Marie Charlotte Bontemps

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Marie-Charlotte Bontemps
Comtesse de La Châtre peint par Elisabeth Vigée Le Brun en 1789
Biographie
Naissance
Décès
Famille
Père
Louis Dominique Bontemps (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Jeanne Thérèse Tessier (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoints
Claude-Louis de La Châtre (de à )
François de Jaucourt (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata

Marie Charlotte Louise Perette Bontemps (1761-1848), comtesse de La Châtre puis marquise de Jaucourt est connue pour avoir eu plusieurs relations amoureuses et sexuelles en dehors de ses mariages successifs.

Elle est également l'une des premières Françaises à avoir divorcé.

Biographie[modifier | modifier le code]

Née à Paris le 8 septembre 1761, Marie Charlotte Bontemps descend par son père d'une famille de premiers valets de chambre de la cour des rois, et par sa mère de financiers de la place de Paris. Elle épouse à 17 ans le comte de La Châtre en 1778 dont elle divorce en 1793 après que la loi de 1792 autorise le divorce. Elle se remarie en secondes noces avec François de Jaucourt[1].

Les relations qu'elle entretient avec Mme de Staël, d'une part, et Monsieur de Talleyrand d'autre part, de même que le bâtard qu'elle a avec François de Jaucourt en 1786 alors qu'elle est mariée au comte de La Châtre, montrent ses idées libérales d'émancipation des femmes et de participation indirecte de celles-ci dans la politique[2].

Il ressort des correspondances que François de Jaucourt avaient avec Talleyrand, que sa femme écrivait souvent à ce dernier et entretenait une relation affectueuse[3].

Elle meurt le à Presles-en-Brie[4].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Mathieu Da Vinha, « Une marquise éprise de libertés », Histoire & Civilisations,‎ , p. 10.
  2. Régine Salens, « Livre « Le plaisir de vivre ou les libertés de la marquise de Jaucourt » », sur Noblesse & Royautés, (consulté le ).
  3. Petit-fils de François de Jaucourt, Correspondance du comte de Jaucourt avec le Prince de Talleyrand, Paris, Librairie Plon, (lire en ligne), p. 9 : « Ma femme vous embrasse, vous dit mille tendresses et vous écrira », ou p. 52 : « Mme de Jaucourt vous fait de tendres amitiés », ou encore p. 242 dans une lettre de Talleyrand à Jaucourt : « Tendresses à Mme de Jaucourt ».
  4. Acte de décès à Presles-en-Brie, n° 19, vue 79/294..

Liens externes[modifier | modifier le code]

  • Postérité : buste de Marie Louise Perrette Aglaé Bontemps, comtesse de La Châtre, plus tard marquise de Jaucourt, exposé au musée Cognacq-Jay, niveau 2, salle 9, à voir sur Musées de la ville de Paris.