Aller au contenu

Néo-catholiques

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Les néo-catholiques (en espagnol : neocatólicos ; surnommés péjorativement neos ou carcas par leurs détracteurs) sont les partisans d’un courant politique ultra-catholique et d’extrême droite de la deuxième moitié du XIXe siècle, apparu au cours du règne d'Isabelle II[1],[2],[3].

Présentation

[modifier | modifier le code]

On peut au départ y discerner deux courants : les donosianos, partisans de Juan Donoso Cortés, et les nocedalinos, de Cándido Nocedal[4],[5].

Ils incarnent avec le carlisme l’un des principaux courants de la contre-révolution, opposée au libéralisme et au républicanisme[6]. Selon les circonstances, ils ont pu se rapprocher des traditionalistes ou des secteurs radicaux du Parti modéré.

Après la révolution de 1868 qui renverse Isabelle II et tente d’instaurer un régime démocratique, ils tendent à rejoindre les rangs du carlisme[7], Plus tard dans le XIXe siècle, durant la Restauration, et à la différence des carlistes vétérans, ils auront une certaine présence dans les gouvernements du Parti conservateur[8]. En 1888, une grande partie d'entre eux participe à la fondation du Parti intégriste[9].

Les néo-catholiques attaquaient les krausistes, qu’ils qualifiaient de « panthéistes » et d'« anti-catholiques »[10].

Parmi les figures néo-catholiques les plus notables figurent Cándido Nocedal, Antonio Aparisi Guijarro, Gabino Tejado, Eduardo González Pedroso (es) et Juan Manuel Ortí y Lara[11][10].

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. González Cuevas 2001, p. 106.
  2. Dupont 2014, p. 214.
  3. Rivera García 2014.
  4. Carlos Mata Induráin, « Quince documentos inéditos sobre la polémica entre Cándido Nocedal y Francisco Navarro Villoslada relativa a la dirección única de la prensa carlista (diciembre de 1871-febrero de 1872) »,
  5. Ignacio Hoces Íñiguez, « Cándido Nocedal (1821-1885). La Contrarrevolución en la Academia », Revista de la Asociación de Ex Diputados y Ex Senadores de las Cortes Generales,‎ (lire en ligne)
  6. Rodríguez Jiménez 2002, p. 94.
  7. Cruz Romeo 2015, p. 120.
  8. Colom González 2016, p. 82–83.
  9. Álvarez Chillida 2002, p. 135.
  10. a et b González Cuevas 2001, p. 112.
  11. Cruz Romeo 2015, p. 123.

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Bibliographie

[modifier | modifier le code]