Orlando Agosti
Commandant en chef | |
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- | |
Omar Graffigna (en) | |
Jefe del Estado Mayor General de la Fuerza Aérea | |
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Naissance | |
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Décès | |
Sépulture |
Cementerio Jardín de Paz de Pilar (d) |
Nom dans la langue maternelle |
Orlando Ramón Agosti |
Nationalité | |
Formation |
Escuela de Aviación Militar (en) |
Activités | |
Période d'activité |
À partir de |
Arme | |
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Grade militaire | |
Conflit |
Terrorisme d'État en Argentine (en) |
Condamné pour | |
Distinctions |
Condecoración Protector de los Pueblos Libres General José Artigas (d) () Grand-croix de l'ordre du Soleil |
Orlando Agosti, de son nom complet Orlando Ramón Agosti Echenique[1], né le [2] ou le [3] à San Andrés de Giles dans la province de Buenos Aires et mort le [4] à Buenos Aires, est un général de l'aviation militaire argentine.
Il est l'un des principaux dirigeants de la première junte militaire de la dictature argentine entre 1976 et 1979, avec l'amiral Emilio Eduardo Massera et le général Jorge Rafael Videla à la suite du coup d'État qui renversa le gouvernement argentin légitime de Isabel Martínez de Perón.
Biographie
[modifier | modifier le code]Ancien officier de liaison à l'ambassade argentine aux États-Unis, Agosti est nommé commandant des forces aériennes argentines en 1975 et participe 3 mois plus tard au coup d'État militaire qui renverse le gouvernement démocratique de la présidente Isabel Martínez de Perón. Membre de la junte et impliqué dans la guerre sale menée par le gouvernement militaire, il est remplacé au poste de chef des forces aériennes en 1979 par le brigadier Omar Graffigna (en).
Après le retour de la démocratie en 1983, il est poursuivi par la justice argentine au côté des autres chefs de la junte militaire. Jugé coupable de torture et de vol, il est condamné à 4 ans et demi de prisons et déchu de son grade. Il fut libéré en 1989 et tenta en 1993 de récupérer son grade militaire. Il fut le seul chef militaire à effectuer l'intégralité de sa peine.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Isabelle Lacroix (Directrice), « Argentine - Gouvernement - Partis politiques - Élections | Perspective Monde », sur perspective.usherbrooke.ca (consulté le ).
- (es) « Murió el ex brigadier Orlando R. Agosti », La Nacion, (lire en ligne, consulté le ).
- (en-US) Calvin Sims, « Orlando Agosti, 73, Argentine Junta Member », The New York Times, (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le ).
- Certaines sources indiquent le 7 octobre 1997.