Mīria George

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Mīria George
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Biographie
Naissance
Nationalité
Domicile
Formation
Université Victoria de Wellington
International Institute of Modern Letters (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Tawata Productions (New Zealand) (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions
Emerging Pacific Artist ()
Bruce Mason Playwriting Award (en) ()Voir et modifier les données sur Wikidata

Mīria George née en 1980 est une dramaturge et réalisatrice néo-zélandaise d'origine maorie et des îles Cook.

Biographie[modifier | modifier le code]

Mīria George est née à Rotorua, en Nouvelle-Zélande. Elle grandit en Nouvelle-Zélande, aux Îles Cook et au Costa Rica[1]. Son héritage est maori de Te Arawa et Ngāti Awa, des îles Cook de Tumutevarovaro, Enua Manu, Ngāti Kuki 'Ārani[2]. Son père Ian George est un artiste visuel des Îles Cook[3].

Elle commence à écrire en 2002. En 2008, elle obtient un master en écriture créative à l'Université Victoria de Wellington[4],[5]. En 2001, elle fonde avec Hone Kouka[6], Tawata Productions et Tawata Press, pour soutenir le travail créatif des écrivains et écrivaines du Pacifique et maoris en produisant des festivals, des ateliers et des tournées de spectacles[7]. Cela comprend le festival annuel Kia Mau fondé en 2012 et le festival de développement Matariki, un festival international de dramaturges indigènes. En 2017, 160 artistes et praticiens indigènes participent au Kia Mau Festival[8],[9].

Le travail de Mīria George est présenté en Nouvelle-Zélande, au Canada, à Hawaï, en Australie et au Royaume-Uni[5]. Elle est l'une des personnes présentées dans le livre Cook Island Heroes pour inspirer les jeunes Cook Islanders[10].

Les préoccupations politiques, l'érosion des droits, la dignité de la personne humaine des Maoris dans une Nouvelle-Zélande dominée par les Pākehā est au premier plan des interrogations de Mīria George. Sa pièce intitulées And What Remains divise les critiques et le public. Elle est enseignée dans les écoles et fait partie d'un mouvement théâtral maori qui explore d'autres perspectives que les histoires traditionnelles basées sur les marae[11],[12].

Son travail à la radio comprend l'écriture d'épisodes dans Skinwriting pour Radio New Zealand National[13].

En 2016, Mīria George est en résidence Fulbright-Creative New Zealand Pacific Writer de trois mois à l'Université d'Hawaï. Elle écrit une nouvelle œuvre intitulée Fire In The Water, Fire In The Sky traitant des effets de la colonisation, du christianisme et du changement climatique dans le Pacifique[14].

Publications[modifier | modifier le code]

Pièces[modifier | modifier le code]

  • Ohe Ake, The Awakening, 2004[15]
  • And What Remains, 2006[16]
  • He Reo Aroha, 2010[17]
  • Sunset Road, 2012[18]
  • The Vultures, 2016 [18]
  • Urban Hymns

Poésie[modifier | modifier le code]

  • The Wet Season (poetry), Wai-te-ata Press [19]

Film[modifier | modifier le code]

  • Vai (2019) réalisatrice, scénariste[20]

Prix[modifier | modifier le code]

  • Emerging Pacific Artist's Award, Arts Pasifika Awards, novembre 2005[21]
  • Chapman Tripp Theatre Awards, pour sa première pièce, Ohe Ake
  • Bruce Mason Playwriting Award, 2017 [22]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Puna wai kōrero : an anthology of Māori poetry in English, Auckland, Auckland University Press, (ISBN 978-1-77558-749-1, OCLC 926705581)
  2. (en) « VISION » [archive du ], Tawata Productions, (consulté le )
  3. Floating Islanders : Pasifika theatre in Aotearoa, Dunedin, New Zealand, (ISBN 978-1-988531-07-6, OCLC 994638351, lire en ligne)
  4. (en) « A Way with Words: Miria George », Noted, (consulté le )
  5. a et b « Miria George », Playmarket New Zealand (consulté le )
  6. (en) Mann, « At home with Kia Mau festival co-director Mīria George », Stuff, (consulté le )
  7. « Ngā Tangata », Tawata Productions (consulté le )
  8. (en) Wenman, « Gather round the stage this winter for indigenous theatre at Kia Mau Festival », Stuff, (consulté le )
  9. (en-US) « Matariki Development Festival » [archive du ], Circa Theatre, (consulté le )
  10. (en) « Miria George », Reading Warrior (consulté le )
  11. (en) Goodall, « A Woman, Leaving: An Oral History of 'and what remains' », Pantograph Punch, (consulté le )
  12. (en) Derby et Grace-Smith, « Consolidating Māori theatre, 1990s onwards », Te Ara NZ Encyclopedia, (consulté le )
  13. « Skinwriting 2: Miria George and Jaimie McGaskill », Radio New Zealand National (consulté le )
  14. (en-US) fulbright, « Mīria George receives Fulbright-Creative New Zealand Pacific Writer’s Residency 2016 », www.fulbright.org.nz (consulté le )
  15. « Pacific artists honoured at Arts Awards », NZ Herald,‎ (lire en ligne, consulté le )
  16. Laurie Atikinson, « Implausible Leap of Faith Required », The Dominion Post, (consulté le )
  17. « Miria George », playmarket.org.nz (consulté le )
  18. a et b « Mīria George receives Fulbright-Creative New Zealand Pacific Writer’s Residency 2016 », Fulbright New Zealand (consulté le )
  19. « Miria George », playmarket.org.nz (consulté le )
  20. (en) « Vai », New Zealand Film Commission (consulté le )
  21. « Arts Pasifika Awards 2005 honour six Pacific artists », The Big Idea, (consulté le )
  22. (en-US) « Mīria George Wins the Bruce Mason Award », Playmarket (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]