Porta San Giovanni (Padoue)
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| Partie de |
Walls of Padua (en) |
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| Patrimonialité |
Bien culturel italien (d) |
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| Coordonnées |
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La Porta San Giovanni est l'une des huit portes appartenant aux murs de Padoue, située dans la partie ouest de la ville. Elle a été construite par l'architecte Giovanni Maria Falconetto en 1528, en même temps que la Porta Savonarola[1].
Histoire[modifier | modifier le code]
La ville de Padoue, pour la République de Venise, représente le dernier bastion à être fortifié pour défendre son territoire sur le continent. Pour cette raison, à la suite des durs épisodes survenus pendant la guerre de la Ligue de Cambrai (début des années 1500), Venise a lancé un important travail de fortification de la ville de Padoue ; ce projet permettait un premier niveau défensif nécessaire à la protection de la ville[2].
Bien que l'architecte ait normalement donné beaucoup d'importance à l'esthétique, dans ce projet, il a essayé de mélanger l'esthétique avec la fonctionnalité.
La porte a subi plusieurs pertes au cours de l'histoire : un exemple est le Lion de Saint-Marc, en pierre d'Istrie, qui a été démoli pendant les guerres napoléoniennes[3].
Au XVIIIe siècle, pour augmenter l'efficacité défensive, la Porta San Giovanni (avec d'autres portes des murs) a subi une intervention pour ajouter un poste de garde à deux étages sur la façade extérieure[4].
Description[modifier | modifier le code]
La Porta San Giovanni a un plan quadrangulaire ; les deux façades mesurent 14 m de large, toutes deux recouvertes de trachyte et décorées d'armoiries en pierre d'Istrie[1].
Une caractéristique importante de cette porte est que la façade extérieure ne dépasse pas des murs mais est alignée avec eux ; la raison de ce choix était fonctionnelle car, de cette façon, les attaques sur la structure des côtés de la porte étaient évitées.
Les dernières restaurations ont mis au jour la cheminée, probablement ajoutée ultérieurement car elle ne faisait pas partie du projet initial[4].
Au XVIIIe siècle, un pont a été ajouté qui permettait de franchir les douves, remplaçant ainsi le pont-levis d'origine ; le parapet du pont ne s'appuie pas contre la façade de la porte mais s'arrête à quelques mètres, évitant de s'appuyer contre les bases des colonnes[4].
Galerie[modifier | modifier le code]
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Façade intérieure. -
Côté droit. -
Flanc gauche. -
Façade extérieure porte droite. -
Façade extérieure porte gauche. -
Pont.
Notes et références[modifier | modifier le code]
- (it) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en italien intitulé « Porta San Giovanni (Padova) » (voir la liste des auteurs).
- « Porta San Giovanni »
- (it) Lionello Puppi, Padova: case e palazzi,
- Giuliana Mazzi, Le mura di Padova: percorso storico-architettonico, (ISBN 88-7115-135-6).
- Ugo Fadini, Mura di Padova: guida al sistema bastionato rinascimentale, (ISBN 978-88-97221-13-5).
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Giuliana Mazzi, Adriano Verdi, Vittorio Dal Piaz, Les murailles de Padoue : itinéraire historique et architectural, Padoue, 2002
- Ugo Fadini, Murailles de Padoue : guide du système de bastions de la Renaissance, Vicence, 2013
- Lionello Puppi, Fulvio Zuliani, Padoue : maisons et palais, Vicence, 1977
