Particule d'attaque supramoléculaire
La particule d'attaque supramoléculaire ( supramolecular attack particle ou SMAP) a été découverte en 2020 est un mécanisme utilisé par les lymphocytes T CD8+ pour exercer leur action cytotoxique [1]. Le lymphocyte NK utilise aussi ce mécanisme pour exercer son action cytotoxique [2].
La particule mesure environ 120 nm et le lymphocyte T CD8+ en libèrent environ une trentaine dans la jonction entre le cellule tueuse et la cellule cible. L'enveloppe de cette particule est riche en thrombospondine 1. après libération, le TCD8 se détache de la cellule cible et la particule peut rester plus de 20 minutes attachée à la membrane lipidique de la cellule cible [1].
Cette particule contient de la perforine , du granzyme et plus de 285 protéines différentes dont de nombreux facteurs de régulation immunitaire susceptibles de réguler l’immunité dans le microenvironnement tumoral. La protéine clé TSP-1 possède un site de liaison pour le signal CD47 « ne me mange pas » aux cellules myéloïdes, de sorte que toute cellule ne se liant pas la particule puisse être phagocytée [1].
Références[modifier | modifier le code]
- (en) š. Bálint, S. Müller, R. Fischer et B. M. Kessler, « Supramolecular attack particles are autonomous killing entities released from cytotoxic T cells », Science, vol. 368, no 6493, , p. 897–901 (ISSN 0036-8075 et 1095-9203, PMID 32381591, PMCID PMC7116847, DOI 10.1126/science.aay9207, lire en ligne, consulté le )
- (en) Ashley R. Ambrose, Khodor S. Hazime, Jonathan D. Worboys et Olatz Niembro-Vivanco, « Synaptic secretion from human natural killer cells is diverse and includes supramolecular attack particles », Proceedings of the National Academy of Sciences, vol. 117, no 38, , p. 23717–23720 (ISSN 0027-8424 et 1091-6490, PMID 32900953, PMCID PMC7519227, DOI 10.1073/pnas.2010274117, lire en ligne, consulté le )
