Mohamed Djama Elabeh

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Mohamed Djama Elabeh
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activité

Mohamed Djama Elabeh est un homme politique djiboutien, né à Dikhil en 1940 et mort à Djibouti le .

Biographie[modifier | modifier le code]

Avant l'indépendance[modifier | modifier le code]

Fils d'un commerçant, Mohamed Djama est membre de la Chambre de commerce de Djibouti à partir de 1963. En 1968, il est élu à l'Assemblée territoriale du Territoire français des Afars et des Issas sur les listes d'Ali Aref Bourhan. Réélu en 1973, il est nommé ministre de la Fonction publique.

Il dirige la délégation du gouvernement local du TFAI à Kampala pour une conférence sur l'avenir du territoire.[Quand ?] Dans un discours devant l'OUA, Mohamed Djama Elabeh demande une indépendance inconditionnelle et immédiate.[réf. nécessaire] En 1975, l'OUA décide l'envoi d'un comité à Djibouti, qui s'y rend en .

Mohamed Djama Elabeh participe à la création de l'Union nationale pour l'indépendance (UNI) le 30 novembre 1975, proche d'Ali Aref Bourhan et sous l'impulsion de Omar Farah Iltireh, député à l'Assemblée nationale.[réf. nécessaire]

Après l'indépendance[modifier | modifier le code]

A l'indépendance en , il est élu à la nouvelle Assemblée nationale, puis nommé ministre du Commerce et de l'Industrie en . Il est ensuite ministre de l'Education, puis des Finances et enfin de la Santé publique.

Après le début de la guerre civile en 1991, il démissionne du gouvernement le et crée le Parti du Renouveau Démocratique (PRD), rapidement légalisé. Il est candidat à l'élection présidentielle de 1993, où il obtient 22 % des suffrages.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Daoud Alwan, Yohanis Mibrathu, Historical Dictionary of Djibouti, Lanham and London, The Scarecrow Press, 2000, 200 p.
  • Mohamed Aden, Ourrou - Djibouti 1991-1994 - Du maquis Afar à la paix des braves, Paris, L’Harmattan, 2002

Liens externes[modifier | modifier le code]