Paraskevidékatriaphobie

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La paraskevidékatriaphobie, (du grec tardif Παρασκευή / paraskevi « vendredi », δεκατρείς / decatreis « treize » et φόϐος / phóbos, « peur »)[1] est la phobie du vendredi treize, dont une superstition, qui remonterait aux origines de la Chrétienté[2], a fait de cette date et dans certaines cultures un jour de malheur. En effet, c'est parce que, d'une part, le Christ a été crucifié un vendredi et que, d'autre part, la veille, lors du repas sacré de la Cène, il était accompagné de ses Douze Apôtres – parmi lesquels Judas Iscariote, qui l'a trahi et livré, qu'est née l'idée d'un mauvais présage annoncé par la présence de treize commensaux.

Effets[modifier | modifier le code]

La superstition maléfique du vendredi 13 reste ancrée au point que des études cherchent à mettre en évidence ses effets sur le comportement des gens. Une étude britannique en 1993 suggère qu'il y a proportionnellement plus d'accidents de la route les vendredis 13 que les vendredis 6 en Grande-Bretagne[3].

Une étude néerlandaise du Dutch Centre for Insurance Statistics en 2008 suggère un comportement inverse : les gens se montreraient plus prudents les vendredis 13 que les autres vendredis, ce qui se traduirait par moins d'accidents, de feux et de cambriolages[4].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Albert Bérubé, « La paraskevidékatriaphobie, vous connaissez? », série télé, sur www.lapresse.ca, La Tribune, blablas (consulté le ).
  2. « Vendredi 13 : êtes-vous paraskevidékatriaphobe ? », sur www.sciencesetavenir.fr, Sciences et Avenir, (consulté le ).
  3. (en) TJ Scanlon, RN Luben, FL Scanlon, N. Singleton, « Is Friday the 13th bad for your health ? », British Medical Journal, vol. 307, no 6919,‎ , p. 1584-1856 (lire en ligne).
  4. (en) « Friday 13th not more unlucky, Dutch study shows », sur reuters.com, .

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]