Pierre-Marie Buirette
| Naissance | |
|---|---|
| Décès |
(à 82 ans) Reims |
| Nom de naissance |
Pierre-Marie Buirette |
| Nationalité |
Pierre-Marie Buirette, né le à Sainte-Menehould, Marne et mort le à Reims est un manufacturier de Reims et un philanthrope à l’origine de nombreux prix de vertu et de constructions dans la ville de Reims.
Éléments biographiques[modifier | modifier le code]
Pierre-Marie Buirette, né le à Sainte-Menehould. Il est le fils de Claude Buirette (1734-1827)[1]. Il entre comme employés dans l’entreprise de monsieur Deshaye. Remarqué par celui-ci, il devint associé dans l’affaire renommée Dehaye, Fournival & Buirette. Il met fin à ses activités professionnelles en 1852[2]. Il décède, à Reims, le 16 mai 1866 au n° 21 de la rue Large qui sera renommée en son honneur. Il repose dans le canton 8 du Cimetière du Nord de Reims. Son monument funéraire est du sculpteur Michel Wendling.
Activités/ Œuvres[modifier | modifier le code]
Il fut président du Conseil des prud’hommes de Reims. Décédé célibataire à 82 ans, sans héritier directe autre que son frère cadet et aisé, il alloua, par voie testamentaire, près de la moitié de son actif successoral à des œuvres ou à des prix de vertu. Six prix de vertu furent créés à la suite de ce leg. Il a, également, légué une partie de sa succession à la construction dans Reims, d’un quartier pour les enfants malades à l’Hôtel-Dieu et a d’autres œuvres de bienfaisance[3].
Hommage et postérité[modifier | modifier le code]
En 1873, la « Rue Large » a été renommée rue Buirette.
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Travaux de l'Académie nationale de Reims, volume 101 Tome 1 (1896 1897), pages 250 à 258.
Notes et références[modifier | modifier le code]
- « Histoire de la ville de Sainte-Menehould et de ses environs », sur Gallica, (consulté le ).
- https://sites.google.com/site/lavieremoise/c-la-vie-r%C3%A9moise-par-eug%C3%A8ne-dupont/la-vie-r%C3%A9moise-1869-1872-4%C3%A8me-volume/la-vie-r%C3%A9moise-en-1872
- Travaux de l'Académie nationale de Reims, volume 101 Tome 1 (1896 1897), pages 253
