Louis XIV (rose)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

'Louis XIV'
Image illustrative de l’article Louis XIV (rose)
Rose 'Louis XIV' au Japon.

Type Hybride remontant
Obtenteur Guillot fils
Pays France
Année 1859
Issue de Général JacqueminotVoir et modifier les données sur Wikidata
Rusticité 7b (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Hauteur max. 80 cmVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom d'après Louis XIVVoir et modifier les données sur Wikidata

'Louis XIV' est un cultivar de rosier obtenu en 1859 par Guillot fils. Il est issu d'un semis de 'Général Jacqueminot' (Roussel, 1853). Il rend hommage au Roi Soleil (1638-1715).

Description[modifier | modifier le code]

Cet hybride remontant présente de grandes fleurs doubles aux pétales enroulés à la façon des roses de Chine auxquelles il ressemble fort[1]. Elles sont d'un cramoisi à grenat très foncé[2] s'ouvrant sur de grandes étamines d'or, ce qui fait toute l'originalité de cette rose remarquable. Elle exhale un parfum puissant et agréable[3],[4]. Sa floraison est généreusement remontante.

Le buisson ne s'élève qu'à 80 cm. Son feuillage est peu abondant. Sa zone de rusticité est de 7b à 10b[5] ; il craint donc les hivers rigoureux[6].

Cette très belle rose demande des soins[3]. Elle nécessite une exposition ensoleillée. On peut notamment l'admirer à l'Europa-Rosarium de Sangerhausen[7] en Allemagne. Cette variété est bien présente dans les catalogues internationaux[8].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Certains catalogues le classent d'ailleurs à tort dans les roses de Chine.
  2. Auprès des Roses
  3. a et b Joyaux 2015.
  4. (en) « Louis XIV », sur Trevor White Roses
  5. (en) Fiche Help Me Find
  6. Roseraie Guillot
  7. (de) Description
  8. Pétales de Roses

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • François Joyaux, Nouvelle Encyclopédie des roses anciennes, Ulmer, , p. 221 et 222.
  • (de) August Jäger, Rosenlexikon, (1re éd. 1936), p. 428.
  • Simon et Cochet, Nomenclature de tous les noms de rosiers, , p. 92.

Voir aussi[modifier | modifier le code]