de trait : noire
  • largeur de trait : 0.6

Contrôler l'édition par l'atlas

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Jusqu'à présent la composition est fixe et identique à toutes les cartes, en particulier en ce qui concerne l'échelle. Toutes les cartes sont à la même échelle. Or il y a des communes petites et de très grandes communes. On souhaite que l'échelle soit dynamique, à savoir que le territoire de la commune se cale automatiquement dans le cadre et adapte donc l'échelle qui devient dès lors dynamique.

Pour cela

  • sélectionner la carte en cliquant dessus (les poignées doivent apparaître) ;
  • cliquer sur l'onglet "Propriétés de l'objet" ;
  • dérouler vers le bas les items puis cocher "contrôlé par l'atlas".

C'est terminé. Bon, on voit bien qu'il y a tout un tas d'autres paramètres, mais on verra plus tard (enfin, peut-être!)

L'atlas est prêt.

Aperçu de l'atlas

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Avant de lancer l'édition, il est essentiel de s'assurer du rendu en prévisualisant les cartes produites.

Cliquer sur le picto en forme de mappemonde (juste en-dessous du mot paramètres de la ligne de commandes supérieure). Cela génère l'atlas et en faisant défiler les noms des communes on peut voir le résultat.

Exporter une commune de l'atlas

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Avant d'exporter tout l'atlas, il est souhaitable d'exporter une commune. Pour cela, dans le composeur d'impression :
Mise en page / Exporter au format image. puis choisir l'emplacement où on éditera l'atlas.

Exporter tout l'atlas

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Attention, avant de lancer l'export complet, il faut être sûr de soi, car il est quelquefois difficile d'arrêter la production (ou tout au moins il peut y avoir un délai entre la commande et l'arrêt). Bon, ce n'est pas en soi non plus un pb car si on réédite l'atlas, les nouvelles images vont venir écraser les anciennes. Mais c'est du temps de perdu.

Si on est sûr du coup :

  • Atlas
  • Exporter l'atlas en tant qu'images (car s'agissant d'images rasters, on va privilégier ce format) ;
  • sélectionner le répertoire dans lequel on veut éditer
  • choisir la résolution d'exportation : 600dpi (ppp) dans notre cas, car on veut la plus grande définition, soit une page de dimensions 7015px x 4960px -(ce qui est pas mal!). Bon, cela prend plus de temps qu'en 300 dpi bien entendu (qui est la résolution d'exportation habituelle).

... et c'est parti!

Chargement sur Commons

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Chargement à l'unité

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Chargement en masse

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Avec quelques centaines de cartes à téléverser sur Commons, on risque d'avoir des difficultés si on intervient à la main, voire même avec les outils mis à disposition par Wikimédia Commons. Un automate est nécessaire. Nous opterons pour Pattypan.