Mazagran
Cette page d’homonymie répertorie les différents sujets et articles partageant un même nom.
Mazagran est une ville de l'ouest de l'Algérie, près de Mostaganem. Elle est surtout connue pour le combat qui s'y déroula, la bataille de Mazagran, lors de la conquête de l'Algérie, qui eut lieu en . Cette bataille donna son nom, directement ou indirectement, à divers toponymes en France.
Toponymes[modifier | modifier le code]
- Mazagran, plusieurs lieux-dits et hameaux en France.
- Plusieurs voies publiques en France, dont :
- Laval, rue Mazagran ;
- Lyon, place Mazagran, une place du 7e arrondissement à l'angle des rues Montesquieu et Sébastien Gryphe;
- Marseille, rue Mazagran, une voie du quartier Thiers, dans le 1er arrondissement, à Marseille ;
- Nancy, rue Mazagran, une voie du quartier de la gare de Nancy ;
- Nantes, rue Mazagran ;
- Paris, avenue de Mazagran, une voie du 14e arrondissement ouverte en 1941 ;
- Paris, rue de Mazagran, une voie du 10e arrondissement de Paris ouverte en 1840 ;
- Saint-Denis de la Réunion, rue Mazagran, une voie ouverte en 1845[1], reliant le boulevard de la Providence à la rue Decaen.
- Mazagran, un quartier de Volembert à Argenteuil (Val-d'Oise)[2].
- Mazagran, un secteur du quartier de Velotte à Besançon (Doubs).
Ustensile[modifier | modifier le code]
- Mazagran, une sorte de grande tasse à café, sans anse.
Batailles[modifier | modifier le code]
- Bataille de Mazagran (1558) entre la Régence d'Alger et l'empire espagnol.
- Siège de Mazagran (1840) lors de la conquête de l'Algérie par la France.
- Défense de Mazagran, tableau de Philippoteaux.
Divers[modifier | modifier le code]
- Mazagran (ou café mazagran), une boisson à base de café, originaire d'Algérie
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Historique du nom des rues de Saint-Denis, par Albert Trotet, Azalées éditions, 2004.
- Le nom du quartier de Mazagran vient du tableau représentant la bataille de Mazagran qui était accroché dans un des bars du boulevard Jean Allemane du quartier Volembert à Argenteuil. Le quartier est caractérisé par sa population d'immigrants italiens depuis 1880. Il sera le berceau de la « petite Italie » antifasciste. Cf. Antonio Canovi, Cavriago ad Argenteuil. Migrazioni Comunità Memorie, Cavriago, Istorecco, 1999