Philippe de Montesquiou-Fézensac

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Philippe de Montesquiou-Fezensac
Philippe de Montesquiou-Fézensac

Naissance
Marsan (Gers)
Décès (à 79 ans)
Paris
Origine Drapeau du royaume de France Royaume de France
Allégeance Drapeau du royaume de France Royaume de France
Drapeau du Royaume de France Royaume de France
Drapeau du Royaume de France Royaume de France
Arme Cavalerie
Grade Lieutenant général
Années de service 17701816
Distinctions Commandeur de Saint-Louis
Famille Famille de Montesquiou

Philippe André François, comte de Montesquiou-Fezensac de Marsan, né le à Marsan (Gers), mort le à Paris, est un général français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Fils de Marc-Antoine de Montesquiou-Fézensac, comte de Montesquiou, capitaine au régiment de la Marine, et de Françoise Catherine de Narbonne-Lara, et frère du duc François-Xavier-Marc-Antoine de Montesquiou-Fézensac, il entre en service dans le régiment Royal Vaisseaux le , et il passe capitaine au régiment Lorraine dragons le .

Le il est nommé colonel commandant le régiment de Lyonnais.

Il est promu maréchal de camp le et est envoyé à Avignon pour arrêté les bandes marseillaises qui sévissent dans la région. En 1792, il obtient le commandement de la partie Sud de Saint-Domingue, et il réussit à s’y maintenir malgré les menées des commissaires Poverel et Santhonax, qui ravageaient les autres parties de l’île. Il passe ensuite par la Jamaïque, comme beaucoup de Réfugiés français de Saint-Domingue en Amérique[1].

Apprenant la mort de Louis XVI, il quitte son commandement en 1793, et sur ordres des commissaires, il est emprisonné sur un vaisseau pour être envoyé à la Convention, dès que les communications par mer seraient devenues libres. Après un an dans sa prison, il est remis en liberté à la chute de Robespierre le , et il émigre aux États-Unis.

De retour en France sous le Consulat, il ne prend aucun commandement pendant le premier Empire.

Lors de la première Restauration, le roi Louis XVIII le nomme lieutenant général le , et commandant du département du Gers. Il quitte son commandement au retour de Napoléon en 1815.

À la seconde Restauration, en , il est désigné pour être président du collège électoral de son département, et le 1er novembre suivant, il est fait commandeur de Saint-Louis. Il est admis à la retraite le .

Il meurt le à Paris.

Gendre de Ange Laurent Lalive de Jully, il est le père du général Raymond Aymeric Philippe Joseph de Montesquiou-Fezensac.

Références[modifier | modifier le code]

  1. "La diaspora des colons de Saint-Domingue et le monde créole : le cas de la Jamaïque", par Jacques de Cauna, dans la Revue française d'histoire d'outre-mer 1994, Volume 81, numéro 304 [1]

Sources[modifier | modifier le code]